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Rafi, le il y a 2 mois et 3 semaines.
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il y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 pts
Chez nous l’acacia est en fût ; pour une fois cette miellée de mi avril n’a pas été pénalisée par rapport aux autres régions.
C’est souvent comme ça, les choses vont bien pour les uns et moins pour les autres, “heureusement” que ce ne sont pas toujours les mêmes.
Loin d’être optimiste pour autant parce que l’essaimage a été débridé, et au mieux, si les remérages se font correctement, le potentiel de production ne sera pas retrouvé avant mi juillet.
Je me répète, il a y moitié moins de fleurs de chataigniers que l’an passé, à savoir qu’il n’y aura récolte que si les conditions météo sont optimales.
Plus de 160mm au 24 mai, toujours des orages en vue et des températures insuffisantes, on peine a atteindre les 20° sur le piémont pyrénéen.
Les sorties entre deux pissées permettent la collecte de pollen, les mâles sont toujours là mais les colonies sont sèches.
Il s’agit donc de les aider à passer le cap, au plus juste pour ne pas altérer une éventuelle future récolte ; de multiples interventions donc mais à petite dose.
Ce genre de situation, mais d’autres aussi devrait nous appeler a une grande modestie, certes l’apiculteur a son importance mais la nature valide toujours ou pas sa conduite, exemple:
Pas d’ essaimage les dernières années, près de 50% cette année, et pourtant rien n’a changé dans la façon de travailler, le temps qu’il a fait, c’est tout.
Il va être de plus en plus compliqué d’expliquer a des actuels ou futurs détenteurs de ruches, pour qui la nature est une inconnue “comment ça marche et qu’est ce qui fait quoi”, que l’apiculteur vit les 4 saisons “quand elles sont encore là”, qu’il fait ce qu’il y a a faire et que le reste ne dépend pas du talent qu’il pense pouvoir s’attribuer mais en grande partie de ce qui se passe autour de la ruche.
Ne pas comprendre ici que le travail n’est pas validé mais que les choses sont plus complexes.
A tous les apiculteurs en galère, comme juin et juillet nous sont annoncés un peu pourri, concentrez vous sur le maintien en état du cheptel de façon à pouvoir récolter en 2025 (c’est presque pas de l’humour).Bretagne misère de chez misère. Miellée de printemps très courte, il a dû mieller correctement 7 ou 8 jours chez moi depuis le début de l’année
Là c’est nourrissement depuis 2 semaines pour pas que ça crève et avoir des ruches pour l’année prochaine. Elles ne rentrent rien depuis plusieurs semaines, là il fait beau et pas de fleurs. Le top
Ici même constat.
Comme m’a dit Zaya : ça butine dans les nourrisseurs.
Je viens d’arriver dans un rucher : en même temps que l’averse.
J’attends que ça passe dans la voiture.
Seule consolation : je pense que les frelons asiatiques seront moins nombreux cet automne.
De bonne rentrée de pollen toutefois et les fécondations sont correctes.
Bon courage à tous.Hier j’ai nourri , dans l’après-midi du soleil il y a encore du monde , le pollen rentrait , elles sont sur les dents , j’ouvrirais certainement h aujourd’hui les températures remontent entre 18°/20° avec une couverture nuageuse , j’ai bien peur des alvéoles vides et avoir besoin d’un apport plus conséquent et relancer la ponte en attendant les jours meilleurs pour faire au moins quelques ea .
Saison 2024 bien compliquée de mon côté également. Après de grosses pertes hivernales (plus de 50% de pertes) je comptais sur cette saison pour re-remplir les caisses, même ça c’est compliqué. Jamais eu autant d’échecs sur mes EA.
Avec du recul je constate que ma meilleure saison en apiculture c’était la première, à l’époque je n’y connaissais rien… déprimantC’est ce qu’on appelle la chance du débutant .
j’ai aussi connu ça , mais faut surtout pas décourager,
Des peines certes , mais aussi des moments de bonheur qu’il faut savoir appécieril y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsMerci jcp pour ton optimisme, on en a besoin.
Ce qui peut être un crève-coeur pour un amateur amène le pro au dégoût ; on travaille sur du vivant et notre travail est rendu inéfficace voire nul avec ces conditions climatiques.
L’affaire se présente très mal ; entre la pluie, la couverture nuageuse et les températures basses, les abeilles sont confinées la moitié du temps et ne sortent que pour collecter un peu de pollen.
La conso est de 300gr/jour en moyenne ; c’est le plus gros pourcentage d’essaimage observé depuis le début des années 80, de l’ordre de 60%.
Maintenant il y a l’appréhension du remérage qui est interminable au vu des conditions météo.
Si tout se passe bien (fécondation), on ne retrouvera pas ces colonies en production avant le mois d’août sur la callune si on reste optimiste ; l’an prochain l’effort de rajeunissement du cheptel sera très léger.
Quelles que soient les conditions de miellées à venir, vu le désordre dans les ruchers, ce sera une année avec une récolte faible comme je n’en ai pas connu.
Comme on n’y peut rien, reste à essayer de maintenir les ruches en nombre et en qualité pour l’an prochain et essayer de survivre économiquement.
Pour ceux qui ne comprendraient pas bien , quelles que soient les floraisons, malgré le nourrissement, il faudra un temps de réponse de 15 jours à 3 semaines aux colonies pour amortir le choc et retrouver un potentiel de production au niveau de la hausse.
Quand on s’est mis ça dans la tête, on peut continuer.Oui, je suis dans le loisir -passion et ce que je vis en modèle réduit , mais sans de graves conséquence pécuniaires , me permet tres bien d’imaginer les inquiétudes des pros avec de tels dérèglements climatiques
il y a beaucoup de lieux qui sont des déserts apicoles et où les conditions climatiques n’ont rien à voir. S’il n’y a plus d’apiculteur dans votre coin, commencez par vous demander si ce n’est pas votre cas. Il y a quelques années, j’ai expertisé un endroit en Ardèche avec pertiquement que des prés pour vaches et ces prés là doivzent être régulièrement fauchés, car les vaches ne mangent pas de tout etc.
Je ne pense pas que lorsque l’on fait en moyenne de 20 à 40kg de moyenne/an et /ruche sur la totalité des ruches on soit dans un désert apicole . Il y a surement mieux ! mais tu as beau avoir des fleurs nectarifères si les conditions météo ne sont pas favorables , je suis désolé , mais tu ne feras pas grand chose .
A te lire,de temps en temps , je comprends que chez toi , c’est le meilleur des mondes , alors profites en , car la vérité d’un jour n’est pas toujours celle du lendemainil y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsOui, quand on ne sait pas, on peut dire bien des bêtises.
Il est exact que les récoltes ne sont pas celles d’il y a 30 ans mais il y a beaucoup d’apiculteurs amateurs et encore de nombreuses exploitations apicoles, et ça, depuis 1/2 siècle au moins.
Il y a même eu dans les années 70 une migration de personnes venant de l’hexagone pour vivre de l’apiculture dans la région.
Peut être moins de ressources certes mais surtout une météo à contre courant ; des mois de fin d’été d’automne et d’hiver avec du grand beau et des températures trop élevées, source d’un tas de problèmes pour l’abeille, suivi de printemps pourris ces dernières années.
Il y a 30 ans, on faisait encore 6 transhumances dans un rayon de 120kms avec des volumes de miel indécents aujourd’hui.
Le temps est largement responsable (ce n’est pas le seul facteur) de nos difficultés, actuellement, il n’est pas certain que seul le sud-ouest soit dans cette situation.
Mais tant mieux pour ceux chez qui tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qui vivent bien du métier d’apiculteur.
Au fait (hors sujet) Mr l’Administrateur, comment se fait il que lorsque je vote, celui ci vient s’inscrire sur mes propres messages ex:
Je viens de voter contre un message plus haut dont j’estime le propos erroné et ce vote vient impacter mon propre message au dessus : on n’en mourra pas mais dans ces conditions, on va rejoindre les abstentionnistes.Je ne sais pas si certains messages me sont adressés, puisqu’il n’y a pas l’utilisation de “citer”. Je ne voulais vexé personne, je ne fait pas de récolte miracle, ce n’est pas le but, mais demain Mardi je vais vais extraire 100 kg et j’ai déjà extrait 30 kg pour faire de la place le 8/5. De toute façon je vous quitte, j’ai passé l’âge de me battre contre des moulins à vent. Je ne sais même pas comment on fait pour se supprimer ici. Bon vent.
Bonjour, ici aussi vraiment catastrophique les hausses on toute été vidée et le corps secs et certaines reines se sont arrêtés de pondre. Nourrissement depuis plus d’une semaine certaine on même eu un pain de Candy quelles on dévoré… C ava être la pire saison pour l’instant pour ma part pas un gramme de miel en pots la ronces commence a fleurir mais là il va manquer de chaleur pourtant elle est magnifique cette année certains emplacements sont très propice à voir déjà si ça pourra au moins remplir les corps histoire d’essayer de faire quelque chose sur le tournesol. Aujourd’hui ça Bourdonnais dans les chênes si le temps se mettait au beau ça pourrait le faire mais ça s’annonce mitigé…. A voir si on peut sauver les meubles entre la coriandre, sarrasin et le tournesol. Et ensuite faire des essaims en août pour la vente et renouvellement a voir…
il y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsA rhinauer
Personne n’est vexé, on n’est pas d’accord avec ce que tu écris c’est tout, et, d’une manière générale on ne peut pas être d’accord sur tout ce qui ne veut pas dire qu’on doit se taire au contraire.
Sur ce sujet, on ne voit pas la même chose, et donc, on n’en tire pas les mêmes conclusions.
Ex: si tu ne dis pas combien de ruches tu as en production on n’a aucune idée de ce que représente 100kg à l’extraction.
On a extrait une tonne d’acacia, mais ramené au nombre de ruches qu’on a sur le papier, c’est pas brillant loin s’en faut.
Le fait est que cette année se présente pour notre région comme la pire qu’on ait connu, je ne connais pas lapi32 mais on fait le même constat de ce qu’on a sous les yeux.
Peut être y a t il des régions moins impactées, c’est possible et tant mieux si c’est le cas.
Les perspectives sont calamiteuses pour deux raisons :
L’état actuel du cheptel maintenu sous perfusion avec une ponte en diminution ou à l’arrêt augurant l’absence de possibilité de bénéficier d’une future miellée éventuelle.
Des conditions météo indiquant au moins à moyen terme une poursuite du temps actuel.
Une question : faut il ne pas parler des difficultés ? En parler revient à se plaindre et n’apporte pas de solution , ne pas en parler est comme se bander les yeux ; où est la juste mesure ?
Vous en pensez quoi les api ?
Peut on envisager d’exposer nos problèmes, voire de faire part de solutions pour tenter de les atténuer ?
A vous de participer.il y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1536Nb de ruches: 48Localisation : France204 ptsA sylv1
Merci pour ton témoignage, quand mon gosse s’est installé, l’année suivante on a extrait 23T c’était il y a bientôt 10 ans.
Cette année, j’ai bien peur qu’il faille diviser par 10 ce chiffre et on passe X fois plus de temps sur les ruches et on dépense beaucoup plus.
Ce n’était pas la chance du débutant mais pour savoir sur quoi on peut espérer compter, on fait le total de tout et on divise par le nombre d’années.
Le constat est qu’on a une tendance lourde à la baisse de production partiellement compensée par l’augmentation des moyens pour produire et par le nombre d’intervenants.
On ne voit pas bien ce qui peut inverser la tendance, même en supprimant l’activité humaine, il faudrait des décades ou plus pour stabiliser la situation ou revenir à ce qu’on a connu il y a quarante ans.
Sinon tout va bien.il y a 11 mois et 2 semainesRang: LarveMessages: 42Nb de ruches: 25Localisation : Ardèche5 ptsJe suis dans le sud Ardèche le long de la vallée du Rhône.
Cette année, on a eu la flotte (comme partout) et quand il n’y avait pas la flotte on avait le Mistral !!!
La catastrophe…
Quand j’ai nourri, j’y suis allé à coup de 2 ou 3 kilos de sirop lourd à chaque fois, et non pas à coup de 1 kilos par ci par là comme je pu le lire.
J’ai visité dimanche dernier, les colonies sont très belles, les abeilles sont calmes, grasses et luisantes, c’est de bon augure pour la lavande qui va commencer sous peu. Il y a des cadres plein de pollen, c’est à la fois un atout pour aller sur la lavande qui n’en produit pas, les abeilles en reviendront moins fatiguées et à la fois je me questionne car cela laisse moins de place pour pondre.
A priori la chaleur arrive à partir de la semaine prochaine, je mise tout sur la lavande car sinon la saison est complètement loupé.il y a 11 mois et 2 semainesRang: ReineMessages: 1605Localisation : Rue des Rosiers, 58360 Saint-H1 ptDonner du sirop au mois de mai ? Si c’est ça l’apiculture je dirai franchement qu’il faut arrêter, c’est que la nature est morte, remercions l’agriculture intensive…
il y a 11 mois et 2 semainesRang: LarveMessages: 42Nb de ruches: 25Localisation : Ardèche5 ptsIl n’y a aucune agriculture intensive dans mon coin ! Certaines années mes ruches n’ont pas connu le sirop de toute l’année. J’ai même régulièrement des ruches qui ne connaissent pas le candi en sortie d’hiver. Cette année est mémorable, on est un groupe WhatsApp de 4 copains apiculteurs dans un rayon de 30 km et nous avons tous était obligé de nourrir ! Alors les jugements à la hâte hein…
Anonymeil y a 11 mois et 2 semainesRang: ButineuseMessages: 39410 ptsBon ça devient ok koral
ben , moi je n’ai pas nourri , mais sur certaines , c’était limite .
Je connais un api pas loin de chez moi qui a perdu 5 ruches sur 6 :mortes de faim , la tete dans les alvéoles et un gros paquet d’abeilles mortes au fond de la ruche .
Oui , comme tu dis Pascal : au mois de mai !!Dans ce cas , je ne pense pas que ce soit la faute à la culture intensive , mais surtout la météo totalement décalée à cette saison
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