- Ce sujet contient 185 réponses, 49 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Fontaliere, le il y a 4 années et 8 mois.
-
Vous me foutez la trouille avec votre bestiole là
Suis pas pressé de la voir arriver dans nos montagnesJ’ai souvenir de mon grand père, qui a toujours eu des ruches , mes oncles qui ont continué, avec les aléas que tout le monde connaît , et autant je trainais dans leurs pattes, autan je ne me suis jamais intéressé aux quantités et autres…
Mais justement CDSJO, sans que ça ne soit de la curiosité mal placée , comment c était avant? En terme de mortalité, de production , de complexité à tenir le cheptel?il y a 4 années et 11 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsNon, je suis là pour témoigner.
Epoque sans constitution d’essaims artificiels parce que l’accroissement se faisait naturellement par la capture de nos propres essaims et de vagabonds en grand nombre.
Pour exemple en juin juillet sur tilleul, par rucher de 40 entre 5 et 10 essaims s’enruchant seuls, lesquels pouvaient dans la foulée remplir une dadant et faire une hausse au carré.
Mise en hivernage sans précaution particulière avec une perte de 5 à 10 %.
Pas de nourrissement, une seule ouverture de ruche pour la visite de printemps et il est arrivé de poser les hausses sans inspecter le corps faute de temps.
Des périodes de disette oui, mais moins nombreuses et moins longues donc sans conséquence.
Pas ou très peu de commerce de reines ou d’éssaims en raison de l’absence de demande.
Un prix du miel très bas, des structures apicoles composées d’exploitations familiales ou le plus souvent en solo avec 600 à 1000 ruches comme norme ; une poignée ou deux d’amateurs , personne ne parlait de miel même s’il s’en consommait et les apiculteurs étaient considérés comme des gens particuliers.
Il y a eu dans les années 70 un changement avec l’arrivée de la génération 68 avec une mécanisation de l’outil de travail.
Pour nous le seul souci était de vendre, on faisait presque tout en gros mais avec un peu de mise en pot, nous étions seuls sur les marchés locaux et les supermarchés.Ah oui!! Que de changements dis donc…Et en si peu de temps!!
C’est sympa de partager tout ça en tout cas, pour mieux se rendre compte…@vincent74
Je ne pourrais pas témoigné autant mais en dix ans j’ai capturé pas moins de 15 essaims donnés a des Api. En deux ans quatre que j’ai enruché et un autre en prévision sur mars 2021 a sortir d’un toit.
Il existe encore des endroits préservés et il me semble que si je laisse mes essaims de temps a autre retourné a la nature (en leur gardant des zones pour) je participe a ma petite échelle a faire vivre se qui vient d’être décrit par CDSJO.Vespa Mandarina au travail (âmes sensibles s’abstenir)
Pour info, l’espèce est arrivée aux US, mais pas encore en Europe.Défense de l’abeille
https://www.youtube.com/watch?v=CbHpBdWFMtkDites moi les bretons :
Je ne sais pas si la tempête a secoué trop fort les nids, mais je ne vois plus aucun frelon. C’est pareil chez vous ?Perso je n’en ai pas beaucoup vu jusqu’à maintenant
Un par ci par là….En septembre, j’en avais que sur un rucher, et ce n’était pas catastrophique, 5 ou 6 en permanence, cela stressé tout de même ce rucher, j’y ai mis un filet sur toute la longueur. Hier j’ai fait le tour de tout mes ruchers, aucun frelon. Mais ici le temps est gris et frais depuis plusieurs jours, on ne dépasse pas les 13 degré.
il y a 4 années et 10 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsCe qu’il faut savoir :
Le visuel au niveau de votre ruche ou de votre rucher ne reflète aucunement le développement des nids de frelon que ce soit au niveau du pays de la région ou du secteur.
Il suffit d’un seul nid à proximité pour donner l’impression d’une forte présence et, à contrario, il peut y avoir beaucoup de nids mais éloignés de vos abeilles qui vous donnent l’illusion d’un recul de ces bestiaux.
Puisqu’on a plus de 10 ans de recul, on peut avancer la chose suivante :
Le frelon est toujours présent mais de manière inégale, le positionnement des nids variable chaque année fausse totalement la perception.
La présence d’une ruche ou d’un rucher sédentaires représente une attractivité au moment de l’édification du nid définitif, c’est une des limite du piégeage de printemps.
Au passage, contrairement aux idées reçues, ce piégeage est très efficace à l’instant T mais rendu inéfficace parce que le piégeage n’est pas généralisé et simultané sur tout le territoire ; il y a donc une redistribution des nids dans l’espace.
Ensuite, le frelon, c’est comme l’abeille, il y a de belles années et des années plus compliquées, le temps, toujours le temps qui détermine des périodes d’abondance de nourriture fastes et des périodes de disettes.
Et c’est à l’automne qu’on peut faire le constat ; à noter aussi que la pression peut sembler faible ou nulle lors de basses températures comme c’est le cas actuellement mais elle peut repartir de plus belle lorsqu’il fera des jours à 20°.Je suis tout à fat d’accord avec toi CDSJO, si le printemps est très médiocre et froid, les fondatrices auront du mal à ce refaire une santé et créer leurs nids, le milieu aussi joue beaucoup et comme tu dis, si les températures remonte fin octobre, ils réapparaissent. J’en ai trouvé quelques uns (nids), ces dernières semaines que j’ai déclaré à LA FREDON donc détruit, malheureusement ils n’étaient pas par chez moi. Dommage, j’aurais voulu trouver celui qui venait sur mon rucher. Dommage aussi qu’il n’y est pas un site ou les nids détruits seraient répertorié, je sais que tous ne sont pas déclaré mais cela donnerai une idée autour de ses ruchers. Il suffirait que les pro qui les détruise remplisse un formulaire avec les point cardinaux sur ce site.
Pour rajouter au commentaire précis de CDSJO, il y a des sites plus favorables au frelon, à savoir la ressource (le bol alimentaire) et les éléments favorables à l’édification du nid : disponibilité de cellulose et d’eau.
A titre d’exemple, le rucher école de la Vienne, situé en surplomb de la rivière, subit tous les ans une forte pression frelon (disponibilité d’ écorces de bois tendre : saule et vergne et de l’eau de la rivière)
L’an dernier, sur ce bord de rivière, sur un parcours de 3.5 km, il a été détruit 13 nids.
Hélas, il fallait en compter bien d’autres à proximité. Entre autres, dans le secteur, il y a eu un jardinier qui a été sérieusement piqué en débroussaillant en bordure de haie à la limite de son jardin, il y avait un nid à 1 m du sol dans les ronces (le nid s’étant développé sur un primaire).
En général, ceux qui sont en hauteur sont des nids secondaires .Bonjour, je me permet de remonter le sujet car j’ai vu un procédé qui pourrait être intéressant: https://www.youtube.com/watch?v=upopJBmmX3c
J’ai aussi regardé les vidéo de l’inventeur et il semble que je face fausse route en restant dans l’esprit de la protection. Je vais mettre se système en place prochainement pour habituer les abeilles. L’avis de professionnel du piégeage pourrait être intéressant afin d’affiner se système.
Si cette technique a déjà été expliqué excusez moi pour le doublon.J’ai recherché le résultat de cette expérience qui n’est pas faite par des scientifiques
. Sans être la seule solution pour combattre le Frelon Asiatique elle me parait faire partie intégrante d’un dispositif de lutte.
La bonne question : Dans combien de temps ?
5ans … 20 ans … 100 ans …. 1000 ans …. 10000 ans … et peut être bien plus ?
Pourquoi pas ces frelons ne suivraient pas, les exemples des 100 millions d’années de notre ami Pierro qui sont toujours bien là ! ….
Pour le moment, nous avons l’expérience d’une dizaine d’années et la pression frelon sur les ruches est toujours bien là …..
Partant de ces connaissances, il n’ y aurait pas des gens qui seraient capables de sélectionner et élever des frelons dégénérés pour aller polluer les nids sauvages
On sait sélectionner la bonne génétique, on doit savoir faire pour la mauvaise non ?très intéressant.
On verra bien si ça se vérifie, mais encore faudrait-il qu’il n’y ait pas, et qu’il n’y ait jamais eu apport de nouvelles fondatrices, par bateau, comme la première fois.Bonne idée kaki !
Des volontaires pour élever des frelons triploïdes ?Si vous avez envie de déprimer en ce week-end de confinement, je vous conseille cette vidéo :
C’est là que l’expression “Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche” prend tout son sens !
Ça me rappelle ma jeunesse et 6 mois passés dans un labo de recherche à Québec pour un travail de fin d’études…. Où j’ai eu l’impression de travailler sur un projet qui n’aurait sans doute aucune application pour l’humanité (si ce n’est justifier l’existence de tout un système, qui permet à certains d’en faire leur métier).
J’ai la même impression avec les commentaires du chercheur de la vidéo… finalement on vient presque à se demander si la présence du frelon ne permet pas de maintenir des budgets et des fonds pour “travailler” sur le sujet.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.