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keepeek, le il y a 3 années et 6 mois.
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Y’a des chiffres qui commence à arriver, pour certains c’est 30, 40, 60, 70 et d’autres à plus de 80% de mortalité, bien sûr d’autres sont à moins de 3%. Certains commence sérieusement à ce poser la question si ce n’est pas la qualité des sirop qui, peut être, développerait plus facilement la nosémose.
A voir, peut être qu’il va falloir regarder le type de nourrissement et le taux de perte, mais bon y a tellement de paramètres qui peuvent rentrer en compte.Bonjour Mika,
je trouve ta remarque très pertinente, c’est la raison pour laquelle je me permets de la reprendre…
Pour aller plus loin dans ton raisonnement, je pense que nourrir les abeilles est une pratique d’un autre temps à bannir, si l’on veut assurer la pérennité de ses abeilles.
Les abeilles sont essentiellement dépendantes de leur environnement floral, tant au niveau hydrates de carbone que des protéines indispensables à leur bon développement.
Tout est dit, si vous ne voulez plus de mortalité, installez vos colonies en tenant compte du potentiel floral exploitable pour leurs besoins. Transhumez si besoin…et ne prélevez pas plus que ne peuvent produire vos abeilles.
Je n’ai pas observé de mortalité sur mon cheptel, cette année encore…
Cordialement.Par contre je peux rajouter une chose Apix, certains secteurs n’ont pas de pertes ou peu depuis un bon moment, et ceux comme toi qui ont du sarrasin ça évite beaucoup ceranae car grosse rentrée de pollen et de nectar, au bon moment, ça aide pas mal
Mais au contraire ceux qui ont produit du sapin l’année dernière avec ruches trop bloquées plus de place pour la ponte ceux qui n’ont pas débloqués au moins trois cadres dans les corps cela concerne une partie du massif central pour 2017, et bien là les caisses sont mortes, fautes de place pour pondre pas assez d’abeilles pour passer l’hiver
Il faut donc s’adapter à chaque type de miellée
Y’a des chiffres qui commence à arriver, pour certains c’est 30, 40, 60, 70 et d’autres à plus de 80% de mortalité, bien sûr d’autres sont à moins de 3%. Certains commence sérieusement à ce poser la question si ce n’est pas la qualité des sirop qui, peut être, développerait plus facilement la nosémose.
A voir, peut être qu’il va falloir regarder le type de nourrissement et le taux de perte, mais bon y a tellement de paramètres qui peuvent rentrer en compte.Bonjour Mika,
je trouve ta remarque très pertinente, c’est la raison pour laquelle je me permets de la reprendre…
Pour aller plus loin dans ton raisonnement, je pense que nourrir les abeilles est une pratique d’un autre temps à bannir, si l’on veut assurer la pérennité de ses abeilles.
Les abeilles sont essentiellement dépendantes de leur environnement floral, tant au niveau hydrates de carbone que des protéines indispensables à leur bon développement.
Tout est dit, si vous ne voulez plus de mortalité, installez vos colonies en tenant compte du potentiel floral exploitable pour leurs besoins. Transhumez si besoin…et ne prélevez pas plus que ne peuvent produire vos abeilles.
Je n’ai pas observé de mortalité sur mon cheptel, cette année encore…
Cordialement.Moi aussi je n’ai rien à ajouter là dessus.
Je rajouterai que si les ressources sont moyennes à faible, il ne faut pas faire de gros ruchers pour éviter trop de concurrence entre les ruches. depuis que j’ai plusieurs ruchers à divers endroits, je trouve qu’elles s’en sortent mieux et mes moyennes ont fait un bond en avant.
Mes ruches les moins sympas sont les ruchettes faites en dernier(Août) , j’ai nourris pour aider et je trouve qu’elle sont en dessous des autres alors qu’elles avaient une jolie population à l’automne.salut lenazu
tu as tout a fait raison!!
ca fait plus de 50 ans que j ai des ruches chez moi et ca a bien changé au niveau de la diversité florale!
plus aucune prairie naturelle !! y a plus qu un agri dans la commune qui a une 10aine de vaches !!
le remembrement est passé = arrachage massif des haies !!
disparition des moutons aussi ca arrive moins cher de l etranger !!!!!
évolution mecanique dont la cause est la PAC = epareuse et broyage des bordures de champs et fossés , sinon faut défalquer la surface en ronce des subventions !! = disparitions des prunelliers et aubepines, ronces, et d autres fleurs !!
abandon de toute les surfaces legumieres dans mon secteur = la cause, ca arrive moins cher d ailleurs via la grande distribution!
arrachage massif des vergers pour la meme cause !!
plantation de vignes important car appellation AOC !!
et j en passe !!
bilan en 50 ans!!
dans un secteur ou j avais 150 caisses en faisant mon beurre!!
j en laisse une 30aine actuellement !!
a+Tout mes ruchers sont à 5/15 km les uns des autres, leur taille humaine me permet de passer vite fait en rentrant du boulot sans que cela me ruine la soirée en famille.
De plus, quand un coin se casse la gueule, bin, ce n’est pas le cas dans l’autre et le fait de ne pas avoir tout mes œufs dans le même panier, cela fait des moyennes correctes et je peux fournir mes clients.Cette année, j’ai une pointeuse au boulot avec des plages horaires, et bien, je vais m’adapter, j’ai des ruchers près du boulot, je vais passer vite fait le midi, faire des EA, les poser sur la hausse sans fond et je repasserai le soir les récupérer avec les abeilles.
Sur le papier et dans ma tête, cela devrait le faireMême observations sur le sirop, j’en ai donné en 2013, 2014 2015: 25 a 30% de casse. 2016: transhumance sur l’arbousier (que j’ai laissé) 3 ruches sur 39 de mortes et cette année: transhumance sur l’inule: 1 sur 46 de morte pour le moment et une belle reprise sur le reste.
Ispat vient de dire 2 choses essentielles :
(Je vais les répéter, car c’est la clé de la réussite pour l’hivernage de nos abeilles)
– Un espace pour la ponte pour faire des abeilles hivernantes
– Une nourriture fraîche (rien à voir avec le stockage pour l’hiver et encore moins le sirop), donc des apports en nectar sain (exemple sarrasin, phacélie et même du lierre, etc. ) et surtout du pollen frais.
Donc, il n’ y a pas de mystère ou de la chance !
Mais force est de constater qu’en fin d’été sur de nombreux espaces, il n’ y a plus rien !
Et si l’on recherche la différence avec le passé, avant on avait une agriculture de type ” polycultures”, maintenant, on a des céréales, du maïs et même en zone élevage plus de prairies naturelles, mais de la culture pour faire de l’ensilage, etc. et je ne parle pas de la politique de zéro “dites” mauvaises herbes, dans le champ, même aux abords. Souvent, ces mauvaises herbes sont de par leurs floraisons un apport pour nos abeilles.
Reste, de positif pour les abeilles, la nouvelle politique des couverts végétaux avec diverses espèces aux floraisons tardives, encore faut ‘il que les sols ne soient pas trop saturés en pesticides pour créer des rémanences !salut richard
avant la pac on avait souvent des coquelicots dans le blé !!
et vu la couleur tu peut pas les rater !!
mais depuis la pac si tu as de l herbe dans tes cultures, ils considerent que tu travaille pas bien donc il te foutent un shoot a la subvention!!a+Même observations sur le sirop, j’en ai donné en 2013, 2014 2015: 25 a 30% de casse. 2016: transhumance sur l’arbousier (que j’ai laissé) 3 ruches sur 39 de mortes et cette année: transhumance sur l’inule: 1 sur 46 de morte pour le moment et une belle reprise sur le reste.
je les ai sur l’inule à l’automne(nectar et pollen) + le sucre du raisin aux vendanges, ça donne des caisses nickel pour l’hivernage, des pertes anecdotiques( 0 sur 40 cette année). Jamais eu a nourrir a l’entrée de l’hiver.
Bonjour à vous,
juste pour illustrer et confirmer vos dires, sur mon rucher du Gard, et à ce jour uniquement celui là, là où c’est en train de crever, sècheresse terrible pire que 2016, pas d’eau de mai à octobre, pas de miéllées, pas de pollen, du moins à l’automne car j’avais transhumé sur le chataignier pour les aider à passer le cap, aucune floraison à l’automne, ni lierre, ni arbousiers, verdict ruches vide d’abeilles, aucun pollen sur les cadres.
Une crevée sur cinq mais aucun espoir pour trois des survivantes.
Donc là bas pour moi c’est terminé et j’en suis très peiné.
Par contre j’ai toujours complété les provisions avec du sirop maison à l’automne et je n’avais encore jamais perdu de colonie jusqu’à 2016.
Le monde a changé et pas en bien!Même observations sur le sirop, j’en ai donné en 2013, 2014 2015: 25 a 30% de casse. 2016: transhumance sur l’arbousier (que j’ai laissé) 3 ruches sur 39 de mortes et cette année: transhumance sur l’inule: 1 sur 46 de morte pour le moment et une belle reprise sur le reste.
J ai jamais nourri au sirop lourd à l automne. Juste en les stimulant une paire de fois ça suffit et encore si c’est nécessaire.
D’ailleurs depuis les sécheresses, j’ai changé quelques emplacements d’hivernages, pour être au moins sur qu’il y a du lierre à butiner
Je suis rapproché également renouée et sarrasin depuis août 2017, plus lierre
C’est qu’il ne s’agit pas de chausser les pieds dans le sabot, il faut être réactif
Maintenant il est sur que la météo à une très grande importance
Par contre je peux rajouter une chose Apix, certains secteurs n’ont pas de pertes ou peu depuis un bon moment, et ceux comme toi qui ont du sarrasin ça évite beaucoup ceranae car grosse rentrée de pollen et de nectar, au bon moment, ça aide pas mal
Mais au contraire ceux qui ont produit du sapin l’année dernière avec ruches trop bloquées plus de place pour la ponte ceux qui n’ont pas débloqués au moins trois cadres dans les corps cela concerne une partie du massif central pour 2017, et bien là les caisses sont mortes, fautes de place pour pondre pas assez d’abeilles pour passer l’hiver
Il faut donc s’adapter à chaque type de mielléeSalut ispat,
ce qui prouve une fois de plus, qu’il n’y a pas une, mais autant de méthodes que de régions ou de situations pour gérer un cheptel. Tout est à refaire chaque année…et c’est bien ça qui nous passionne, puisque rien n’est jamais écrit d’avance
Bonne reprise d’activité à toutes et tous et de bonnes récoltes 2018 !
Cdt.Bonsoir à vous,
visite imprévue hier du dernier rucher créer près de chez moi, du soleil qui n”était pas annoncé, alors quand j’ai vu des abeilles dans le jardin, j’ai pas résisté et j’ai foncé!
Bilan, deux colonie morte sur quatre.
Le couvain avait redémarré pourtant dans les deux colonies, du pollen sur les cadres contrairement au Gard où il n’y en avait pas du tout et du miel en grosse quantité aussi.
Certaine abeilles étaient encore vivantes, les colonies étaient petites, je pense que les moins dix degrés de ces jours-ci les ont achevées.
Reste à visiter mon autre rucher pas loin de là, avec configuration identique, donc je ne serais pas surpris de trouver les mêmes pertes.
Visite le matin même, mais sans ouvrir les ruches, de mon plus gros rucher en Cévennes, malgré l’humidité et la grisaille ça sortait à toutes les ruches.
J’arrive plus à évoluer, je sacrifie la récolte depuis deux ans avec les survivantes en les divisant et l’hiver suivants toutes les nouvelles colonies créées crèvent.
Donc de 30 colonies en 2016, j’ai réussi à remonter à 20 en 2017, pour arriver sans doute à 10 en 2018, jusqu’à arriver à zéro bien vite.
Donc dans le Gard j’ai compris, sècheresse, pas de pollen etc mais ici je ne comprends pas!
Conduite identique depuis 2009, un rucher en Cévennes où tout se passe bien et les autres ça crève!
Les seules pistes que j’ai c’est que j’aurais dû plus réunir à l’automne, nourrir plus tôt et traiter plus tôt, mais j’ai toujours fais ainsi depuis mes débuts et jamais de problème!
Alors à l’atelier j’étais en pleine préparation de ruches pour y aller à fond, puis rebelote, les ruches crevées qui s’entassent!
J’arrive au bout de ma patience je pense!
Et les apiculteurs que je contacte dans les environs me disent n’avoir aucun problème sauf un à coté qui arrête dégouté.
J’arrive plus à investir ou faire des projets car pas facile de se dire que tout ça ne servirait à rien et que fatalement tout crèvera l’hiver suivant?
Où alors emmener toutes les survivantes en Cévennes là où ça se passe bien, mais ne faire que du châtaignier dans un département comme le mien je trouve ça un peu triste et ce serais céder à la facilité, alors comme je le dis depuis quelques années, je continue encore cette année pour voir ce que ça donne!
Bonne soirée quand mêmeEh ben décidément, il y a un truc qui tourne pas rond dans l exploitation de tes ruches. Ça fonctionne pas, il faut que tu changes ton système.
Bonsoir à vous,
visite imprévue hier du dernier rucher créer près de chez moi, du soleil qui n”était pas annoncé, alors quand j’ai vu des abeilles dans le jardin, j’ai pas résisté et j’ai foncé!
Bilan, deux colonie morte sur quatre.
Le couvain avait redémarré pourtant dans les deux colonies, du pollen sur les cadres contrairement au Gard où il n’y en avait pas du tout et du miel en grosse quantité aussi.
Certaine abeilles étaient encore vivantes, les colonies étaient petites, je pense que les moins dix degrés de ces jours-ci les ont achevées.
Reste à visiter mon autre rucher pas loin de là, avec configuration identique, donc je ne serais pas surpris de trouver les mêmes pertes.
Visite le matin même, mais sans ouvrir les ruches, de mon plus gros rucher en Cévennes, malgré l’humidité et la grisaille ça sortait à toutes les ruches.
J’arrive plus à évoluer, je sacrifie la récolte depuis deux ans avec les survivantes en les divisant et l’hiver suivants toutes les nouvelles colonies créées crèvent.
Donc de 30 colonies en 2016, j’ai réussi à remonter à 20 en 2017, pour arriver sans doute à 10 en 2018, jusqu’à arriver à zéro bien vite.
Donc dans le Gard j’ai compris, sècheresse, pas de pollen etc mais ici je ne comprends pas!
Conduite identique depuis 2009, un rucher en Cévennes où tout se passe bien et les autres ça crève!
Les seules pistes que j’ai c’est que j’aurais dû plus réunir à l’automne, nourrir plus tôt et traiter plus tôt, mais j’ai toujours fais ainsi depuis mes débuts et jamais de problème!
Alors à l’atelier j’étais en pleine préparation de ruches pour y aller à fond, puis rebelote, les ruches crevées qui s’entassent!
J’arrive au bout de ma patience je pense!
Et les apiculteurs que je contacte dans les environs me disent n’avoir aucun problème sauf un à coté qui arrête dégouté.
J’arrive plus à investir ou faire des projets car pas facile de se dire que tout ça ne servirait à rien et que fatalement tout crèvera l’hiver suivant?
Où alors emmener toutes les survivantes en Cévennes là où ça se passe bien, mais ne faire que du châtaignier dans un département comme le mien je trouve ça un peu triste et ce serais céder à la facilité, alors comme je le dis depuis quelques années, je continue encore cette année pour voir ce que ça donne!
Bonne soirée quand mêmeFlorent, plutôt que de vouloir te faire un cheptel conséquent, bosse sur tes ruches actuelles, moi, c’est ce que je fais.
Au printemps, tu fais un EA voir 2 pour les grosses clonies (je fais de petits EA avec 1 cadre de couvain operculé voir 2 dans des mexicaines) et tu laisses se développer.
Cela te permet de quand même faire du miel.
Fin Juillet, tu redivises avec intro de reines fécondées en ruchettes 5 ou 6 cadres avec au moins 3 cadres de couvains operculés.
Cela me permet de parer aux éventuelles pertes et d’augmenter mon cheptel sereinement.J’arrive au cheptel que je m’étais fixé, si l’année prochaine, j’ai peu de pertes, je tenterai de vendre des essaims hivernés, ce sera un première pour moi
salut
florent
j ai visité un de mes ruchers hier apres midi !!
c est un rucher ou j ai ramené des caisses pas trop belles !!
elles avaient souffert sur le chataigner dans du sable !!
je les ai évacués vers des cieux meilleurs !!
j ai trop attendu ma fille pour la transhume de celles qui avaient une hausse !!
trop tard !! trop souffert !!!
j en ai nourrit en vain !!
et celles la ont stagnés tout le reste de la saison !!
et encore maintenant !! heureusement pas toutes !!
j ai des ruchettes pleines en stock !!
je vais les mettre a la place et tout balancer par terre !!
une reine qui a eu faim est foutue !!
change de coin surtout les années ou comme en 2017 on démarre l année avec un déficit hydrique colossal !!a+Bonjour à vous,
effectivement il y a un truc qui tourne pas rond comme tu dis Seb!
Je vais changer complètement mon système si il le faut, je suis en train de voir ce qui cloche avec certains d’entre vous.
Pour le Gard j’ai bien compris qu’un rucher en sédentaire entre garrigue et cultures avec les sècheresses à répétitions et le manque de pollen qui en découle, ce n’est plus possible, j’ai fais le têtu j’ai voulu réessayer, là j’ai compris.
Mais en Lozère, sur 3 ruchers sur 3 secteurs différents, ce qui est dur à admettre c’est savoir pourquoi sur un des 3 ruchers tout se passe bien et sans pertes (sous réserve, car j’ai juste vu les abeilles entrer et sortir des ruches, sans ouvrir depuis noël).
Je conduits pourtant toutes les ruches de la même façons et sans rien changer depuis mes débuts il y a presque dix ans.
Mais grâce à vous je vais voir j’espère le détail qui fait que ça ne va plus.
Merci à vous et bon dimanche à tous
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