20 sujets de 1,461 à 1,480 (sur un total de 1,651)
    • Rang: Faux bourdon
      Messages: 535

      Bonsoir à vous,
      visite de mon rucher du Gard aujourd’hui, même hécatombe que la saison dernière.
      Tout avait bien tenu jusque là, mais aujourd’hui sur les 5 ruches issues des rescapées de la saison dernière, une crevée, trois non viables, grappe d’abeilles non visible car cachée sous le sachet de candi ou de la taille d’une orange, reste une seule colonie normale et par hasard c’est la même qui avait déjà résisté à l’hécatombe l’année dernière, essaim attrapé d’abeille buckfast apparemment, qui résiste et récolte et se développe mieux que mes abeilles croisées.
      Donc tout pareil que l’an passé, SAUF que l’an passé les ruches étaient gorgées de miel, alors que là je n’ai trouvé ni pollen, ni miel, juste une trentaine d’abeilles mortes en soleil avec la reine.
      Donc si il me reste une survivante ce sera direct remorque et direction la Lozère car pour moi, un rucher sédentaire dans le Gard ce n’est plus possible, ça ne marche plus, encore plus si on est trop loin pour les perfuser de ci ou de ça (et cette apiculture là ne m’intéresse pas), donc pour moi là bas c’est finit et je le regrette bien car jusqu’à 2015 je faisais du miel et ça vivait très bien, mais sans eau de mai à octobre ou novembre il ne fallait pas attendre de miracles!
      Place au cactus et au désert apicole!
      Traitement Apivar en aout, nourrissement au sirop lourd en automne et candi de secours depuis l’automne mais le manque de pollen a dû être fatal.
      Pour la Lozère tout est en vie, mais je parle avec réserve, du moins jusqu’à ma dernière visite de début janvier.
      A suivre

        Rang: Reine
        Messages: 6672

        Un essaim sauvage, je sais pas comment tu peux dire que c’est des Bucks.
        Donc c’est pas ton traitement qui est en cause. Soit ton rucher qui vaut rien mais tu y faisais du miel soit ta génétique qui vaut rien

          Rang: Faux bourdon
          Messages: 650

          Petite vérif rapide ce we de 2/3 des ruches, ça s annonce bien elles sont belles et ça manque pas de nourriture pour le moment et pourtant ce sont des bucks. J espère être à 0 pr cent de casse.
          Pas où peu de sirop, flash amz suivi par comptage en automne. À suivre en avril.

            Rang: Reine
            Messages: 7371

            En ce qui me concerne les produits phytosanitaires, n’ont pas grand chose à avoir là-dedans. Trop souvent accusé à tort ???? En effet beaucoup de caisses crèvent en sédentaire ou il n’y a pas de culture !!!

            Et j’avais oublié le changement de reines fait parti de la lutte contre ceranae 8-)

              Rang: Oeuf
              Messages: 25

              c’est vrai qu’un petit verre de glytruc au matin ca fait du bien :)

              on sait que les phyto affaiblissent le systeme immunitaire (inra) d’ou une corrélation entre la NC et les phyto..

                Rang: Faux bourdon
                Messages: 535

                Bonjour à vous,
                pour répondre à Seb, c’est vrai que je ne peux pas certifier que c’est un essain de buck car je n’en ais jamais eu, mais ce qui me fait dire ça, c’est que rien qu’à l’oeil je vois que ce ne sont pas du tout les mêmes abeilles que mes noires croisées, qu’elles sont douces et construisent et se développent super vite et surtout que j’ai un pro à un km de là en warré et qui n’a que des buck et c’est depuis son arrivée que j’attrappe un ou deux essaims chez mes parents à quelques mêtres de chez lui!
                Bref sans chercher à approfondir, ça n’a rien à voir du tout avec mes abeilles, dont la génétique comme tu le dis ne vaut plus rien du tout, pour le rucher en effet, depuis ces dernières années de sécheresse je pense qu’au jour d’aujourd’hui il ne vaut plus rien.
                Ca me fait bien raler car, j’y faisais chaque années deux récoltes depuis 2009, mais là depuis 2016, plus un seul kg de miel et ça crève l’hiver, c’est chez un particulier en plus, cloturé, accessible en voiture et à coté de chez mes parents!
                Mais là je dois me rendre à l’évidence, ça ne fonctionne plus, je vais remonter un peu plus haut en direction de l’ardeche avec ce qu’il me reste de survivantes pour redémarrer, c’est à peu prés identique niveau climat, juste un peu plus haut, mais avec un coté garrigues et un coté chataigniers pour prendre le relais.
                Je vais le tenter avec ce qu’il me restera pendant un an ou deux, mais je ne mets plus d’énergie pour le Gard, je vais me focaliser à améliorer la génétique et le rendement de mes ruchers en Lozère autour de chez moi.
                J’ai distribué la potion au clou aux survivantes, mais je n’en doute pas, ça n’a pas le pouvoir de réscussiter les colonies mortes!!
                Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure de mes efforts et mesures pour progresser.
                Bonne journée à vous

                  Rang: Oeuf
                  Messages: 25

                  pour etre un peu plus precis et sur le oui dire ..

                  N. ceranae-insecticide entraine une surmortalité
                  significative, et plus précisément un effet synergique sur
                  la mortalité des abeilles.
                  De plus, lorsqu’ils ont été appliqués dès l’émergence des abeilles, ces facteurs ont eu un impact
                  plus fort sur la mortalité. La réponse de l’abeille à N. ceranae
                  et aux insecticides a ensuite été
                  analysée à l’échelle transcriptomique. L’analyse du transcriptome de l’intestin a été réalisée en
                  combinant une approche globale de séquençage à haut débit (RNA-Seq)
                  et un suivi de l’expression d’une sélection de gènes par qRT-PCR. L’exposition à
                  N. ceranae et aux insecticides
                  a entraîné des modifications de l’expression de gènes impliqués dans les défenses de l’abeille
                  (immunité, détoxication) et dans les métabolismes du tréhalose
                  et de la chitine.

                    Rang: Reine
                    Messages: 2593

                    L’impact des pesticides est un facteur aggravant sans aucun doute, mais parmi tous les autres, car tout cela s’ajoute, se combine, interagit, etc …, etc….

                    Je vais donner l’image du seau d’eau plein à ras le bord et la dernière goutte qui le fait déborder et bien plus que le volume de cette dernière goutte !

                    La faute à qui ?

                    – à cette dernière goutte

                    – à toutes les autres déjà présentes et qui ne devraient pas être là …!

                    En apiculture aujourd’hui, nous sommes dans cette situation, à force de cumuler les effets négatifs, chacun pourrait paraître supportable, ensemble cela engendre la catastrophe. Quand on s’en sort, c’est que l’on recule un peu ce seuil, mais le problème n’est pas réglé et il suffit souvent d’un petit détail pour revenir dans la spirale négative !

                    Nos abeilles sont à la limite du supportable !!!

                      Rang: Oeuf
                      Messages: 25

                      L’impact des pesticides est un facteur aggravant sans aucun doute, mais parmi tous les autres,

                      je ne suis pas si sur que vous car au regard de ce qui ce passe a cuba ou il y a tres peu de pesticides les abeilles ont survecu au varroa …

                      pour moi les pesticides suivi de la mono culture sont les problemes de l’apiculture ..

                      (en tout cas c’est ce que l’on trouve dans certaine recherche)

                        Rang: Reine
                        Messages: 7371

                        chez toi beaucoup de culture DID ?? je ne pense pas et pourtant ça crève

                          Rang: Reine
                          Messages: 2593

                          @Didie35

                          Tu donnes toi même la réponse au problème :
                          “Pour moi les pesticides suivi de la monoculture sont les problèmes de l’apiculture”
                          En faisant un jeu de mot, et si on reprenais ta phrase en inversant les mots monoculture et pesticide.! Elle serait sans doute aussi juste !!!

                          Donc, il faut prendre en compte pour les monocultures, le phénomène d’abondance et de pénurie, qualité des ressources (entre autres protéines) d’une monoculture et la quasi disparition des plantes adventices qui fournissaient les ressources tout au long de l’année, etc…
                          C’est une donnée essentielle.

                          L’INRA du Magneraud avec l’ADA Poitou Charentes a fait une étude sur 5 ans de cette problématique.

                            Rang: Faux bourdon
                            Messages: 535

                            Il m’est venu une question hier, existe-t-il une corélation entre le nombre de réunion de colonie à l’automne par certains et le nombre de pertes de colonies en hiver subi par d’autre qui n’ont pas réunis à l’automne?
                            En clair, le nombre de colonies réunies et donc supprimées à l’automne par les uns, n’est-il pas le même nombre de colonies perdus par les autres qui n’ont pas réunis et conservé des colonies trop faible (comme moi)?
                            Peu-t-on se rassurrer (d’une certaine manière, et je ne parle que de mon cas) en se disant que si les colonies trop juste en taille avaient été supprimée à l’automne, on aurrait alors peu ou pas de pertes actuellement?
                            C’est un de mes défauts de conduite, je veux garder à tout prix toutes mes colonies en vie pour avoir au printemps X ruches. C’est une erreur grossière car au final les colonies trop faibles crèvent l’hiver, avec tout le boulot de nettoyage et autre qui en découle, pour un résultat identique au printemps et si elles passent l’hiver ne font pas de miel car mettent toute la saison pour se remonter!

                              Rang: Reine
                              Messages: 7371

                              pour moi c’est simple pas de réunion, cela vaut pas grand chose !!

                              je vire d’office tout ce qui ne va pas à l’automne, pour 95% ( je dirai août et tout début septembre) mais toujours des ruchettes pleines que je transvase en ruche, je n’hiverne donc que du bon 8-)

                              ensuite j’ai toujours des ruchettes hivernées pour la casse de printemps, qui cette année sur la totalité du cheptel est de 2% et qui ne devrait guère bouger d’ici avril ;)

                              donc je repars en production avec le même nombre de ruche que j’ai hiverné :)

                                Rang: Oeuf
                                Messages: 25

                                Richard

                                la monoculture est un parametre aggravant .

                                La monoculture n’a jamais a entraîné des modifications de l’expression de gènes impliqués dans les défenses de l’abeille c’est pourquoi les pesticides sont le premier facteur de l’affaiblissent de nos avettes.. ;)

                                pour IS PT

                                vous vous trompez, chez moi l’agro est tres presente: elevage, cuture …

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 7371

                                  Je ne parlais pas de toi DIDIE, mais de DID !!

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 2593

                                    @Didie35
                                    Tu es gentil avec ton exploitation de 0 ruches (selon ton profil) et de vouloir faire prévaloir le point de vue que seuls les pesticides sont la conséquence de nos déboires. On ne met pas en doute les conséquences de l’ agrochimie dans l’environnement, on dit simplement qu’il y a aussi toute une série de facteurs.

                                    Je ne vais pas insister, même si c’est un point majeur, tous les apiculteurs censés connaissent la problématique directement liée à la lutte anti-varroa (reprendre les sujets du forum).

                                    Je vais plutôt insister sur la partie environnementale avec la quasi disparition des plantes adventices (- 90% dans une région comme la mienne).
                                    – Merci au glyphosate.
                                    Cela a des conséquences directes sur les insectes (abeilles entre autres), donc sur les ressources pour les espèces animales frugivores et/ou le bol alimentaire constitués de graines, avec un aspect visible sur les oiseaux.

                                    Pour certains d’entre nous, nous exploitons des ruches depuis fort longtemps (que nous soyons professionnels, pluri-actifs ou apiculteurs de loisir)
                                    Nous voyons parfaitement l’évolution des 2 facteurs majeurs :

                                    Les ressources alimentaires des abeilles et l’impact des pesticides.

                                    Il y a 30-40 ans nous avons connu des intoxications majeures avec de fortes mortalités par insecticides (de mémoire, je cite le Décis sur le Colza)

                                    Depuis les années 2000, nous avons les systémiques avec les néonics.
                                    Contrairement à ce que tout le monde pense, nos abeilles ne sont pas tuées par intoxication (regardez la DL50), mais nos abeilles vont disparaître progressivement par désocialisation (troubles comportementaux, perturbateurs endocriniens, problèmes de fécondité, etc…).
                                    Tous ces effets défavorables trouvent leur origine avec la qualité et la quantité des ressources alimentaires (entre autres les protéines).
                                    (Je ne vais pas faire une démonstration, comment un message qui des neurones (au niveau des synapses) est véhiculé par une protéine spécifique pour piloter une action au niveau de la cellule).

                                    Maintenant, il est vrai quand nous déplaçons les ruches d’un secteur fortement impacté par les néonics, nous ne résolvons pas le problème, mais économiquement pour nos exploitations il n’ y a pas le choix : rester sur place pour se faire “bouziller” les abeilles ou aller ailleurs pour faire 20 ou 30 kg de miel.

                                    Didie35, tu n’es pas forcé de nous écouter, quand nous disons qu’il faut être plus nuancé ….

                                    Et sur ce forum, nous ne cachons pas la problématique de l’agrochimie, mais nous faisons aussi appel à l’intelligence de l’éleveur qui saura conduire correctement son exploitation.

                                      Rang: Oeuf
                                      Messages: 25

                                      en faite des que l’on converse avec vous, et que ‘lon pas forcement d’accord vous, vous essayez de le décrédibiliser en regardant son nombre de ruches.
                                      je trouve ca bizarre comme pratique . Je vous rappel quand meme que certain de vos amis du forum declarent eux aussi 0 ruche

                                      de plus ce n’est pas parce que vous avez une ruche ou mille que vous avez forcément raison.
                                      Moi je vous propose des etudes scientifiques pour étayer mes dire , et pour en discuter …

                                      de plus proposer que c’est la faute de l’apiculteur et de ses pratiques qui sont la cause de la mortalité de ses colo je ne sais pas si c’est plus nuancé ……..

                                      .

                                        Rang: Reine
                                        Messages: 5556

                                        Je pense qu’ils essaient de faire comprendre que:
                                        Il faut être clean avant d’incriminer les autres
                                        Voilà le message a en retenir
                                        Si tu as des ruches bien bien suivies et qu’elles vacillent ….là tu peux te poser des questions mais…..tu es le seul juge
                                        Moi aussi les phytomortiferes me répugnent au plus haut point ,c’est certain je te l’assure ( d’ailleurs nous sommes bien dans la même région ) mais suis je moi même nickel avec les ruches :)ry:
                                        A+

                                          Rang: Oeuf
                                          Messages: 25

                                          je veux bien

                                          mais quand des recherches mettent en evidence le rapport qu’il y a entre nc et les pesticides et qu’il est dit ici que le probleme premier est l’apiculteur, je m’interroge apport un autre regard et trouve interessant que l’on puisse en parler …

                                          apres peut etre que certains mettent des pesticides dans leurs ruches et ne veulent pas aborder ce sujet, je peux comprendre, mais c’etait pas mon propos …

                                            Rang: Reine
                                            Messages: 2593

                                            @ Didie35
                                            Ce que j’ai essayé de faire comprendre (et ce que je n’ai pas réussi avec toi), c’est que : tout n’est pas blanc et tout n’est pas noir !
                                            Et c’est même l’art de l’apiculture de gérer plusieurs éléments qui sont différents, parfois contradictoires et qui peuvent se cumuler positivement ou négativement.

                                            Maintenant, ce n’est pas parce que tu as lu un compte rendu scientifique (que je ne conteste pas sur le principe) mais que tu vas nous le servir pour expliquer nos problèmes, en annonçant que tu détiens la vérité en la matière, la seule et l’unique.
                                            (Tout simplement, cites nous la référence dont tu fais état et où il a été publié.)

                                            Avec tous mes collègues apiculteurs pour ceux que notre activité qui a un intérêt économique pour nos exploitations, nous avons appris a être plus nuancé (un mot que tu n’aimes pas), c’est à dire à nous méfier des vérités divines et absolues … (ce que certains scientifiques n’ont toujours pas compris, entre les vérités de laboratoire et la réalité du terrain).

                                            On n’exclue pas les traitements phytosanitaires et leurs conséquences (même on essaie de se mettre en position pour le moins d’impact possible). Mais aussi, on sait pertinemment qu’il n’y a pas un seul coupable en refusant de regarder la qualité des traitements anti varroa, les ressources, les techniques d’élevage, en fait toute la gestion technique des colonies tout au long de l’année.
                                            L’ignorer, c’est se pénaliser .

                                          20 sujets de 1,461 à 1,480 (sur un total de 1,651)
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