[nean]

Schiro ,j’ai un gros doute , quand il dit “si un api qui vend en direct propose plus de 5 variétés de miel il fait de l’achat revente”
a mon avis il a oublier qu’il y a un paquet d’api qui ce bougent le cul pour pouvoir faire un peu plus , ou alors il préfère transhumer dans les salles de réunion , c’est vrai c’est moins crevant , rien que des mecs comme ça ils ont même pas leur place dans une organisation pro :twisted :twisted

Ben moi j’ai fait 7 miels différents (en goût bien evidemment) la saison passée et cela sans bouger mon cul :twisted

[kakikooka]

Y a pas trop de surprise…. Du moment qu’ils ne ne nous mettent pas trop de bâtons dans les roues … oui je sais …je rêve un peu sans doute :)ry:

[chouchie]

Au pire on cachera le vélo ! Mais au moins F. Aletru et J. Schiro ont été apiculteurs, 2 sur 6 c’est déjà bien

[Moulonnaise]

https://www.linkedin.com/pulse/interapi-linterprofession-de-lapiculture-voit-le-jour-vincent-michaud/?published=t

Moi quand je lis ça ,j’appelle cela ” mettre le loup dans le bergerie “

[kakikooka]

Au pire on cachera le vélo ! Mais au moins F. Aletru et J. Schiro ont été apiculteurs, 2 sur 6 c’est déjà bien

Comment ça ? Tu veux dire que c’est mieux que si c’était pire ?!?

[spatz]

Petits compléments d’information utiles:

– imprécision ( coupable de Vincent Michaud ?), il n’y a pas de bureau au sein de l’interpro.
Les noms cités sont ceux du “comité exécutif”. On joue sur les mots ??
Non, car c’est le conseil d’administration qui dirige de manière effective l’interpro: c’est écrit en gros, gras, souligné, clignotant dans les statuts.
Le rôle du “comité exécutif” est de s’occuper des taches courantes de l’interpro et il n’a aucun pouvoir de décision.
La composition du Conseil d’Administration est parfaitement équilibrée et représentée par l’ensemble des organisations, syndicats apicoles. Le collège production est constitué de 100% d’apiculteurs professionnels

– bien que ne s’occupant que de commercialisation FEDAPI qui (https://www.lacooperationagricole.coop/fedapi-corporate) a refusé de s’intégrer au collège commercialisation ( où siègent V. Michaud, Carrefour, etc…..) pourquoi ? Il faut leur demander.

– autre information essentielle, l’activité concrète de l’interprofession va se faire par l’intermédiaire de commissions qui sont placées sous le controle exclusif du Conseil d’Administration.

Vu le contexte, il va falloir énormément communiquer, donc si vous avez des questions n’hésitez pas.

[chouette]

Bonjour Spatz,

Bon , à ce stade, de nomination et de définition d’organisation j’ai une question:
– On est déjà à combien de kilo euros de salaires, indemnités , et diverses rémunérations ? :)ry:

[spatz]

Bonjour Spatz,
Bon , à ce stade, de nomination et de définition d’organisation j’ai une question:
– On est déjà à combien de kilo euros de salaires, indemnités , et diverses rémunérations ? :)ry:

Pour l’instant, c’est zéro ma petite chouette pour l’interpro.
Par contre, je me fais rembourser mon billet de train par mon gentil syndicat.
Et on a deux gentils animateurs payés par leurs syndicats respectifs qui donnent quelques heures.
Et si tu as quelques idées pour faire avancer, tu seras le bienvenu.

[spatz]

Voilà le communiqué officiel qui seul fait référence:

Interapi Paris, le 31 janvier 2018.
Interprofession des produits de la ruche
COMMUNIQUE DE PRESSE
Naissance d’Interapi – Interprofession des produits de la ruche
Les organisations représentant la filière apicole* se sont réunies en assemblée générale constitutive le 29 janvier pour créer Interapi – Interprofession des produits de la ruche, comme elles s’y étaient
engagées à travers une charte signée en décembre dernier.
Cette association a pour but la valorisation des produits de la ruche et des métiers de l’apiculture. Elle repose dans sa composition et dans la représentation de ses membres sur la règle de l’égalité entre les deux collèges de la production et de la commercialisation.
Interapi – Interprofession des produits de la ruche représentera les intérêts de la filière apicole auprès des instances publiques et des tiers. Elle a entre autres pour objet le dialogue entre les maillons de la filière, la contribution à la résolution des problèmes de production des produits de la ruche, l’amélioration de la qualité et la traçabilité des produits de la ruche, l’amélioration de la connaissance, la transparence et l’information relative aux marchés pour une juste rémunération de l’ensemble des maillons de la filière, la promotion des produits de la ruche et la conclusion d’accords
interprofessionnels.
Le conseil d’administration s’est réuni à l’issue de l’assemblée générale constitutive et a élu Eric Lelong, président –
Vincent Michaud, vice-président –
Frank Aletru, secrétaire –
Marc Duret, trésorier –
Joël Schiro et Bertand Freslon, membres.
En construisant son interprofession, la filière apicole s’inscrit pleinement dans les travaux des Etats
Généraux de l’Alimentation et amorce l’élaboration de son plan de filière. La conclusion d’un
accord interprofessionnel est une prochaine étape en vue de financer des actions qui répondent
aux attentes des acteurs de la filière.
Contacts presse :
– Jean-Noël Ribéry : 0153834748
– Victor Pereira : 0768354189
* Collège production :
ADA France – Fédération nationale des Associations régionales de Développement de l’Apiculture, Confédération paysanne,
Coordination rurale,
FEDAPI – Fédération des coopératives apicoles de France,
FFAP – Fédération Française des Apiculteurs Professionnels,
FNSEA – Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles,
GPGR – Groupement des Producteurs de Gelée Royale,
SNA – Syndicat National d’Apiculture,
SPMF – Syndicat des Producteurs de Miel de France,
UNAF – Union Nationale de l’Apiculture Française –
Collège commercialisation :
FCD – Fédération du Commerce et de la Distribution,
SFM – Syndicat français des miels, SNFGMA –
Syndicat national des fabricants et grossistes en matériels apicoles.

[sylv1]

Très bonne nouvelle pour les consommateurs, l’interpro ne pourra que prendre position pour quelques réformes qui s’imposent pour le respect du consommateur :
1) rendre obligatoire l analyser des miels, ça tombe bien il y en a qui proposent déjà des packs d’analyses à prix très doux
2) interdire la vente directe, trop de miel d’importation sur les marchés à l’origine douteuse, la grande distribution elle a les moyens de garantir la tracabilite
3) supprimer les indications de provenance des miels, en effet la mention UE et hors UE est confusante pour le consommateur : du miel ça reste du miel!
Bon vous aurez compris que le futur de la profession c’est la ferme des 1000 vaches : exploitation de plusieurs milliers de ruches en sédentaire avec nourrissement extérieur et vente en citerne à des conditionneurs… reste plus qu’à adapter vos outils de production.
Très sincèrement j’espère me tromper mais j’ai vraiment peur que le débat se cristalise autour du montant de la cvo alors que le combat se mènera ailleurs.
Après la lecture de ce fil de discussion je suis vraiment très peiné pour vous les apiculteurs professionnels et pour votre avenir et encore une fois j’espère me tromper.

[richard86]

@ Spatz

Pour être précis sur le fonctionnement d’une interprofession, c’est une structure de droit privé. Donc on a une organisation classique , d’un exécutif (gestion du fonctionnement ) par un Conseil d’Administration qui va gérer au jour le jour toutes les activités (voir des délégations par des commissions, etc… , voir pourquoi pas par un appel d’offres en cas de recherche de compétences spécifiques).
Issu du Conseil d’Administration, le représentant légal, c’est le Président.
C’est l’Assemblée Générale ordinaire, à la suite du rapport d’activité du Conseil d’Administration qui valide l’ exécution de l’exercice et donne le quitus à la présentation des comptes.

Quand tu parles de rapports équilibrés.

Pour le collège Commercialisation, ils se retrouvent (tous les 3) au sein du Conseil d’Administration, donc j’espère qu’ils sont cohérents avec leurs mandants qu’ils représentent !
Ils n’auront pas à être frustrés, ils seront tous acteurs des décisions à prendre.

Pour le collège Producteurs, manifestement on est face à un problème de représentativité.

Le poste majeur de président d’ INTERAPI échoit à la FNSEA.

Combien d’apiculteurs à la FNSEA ?

Comment le représentant FNSEA Apiculture, gère la contradiction avec la Maison mère FNSEA ?.

Il y a quelques temps, ils étaient contre l’interdiction des néonicotïdes et encore plus récemment, ils ont lancés dans les régions des manifestations
” pro-glyphosate ” et je ne parle pas de la politique générale agricole et environnementale.

Formidable pour la représentation de l’apiculture !

L’immense majorité des apiculteurs français, ne va pas se sentir représentée.

Le SPMF, même s’il concerne quelques dizaines d’apiculteurs professionnels est loin d’être représentatif de tout le secteur.

Le SNA qui semblerait avoir une envergure plus large (avec des professionnels, des pluri-actifs et des apiculteurs de loisir, mais il va avoir un problème avec une base qui ne va pas comprendre que c’est une décision qui est passée au delà de leur tête et des structures départementales.

L’UNAF avec le même profil que le SNA, mais on peut se poser la question :
soutien ou contestation ?

A la question posée sur FEDAPI, on a 2 cas :
– Les coopératives de producteurs de miel pour la vente en vrac, donc dans le collège Production
– Les coopératives qui en plus de l’activité production font de la commercialisation en miel conditionné. Ce cas est minoritaire chez les coops.
Nota. Si tu penses à la plus importante, elle est bien spécifiquement production et la commercialisation se fait par une filiale, donc avec statut juridique différent.
Donc, rien d’étonnant que FEDAPI ait choisi le collège Producteurs.

Maintenant, avant d’aller plus loin, on va rigoler quand il va falloir parler de la contribution des différents acteurs.

[spatz]

Maintenant, avant d’aller plus loin, on va rigoler quand il va falloir parler de la contribution des différents acteurs.

Bien vu Richard, et c’est pour çà que la mise en place de l’interpro est intéressante car par delà les déclarations d’intentions la main sur le coeur des uns et des autres, il va falloir faire du concret, s’engager, décider et agir.
Pour répondre à Sylvie, la ferme des 1000 ruches, j’en connais plusieurs, c’est déjà fait.
Il y a une attente certaine des consommateurs pour un miel de qualité, mais il y a aussi un besoin incontournable des apis pros de vouloir vivre de leur métier dans un environnement viable pour nos abeilles, ce qui est loin d’être le cas.

[ispat]

On en reparlera SPATZ, tu verras ce sera tout le contraire, pas mal d’exploitations vont fermer et le miel vendu sera encore moins bon, vu les GMS la merde vendu et il feront crever de faim ceux Qui les livreront, vu qu’ils sont au manettes maintenant !!!!

[pierrolefou]

bonjour
+ 1000 avec ispat!! la PAC a ete institué pour sauver les petits agriculteur pour but de maintenir le tissue rural !!
30 ans apres toutes les petites exploitations ont disparues au profit des grosses !!
et ca continu car le gros d aujourd hui est le moyen de demain et le petit d apres demain !!!
on perd 260 exploitations par semaine !!!
ce sont justement ces petites exploitations qui nous etaient benefiques a nous apis car souvent polyculture elevage, maraichage et semences ! donc des fleurs !! prairies et autres fourrages (esparcettes, luzernes, trefles)
des petits agri passionnes de leur boulot et responsables au niveau des traitement chimiques !!
tout ca se remplace par de l agriculture industielle ou le seul but est le profit a n importe quel prix !!
bercy prefere un agri au réel qui paie un max de taxes et d impots que l on peut surveiller comme le lait sur le feu, que 10 petits agri au forfait non imposable les 3/4 du temps et moins corvéable qu un gros bien controlé!!
comme disait l avocat d un affairiste qui voulait casser un un simple ouvrier par vengeance :
…..plus ils sont petits et moins on peut faire de pressions sur eux !!!……
perso l interprofession je vois que du rouge a terme !!!
mais se n est que mon avis !a+

[Anonyme]

@Spatz

Tout d’abord merci à toi de t’exprimer ici, tu ne vas pas dans le sens du vent ça va pas être facile!

Une question : les syndicats de petits producteurs ont ils présentés des candidats?

[richard86]

@ Mathieua

Qu’est ce que tu entends par syndicat des petits producteurs ?

Afin que les choses soient claires, à cette assemblée générale constitutive, participaient ceux qui ont signé le 18 décembre la charte d’engagement sous la houlette du Ministère de l’Agriculture. Le cadre avec les 3 axes avait été fixé.

Maintenant, il ne faut pas en vouloir à Spatz de soutenir un projet dont il a la conviction de l’ utilité pour l’apiculture française (donc en premier les producteurs, dont nous nous faisons tous les jours l’écho de leurs difficultés), sauf que dans le bateau, il y a des acteurs qui ont des intérêts diamétralement opposés.
Je vais dire à Spatz, le passé ne se reproduit jamais exactement pareil (expérience d’ Intermiel *), mais aussi les mêmes causes produiront les mêmes effets.
(*) Je ne sais pas si le survivant présent à Interapi est ton Président de Syndicat. (par contre, il avait le mérite d’être clair dans ses propos et écrits, déjà depuis longtemps).
On ne peut pas souhaiter d’avance un échec, mais quand on voit comment c’est si mal emmanché …on court aux profondes désillusions …

[Anonyme]

Pour être plus clair :
Est-ce que les membre du comité exécutifs sont là parce qu’il fallait faire ce job et que personne n’en a voulu, ou est-ce un choix de l’interpro d’élire de gros producteurs (par ailleurs dans le négoce pour certains), dans ce comité!

Parce que ce n’est pas la même chose!

[spatz]

@Mathieu
Dans un compte rendu récent de l’ITSAP on peut lire:

La gouvernance de l’ITSAP pêchait par:
1) manque d’implication effective du Conseil d’administration et l’organisation succincte du bureau.
2) L’apiculteur, destinataire principal des travaux de l’Institut, doit être placé au centre des préoccupations.

L’interpro a essayé de tirer la leçon de l’échec de l’ITSAP en retirant tout pouvoir au bureau et en donnant tout pouvoir au conseil d’administration.
Le bureau s’appelle comité exécutif ( president, vice-président, secrétaire, tresorier) son role est réduit a la plus simple expression: expédier les tâches courantes, administratives.
Le patron, c’est le CA comité d’administration qui réunit TOUS les acteurs.
La cheville ouvrière, qui bosse concrètement, ce sont les diverses commissions qui travailleront sur des sujets bien définis, avec une feuille de route, un suivi et des résultats attendus. Tout çà sous le controle du CA..
Alors que untel soit FNSEA ou autre chose, quelque part, çà n’a plus aucune importance à partir du moment où tout le monde travaille dans la même direction.
Evidemment, faut pas rêver, il y a et il y aura des grincements, mais c’est normal.

[lre]

Il est quand même difficile de croire aux désintéressement des gros suscités, s’ils placent leur pions, c’est qu’ils en attendent un retour sur investissement (ça c’est un truc qu’ils maîtrisent).

[lre]

Et plus fort encore, la réponse à ce commentaire:

par Mathieu Baudet
” Responsable technique et commercial productions végétales chez Ets Poncet

Bonne nouvelle en effet. Reste à gérer les amateurs ou mauvais professionnels qui accusent, souvent à tort, les agriculteurs voisins d’être responsable de tout leurs maux! ”

Ets Poncet, C’est qui les apis?qui uilisent ça? http://www.poncet-sa.com/materiel-agricole.html

Vous êtes bien barrés avec ces gugus, mes pauvres apis pros !

Et j’ai aussi beaucoup aimé le premier commentaire :

“Claire Dagnogo
Intelligence économique et territoriale
Enfin… !!! reste l’immense part des non professionnels (dont je suis) qui contribuent par des pratiques douteuses à fragiliser le cheptel… (Je ne suis pas de ceux là…)”

C’est bien vu ! c’est à cause des amateurs “aux pratiques douteuses” que l’abeille disparaît…