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ispat, le il y a 7 années et 5 mois.
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A mathieu: c’est vrai
mais je m’en était plus rendu compte…..tellement il y a trop de …….
:ohmy:
a ispat: as tu la possibilité de nous joindre l’article de mimi s’il te plait pour que l’on se rende compte de notre radieux avenir en compagnie de cette interpro. merciPour ne pas polluer le sujet “Émission sur les Abeilles sur France 2”, je remonte le sujet de l’interprofession.
Le 18 décembre 2017, les acteurs de la filière (voir la liste) ont signé avec l’ état une charte qui fixe les contours de l’interprofession apicole.
Je suis plus que dubitatif, quand je vois que ceux qui ont signé le document, ne l’interprètent pas de la même manière et occultent certains points qui sont la clé de cette Interprofession.
Toutes les centrales syndicales ont appelé à sauver l’ITSAP (appel aux dons), c’est se cacher derrière son petit doigt pour dire que ce financement se fera en dehors de l’interprofession (le SPMF ne s’en cache pas. Voir divers courriers de Schiro).
C’est la condition implicite de l’état pour autoriser la CVO.
Pas de CVO = pas de sous … et tout le monde rentre à la maison !On peut être aussi inquiet, quand certains évoquent des sommes aussi loin de la réalité pour l’ITSAP. A votre avis, qu’elle est la masse salariale d’une telle structure avec une trentaine de personnes,… de l’ordre du million d’euros et je ne parle pas des moyens pour bosser …
Intermiel (L’interprofession des années 90) a eu son cercueil avec l’affaire de l’ITAPI. Le nouvelle interprofession, aura le sien avec l’affaire de l’ITSAP …
On a une certaine ressemblance.Le jour, où l’on aura compris que les chercheurs qui ont un projet, et qu’on leur met en face un budget, doivent rendre des comptes en cours d’ exécution de ce budget et que ceux qui sont mandatés pour ouvrir ces lignes budgétaires doivent s’assurer que les tâches prévues ont bien été exécutées et que les résultats sont bien fournis.
Maintenant, on peut avoir aussi des inquiétudes sur le calendrier express qui est proposé. Et à ma connaissance, du moins chez les producteurs (à part au SPMF) pas d’information vers la base pour au moins les 2 plus grandes centrales syndicales .On ne peut pas dire que le courrier de l’UNAF ( mis in extenso par Pierro au Post 137601 du 16/1/18 22H23 sujet France 2 )permet une compréhension sereine à l’affaire.
Maintenant, on peut avoir aussi des inquiétudes sur le calendrier express qui est proposé. Et à ma connaissance, du moins chez les producteurs (à part au SPMF) pas d’information vers la base pour au moins les 2 plus grandes centrales syndicales .On ne peut pas dire que le courrier de l’UNAF ( mis in extenso par Pierro au Post 137601 du 16/1/18 22H23 sujet France 2 )permet une compréhension sereine à l’affaire.
La réponse concernant le besoin d’information se trouve dans la dernière phrase de ta remarque.
Tant que les discussions sont en cours, il n’y a rien à communiquer sauf à raconter des bêtises.
Le calendrier express a essentiellement pour origine les EGA Etats Généraux de l’Alimentation.
le problème de l’ITSAP était connu plusieurs mois avant.
Lors des EGA les pouvoirs publiques ont dit à l’ensemble des filières agricoles, je ne discute qu’avec les interprofessions. Ce qui en soi est normal, logique.
Ce lien par exemple pour rafraichir les mémoires (https://www.agriculture-environnement.fr/2017/12/20/ega-chantage-dissimule-elysee)« Ce que je vous demande, c’est chacune et chacun dans vos filières de porter une stratégie (…) C’est à vous de la proposer pour la fin de l’année », a ainsi indiqué Emmanuel Macron dans son discours de Rungis.
ou encore https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=6501
Conséquence l’apiculture a tout à perdre à ne pas avoir d’interprofession à la différence des autres filières qui ont des interprofessions.
Et de ce fait curieusement, lors de la première rencontre à Bagnolet, TOUS les syndicats ou associations du monde apicole étaient présents, quelles qu’aient été leurs divergences passées.
Et ce fait vaut mieux que de longues dissertations sur la nécessité ou non d’une interprofession.
On peut discuter sans fin, la réponse est dans l’attitude unanime des syndicats, associations qui tous ont répondu présents. Plus besoin même de savoir qui est représentatif, c’est du 100%
Et ceci acquis, c’est énorme!!, cela permet de passer à la deuxième phase: comment mettre cela en place.
çà cacophonise un peu, normal, voir justement le courrier de l’UNAF.Bonjour,
L’interprofession, j’ai toujours pas compris l’intérêt pour l’apiculture, si c’est pour que la grande distribution se trouve des esclaves modernes, un peu comme certains groupes laitiers et les producteurs de lait ? Sans moi alors !
L’ITSAP, j’ai l’impression qu’on me parle d’une contrée lointaine où personne n’a encore mis les pieds, on ne sait pas trop quelle langue ils parlent, comment ils vivent, quelles sont leurs ressources ? Visiblement, ils n’ont pas de moyens de communication !
D’où viens ce pitain de gouffre financier ? Ce ne doit pas être la mer à boire que de diligenter un audit des comptes!
Curieusement ce sont les salariés qui ont essayer de faire vibrer la corde sensible par un appel aux dons, et tout aussi curieusement les responsables de l’organisme ont été totalement silencieux ! Bizarre ! Non ? Vous avez dit bizarre ?
En principe, pour TOUS les appels aux dons, ensuite il y a une communication pour remercier les généreux donateurs et rendre public le montant récolté ! Vous avez vu quelque chose ?
Quelle pétaudière !!!!
@+en fait l’interprofession c’est d’après ce que je comprends un interlocuteur considéré indispensable et plus sûr(que les syndicats et divers) pour les discussions par les organismes d’état.
Dans ce sens bien que cette interproffession va coûter de l’argent elle va se faire.
Le problème majeur de cette interproffession, c’est que bien qu’elle soit censer ouvrir à tous les représentants de la filière les discussions et décisions (et démocratiquement c’est posistif), elle est (historiquement on le voit) facilement sujet au lobbying et du coup à la corruption!
C’est cette fragilité qui porte atteinte a nos démocraties qu’il faut éviter. Cette organisation est pour moi un schéma du passé.
Notre président veux faire efficace peu cher et rapide, alors faisons comme cela. Faisons plus simple.
Pour prolonger le débat, suite à un échange avec ZAYA sur l’ANERCA, au moins dans le collège des producteurs, va se poser le problème de la représentativité.
Il faut savoir que parmi les signataires, il y a des entités, plus que marginales en nombre d’adhérents (pour une, çà doit loger sur les doigts d’une seule main, pour d’autres on peut le faire sur ceux des 2 mains .. une fois ou deux !)
Zaya a raison de regretter l’absence de l’ANERCA (association apicole avec plusieurs centaines d’adhérents, des compétences reconnues, une répartition géographique sur le territoire français, etc…
Hélas, on a le silence radio de la part de cette association …Plus haut dans le sujet, il avait été émis des doutes sur le nombre de collèges.
L’accord implique 2 collèges, l’amont (producteurs) et l’aval (activité sur le produit et la distribution).Que les signataires fassent partie de l’assemblée générale de l’interprofession, c’est tout à fait normal, mais qui va diriger.
On sera dans le cadre d’une association de droit privé, donc il y aura un Conseil d’Administration, composé de qui ? … et un représentant légal (Le Président).
Pour l’équilibre des forces en présence, la pratique veut une Présidence tournante (issue d’un des 2 collèges et à tour de rôle dans une durée prévue par les statuts.Donc, on ne sera pas à court de péripéties dans les mois qui vont venir, en plus tout çà dans la précipitation …
Richard, on peut supputer à loisir sur le fonctionnement,
attends la fumée blanche et on reparlera de tout çà avec du concret.@ Spatz
Les élections qui utilisent la fumée blanche n’ont pas forcément apporté dans certains cas, des compétences exceptionnelles, d’autres ont marquées leur époque
Pour l’apiculture, il vaut mieux évaluer avant, le potentiel, les compétences, l’implication des acteurs, qui vont obligatoirement prendre des décisions qui engagent la profession et qui auront des conséquences sur le cours de nos activités …
Je ne rêve pas du cheval qui va me faire gagner le prix de l’Arc de Triomphe, je préfère celui qui m’emmène tranquillement en balade et je me méfie du “bourrin” qui va nous mettre au fossé … !
Et maintenant si on parlait des petits sous . sous !
Qui financera ?
– Les producteurs français, la question ne se pose pas !
– Les conditionneurs importateurs de miel …. mais là attention aux règles européennes …
– La distribution …. sur quelle base …Comment ?
L’hypothèse la plus courante un pourcentage du CA
– Pour le producteur français, pas de problème … A partir de quel niveau ?
Micro BA, Réel …. Pas de seuil pour les exploitations ou celui de la MSA.
– Le conditionneur qui aura acheté du miel français, donc il y aura déjà eu une CVO sur la matière première, donc envisageable une cotisation sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat de la matière première. Pour du miel importés, alors là le quizz … sur le droit à appliquer la CVO ? sur la partie matière première ….
– Le distributeur français peut être le plus simple, en mettant la CVO sur le différentiel entre le prix d’achat et le prix de revente (avant la TVA).Le quizz, si un producteur, un conditionneur, un distributeur vend dans un autre pays CE, il n’y a pas de taxe (exemple typique la TVA).
Maintenant sans vouloir donner de mauvaises idées à certains conditionneurs, je fais le job dans un pays CE, où il n’y a pas d’interprofession … et je vends dans un autre pays CE.J’ai donné suffisamment de scénarios pour voir que celui qui sera concerné à tous les coups sera le producteur français, même si on nous dit, c’est pas grave, c’est le consommateur qui le paye … sauf que souvent on voit sur le terrain les choses différentes, avec le producteur qui perd un peu de marge.
Pour le budget de l’interprofession, je ne suis pas si sûr que la collecte sera aussi fructueuse et il faudra sans aucun doute revoir à la baisse les prétentions de financement.
Nota. afin que l’on ne m’accuse pas de rêver sur de l’imaginaire, je vous signale que j’ai pris tout simplement pour référence la décision de la Commission Européenne de Bruxelles vis à vis des aides conduites par les interprofessions en France (dans le cadre de la concurrence)
Merci pour la référence, pour le reste, rien n’est acté, donc attendons.
@ Spatz
Tu sais comme on dit chez moi, quand une affaire est mal emmanchée, elle ne se termine rarement bien !
Je suis surpris alors que tu sembles être près du dossier quand tu affirmes que rien est “acté”.
Faux mon ami ! par la signature de la charte d’ engagement, ils sont liés par les 3 axes décrits et si vous les analysez correctement, cela implique déjà un cadre très précis. Soyons pas naïf quand on a acté un point, c’est que l’on en a discuté auparavant avec les autorités du Ministère de l’Agriculture. Par exemple à qui voulez vous faire croire, quand on évoque le financement de la recherche, on n’aurait pas parlé de la situation de ITSAP.
Donc au stade actuel, les signataires sont implicitement engagés à aller au bout et je parie que certains sont près à avaler de grosses couleuvres …Ce qui devient gênant, c’est que, quelques responsables se soient engagés avant d’en parler au moins avec les instances dont ils dépendent (bien sûr je veux parler des syndicats nationaux qui ont un peu oublié leurs instances départementales.
On nous dit, attendez, vous verrez quand ce sera fait, il est trop tôt , etc.. etc..Quand , on parle de problèmes concrets d’incohérence, on a pas grand monde pour répondre.
Dans une affaire comme cela, il fallait le soutien ferme, franc et massif de la population apicole. Le résultat, un climat de doute, de suspicions.
Puisque l’on peut mieux se faire comprendre avec un exemple, prenons un qui tient à cœur des apiculteurs : La promotion du produit miel
La décision européenne relative aux interprofessions indique “article 43 – Dans le cas de la publicité générique, la campagne de publicité sera menée sans référence de l’origine des produits”.
Vous croyez que dans un marché où plus des 3/4 du miel commercialisé est d’importation, que le producteur français va y trouver son compte. Par contre les conditionneurs ne vont pas être mécontents !
Autre exemple, même si l’exportation est une activité actuelle très faible au vu de ce nous produisons. “article 60- En ce qui concerne les exportations, conformément à la jurisprudence de la cour européenne, la dite taxe est susceptible d’être qualifiée d’imposition intérieure discriminatoire, interdite par l’article 90 du traité de Rome …”
Pour ce cas, avec d’autres interprofessions, l’état s’est engagé auprès de la commission à faire les compensations financières nécessaires…Vous comprenez, que s’il y avaitt eu auparavant une analyse claire des implications de l’interprofession …. cela aurait fait plus sérieux !
La constitution des interprofessions dans le droit français correspond à un cadre parfaitement défini et sur lequel il faut rajouter toutes les contraintes européennes.Pas si facile ! et nous dit “il faut aller vite” …trop vite !@Richard
Je comprends parfaitement ton impatience et elle est légitime.
D’un coté tu dis que que l’on va trop vite, de l’autre tu veux savoir ce qui s’est décidé, un peu contradictoire non.
Comme tu le fais très bien remarqué, il y a un cadre juridique strict: français, européen.
çà veut dire que toutes les décisions nécessitent discussions, ce qui prends du temps et ensuite une fois actée sur le principe, il faut s’assurer qu’elles sont conforme au droit, sinon rebelote.
Ce qui est publique pour l’instant, c’est la charte d’engagement en trois axes:
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/miel-une-interprofession-pour-la-filiere-apicole-1,2,2019519363.html et les discussions actuelles concernent comment elle est mise en oeuvre, pas facile.
Comme l’ensemble des structures apicoles sont autour de la table ( exception ANERCEA), on peut supposer que la représentativité est correcte ou alors la profession a un gros souci.c’est quand même surprenant de voir les personne qui vont nous représenter
Où tu a vu qu’ils allaient nous représenter ???
@+par contre ils vont bien présenter …..non ?
Ubuesque … vous avez dit quoi … ?
On a gagné une situation kafkaÏenne pour l’apiculture !
Et oui, Zaya, ils vont te représenter …. et te piquer des sous ….
Le slogan …
” Développement de la vente des miels français dans les circuits de distribution, ….”
sans rire ….
– Vincent Michaud (Miels Famille Michaud) …. combien de miel français ? ….
– Duret Marc (Carrefour) … combien de miel français dans la distribution ? …
Ubuesque … vous avez dit quoi … ?
On a gagné une situation kafkaÏenne pour l’apiculture !
Et oui, Zaya, ils vont te représenter …. et te piquer des sous ….
Bonjour,
En principe, les gens qui te représentent, ce sont des gens pour qui tu as voté !
Me dit pas que tu as voté pour eux !
Il ne sont que 6 au conseil d’administration !!!!! :ohmy: On est le double dans le moindre syndicat départemental !
L’intérêt, c’est que à 6 les décisions seront vite prises, mais vite et bien ………. !!!!
Je n’ai pas vu comment ils allaient communiquer ? Oui je sais il y a commu, mais aussi niquer !Alors ? Newsletter, lettre mensuelle, etc..?
A voir……………
@+Anonymeil y a 7 années et 6 moisRang: ReineMessages: 159220 ptsPour préciser :
Seulement la moitié du CA représentent les producteurs…
-Mr Lelong, de la FNSEA (commission apicole créée en 2014 spécialement pour ne pas laisser l’interpro aux syndicats apicoles…). Après, il est à l’ITSAP, à l’ADA… Il est assez légitime même si je n’en connais pas plus sur lui!
Mais a niveau symbolique, la FNSEA à la tête de l’interpro, ça va pas inciter les apiculteurs à suivre la marche!!!-Franck Alétru, SNA. Sur le dossier pesticides, il a le mérite d’en causer… Et le SNA et un syndicat plutôt représentatif (toutes proportions gardées bien sûr!)
-Joel Schiro, SPMF, on est pas forcément d’accord avec lui mais il sur certains dossiers (adultération des miels, organisation de la distribution, étiquetage…) il sera offensif je pense…
Après, pour le collège commercialisation… Comme dit plus haut, c’est pas top!
PErso, je rêve d’un monde ou le collège commercialisation… …ce serait les apis, tout simplement!C’est une interprofession… Il y a le mot inter donc c’est censé représenter tous les professionnels autour de l’apiculture et de les mettre ensemble autour d’une table. Deja rien que le nom met la puce a l’oreille. En plus ce genre de chose pour les politiques sera bien pratique. Et ils pourront plus facilement pointer du doigt ceux qui n’auront pu se mettre d’accord. Ce type d’organisation est une mascarade et en plus ça cache des financements pour payer des emplois fictif et de planqués. Je suis sûr que nos politiques sauront bien placer leurs copains pour gérer ces structures.
Vous êtes bien barrés avec ces gugus, mes pauvres apis pros !
Et j’ai aussi beaucoup aimé le premier commentaire :
“Claire Dagnogo
Intelligence économique et territoriale
Enfin… !!! reste l’immense part des non professionnels (dont je suis) qui contribuent par des pratiques douteuses à fragiliser le cheptel… (Je ne suis pas de ceux là…)”C’est bien vu ! c’est à cause des amateurs “aux pratiques douteuses” que l’abeille disparaît…
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