[sylv1]

ah mince j’suis donc en retard pour les clou
j’avais prévu 60 jours avant la miellé d’acacia donc, si comme l’année dernière, mi-avril

[richard86]

On peut toujours parler de nourrissement actuellement : Si l’on a un manque de provisions, c’est qu’à l’automne, on a loupé certaines choses essentielles.

J’ai communément l’habitude de dire que la moitié du début de saison dépend de la fin de la précédente.

Sans être aussi radical qu’ Ispat (néanmoins, il a raison, on ne devrait pas avoir à nourrir en ce moment avec des ruches correctement préparées), néanmoins, je comprends que pour certains, il faut sauver, quand il est encore temps !

Nourrir, çà paraît simple et pourtant si cela apporte la bouée de sauvetage, çà peut aussi conduire à rentrer dans une spirale négative ….

Donc, les premières choses à savoir : Les ruches ont besoin Oui ou Non et de Combien ?
(Lavie dans son post 160778 en ayant contrôlé préalablement, nous un bon exemple et je pense que derrière, il a ciblé les ruches qui en avaient besoin).

Certains vont dire pourquoi je suis aussi négatif sur le nourrissement ? (bien sûr en dehors des cas de risques de pertes des ruches).
Actuellement, on va dire que presque partout en France, le couvain est bien reparti (chez nous depuis le tout début janvier, après un timide arrêt fin décembre).

Donc, nos ruches ont besoin d’abeilles. nourrices au top pour se développer. Cela veut dire que morphologiquement la fonction sécrétion de gelée royale est prioritaire.

Si j’apporte du sirop (ou tout autre substance sucrée), il va falloir mobiliser une partie de la population pour traiter cette tâche qui entre autres dans la plupart des cas, va consister à réduire les sucres, donc une accélération de la spécialisation des abeilles qui devront secréter de l’ invertase.
Gardez aussi en mémoire, quand cette évolution est faite, l’abeille ne reviendra jamais à la fonction nourrice, ses glandes sécrétion GR sont annihilées. Qui dit changement de fonction et qui dit travail de réduction des sucres dit énergie et en conséquence directe diminution de l’espérance de vie. (fin février et en mars, ce n’est pas le moment !)

Moralité : si on a nourri, alors que l’on en n’avait pas besoin, on a perturbé négativement le démarrage correcte de la ruche …. et derrière il ne faudra pas être surpris de quelques déboires dans les mois qui vont suivre !

[Eric]

Bonjour Richard,

On peut toujours parler de nourrissement actuellement : Si l’on a un manque de provisions, c’est qu’à l’automne, on a loupé certaines choses essentielles.

Oui, et tu me l’avais bien fait remarquer à l’automne.
La préparation de l’hivernage est essentielle à la bonne marche de la colonie, et j’ai beaucoup à apprendre sur ce point.
Quoiqu’il en soit, merci pour cette réponse détaillée et instructive

Bon du coup, cet après-midi clou de girofle (il a macéré toute la nuit) et rapide estimation des provisions qui restent dans les caisses.