[ispat]

Richard, en parlant de vente directe, il faut 5 ans pour se faire une très bonne clientèle et il faut aimer le contact avec la clientèle ce n’est pas donné à tout le monde.

mais une chose quand même quand je vois un bon nombre d’apis pros, qui ont chez eux du miel en stock de plusieurs années que personne ne veut acheter, et ça à plus ou moins court ou long terme c’est la fermeture de l’exploitation faute d’argent.

mais bien au contraire la vente directe n,’a jamais aussi bien bien marché et aucun problème de trésorerie, les clients préfèrent allez directement chez les producteurs et ça c’est une réalité, mais dans l’histoire c’est au détriment de la vente en gros.

les dires France Argimer , c’est bien loin de la réalité, car généralement ceux qui remplissent l’enquête, c’est ceux qui n’arrivent pas à vendre leur miel, tous mes collègues qui font de la vente en directe, aucuns ne remplit le dossier France Agrimer et moi je fais de même.

[Eric]

Comme bon nombre d’apiculteurs indiquent leur point de vente de miel (sur l’exploitation), je vais rappeler les principales règles en la matière (activités agricoles).

– le panneau doit faire au maximum 1,5 m2 en indiquant le lieu de l’exploitation, la nature de l’activité ou des produits mis en vente, sans reproduction ou reprise de sigles de la signalisation routière.

Et dans les secteurs sauvegardés, la législation est encore plus contraignante, je crois même qu’il faut l’avis de l’ABF pour pouvoir afficher.

[JP21]

bonjour, comment peut on arriver à ce jour, vendre du miel de 3 euros à 22 euros le kg ?
Surprise de ce que j’ai vu à Beaune (21) hier en marché nocturne….22 euros le kg de miel d’acacia …..et autres. Pourquoi aller aussi loin ! JP

[MichelV]

Bonjour,
J’ai pu rencontrer plusieurs apiculteurs (7) sur différentes manifestations locales ces jours ci.
Et bien, je suis très surpris des prix pratiqués par la plupart!!! Le miel est bradé!!!
C’est vendu carrément à perte pour certains! :ohmy:
J’ai même vu du miel portant “l’appellation” BIO à un prix ridicule! :)ry:
Je ne parle même pas des prix de vente en gros qui m’ont été communiqués! (2€/kg –> c’est honteux!)
C’EST LAMENTABLE!
Faudra pas se plaindre par la suite Messieurs!

[nico14]

Moi non plus je ne comprend pas ces prix, j’ai beau etre amateur, on y passe quand meme des WE et soirée, achat couteux et entretien du matériel,ne serait ce que les pots si on veut faire du travail propre et sain pour nos abeilles et le consommateur. Pour moi c’est un loisir qui me rapporte pas mais il faut quand meme une rentrée d’argent pour investir. Sans compter qu’une année ne fait pas l’autre, on peut perdre des colonies, moins de miel une année, sans compter le travail de nos abeilles. Un peu de respect pour elles quand meme. On va arrivé comme les agriculteurs qui ne soigne plus leurs veaux, celui ci ne valant plus rien, tout comme le litre de lait qui leurs ai acheté un prix dèrisoir. Et OUI après on va se plaindre.

[kakikooka]

Mon père (qui n’y connait rien aux zazas) m’a dit l’autre jour : ” à ce prix là, c’est ce foutre de la gueule des abeilles, vu le boulot qu’elles ont eut )

[richard86]

@ MichelV

Pour les ventes de miel en vrac, tu crois que c’est par plaisir que des apiculteurs lâchent leur miel à des prix ridiculement bas.
Malheureusement le marché avec des cours mondiaux particulièrement bas et les proportions ultra minoritaires en volume de miel français, donc une faible demande, font que le gars qui est acculé n’a pas de solution.

Je prends quelques exemples.
Vous connaissez les appels de cotisations MSA ?
(Certains qui causent beaucoup ne sont pas concernés !)
Vous imaginez les gens en cours d’installation dans les premières années,même sans faire de folie, ont tous simplement des besoins de trésorerie pour exploiter et vous savez tous qu’en apiculture que c’est du boulot, il ne faut pas être fainéant pour gagner tout juste sa vie et malheureusement actuellement encore plus difficilement.

L’adage “travailler plus” pour gagner moins, c’est bien le dilemme du moment ! ….

Ispat raisonne pour la vente directe, par rapport à sa situation dans un secteur favorable.
Comment font ceux qui sont des zones défavorisées ?
Je connais des gens sur ce forum (et un qui reste discret) et qui ont mis en place une production d’essaims et vente de colonies en ruchettes. Techniquement, cela ne devrait pas poser de problème à un bon pro, la clientèle n’est plus un consommateur et peut être distante. Ceux qui connaissent bien le job, savent pertinemment que c’est une part de trésorerie assurée dès la mi saison.

[kakikooka]

Mais comment faire alors ?
Comment diriger les français et conditionneurs à consommer avant tout le miel français ?
Impossible ?!?

[MichelV]

Effectivement, ça ne doit pas être un plaisir de vendre à des prix ridiculement bas!
Je connais (des amateurs et des PRO) qui arrivent à vendre à des prix très honorables encore cette année, même en vrac.
Les cotis MSA et autres charges devraient justement justifier une partie du prix.
Quand je vois ce que touchent certains amis apiculteurs en retraite et tout ce qu’ils ont eu à payer comme charges dans leur carrière, et bien, ça me met en colère de voir le prix de vente du miel que certains pratiquent!
2€/kg en vrac, et même à 4€, je n’y pense même pas!
Pour ma part, je ne me ferai pas voler de la sorte! Et plus je travaille sur mes ventes, plus je vends mieux. Le miel, il faut faire connaître sa valeur.
OK, j’y donne de ma personne et j’y passe des heures….., et pourtant, je ne suis pas dans une zone “favorisée” comme tu dis : Haute-Marne!
Je n’ai jamais bradé le miel, et je ne le ferai pas.

[Eric]

Salut à tous,

Pour ma part, je ne me ferai pas voler de la sorte! :

C’est facile à dire
Un agri qui a des charges énormes à payer n’a pas le choix, quelle que soit sa production (lait, viande, céréales, …), ce sont désormais la spéculation et les cours de bourse qui fixent les prix, pas les producteurs eux-même.

[richard86]

@éric

Pour confirmer la situation catastrophique du monde agricole (et nous en faisons partie), il suffit de voir, ce qui se passe dans cette profession. Inutile de donner de mauvaises idées !

@ MichelV

Tant mieux si toi, tu peux tenir, mais beaucoup d’autres ne le peuvent pas et pourtant ils sont courageux ….

[MichelV]

Il me semble moi, que l’on a encore la chance de pouvoir choisir son mode de vente et négocier le prix de notre miel. Oui, c’est du boulot en plus.
Il n’y a pas que mimi et compagnie.
Je pense que ce n’est pas en bradant le miel que ça va aider à s’en “sortir”, et aider les autres.

[MichelV]

Et là, je dis : Bravo Thierry!
Je ne saurais mieux dire!

[sylv1]

Vendre en direct ça implique également de savoir vendre ! Vendre sur les marchés c’est loin d’être facile, surtout si on a pas un peu de bagout Je ne sais pas si c’est au programme du BPREA?

[MichelV]

Ce n’est pas facile au début, mais ça vient au fil du temps et de l’expérience. Et, c’est très “enrichissant”. Là aussi c’est du boulot, mais que de plaisir!
BPREA ou pas!

[ispat]

tout d’abord il y a plusieurs situations

la vente de EA et reines (là il y à du déboucher), vu les pertes d’abeilles et le nombre de gens qui veulent des ruches et le surplus en gros, de mi gros ou détail

la vente de GR pour la plupart les producteurs vendent en demi gros et gros, là il y a saturation de la marchandise(car trop d’apis se sont lancés dans cette production) de la marchandise reste invendu

la vente en gros, c’est complétement saturé, depuis que l’achat revente est interdit, le marché est tombé, l’interapi ne va rien arranger et Montebourg non plus

la vente au détail, pourquoi ça marche fort, les clients privilégient les achats aux producteurs directement, tout ça c’est aussi une histoire de confiance et aussi de réputation des producteurs, si vous n’êtes pas au top qualité miel et accueil des clients, c’est la descente aux enfers très rapidement

mais certains petits malins se font passés pour des producteurs alors qu’ils n’ont que quelques caisses des escrocs, car bien souvent c’est des miels d’importation vendus comme soit disant leur production !!

perso je ne fais que vente directe et un peu de demi gros en pots pour quelques magasins genre superette, que nous avons augmentés cette année et rarement de vente en gros

que cela soit pour BPREA ou chambre d’agriculture, le gros problème on apprend à produire, mais jamais à vendre vente directe ou pas !! il ne faut jamais se lancer dans production si on est pas capable de l’écouler, ça risque d’être la galère de toute une vie ou la faillite tout simplement

[jpv33]

, le gros problème on apprend à produire, mais jamais à vendre vente directe ou pas !! il ne faut jamais se lancer dans production si on est pas capable de l’écouler, ça risque d’être la galère de toute une vie ou la faillite tout simplement

Que cela est vrai je rajouterai, faire connaître ses produits , (dégustations visites miellerie) la prospection, poser des questions sur la consommation de miel annuelle des clients, repérer les gros consommateurs, les inciter à passer des cdes plus conséquentes et très important fidéliser sa clientèle d’une année sur l’autre par la qualité de vos produits et votre sérieux, tenir une listing de vos clients importants où pas pour les relancer lorsque la récolte est prête à la commercialisation, faire évoluer son nombre de caisses en fonction de sa clientèle

[jcp]

Avec tout ce qu’il se dit dans les médias sur les miels trafiqués et importés, les consommateurs se tournent de + en + vers les producteurs , c’est quand même un atout important, mais il faut aussi savoir les satisfaire et gagner leur confiance.
Mais comme le dit Richard, il est vrai qu’l y a des secteurs qui sont beaucoup + porteurs que d’autres de par le volume de population et le potentiel financier qu’ils représentent.

[Eric]

mais certains petits malins se font passés pour des producteurs alors qu’ils n’ont que quelques caisses des escrocs, car bien souvent c’est des miels d’importation vendus comme soit disant leur production !!

Hé oui, c’est le cas du gars qui vient sur le marché de ma commune, il fait 6 marchés / semaine à Lyon et alentours, en ayant 20 caisses…
Idem pour un autre, sur un même marché que moi mais en alternance une semaine sur deux, qui produit un miel de citron dans la région !!!
La clientèle est parfois méfiante, je vois régulièrement des gens qui me demandent si je vends bien mon miel.

Sinon, je privilégie aussi les marchés pour écouler ma production.
Ce n’est pas toujours facile, on peut être en plein vent (comme souvent en val de Saône), sous la pluie, au froid, mais quand on aime son produit, on en parle bien et la clientèle le voit, et on le vend bien.

J’ai aussi commencé à vendre en magasins cette année, pour tester.
Je gagne un peu moins (7,50 € / 500 g par carton de 12) mais c’est un grand succès, surtout au SPAR de mon village, vu que la mairie me refuse l’accès au marché…

[pierrolefou]

bonjour
y avait un reportage hier sur le bio et le faux bio !!!
ca as balancé pas mal !!! sur le bio litigieux des super marchés !!!! importé a tout va !!
la pression de la grande disribution qui a reussi a faire accepter de mettre des colorants dans le jambon bio !!! :twisted :twisted parce que sinon il a pas une belle couleur et les acheteurs rechignent !!!
BRAVO pour les instances etatiques !!! :twisted :twisted
et comme il faut toujours voir le bon coté des choses !!!
les consomateurs qui ont vu le reportage on comprit que si ils voulaient du vrai de vrai ilfallait qu ils aillent directo chez les petits producteurs !!!!

pour la vente directe effectivement c est pas donné a tout le monde !!y en a qui vont s y faire et d autres pas !!
et comme dit jpv faut savoir bichonner les clients !!
et j ajouterais qu il faut aussi ne pas hesiter a remettre en place les ….. cons …….
vous le perdrez peut etre comme client mais qu est ce que ca fait du bien !!!!! a+