• Ce sujet contient 59 réponses, 25 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Willy10, le il y a 4 mois.
20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 60)
    • Rang: Reine
      Messages: 3040
      2 pts

      d’ailleurs j’ai deux ruchers avec du tournesol, j’avais complètement oublié. Je vais allez voir si elles vont dessus (je pense pas).

        Rang: Butineuse
        Messages: 269
        Nb de ruches: 3
        18 pts

        Bonjour les amis apis,

        L’ Info est tombée …les néos reviennent en traitement de semence pour protéger les betteraves sucrières des attaques de pucerons qui ont transmis le virus de la jaunisse aux betteraves.

        Le ministre de l’agriculture viens d’autoriser à nouveau le produit pour les prochains semis de 2021.
        Les agris dans une impasse téchnique contre les pucerons se passerons des 2 ou 3 insecticides envoyé dans les airs pour rien, ils devrons ne pas cultivé de culture produisant des fleurs l’année d’après la culture des betteraves.

          Rang: Reine
          Messages: 9924
          13 pts

          salut
          oui et jusqu en 2023 !!
          a+

            Rang: Gardienne
            Messages: 131

            Les agris dans une impasse téchnique contre les pucerons

            Mais comment ils faisaient avant les neocotinoides ?

              Rang: Reine
              Messages: 5556

              Avant le sucre était sans doute mieux payé, donc moins besoin de surface , sans doute du coup plus de diversité parce que de plus plus petites parcelles et de fait moins de pression de ravageurs ….
              Supposition mais….pas tant que ça peut être :whistle:

                Rang: Butineuse
                Messages: 269
                Nb de ruches: 3
                18 pts

                Les agris dans une impasse téchnique contre les pucerons

                Mais comment ils faisaient avant les neocotinoides ?

                Bonjour xennon,

                Depuis quelques années, l’utilisations des phytos et dans ce cas des insecticides a changé.
                Afin de protéger l ‘ environnemnt, des produits chimiques alors trop nocifs ont été ( et heureusement) supprimé ou bien leurs composants furent changé. Conséquences, leurs efficacité baissent de plus en plus. L ‘insectes developpe ainsi parfois une résistance au produit uitlisé.
                Tant qu’il ne dépasse pas un certain seuil, seuil de nocivité pour la culture, pas de traitement d’effectué.
                La réglementation change, l’ utilisation est moindre, car ils sont limités en nombres par an et par cultures.
                Pendant ce temps, le réchauffemnt de la planéte fait que les hivers sont moins présent, ainsi la faune ( d’insectes) ne baisse plus autant qu’ avant et parfois même, se developpe.
                Les températures font qu’ils se multiplient de plus en plus vite, ainsi les seuils de déclanchement des traitements sont de plus en plus vite atteind et reviennent de plus en plus vite.
                Moins de produits disponible, nombres de traitement limité par cultures et par an font que leur developpement devient de plus en plus incontrôlable.

                Alors, 2 à 3 passages d’insecticide ( avec 30 à 40 % d’efficacité pour une baisse de production pouvant aller jusqu’à 60 ou 70 % dans les zones touchée par la jaunise transmise par ces pucerons ) sur 450 000 ha de betteraves ou abandon de la culture des betteraves avec fermeture des usines, licenciement du personnel et baisses de travail pour bons nombres de sous traitants divers ( 46 000 emplois de concerner par la filiere betterave).
                Perte compensée par l’import de sucre produits ailleurs ayant traverser toutes les mers ou bien produit plus près en Europe avec ces même néos… avant d’ arriver dans vos assietes
                Il est ou l ‘ interet pour la planete là dedans

                Willy

                  Rang: Reine
                  Messages: 9924
                  13 pts

                  salut
                  et ils profitent d une année ou la meteo n a pas été propice a la betterave qui enregistre un rendement calamiteux pour gueuler contre le puceron !! a+

                    Rang: Reine
                    Messages: 5420
                    4 pts

                    Bonsoir,
                    Qlq journalistes montent au créneaux !
                    https://fr.blastingnews.com/opinions/2020/08/dangereux-et-interdits-en-2016-les-neonicotinoides-ne-presenteraient-aucun-risque-en-2020-003185880.html
                    Par contre, j’ai pas compris le virage à 380 °, au final sa nouvelle trajectoire dévie que de 20° par rapport à la trajectoire initiale ? C’est bien ça ?
                    @+
                    :kiss:

                      Rang: Reine
                      Messages: 1590
                      Nb de ruches: 10
                      Localisation : 50530 Lolif, Manche
                      21 pts

                      2016 : prix de la tonne de betterave : 27€

                      Octobre 2017 : fin des quotas sur la betterave et mise en concurrence des éleveurs.

                      2018 : tout le monde se met a planter de la betterave

                      2019 : prix a 20€ la tonne

                      Août 2020 : c’est la faute aux pucerons on veut des insecticides.

                      ???????????

                      La base de l’économie c’est la loi de l’offre et de la demande: plus y’en a, moins c’est cher!
                      Le jour ou les producteurs auront compris ça, ils pourront vivre de leur boulot.
                      Et avec moins de phytos si ça se trouve!

                        Rang: Reine
                        Messages: 1086

                        oui mais là tu fait pas les affaires des industriels qui depuis se fond des marge très confortable sur le dos des consommateurs (le kg de sur en supermarché est toujours de 75 a 80 ct ) :whistle:

                        lre
                          Rang: Nourrice
                          Messages: 77

                          Tien, sur bfm, un agri bio dans le Nord qui n’a pas de problème de pucerons ni de jaunisse.
                          C’est pas une preuve, mais l’incrédulité du journaliste sur le rôle des auxiliaires est marrante.

                          https://www.bfmtv.com/grand-lille/dans-le-nord-un-producteur-de-betteraves-defend-le-bio-pour-lutter-contre-la-jaunisse-virale_AV-202008140154.html

                            Rang: Reine
                            Messages: 1081
                            Nb de ruches: 70
                            9 pts

                            Un article interessant paru dans Le Monde en copier coller
                            “Ces poissons qui butinent dans les rizières

                            Par Stéphane Foucart

                            En mars 2016, lorsqu’elle plaidait pour l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, l’actuelle ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, déclarait devant les députés : « Les études scientifiques s’empilent. Aujourd’hui, (…) on peut raconter ce qu’on veut, les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux, ils sont dangereux pour les abeilles, mais bien au-delà des abeilles, ils sont dangereux pour notre santé, ils sont dangereux pour notre environnement, ils contaminent les cours d’eau, ils contaminent la flore, y compris la flore sauvage. Ils restent dans les sols très longtemps. (…) Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. »

                            Promu par les milieux de l’agro-industrie, repris par le ministre de l’agriculture, répercuté par des journalistes et multiplié à l’infini sur les réseaux sociaux par des milliers de petites mains, un unique élément de langage est venu balayer tout cela. Nul ne l’ignore plus : « Une abeille, ça ne va pas butiner dans les champs de betteraves. » Il n’y aurait donc pas de raison de s’inquiéter de la remise en selle des néonicotinoïdes sur cette culture, qui doit être soumise dans les prochaines semaines à la représentation nationale.

                            Certes, les abeilles ne butinent pas dans les champs de betteraves. Mais la mise en majesté de cet argument masque une réalité étayée par des centaines de travaux récents, à laquelle faisait référence Mme Pompili en mars 2016 : les néonicotinoïdes sont des substances trop efficaces et trop persistantes pour que leur usage puisse être contrôlé. Et ce d’autant plus que leur solubilité dans l’eau leur offre une variété d’imprévisibles destins.

                            En novembre 2019, des chercheurs japonais l’ont illustré de manière si spectaculaire que leurs résultats, publiés dans Science, vont loin au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer jusqu’alors.

                            Doses homéopathiques

                            La limnologiste Masumi Yamamuro (université de Tokyo) et ses collègues se sont intéressés aux rendements d’une grande pêcherie d’eau douce du sud-ouest du Japon, dans la préfecture de Shimane. Le lac Shinji, septième plus grand lac de l’archipel, fournissait depuis des décennies une moyenne d’environ 280 tonnes annuelles de deux espèces commerciales fort prisées de la gastronomie nippone : le wakasagi (Hypomesus nipponensis) et l’anguille japonaise (Anguilla japonica).

                            En 1993, l’imidaclopride – le premier des « néonics », commercialisé par Bayer – fut autorisé en traitement de semences, sur le riz. Il fut d’abord utilisé à des doses homéopathiques. Selon les chiffres colligés par les chercheurs japonais, un peu moins d’une centaine de kilos d’imidaclopride furent utilisés en 1993 à l’échelle des 6 700 km2 de la préfecture de Shimane – c’est-à-dire presque rien. En tout cas presque rien comparé aux quelque 25 tonnes de néonics qui seront appliquées, dès 2021, sur plus de 450 000 hectares de betteraves à sucre françaises.

                            Mais, du fait de la connexion des rizières au réseau hydrographique local, une fraction indéterminée de ce presque rien s’est retrouvée dans le lac Shinji, qui s’étend sur près de 80 km2. L’analyse rétrospective de la qualité des eaux du lac a montré que cet apport pourtant minuscule d’imidaclopride (moins de 100 kilos de produit dilués dans plusieurs centaines de millions de mètres cubes d’eau) a suffi à anéantir presque instantanément les populations de zooplancton (arthropodes, insectes aquatiques, etc.) du lac.

                            Conséquence immédiate : l’effondrement abrupt des captures de toutes les espèces qui s’en nourrissent. En l’espace d’une seule année, les prises de wakasagi et d’anguilles se sont littéralement écroulées. Elles sont passées respectivement d’environ 240 tonnes à 22 tonnes par an et de 40 tonnes à 10 tonnes par an. Les néonics ayant continué à être utilisés sans relâche, ces deux espèces ne se sont jamais rétablies.

                            Trois enseignements peuvent être tirés de ces travaux – qui n’ont fait l’objet d’aucun démenti depuis leur publication. Le premier est qu’une quantité négligeable de néonics appliquée à l’échelle d’un grand territoire peut avoir un effet catastrophique sur l’écologie, et donc l’économie, de toute une région – il serait intéressant de savoir ce qu’il est advenu des communautés de pêcheurs de la zone et de la manière dont elles ont surmonté ou non ce désastre. Le second enseignement est un corollaire immédiat du premier : aucune confiance ne peut être accordée aux systèmes d’évaluation réglementaire des risques environnementaux. Une faillite de cette magnitude est simplement impardonnable.

                            Enfin, et c’est sans doute le plus intéressant, le troisième enseignement est de nature épistémologique. L’effondrement du lac Shinji montre que des innovations techniques – les néonics en l’occurrence – peuvent avoir des effets négatifs qui, bien qu’énormes, peuvent demeurer longtemps sous le radar sans être documentés. L’absence de preuve, la difficulté ou l’impossibilité d’administrer la preuve sont, en creux, interprétées comme autant de preuves de l’absence d’effets délétères.

                            Entre 1993 et la publication de novembre 2019 dans Science, un quart de siècle s’est donc écoulé sans que le lien entre les problèmes des communautés de pêcheurs du lac Shinji et l’introduction d’un nouveau pesticide soit mis en évidence. Ce lien, d’ailleurs, aurait très bien pu ne jamais être mis en évidence – cela n’a tenu qu’à la volonté de quelques chercheurs de travailler sur le sujet.

                            Ainsi, pendant tout ce temps, si les pêcheurs du Shinji s’étaient plaints à leur ministre de tutelle des pratiques de leurs voisins riziculteurs, on leur aurait sans doute répondu avec assurance que leurs inquiétudes étaient infondées. C’est bien connu : « Les poissons, ça ne va pas butiner dans les rizières”

                              Rang: Reine
                              Messages: 2593
                              1 pt

                              Nos députés vont nous faire une dérogation sur les “néonics” …

                              Une brèche dans l’interdiction qui risque d’en appeler d’autres …

                              On ne va pas dire bravo à notre ministre de l’écologie qui a oubliè ses prises de positions passées.

                              Par contre les lobbyistes des firmes phytos ont bien fait leur job !

                                Rang: Reine
                                Messages: 2593
                                1 pt

                                Si vous voulez “féliciter” votre député, allez sur :

                                trombi-néonics.agirpourlenvironnement.org

                                Ou tout simplement sur Google, tapez : trombi-néonics

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 2622
                                  1 pt

                                  https://trombi-neonics.agirpourlenvironnement.org/

                                  Sans accent ça marche mieux.
                                  Allez-y, ils le méritent ! :twisted

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 9924
                                    13 pts

                                      Rang: Gardienne
                                      Messages: 230
                                      6 pts

                                      je relance ce post avec pour ceux ou celles qui sont tentées par une consultation en ligne …

                                      Avec le lien suivant :
                                      https://formulaires.agriculture.gouv.fr/index.php/646927?lang=fr

                                      Cordialement du 74

                                      man
                                        Rang: Butineuse
                                        Messages: 281
                                        7 pts

                                        A Foué,
                                        Dans la consultation dont tu envoies le lien…. on répond à quoi: au fait d’autoriser l’utilisation partielle pour des betteraves?
                                        Je ne comprends pas ce qui est demandé.

                                          Rang: Reine
                                          Messages: 1456
                                          Nb de ruches: 48
                                          Localisation : France
                                          108 pts

                                          C’est une “consultation” du citoyen dont on peut craindre qu’il soit fait peu de cas.
                                          Tout de même, en tant qu’apiculteurs, c’est ce qu’il faut faire ressortir, il y a lieu de rappeler l’action des néos sur l’abeille.
                                          Ce sont les apiculteurs des régions concernées qui peuvent nous dire quelles en sont les conséquences sur le terrain : à commencer : les abeilles fréquentent elles les betteraves et, ou, leur environnement ?
                                          La crainte est qu’à partir d’une exception la règle soit détricotée et que d’autres exceptions soient accordées sur des végétaux activement visités par l’abeille et retour à la case départ.

                                            Rang: Butineuse
                                            Messages: 269
                                            Nb de ruches: 3
                                            18 pts

                                            Bonjour,

                                            Vous étes, vous les apis professionnels des grandes plaines céréalières, les plus a même à nous parler des néo….et des remarques faient suite a cettevutilisation.
                                            Beaucoup viennent poser des ruches sur les luzernes champenoises, avez-vous vus plus de perte, plus de problèmes sur les colonies que vous avez transhumées ?
                                            Quelles sont les concéquences réelles de ces produits sur nos zazas ?

                                            Je connais des agris qui font des betteraves, pour eux la baisse de moitié des dosages de produit sur les semences a eux peu d’incidence sur le niveau d’efficacité. De plus avec l’interdiction pendant 2 ans de cultures qui sont attractives limite le risque d’avoir des contaminations sur nos abeilles. Ils n’ont malgrè la recherche pas encore de solution vraiment alternative pour luter contres les pucerons, ils pensent qu’un an de plus va les aider car la génétique variétale est la plus à même de favoriser l’ussue contre la transmission du virus sur les betteraves.
                                            Dans le nord de la france,nous avons besoins des agris pour avoir des ressources, s’ils abandonnent nous seont aussi les perdant dans cette affaires. Ils faut bien voir l’ensemble des choses a tous les niveaux, bord de mer, montagnes, bocage…. nous avons tous besoins les uns des autres.

                                          20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 60)
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