• Ce sujet contient 28 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par rhinauer, le il y a 2 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 29)
    • Rang: Reine
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      Nb de ruches: 48
      Localisation : France
      104 pts

      En tenant compte des facteurs suivant

        Rang: Reine
        Messages: 1452
        Nb de ruches: 48
        Localisation : France
        104 pts

        Voilà, en tenant compte des facteurs suivants donc:
        Evolution de la société (redéfinition de l’apiculteur)
        Etat de l’abeille et de son environnement
        Changement climatique
        Que v’a t il rester de l’apiculture d’hier et comment voyez vous son futur au moins à court moyen terme ?

        man
          Rang: Butineuse
          Messages: 281
          7 pts

          Slt jojo,
          Ben je pense qu’il va falloir réduire la voilure et se diversifier pour être le moins impacté par les facteurs évoqués.
          On pourra alors s’adapter au mieux en fonction de ce qui arrivera et limiter ainsi la casse.
          Cela me fait penser à l’intervention de S. Bonjour à l’Anercea…. il apporte déjà pas mal de réponse dans ses réflexions.

          • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois par man.
          jcp
            Rang: Reine
            Messages: 2624
            42 pts

            C’est une question à laquelle il m’est difficile de répondre pour plusieurs raisons:
            Je ne suis qu’un amateur et je connais mal le monde pro
            Mon expérience et mes constats ne datent que depuis 2008
            Mais j”ai l’impression que beaucoup de pros  ne seront pas remplacés lors de leur retraite car c’est un métier dur et de + en + incertain .
            L’engouement des amateurs risque de se déliter si les difficultes deviennent trop importantes :mortalités répétées météo perturbante  .Les importations de miel pas cher plombent les ventes des pros  .
            Or je pense que la vente au detail en local  peut avoir de l’avenir , mais il faut du temps et de la main d’oeuvre
            Le regroupement en cuma permettrait peut être aux jeunes pro de réduire les frais d’installation de miellerie

            • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois par jcp.
              Rang: Reine
              Messages: 1452
              Nb de ruches: 48
              Localisation : France
              104 pts

              Coup de blues sur le forum ? C’est un sujet qui concerne aussi l’amateur
              Pour avoir une idée d’où on va, il faut se rappeler d’où on vient.
              Longtemps le miel fut produit à la ferme, de façon artisanale sous la forme du cueilleur, la ressource était abondante et le miel était autoconsommé.
              Puis le monde rural a quitté la campagne et ceux qui sont restés ont progressivement abandonné la conduite de panniers (chez nous on dit cougnets) remplacés par quelques ruches à cadres.
              La disponibilité du sucre industriel a fait le reste;
              Est arrivé un moment où le miel et l’abeille n’intéressaient plus que des passionnés.
              La possibilité de transporter les ruches mécaniquement et donc d’optimiser la production ainsi que la généralisation de la ruche à cadres ont permis l’éclosion d’un nouveau métier.
              Quand j’ai débuté à la fin des années 70 le paysage apicole était composé principalement d’apiculteurs travaillant seuls ou avec peu de main oeuvre, transhumants quasi systématiques qui conduisaient 700 à 1000 ruches.
              Une partie importante du miel produit était vendu en gros aux négociants conditionneurs, le métier nourrissait son homme, il suffisait d’être vaillant.
              Puis sont apparus simultanément plusieurs problèmes:
              L’utilisation industrielle de pesticides de tous types dans l’agriculture provoquant mortalités massives puis insidieuses de l’abeille suivie de l’importation du varroa.
              Au niveau de la ressource, la modification du milieu, la raréfaction des espaces naturels ainsi que la modifications des floraisons de fleurs de culture ont eu pour effet de diviser la production à la ruche par deux.
              A l’époque, je connaissais à peu près l’ensemble des apis pros du département mais aussi par le biais du syndicat, la presque totalité des amateurs qui, pour la majorité conduisaient quelques dizaines de ruches
              Il n’existait pas comme aujourd’hui ce nombre important de personnes détenant juste quelques ruches.
              Le paysage apicole s’est transformé par la raréfaction des unités de production citées plus haut, la conduite d’un nombre aussi important de ruches necessitant davantage de main d’oeuvre, de technicité et de moyens financiers.
              Bref on produit toujours la même quantité de miel mais avec beaucoup plus d’acteurs et pour beaucoup plus cher.
              On notera en parallèle l’explosion du nombre de magasins apicoles, ceci explique cela.
              Certains ont changé de métier passant de celui de producteur de miel à producteurs d’abeilles ; beaucoup de sont mis ou ont développé la vente au détail, condition sine qua non pour continuer à vivre de ce métier
              D’autres mènent en parallèle une autre activité pour y arriver et d’autres améliorent leur retraite ou produisent pour un environnement familial ou plus large.
              Pour ce qui est du marché, qu’on ne s’y trompe pas : les chiffres donnés induisent le quidam en erreur.
              Il y a un prix rémunérateur, c’est celui auquel le producteur vend son miel au détail, et ce marché, il n’est pas égal à la totalité de miel consommé loin s’en faut.
              Nous ne pouvons pas pour des raisons de concurrence mettre tout le miel que nous produisons à portée de bourse de chaque consommateur de miel ; le meilleur exemple étant le non achat ou a des prix en dessous de nos coûts de la récolte des miels français dès qu’elle s’approche des 2O.000 T.
              Tout ça, c’est maintenant.
              Alors le futur ?
              Il faut acter la fin de la production de miel dans un système non rémunérateur ; on va de plus en plus vers produire moins mais commercialiser mieux. On fera une exception pour les miels de grandes cultures dont les acteurs sont sur place.
              Les problèmes de l’état de santé de l’abeille vont rester récurrents et peut être s’accentuer.
              An niveau de ma région, je note :
              – durée des miellées diminuées provoquant des absences lesquelles necessitent l’apport de nourriture dont on ignore exactement les conséquences sur l’abeille.
              -périodes d’extrême chaleur, périodes sans eau pour les plantes.
              – Absence d’hiver provoquant une surconsommation et une usure prématurée de l’abeille.
              Au vu de l’évolution climatique, le futur de l’abeille, même si on dit que le pire n’est jamais certain, peut inquiéter.
              D’un côté on a un nombre constant ou croissant de personnes désirant s’intéresser à l’abeille, et d’un autre, un environnement global de l’apiculture compliqué.
              On ne parlera pas des conséquences de ce temps qui fait qu’au sud on est dans la m….. et qu’au nord, demain, ça risque d’être le sud.
              Le défit est énorme, va t on s’y adapter, et comment ?

              jcp
                Rang: Reine
                Messages: 2624
                42 pts

                Récapitulatif intéressant .

                  Rang: Butineuse
                  Messages: 269
                  Nb de ruches: 3
                  18 pts

                  Bonjour,
                  Où va l’apiculture ? Vaste débat tant les inconnus sont multiples et variées.
                  1 premierement Comment va l’abeille, santée, nouriture ressource, polution…et quoi pour la soigner sans danger pour elle…
                  2 ème Que veut-on faire politiquement, économiquement des apiculteurs français… que des amateurs sans moyens….
                  3 ème Que sera la climatologie dans les années futures… et donc la pression des prédateurs et la diversiter alimentaire…
                  Beaucoup trop de variant a prendre en compte a mon goût, mais l’avenir me semble loin d’étre rose pour notre protéger.
                  Elle survivra, pas de doute la dessus, mais, pour le monde apicole actuel j’ai un fort doute.
                  Dans tous les cas le plus dificile reste à venir.

                    Rang: Reine
                    Messages: 5420
                    4 pts

                    Bonjour,

                    Je ne sais pas si les réponses de cet apiculteur vont pouvoir s’appliquer à tous ?
                    Il a vendu son exploit, gardé seulement 50 ruches, et pas fait de miel l’année dernière !
                    :kiss:
                    @+

                      Rang: Reine
                      Messages: 5420
                      4 pts

                      J’ai essayé de faire une réponse sur le message de man, mais……………;

                        Rang: Butineuse
                        Messages: 269
                        Nb de ruches: 3
                        18 pts

                        Bonjour,
                        Un petit tour sur ce thème… où va l’apiculture ?
                        Au vu des réponses personne ne sais,  les solutions ne viendront pas seules, exposer vos opinions que l’on réfléchisse ensemble.
                        Les jeunes, c’est votre futur, pour nous les plus agé nous c’est moins “sérieux”, amateurs ou professionnels, des idées pour faire avancer, les débats, qu’il soient scientifiques, politiques, climatiques….

                        man
                          Rang: Butineuse
                          Messages: 281
                          7 pts

                          Slt Zaya,
                          ça fait plaisir de te lire :).
                          Sur S. Bonjour, je savais pas qu’il avait que 50 ruches.
                          Lors de son intervention  à l’ANERCEA à l’automne 2023, j’ai compris qu’il disait avoir gardé 350 ruches: je me gourre?
                          Après, j’ai pas trop compris ce qu’il fait en  biodynamie …. mais il semblait s’en sortir comme cela, avec des ruchers réduites à 16 ruches. Sur une video lors de son intervention, on le voit avec son 4×4 plateau+remorque+bomapi.
                          S’il n’a plus que 50 ruches, alors je ne comprends pas.
                          On en reparle.

                            Rang: Oeuf
                            Messages: 3
                            2 pts

                            Bonjour,  il faudrait que l’ interpo ( il me semble  qu’ elle existe) face le nécessaire pour priorisé le miel français.  Ce serai déjà  un bon début..

                              Rang: Nourrice
                              Messages: 92
                              6 pts

                              a Xamalei je doute, que pour le volet sur les difficultés de commercialisation du miel en gros, ça avance beaucoup.. étant donné la composition du conseil d’administration d’INTERAPI…

                              Le conseil d’administration de l’organisation est composé de Eric Lelong, président, Vincent Michaud, vice-président, Frank Aletru, secrétaire, Marc Duret, trésorier, Joël Schiro et Bertand Freslon, membres

                              • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 2 semaines par abeille64.
                                Rang: Oeuf
                                Messages: 3
                                2 pts

                                Bonjour,  tu peux  développer ta réponse.  Je ne connais pas ces personnes,  c’est  pour l’ intérêt  collectif que  je dis cela , je connais  des api qui ont 2 années  de miel en stock et pour 2024 leur objectif est de faire peu de miel . Ils diminuent leur cheptel ( vente de ruches peuplees) et vont faire des essaims et des Reines.

                                  Rang: Nourrice
                                  Messages: 92
                                  6 pts

                                  a partir du moment ou a la tête d’un organisme apicole il y a des personnes qui n’ont pas intérêts, pour ce qui est des importations, a ce que les choses change et ben ça être difficile pour que les stocks de miel soient vendu

                                    Rang: Oeuf
                                    Messages: 20
                                    Localisation : Aveyron
                                    33 pts

                                    Pour ZAYA 26740 et MAN :

                                    je me fais l’avocat de S. BONJOUR que je connais : si de la vente de son exploitation il a gardé 350 ruches la grande majorité étaient vides d’abeilles et il en possède bien plus de 50 de peuplées actuellement. Sa présentation à l’ANERCEA est le résultat de ses réflexions et expérimentations depuis cette vente (assez récente) 2 ans je crois. Il est seulement dans la phase du début de son nouveau projet. la biodynamie est pour lui une piste nouvelle dans laquelle il pourrait s’engouffrer car de par ses pratiques il y correspond en partie seulement. C’est aussi un challenge commercial pour faire de la valeur ajoutée dans une niche de marché à l’export.

                                    Il est de par ailleurs très connu pour avoir conçu et promu le bonapi commercialisé par qui vous savez.

                                    Ce personnage qui continue à chercher et expérimenter (à ses frais) va j’en suis sur continuer à en étonner plus d’un dans l’avenir.

                                      Rang: Oeuf
                                      Messages: 20
                                      Localisation : Aveyron
                                      33 pts

                                      Pour parler de l’avenir je regarde le passé et je vais extrapoler en observant le présent.
                                      Mes réflexions portent sur la sociologie du monde apicole telle que j’ai pu l’observer depuis mon enfance et par ce qu’ont pu me décrire les plus anciens.
                                      Au début du siècle passé l’essentiel de la production était de la cueillette avec des ruches en rayons fixes. Cette apiculture paysanne produisait du miel et aussi de la cire. Le miel était un produit plutôt saisonnier consommé localement car la très grande majorité des gens habitaient les campagnes. Les ruches à cadres sont arrivées et ce sont principalement des gens avec de l’instruction (ecclésiastiques instituteurs) qui ont fait le pas du changement. Ces pionniers ont fait tâche d’huile et l’art d’élever les abeilles est devenu une occupation pour beaucoup de gens en lien avec le monde rural le plus souvent dont ils sont issus. Pendant ce temps les campagnes se vidaient à grande vitesse et la mécanisation de l’agriculture avec des spécialisations ont eu pour conséquence le dépérissement des ruches d’avant.
                                      La très grande majorité du miel produit et commercialisé depuis les années 20 jusqu’au début des années 80 provenait de petits producteurs faussement appelés amateurs en comparaison des professionnels exclusifs. Le métier assez simple par rapport à maintenant dans des terroirs pas aussi dégradés avant le changement climatique et les pesticides a rencontré ses propres problèmes. Mis a part la période 39-45 vendre à un prix rémunérateur dans les années 50 et 60 était la principale préoccupation.
                                      Les années 70 avec la vogue des produits nature a fait monter la demande et les prix. Une vague d’apiculteurs professionnel (“purs et durs”) s’est installé. Pendant ce temps la moyenne d’âge des apis dans les réunions départementales a augmenté car la civilisation de loisirs et le plein emploi n’a pas favorisé le renouvellement de ces petits producteurs. Les apiculteurs exclusifs ont vendu principalement en fûts par l’intermédiaire de coopératives ou à des conditionneurs. Les marchés de proximité étants tenu par les petits il était assez difficile pour un jeune de se faire une place. Les prix du vrac assez corrects avec de bonnes quantités (tournesol) ont permis dans un contexte de marché mondial pas très concurrentiel jusqu’en 88- 89  de bien vivre. La grande distribution s’était imposé et les circuits longs avec.

                                      Depuis la fin des années 80  la  varoise la chute des prix et puis les néocotinoïdes en 96 97 a obligé les acteurs à s’adapter ou mourir. Les survivants motivés ont fait des choix soit mieux vendre soit mieux produire. Certains petits ont perdu pas mal de colonies et les productions ont chuté chez eux. Un marché noir du miel s’est développé principalement entre certains gros vers des petits en mal de production. Ce commerce parallèle à presque disparu depuis que les petits ont atteint les limites de l’âge en arrêtant totalement l’activité.

                                      Les nouveaux apis qui sont arrivés dans les années 2000 ont trouvé un peu partout des demandes locales (insatisfaites)pour du miel local. Les prix avaient remontés, des possibilités de subventions nouvelles et des organismes techniques (ANERCEA, GPGR, ADAS) les ont aidés à démarrer leur activités et aussi des possibilités d’emplois saisonniers pour comprendre le métier.

                                      Les gros apis d’avant (miel en fûts gros camions et pas mal de ruches) sont petit à petit remplacés par des plus petits avec pick-up et petite grue (subventionnée) qui vendent l’essentiel en pots transforment quelques fois vont sur les marchés de plein vent fournissent des circuits particuliers comme le bio. Chacun trouve ses niches.

                                      Les problèmes de l’apiculture extrêmement médiatisés ont eu pour conséquences l’arrivée des aides publiques et la spécialisation de certains dans la fourniture d’essaims et de reines de renouvellement des pertes.  Et voila donc que certains ne survivraient pas sans ces perfusions. Quand on est dépendant de ces aides c’est dangereux car elles pourraient se tarir.

                                      Le changement climatique a ceci de paradoxal : tout le sud de la France est défavorisé quand le nord est favorisé. Si cela se confirme durablement il faudra quémander aux pouvoirs public une sorte d’aide a l’occupation d’un territoire pour le service de la pollinisation en compensation d’un handicap naturel.

                                      Sociologiquement je pense que les vocations d’apiculteurs pros vont fortement ralentir. Les faillites seront nombreuses. Des drames sont à craindre. Je constate que de plus en plus de nouveaux venus à l’apiculture par le biais d’une ou deux ruches au départ et initié par un chevronné ou un rucher école et en devenant des mordus d’abeilles augmentent progressivement leur production dans la mesure de leurs débouchés. Peut-être que l’apiculture du futur sera celle des petits producteurs bien placés à la fois pour produire et pour vendre dans leur entourage.  La société ne fourni plus la sécurité de l’emploi et la précarité est de mise. Certains malins en payant une modeste cotisation de solidarité à la MSA et peu de frais de production car peu de déplacements et éligibles aux aides  vont se trouver dans la bonne formule.

                                      Je crois que l’avenir est assez sombre pour notre métier. Tout dépendra de ce que la société deviendra. Est que les aides vont durer ? et dans l’affirmative quelles seront les contreparties ?

                                        Rang: Nourrice
                                        Messages: 66
                                        7 pts

                                        bonjour
                                        J’aime bien ta vision de l’apiculture ,mais il y a un mot qui revient souvent, c’est les”aides ” comme si on ne pouvait rien faire sans ces satanées aides  ?????
                                        Je suis aux regrets de te dire que sans aides , sans emprunts , en partant comme tu dis si bien de 4 ou 5 ruches , on peut monter une véritable exploitation apicole ,digne de ce nom et qui ne doit rien a personne si ce n’est au deux personnes qui s’arrachent les tripes pour la faire vivre , prospérer ,ce développer sauf que ces deux personnes n,ont pas commencer avec un pick up a 45000  euros une remorque a 8000euros , un bonapi a 28000 euros ,une miellerie a 100000 euros mais seulement 200 ruches a 200 euros ben oui quand on s’équipe pour la frime on a plus de tunes pour le principal ,a savoir ce qui va nous permettre de remplir le portefeuille a savoir les abeilles .
                                        Donc commençons par le commencement savoir travailler ses ruches ,comprendre leur fonctionnement , et aujourd’hui le principal savoir vendre sa production et aujourd’hui ce n’est pas le plus facile ,la preuve en a encore été faites avec l’interception de ce camion chargé de miel en provenance d’ukraine, pays devenu la plateforme tournante pour l’entrée dans notre pays comme dans d’autre pays européen de marchandises provenant du monde entier, pas besoin de ce demander pourquoi la communauté internationale met tant de moyens et d’argent a soutenir son pseudo président , c’est que des intérêts financiers énormes sont en jeu ,c’est pas pour le pauvre peuple Ukrainien mais bien pour le fric que certains ne pourront pas engranger .
                                        ça c’est un point .
                                        Autre point de vue sur les aides telles que distribuées actuellement , prenons l’exemple du bonapi vendu par ICKO je n’ai pas le prix exact , mais partons sur 28000 euros subvention de plus ou moins 40% je ne sais pas non plus mais ça doit a peu près être ça , maintenant dites moi a qui profite la sub et bien non pas a l’apiculteur mais bien a ICKO , pour info on peu très bien transhumer avec des chargeurs d’occasion ,beaucoup moins cher tout aussi performants que ce joujou , qui a 28000 euros n’est que 2 roues motrices, donc inservable sur terrain détrempé , ce point m’a été rapporté par des apis qui en ont .
                                        Et pour finir ,si il faut finir comme les agris , coincer entre le marteau et l’enclume , place que je n’envie pas , mais ou ils ont été conduit par un syndicat agricole , qui entre autres fonctionne encore avec des textes qui ont été promulgués par Pétain ………… et bien ces mêmes agri qui soutiennent ce syndicat devraient ce poser les bonnes questions , en sachant que globalement ce soit disant syndicat majoritaire ne représente QUE 25% des agris , mais a aussi réussit a mettre un de ses GUGUS a la tête d’interapi en l’occurrence ce cher Lelong  .
                                        Je m’arrête la , mais on peu très bien travaillé sans aucunes aides extérieurs , mais il faut s’en donner les moyens , c’est a dire travailler , ce mot qui fait peur aujourd’hui a une grande partie des Français , si on remplace travail par loisir je suis sûr qu’il y aura beaucoup plus de mains levées, c’est ça la France d’aujourd’hui .
                                        Il nous a fallut 13 ans pour “faire ” notre exploitation et aux débuts nous avons grâce aux forums conforter certains choix , en faire d’autres ,rencontrer des api pro ou non de différentes régions de France et aujourd’hui on est riches de ces rencontres, beaucoup plus que des euros des aides et subventions .
                                        Une dernière anecdote , est ce qu’un formulaire d’aides serait venu il y a 3 ans m’aider a décharger un rucher sur la lavande a 6 heure du matin , réponse ,non .Mais un api rencontré grâce a ce forum oui , il est venu et m’a tiré une belle aiguille du pied , il ce reconnaitra , comme quoi de bonnes relations humaines c’est autre chose qu’un bout de papier.

                                        Sur ce bonne journée

                                          Rang: Nourrice
                                          Messages: 92
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                                          les aides pour les apiculteurs?? ça me fait bien rire ! a par les 40 % du HT pour du neuf toucher l’année après l’investissement? moi je n’est acheter principalement que de l’occasion qui me va très bien et la MAE quand il la donne … que dalle alors que nous sommes a maillon essentiel de la biodiversité, les agri eux (non apiculteurs…) 50 a 60 % de leurs revenu c’est la PAC , d’ailleurs a ma connaissance je n’est pas vu de syndicats apicoles appeler a manifesté ?!!! alors que certain collègues ce retrouve avec des dizaine de tonnes de miel sur les bras ,c’est quand même un scandale! ah mais oui c’est vrai!!!  les apis sont tousses des écolos rêveurs qui ne représentantes rien en terme de poids économique …

                                            Rang: Nourrice
                                            Messages: 92
                                            6 pts

                                            l’avenir de l’apiculture ? je viens d’écouter sur la 5 la FNSEA va sans doute re demander l’autorisation des néonicotinoïde… car il y a distorsion de la concurrence avec les pays qui l’utilise et qui envoie leur production en France…

                                            • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par abeille64.
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