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      @ Ispat

      Je regrette de te contredire, la fiche technique de la DCCRF “Etiquetage du Miel”, indique bien au paragraphe “Dénomination de vente ….. Pour les miels polyfloraux : miel de thym et de lavande, par exemple, la double indication florale ou végétale peut en complément de la dénomination de vente à condition que les fleurs et végétaux mentionnés aient la même période de production et la même origine géographique. Si ce n’est pas le cas, le terme mélange doit apparaître clairement sur l’étiquette.”

      Donc, ton affirmation d’interdiction de la double identification n’est pas fondée :
      1/ dans le cas ” même période de production et même aire géographique”, on peut indiquer par exemple “Miel de Thym et de Lavande”
      2/ dans le cas d’un assemblage avec des miels autres, on doit afficher par exemple (je vais prendre le cas d’un miel autre que le Colza) “Mélange de miel de Lavande et de Romarin”, si la Lavande vient de Provence et le Romarin vient des Corbières.

      Donc, c’est le contraire de ton affirmation, la double identification est obligatoire.

      Pour éviter toutes polémiques et discussions inutiles, je joins

      1/ Le fiche DGCCRF “Etiquetage du miel”

      2/ Le dossier H9 de l’ITSAP sur l’étiquetage du miel et des produits de la ruche.

      (Dossier complet, bien présenté, précis et facile à lire)

      Proposition.
      Créer dans la rubrique “RÉGLEMENTATION”, un sujet permanent “Etiquetage du Miel” en position 1 (fond jaune pâle avec la punaise bleue) et y insérer les 2 fichiers :

      Etiquetage-miel.pdf (DGCCRF)

      – Dossier H9.pdf (les bonnes pratiques apicoles de l’ITSAP)

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        Salut ! Alors est-ce que j’ai le droit :

        D’étiquetter mon miel “Miel de fleurs d’été’

        Et en dessous “ronce, trèfle, chataignier ” ? Sachant que ce ne sont pas des mélanges. C”est juste du toutes fleurs avec de la ronce, du trèfle et du chataignier !

        Bon c’est ce que je fait, je sais pas si j’ai le droit. Et les clients aiment bien cette façon de faire. Ils savent ce qu’il y a dedans.

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          @ Chouchie

          Les documents mis en annexe devraient te permettre d’avoir la réponse.

          Je vais essayer d’être pédagogique.

          Obligatoire : Miel

          Facultatif :

          – Origine florale, géographique ou topographique
          – Miel de Fleurs ou Miel de Miellat (peu usité, car le consommateur se poserait plus de questions sur cette origine

          Pour être plus précis par exemple :
          – Miel de Fleurs d’été
          – Miel Fleurs de Printemps

          Précautions. Par exemple : Pas de Colza dans le miel d’été et pas de Tournesol dans le miel de printemps.
          Pour éviter la question qui fâche, on peut parfaitement faire une semence pour le miel d’été autre que le colza.

          Toujours facultatif (à titre d’information du consommateur) Composants principaux du miel dans le cas d’un polyfloral.
          Citation des différents miels selon l’ordre d’importance dans la composition du plus important au plus faible (Attention au miel minoritaire qui serait mis en premier et en avant avec une police de caractères plus importante que le reste).
          Obligatoire : Miel issu de la même zone géographique.
          Quand, c’est une accumulation par les abeilles dans la même hausse, pas de problème c’est bien une production géographiquement sur le même lieu. Si c’est un assemblage par l’apiculteur, les miels doivent provenir du même lieu. Dans ce cas, il y a intérêt à avoir un registre de miellerie à jour.
          Donc, même lieu par exemple pour toi, tu vas citer “Miel de ronce, trèfle, châtaignier”. Si ces mêmes miels sont issus de lieux différents, tu devras citer “Mélange de Miel de ronce, trèfle, châtaignier”.

          Nota. Dans ce cas, le mot “Mélange” fâche …, donc en général, on s’abstient !

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            Pour apporter un petit complément d’information et une précision à la fiche H9.pdf de l’ITSAP en page 5, sur les étiquettes Miel.

            Sur l’étiquette N°1
            “A consommer de préférence avant fin 06/2015”, ce n’est pas une DLUO, mais une DDM (mm/AAAA), ce qui implique bien le numéro de lot.

            Sur l’étiquette N°2
            “A consommer de préférence avant le 15/06/2015”, on a bien une DLUO (jj/mm/AAAA) qui en l’occurrence sert de numéro de lot.

              Rang: Reine
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              Merci. Je pense donc être ok, sauf si je me plante dans l’ordre des origines.

              Par contre j’était pas ok sur la DLUO.

              wLz
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                – Miel de Fleurs ou Miel de Miellat (peu usité, car le consommateur se poserait plus de questions sur cette origine

                Je n’ai pas encore reçu le résultat de l’analyse mais je pense avoir fait une belle récolte de miellat cette année et c’est une première chez moi, du coup ta remarque m’interpelle, cette appellation n’est pas vendeuse? qu’elles sont les alternatives dans ce cas?
                Merci pour vos lumières

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                  Salut Richard, c’est arrivé à un collègue à moi il y a deux, contrôle des fraudes, il avait étiquetté avec l ‘apellation acacia tilleul deux appellations à l’analyse c’était pratiquement du 50 % de chaque miel, il lui ont tout fait enlever ces étiquettes, pour mettre appellation miel de fleurs, le collègue encourait plusieurs milliers d’euros ;) si ce n’était pas fait sur le champ 8-) une double appellation est interdite sur un pot de miel :)

                  Dans ton cas Richard, si le miellat que tu as récolté, est très fortement de la même race d’arbre, tu peux mettre l’apellation de l’arbre ( chêne, sapin, etc.)

                  Dans le cadre du sapin, il peut toujours avoir l’apellation montagne, mais pour les autres miellats de feuillus, l’apellation forêt sans problème,car souvent plusieurs feuillus miellent en même temps où bien du sapin mélange au châtaignier cela arrive dans certains secteurs ;)

                  Par contre si le laboratoire qui a fait l’analyse te le passe sous une certaine appellation, c’est lui qui sera responsable en cas de contrôle

                    Rang: Reine
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                    @Wlz

                    Si tu veux expliquer le miel de miellat, il va falloir indiquer les intermédiaires “Les pucerons” qui de par leur action (piqûres) provoquent une exsudation de sève qui absorbée par ses mêmes pucerons vont prélever en grande partie les protéines et rejeter les substances sucrées reprises par les abeilles.

                    Pour certains, pas loin de penser que c’est “la merde des pucerons” qui est absorbée par les abeilles pour faire ce miel de miellat.

                    Le miellat, le plus classique étant le miel de sapin. Aucun problème, au niveau du consommateur, çà passe bien !

                    On a aussi d’autres miellats, par exemple sur le chêne,l’appellation classique est Miel de forêt (confirmation à l’analyse par une conductibilité électrique importante).
                    Pour le tilleul, le châtaignier, on peut avoir la conjonction du miel de nectar et de celui de miellat.
                    Reste aussi, les appellations géographiques ou topographiques qui donnent d’autres possibilités.

                    Nota. Attention ! pour l’appellation Miel de Montagne (indiquée par Isapt), ce n’est possible que si on est dans la zone éligible “Montagne”.

                      Rang: Reine
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                      @ Ispat

                      Ce que tu dis dans ton post 153035 est contradictoire avec la dénomination indiquée par la DGCCRF dans sa fiche technique au sujet des doubles appellations qui sont bien possibles.

                      Donc, pour le fin mot de l’histoire, il faut y regarder de plus près (je doute de l’erreur grossière de l’agent de la DGCCRF), donc, mon expérience m’indique qu’il doit y avoir un autre problème.

                      En absence d’information de l’origine de ce miel mis en pot, à mon avis cela ressemble à un cas classique d’assemblage (pratique marginale chez les apiculteurs, mais très courante chez les conditionneurs).

                      La règle : Même lieu de production et même période de production.

                      Je rappelle, selon la DGCCRF, si cette règle n’est pas respectée, on doit mettre le mot “Mélange”. Sachant que ce mot n’est pas porteur du tout (le chiffon rouge pour le consommateur), l’apiculteur ou le conditionneur utiliseront une autre solution.

                      Le cas classique “Miel de Fleurs”, avec x complément( s).
                      Exemples : Miel de Fleurs d’été, Miel Fleurs de Printemps ou Miel de Pays Berrichon, Miel de la Garrigue xxxxxxxx, etc…, etc….

                      A ma connaissance toutes les affaires de double indication de miel, relevées par la DGCCRF, ont pour genèse le non respect de la condition de l’unicité du lieu de production et de la période de production.

                      (Dans l’exemple que tu donnes, même si tu n’indiques pas le lieu, pour l’ acacia et le tilleul, manifestement ces 2 floraisons ne sont pas simultanées. Ce qui explique sans doute le fin mot de l’histoire !)

                        Rang: Reine
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                        le thym et le lavande non plus ne sont pas simultanées ! enfin dans ma région en tous cas…

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                          J’ai un collégue ausi qui c’est fait emmerder pour une double appelation acacia tilleul………….

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                            Messages: 1173

                            J’ai un collégue ausi qui c’est fait emmerder pour une double appelation acacia tilleul………….

                            l’année dernière ,même problème pour moi , j’ai sortie la fiche ” H9″ que j’avais dans mon classeur et ……..surprise ! le Mr n’était pas au courant ! il n’avait pas connaissance de ce document .

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