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abeille, le il y a 13 années et 11 mois.
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Si certains ont du mal à écouler leur miel à un prix intéressant, qu’ils viennent le vendre dans mon village (3000DA le kg. Je n’oserai jamais le vendre à ce prix). A moins qu’ils prennent conseil auprès du commerçant ci-dessous.
« Il y a une quinzaine d’année, près de Limoges, dans un village touristique, un commerçant s’était mis à commercialiser de l’air pur local en conserve. Il suffisait d’ouvrir la boîte pour en prendre une bouffée.» Extrait d’un commentaire publié par Salaber.
http://aitmohand.over-blog.com.over-blog.com/article-l-air-du-temps-74360340-comments.html#anchorCommentCe post fait suite au sujet sur le tarif du miel dans la rubrique « apiculture »
Tout le monde ne peut être d’accord sur tout. On peut discuter, argumenter, sans personnaliser les problèmes. On devrait aussi pouvoir rapporter ici nos différentes pratiques sans s’exposer à des remarques aussi virulentes que désagréables. Pour éviter d’être taxé d’anti-écolo, on va tous se réclamer du « bio », alors que beaucoup d’apiculteurs pratiquent encore en dépit du bon sens. Taire les problèmes ne participe pas à leur résolution et ce n’est pas le meilleur service à rendre à l’apiculture et à la nature en général.
Et toute cette ambiance, politiquement correcte, qui entoure cette activité ne correspond pas toujours à la vérité, à la réalité.
J’espère que vous ne me prendrez pas pour une méchante si je vous dis que :
– Toutes les abeilles ne sont pas douces
– Je suis furieuse quand elles se montrent trop agressives
– J’en écrabouille des dizaines en refermant les ruches
– j’abandonne ce métier si les récoltes ne me permettent pas d’en vivre
Je respecte les « bio » purs et durs mais je trouve aussi que leurs interventions devraient être un peu plus pédagogiques.
Bonne continuation aux « bio » et aux autres.
Sans rancunebien dit…..
par contre c’est pas cool d’écraser tes abeilles :ohmy:
moi aussi les miennes ont du caractère mais je t’assure bien protégé bien enfumé et intervenir au bon moment et surtout ne pas être stressé ,normalement après tu ne sera plus furieuse.
je sais pas si avec 10 ruches tu pourra en vivre si ce que tu met dans ton profil est réel.Non, pas cool du tout et j’en suis malade à chaque fois. La fumée, le bon moment et le calme n’ont pratiquement pas d’effet sur mes abeilles. Quand à vivre de l’apiculture ça dépendra de l’importance de la récolte, si récolte il y a. Sans gros besoins et avec l’appoint d’un petit potager (complètement bio) ce nombre de ruches suffira largement dans l’immédiat. Si tout se passe bien, il faudra agrandir et, pourquoi pas, contribuer à faire baisser le prix du miel dans ma région. Chez moi, le miel est un produit de luxe, accessible à une toute petite minorité. Moi-même, je n’en ai encore jamais goûté. C’est encore une réalité à partager. Connaître l’état de l’apiculture dans tous les coins du monde, en cerner tous les aspects et développer une réflexion sur cette base, ne peut qu’être profitable à tous.
mais tu as quoi comme abeille(abeille africanisé)? la même que nous en france?
je suis un peu ignorant sortit de mes frontières lol
ok sinon je ne connais pas trop la situation du miel dans ton pays mais j’espere pour toi que tu aura une récolte que tu puisse goutter a la 8eme merveilleCe que j’ai comme abeilles ? Je me le demande. Sûrement des extra-terrestres ! Abeilles noires, mélliféra intermissa, paraît-il. Il me semble qu’en France, vous avez melliféra melliféra. Pas évident de tout savoir sur le miel et ses à côtés, c’est dans ce sens que le partage est intéressant. J’espère aussi goûter bientôt à cette merveille…A ta santé !
Quand tu dis, que tu arretes si tu ne peux pas vivre de ta production !Je ne comprend pas comment avec si peu de ruches tu en vivrais, sans des revenus à coté ! tu peux nous expliquer ? Juste pour te comprendre ?
Merci et bonne journée.;)tu n’as jamais gouté de miel, pour nous ici, cela nous paraitn en tout cas à moi complétement incroyable,
Bonjour Père Castor,
Pratiquement tout ce dont j’ai besoin se trouve dans la nature. Plantes, fleurs et fruits sauvages frais ou conservés au sel, vinaigre ou sucre. Pour mon usage personnel et parfois comme monnaie d’échange, je cultive légumes, tisanes, thé, plantes aromatiques, fraises. Une douzaine d’arbres fruitiers plantés l’an dernier. Cinq figuiers et quelques figuiers de barbarie. Une vingtaine de litres d’huile d’olive par an. Je précise que je n’ai personne à charge et qu’Internet qui me bouffe la moitié de mon budget « nourriture » est mon seul luxe.
Je dois dire que j’ai fini par céder à la prière de mes deux garçons en acceptant une aide financière. Mais ça me donne mauvaise conscience. Voilà ! Donc, si je n’ai pas l’espérance, au moins pour l’an prochain, d’une récolte d’au moins 5kg de miel/ruche qui me permettrait d’étendre mes besoins à certains produits de première nécessité dont je ne peux me passer plus longtemps, je devrai abandonner l’apiculture, la mort dans l’âme. Ce serait aussi un échec sur tous les plans et mon dernier espoir de montrer, par l’exemple, qu’on peut vivre dignement de sa terre, dans son pays.
Je me faisais un devoir de réussir ce projet et de le développer au maximum afin de susciter l’intérêt à l’apiculture autour de moi.Pour ne pas m’étaler, voici un extrait d’un commentaire relatif à l’utilisation de la charrue qui résume mes motivations.
« Engins de toutes sortes et produits chimiques sont disponibles, bon marché et, de surcroît, assurent un meilleur rendement. Il fallait un Idir Aït Mohand pour faire appel à une paire de bœufs et faire revivre ce vieux métier de laboureur. Il fallait un esprit, une vision, une volonté. Il fallait des hommes de valeur, capables de se projeter dans l’avenir sans rompre avec le passé. Il fallait des hommes conscients de l’enjeu, de tous les enjeux, pour donner toute son importance, dans sa signification, dans sa symbolique, à cette opération, prise très au sérieux, élevée au niveau d’un évènement capital parce qu’ils la place au centre d’un projet grandiose, autour d’un renouveau authentique, harmonieux, sain et salutaire, qui respecte l’homme, la faune et la flore, la terre et l’eau, l’air et le feu. »
Père Castor, si j’avais su que les abeilles étaient écrasées lors de certaines manipulations, si j’avais su qu’on sacrifiait la reine pour une meilleure ponte, j’aurais peut-être opté pour un autre créneau.
Merci de m’avoir lueBonjour Mimi,
Dans ma région, le miel se vend 3 000DA/kg. Le SMIG est à 15 000DA. Je ne t’en dis pas plus. Je connaissais les miels en pots de chez l’épicier, pas le vrai, pas la 8ème merveille de Bee41. Le miel est trop cher pour faire partie des habitudes alimentaires. Généralement, il est utilisé à petites doses comme remède.Bonjour abeille !J’ai eu plaisir à te lire ! Peux tu me situer ta région, voir ton pays, afin de mieux comprendre tes propos ?
Bonjour Père Castor,
C’est vrai que la localisation a disparu du profil ; je ne m’en étais pas rendue compte. Si tu ne connais pas mon pays, tu en as sans doute entendu parler. Si tu as un moment de libre, voici un blog consacré à ma région : http://djurdjura.over-blog.net/Bonjour
Je connais la Kabylie où tu résides c’est une trés jolie région d’Algérie
La race d’abeilles que tu as dans tes ruches est l’abeille tellienne, (grande et noire) elle est particulièrement agressive, mais trés adaptée aux conditions climatiques de la région, abeille essaimeuse également
N’oublie pas que si tu veux récolter du miel il faut que l’abeille ait des fleurs en qté à butiner
Il y a des orangeraies dans la vallée c’est la qu’il faut mettre les ruches
A+Bonjour
3 000DA/kg ça fait combien en écus ?
Bonsoir
3000 DA = 29,14 Euros
Bonjour
Eh ben !
J’ai un livre concernant les “Ruchers de l’Habra ” à PERREGAUX (Algérie) de Mr PARADEAU Apiculteur- éleveur qui a consacré sa vie à l’apiculture et dont la famille en a vécu pendant plusieurs générations jusqu’en 1955 (derniers renseignements) Il fait état de très bonnes miellées …Bien entendu ses ruches n’étaient pas installées en plein Sahara et il connaissait son métier. Ce sont deux choses primordiales pour réussir : l’emplacement et le savoir ! La Nature fait le reste .
Bonjour jpv33
Les orangeraies, oui, j’aurais aimé. Mais il y a les traitements chimiques. De plus la vallée est à plus de 30km de mon village et, sans véhicule, les déplacements ne sont pas évidents. La transhumance apicale n’est pas encore entrée dans les mœurs et la main-d’œuvre est très difficile à trouver.
Oui, la Kabylie est une belle région. De magnifiques paysages. A vous faire oublier toutes les difficultés.Bonjour Varroa88
1955, ça fait un moment ! Une belle génération d’agriculteurs/apiculteurs. Dans l’Oranie, je pense, à plus de 500km de chez moi. Une terre généreuse, pas encore envahie par le béton à cette époque.
Le savoir s’acquiert. Quant à l’emplacement, même s’il n’y a pas de choix possible, la flore encore à l’état sauvage est importante et diversifiée. C’est juste que maintenant il faut apprendre à gérer les conséquences des perturbations climatiques.j’ai beaucoup de plaisir à te lire abeille, ceci pour plusieurs raisons : d’une part ton écriture est belle, poétique, tes témoignages nous ouvre sur d’autres formes d’apiculture,j’aimerai très sincèrement que tu réussisses comme tu le souhaite. Si jamais je peux t’aider mdans la mesure de mes moyens je le ferais avec grand plaisir
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