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RELAT, le il y a 3 semaines et 4 jours.
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Bonsoir à tous ceux qui liront mon message,
Tout d’abord il est bien dommage que ce forum se soit vidé. Je regrette le temps de Pierrot le fou, Michel V et consort. Vraiment quel dommage.Et en parlant de vidé, je viens de perdre aujourd’hui une colonie en environ 4 semaines. Vidée en 4 semaines de ses abeilles.Il y a 4 semaines, elle était très dynamique. Il y avait des beaux allers retours à travers une muselière anti frelon. Du pollen rentrait à pleines pattes. La ruche au travers du couvre cadre en plexiglas était remplie d abeilles.Hélas juste à côté, sa colonie voisine s étiolait. Du couvain était évacué encore à l état de larve, des abeilles étaient trainantes, mais il y avait quand même du pollen qui rentrait avec il est vrai de moins en moins d abeilles.Et donc il y a 4 semaines je me suis absenté pour deux semaines.Et il y a deux semaines je suis revenu.La ruche qui s etiolait n avait plus d abeilles. Morte mais pas encore pillée. Je l ai ouverte. Un peu de couvain en mosaïque, mort bien évidemment. J ai fait le test pour les loques. Négatifs. La ruche était pleine de miel… Je l ai fermé et évacué.Et la ruche très dynamique, sa voisine, il y a 4 semaines, ne l etait plus du tout.Pas de constat d évacuation de couvain mort, mais des abeilles traînantes foutues dehors par les restantes. Et les restantes partaient aux champs à travers la muselière. mais ils me semblait que peu revenaient. Tout cela sous le vol des frelons asiatiques. Mais la muselière les tenait éloignée de la porte verte.A travers le couvre cadre en plexiglas, je constatais tous les jours la diminution de la population.Hier, il ne restait plus qu une poignée d abeilles sur un bord de cadre. Les frelons asiatiques s aventuraient dans la muselière. La porte verte les empêchait d aller plus loin. Mais des pillardes commençaient à roder.Aujourd’hui, ce matin, le pillage commence. Je déplace alors la ruche et l ouvre. Je la démonte. Fait partir les quelques pillardes des cadres. Secoue à l envers la ruche pour enlever les quelques rares cadavres d abeilles qui sont sur le plateau nicot.La ruche à nouveau à l endroit je trouve la reine seule accrochée au fente ouverture du plateau. Elle est encore vivante. Elle n a pas été tuée par les pillardes. Quelle tristesse de voir la reine sans abeilles perdue au fond de la ruche. Moi qui les trouve rarement…Je fais le test pour les loques sur les deux trois cadres où il y a un peu de couvain. Négatif.Rare couvain très dispersé.Cadres remplis de miel.La ruche remontée et fermée est bien lourde. Lourde comme sa voisine, que j ai trouvé morte il y a deux semaines.Bref j avais deux ruches.Toutes mortes maintenant.Mais de quoi sont elles mortes ?Ces ruches étaient en banlieue pavillonnaire lyonnaise, loin de culture agricole.Elles ont été traitées à l apivar pour le varroa début août.Juste avant elles ont fournies respectivement deux hausses de miel bien operculé pour la première morte et une hausse de miel également bien operculé pour la morte aujourd’hui.Avez-vous une idée sur la cause d un déclin si rapide ?Je suppose que c est une maladie, puisque en juste 2 semaines d intervalle, les ruches ont périclités.Mais celle morte aujourd’hui était vraiment très très dynamique et remplie d abeilles il y a juste 4 semaines.À vous lire si vous avez une idée.Des fois que CDSJO soit encore lecteur de ce forum…Je n ai bien évidemment pas les moyens de faire analyser en laboratoire les cadres et reste de cadavres.il y a 3 semaines et 6 joursRang: ReineMessages: 1547Nb de ruches: 48Localisation : France214 ptsBonjour
Visuellement et sans ouvrir la ruche, le phénomène ou disons la catastrophe débute par des abeilles traînantes devant la ruche et se termine en deux semaines par une absence totale d’abeilles, un peu de couvain et tout le miel.
Cela fait 4 ans au moins que j’ai fait part de cette situation qui se peut se traduire sans disparition de la colonie mais avec une réduction de la moitié ou des deux tiers de la population.
J’en ai discuté par tph avec certains d’entre vous ; j’ai envisagé tous les problèmes connus, à ce jour sans savoir de quoi il s’agit avec la difficulté supplémentaire qu’il s’agit de quelque chose d’aléatoire, à savoir:
Pour des ruchers qui ont eu des parcours identiques, certains sont touchés, d’autres non.
Dans un même rucher, toutes les ruches d’un côté sont touchées (ruchers disposés en U) le devant et l’autre côté sont indemnes ou vice versa.
Cinq ou six palettes concernées comme s’il t avait une contagion, le reste non.
Une ruche touchée sur la palette, l’autre non.
A partir de ce constat, il devient très difficile de tirer une conclusion rationnelle.
Toutes les pistes ont été explorées année après année sans résultat à ce jour, des régions peuvent être concernées voire des secteurs avec des ruches ou des ruchers indemnes au milieu, j’ai essayé Nozévit sans pouvoir en tirer de conclusion.
Résultat, depuis le début de cette saleté l’exploitation tourne avec la moitié des ruches donc sans rentabilité ce qui n’est pas le but.
Voilà ou on en est, à serrer les fesses chaque automne et a évaluer le cheptel sur lequel on va pouvoir compter l’an prochain si l’an prochain il y a.
En annexe: le changement climatique qui se traduit par des automnes interminables qui favorisent la sortie des abeilles sans apport extérieur augmentent la consommation par 3 à laquelle on ne répond qu’en apport du candi à plusieurs reprises ce qui doit augmenter la charge de travail et réduire la durée de vie des abeilles… ça+ça = 20° et plus tous les jours satisfaction des bobos et des touristes mais misère pour nos abeilles et l’avenir de l’apiculteur.Merci CDSJO pour ton retour.
Quand tu écris “Visuellement et sans ouvrir la ruche, le phénomène ou disons la catastrophe débute par des abeilles traînantes devant la ruche et se termine en deux semaines par une absence totale d’abeilles, un peu de couvain et tout le miel.”, c’est exactement ce qu’il s’est passé.
J’ai lu les anciens post sur la Nozema Ceranae, peut-être est-ce cela.
A la fin de l’été 2024, j’avais deux colonies super costaudes, placées chez un ami à un petit km de chez moi.
Tellement puissante que durant l’été, elles faisaient quasiment continuellement une barbe d’abeilles (il fait chaud sur Lyon et pourtant elles étaient à l’ombre d’un superbe figuier).
Elles avaient produits, malgré que l’une d’elle soit la fille de l’autre.
Je pratique la division avec la méthode snelgrove.
Je les avais visité début septembre, elles étaient magnifiques.
Je suis repassé début octobre, une était morte, vidée d’abeilles et l’autre était moribonde quasi sans abeilles.
J’avais attribué cela aux frelons asiatiques très nombreux et c’est pour cela que j’avais mis des muselières à mes ruches mortes ces jours-ci.
Et bien il me semble que le même scénario s’est produit.CDSJO, cela devient très compliqué d’élever des abeilles, car si même des apiculteurs chevronnés comme toi y perdent leur latin…
Je me rappelle il y a 50 ans, mon père avait une ruche, posait une hausse et la récoltait, et ne faisait rien d’autres.
Il retrouvait sa ruche et ses abeilles d’une année sur l’autre sans s’en occuper…Bonjour
Les maladies des abeilles au jourd’hui sont très fréquentes, pourquoi ? on peut lister toute une série de causes possibles : perte de biodiversité, changement climatique, pollutions diverses, conséquences de la sélection génétique, pratiques des apiculteurs. Pourquoi un api a des pertes énormes alors que son voisin annonce un niveau plus acceptable ?
A mes débuts d’apiculteurs avant la varoise on nous enseignait dans les cours d’apiculture les 4 maladies légalement contagieuses et quelques autres. Maintenant les maladies virales mentionnées en abrégé par des lettres : DWV, SBV, BQCV, ABPV, CBPV (abréviation des noms en langue anglaise) sont devenu courantes un peu partout sur la planète.
@ Babillou : si on écarte la varoise je pencherais sur la possibilité d’une virose. Ne me demande pas laquelle car je n’y connais pas grand chose. Ce printemps il a été signalé pas mal de cas dans ma région l’Occitanie. Les abeilles avec la tremblante mourraient rapidement et des colonies côte à côte étaient touchées. Des colonies jugées parfaites quelques semaines avant ont succombé aussi. S’il s’agissait d’un “truc” un peu comme cela je me demanderais pourquoi moi. L’environnement urbain à mon avis ne convient pas aux abeilles. les ruchers des villes qui sont gérés pour faire de la “com de façade” pour certaines sociétés doivent hiver après hiver reconstituer leur cheptel. Les abeilles actuelles très sélectionnées pour leur productivité supportent assez mal les aléas climatiques. Une carence en pollen et un stress qui s’en suit peuvent accélérer une pathologie à l’état de latence. Je ne sais pas ce qu’il en a été dans la région de Lyon mais chez nous on a eu 3 mois sans pluie et avec la canicule. Fort heureusement la pluie de fin Août et le pollen de lierre ont permis un rétablissement.
Aussi je me suis souvent demandé comment les abeilles feraient si le lierre avait disparu.
Merci RELAT pour votre retour.
J ai lu votre ancien post sur la mortalité massive en Aveyron.
Le déroulé de la mortalité de vos ruches ressemble à la mortalité des miennes.
Quels résultats ont produits les analyses des laboratoires ?
Une ou des origines de la mortalité ont elles été identifiées ?Pour revenir sur mon cas, l environnement de mes ruches mortes est très variés et très verts. Elles étaient positionnés au bout du balcon de mon pavillon. A l Est de ma maison, il y a à 500 m à vol d oiseau une forêt en pente notamment d acacia, et de chênes de plusieurs hectares. Au sud à moins de 100 mètres il y a un espace boisé protégé (EBP) d environ 5000 m2 et plus loin à 300m à vol d oiseau une plaine d environ un hectare en jachère avec beaucoup d ambroisie. Il y a aussi des plantations de sapin de Noël sur plusieurs milliers de m2. Sont ils traités je ne saurais dire. L environnement est par ailleurs pavillonnaire. L’abeille n est pas en carence ici. Les arbres de l EBP sont par exemple couverts de lierres. Mes 2 ruches avaient passé tranquillement l hiver 2024 2025. Une des 2 ruches etait la fille de l autre via la méthode snelgrove appliquée au printemps 2024. La ruche morte dimanche était installée depuis 2023 et était le fruit d un piégeage. Plus faible que sa fille, je ne l avais pas coupé ce printemps. Je pense qu elle a essaimé car une de mes ruches piège placée dans le terrain avait réceptionné un essaim car elle s était affaibli en mai. Mais elle a produit deux hausses, récoltées début août. Sa fille, une hausse et une colonie.
Bref tout allait bien jusqu’à il y a 4 semaines.J espère que mes colonies de mes petits ruchers de montagne n auront pas un destin similaire. Le froid venant je ne le saurai désormais que si je me trouve présent la haut un jour de soleil et de douceur, qui leur permet de sortir. Elles étaient bien lourdes et populeuses lors du retrait des bandes de traitement, il y a un peu plus de deux semaines de ça. En montagne il y a eu aussi en cette fin d été l apparition massive des frelons asiatiques. Ils sont désormais arrivés hélas.
J espère aussi pour le destin d un petit rucher que j ai à une dizaine de kms d ici, hôte des essaims de mes deux ruches mortes. L ami, propriétaire du terrain, m assure qu il y a des abeilles dans les ruches (et aussi des frelons qu il tue avec une raquette quand il a dû temps à perdre). A quoi bon me déplacer, toute façon, à cette époque de l année il n y a plus grand chose à faire si ça meurt….
Tout cela est bien démoralisant…
Effectivement je n’avais pas pensé à cette hypothèse d’une désinsectisation des animaux d’élevages comme cela avait été le cas en Aveyron. Des colonies qui se dépeuplent jusqu’à l’extinction. On retrouve des provisions et presque plus d’abeilles ni dans ni devant la ruche. Si c’est le cas tu ne devrais pas être le seul dans ton secteur. Est ce qu’il y aurait des fermes d’élevage en bovin ou ovin. Il me semble que les chevaux peuvent aussi être traité avec ces mêmes produits pour leur épargner les inconvénients entre autre de trop nombreuses mouches.
Avec mes autres collègues impactés nous avions pensé que les conditions climatiques de la fin de l’été 2023 (sècheresse et canicule) avaient aggravé l’hécatombe. Mais cet été çà été pire. Alors oui cela pourrait être aussi ton cas. De nombreux éleveurs traitent systématiquement leur vaches à la mise à l’herbe au printemps et dans ma région mis à part quelques cas de loin en loin sur un rucher nous n’avions pas remarqué des mortalités inexpliquées.
A propos du post “mortalités inexpliqués en Aveyron” je m’en veux un peu d’avoir arrêté de donner des nouvelles, mais il est encore possible de le faire quand je trouverais le temps. Pour résumer nous avons fait avec la conf ce que l’on pouvait pour se faire entendre de l’administration, des vétérinaires, et des organismes agricoles. Des mesures ont été prises pour éviter des récidives. 2024 c’est bien passé. 2025 çà a l’air d’aller aussi.
il y a 3 semaines et 5 joursRang: ReineMessages: 1547Nb de ruches: 48Localisation : France214 ptsCe qui pourrait plaider en faveur de virus, c’est le fait, et j’insiste là dessus, que dans des conditions identiques des colonies sont touchées et d’autres non.
Ceci dit on n’avance pas beaucoup parce qu’il est compliqué d’appréhender la cause du ou des virus sans se tourner toujours vers le varroa qu’il nous sembler maîtriser mais peut être sommes nous dépassés par les évènements.
Avoir du métier et de la bouteille ne sert plus à grand chose tant les problèmes sont récents et ne font que s’amplifier.
Dans les années 80 quand on invitait le représentant de la DSV à l’AG du syndicat, on connaissait la musique : une fois traité le sujet de la loque américaine et la teigne dans les hausses on pouvait passer à l’apéro.
Maintenant on pourrait lui laisser toute la durée de l’AG.Au sujet des virus des abeilles nous avons en France une spécialiste très reconnue internationalement : Madame Anne Dalmon-Bonjour. Une de ses publication concerne les interactions entre virus et abeilles coexposées à des pesticides. Ses travaux démontrent que les colonies exposées ont des charges virales exponentielles en comparaison à des témoins.
De manière générale la sensibilité aux viroses augmente avec le stress des colonies et le stress est souvent multifactoriel.
Il faut savoir que toutes les colonies sont porteuses de virus. Les faibles seuils de charge virale correspondent à des colonies en bon état.
Il y a des virus directement corrélés à de fortes infestations de varroas (abeilles aux ailes déformées).Pour résumer mon “intuition” : beaucoup de facteurs négatifs : perte de biodiversité, changements climatiques, pollutions de toute nature, pratiques agricoles et apicoles discutables, évolution génétique de l’espèce abeille mellifère vers la seule productivité au détriment de sa rusticité provoquent des affaiblissements des mécanismes de défenses immunitaires.
C’est un peu comme tout le reste : les humains prennent des médocs et ont de plus en plus recours à la médecine. Les cultures végétales sont de plus en plus malades et il faut des tonnes de produits phytos. Les élevages sont très surveillés car des maladies virales (là aussi) peuvent causer d’énormes pertes. C’est les inconvénients de notre monde moderne. Est ce que l’on fonce à toute vitesse vers un mur ?
Que peut-on faire dans ce contexte pessimiste : En tant qu’apiculteur on pourrait revoir nos pratiques et réfléchir à une nouvelle approche de la génétique et du métier. Bien sur cela ne suffira pas à retrouver la sérénité d’avant. Mais faisons notre part en attendant un ressaisissement de la société des humains. Mais je ne suis pas optimiste.
il y a 3 semaines et 4 joursRang: ReineMessages: 1547Nb de ruches: 48Localisation : France214 ptsJe suis en accord avec toi.
En restant sur le problème de Babillou, compte tenu de notre petite expérience mais sans avoir la possibilité d’en apporter la preuve, on peut présumer le virus.
Dans quelque temps on apprendra que dans des milliers de ruches ou plus les abeilles ont disparu, comme presque chaque année maintenant.
On finit par s’y habituer au point d’anticiper la casse en produisant des essaims en cours de saison, fabrication d’essaims qui coûte du temps et du miel en moins.
Petit a petit, année après année, l’exploitation réduit la voilure jusqu’au seuil de non rentabilité.
Il y a bien des amateurs aussi qui s’ils comptabilisaient les rentrées et les sorties verraient que les choses sont devenues compliquées.
Par contre sur le volet changer nos pratiques, je reste dubitatif.
Il ne peut y avoir d’apiculture sans apiculteurs qui vivent du métier (je ne parle pas ici de quelques uns qui arrivent à s’en tirer grace à un environnement très favorable).
Chez moi, on vivait de la vente annuelle de tonnes de miels divers dont les prix ont au mieux stagné et dont la production s’est réduite de moitié, la tentative de vente de miels au détail ne règle pas tout.
Aujourd’hui, je ferai tout pour dissuader ma descendance de se lancer, quand on arrive a avoir des difficultés de fin de mois, des productions en baisse régulière et constante avec une difficulté à maintenir un cheptel en bon état, il ne reste plus grand chose de positif.
Donc pour ce qui est de changer de pratiques :
Tant que tout allait bien, l’apiculteur que j’ai été n’a rien changé de ses pratiques : quand il y en a assez, il y en a assez.
Le changement de pratique a été une réaction, par exemple: nourrir non pas pour booster mais pour que les abeilles restent en bonne santé ; traiter non pas préventivement mais toujours pour garder les abeilles ; transhumer un coup de plus pour faire du miel certes mais aussi pour éviter une période de disette juste là assez rare en pleine saison.
Et tout ainsi de suite ; je veux dire que l’apiculteur a essayé avec ses petits moyens de lutter devant une situation qui lui échappait.
Alors les pistes pour échapper à ce cycle infernal, c’est quoi ? la disparition de l’humanité ? il va falloir attendre encore un peu.
La modification du comportement de l’espèce humaine ? attendre et voir.
La science ? même chose.
En modifiant trop rapidement l’environnement de l’abeille, l’homme l’a mise en danger ; il n’y a pas besoin d’être pessimiste de nature mais juste d’ouvrir nos yeux d’apiculteurs ; il n’y a pas mieux placé que nous pour voir la zizanie dans laquelle nous nous sommes empêtrés.
En attendant le miracle, même pour ceux qui ne croient pas, on peut et on doit “profiter” des abeilles qu’il nous reste ; peut être que c’est même un devoir ?Les anciens comme CDSJO et moi-même qui avons connu une autre époque ne peuvent qu’alerter les jeunes sur l’ampleur des changements catastrophiques dans l’exercice du métier. Je vois régulièrement des pros qui ont 20 ou 30 ans de moins que moi. Ils se sont habitué et considèrent comme la norme toutes ces colonies qui faut réparer régulièrement en changeant une pièce (une reine) ou reconstituer (un essaim). De part ailleurs FranceAgriMer subventionne les achats des pièces de rechange. Quand les anciens ne seront plus là il n’y aura personne pour encore témoigner. Alors il faut encore et encore continuer à “s’indigner” comme Babillou qui se rappelle de la ruche de son père.
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