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richard86, le il y a 9 années et 6 mois.
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Bonjour,
Qui peut nous parler d’expérience de ventes avec une amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), efficacités, contraintes…
SalutationsCe n’est pas violent mais régulier
Et le contact sympaPerso je trouve que c’est trop de contraintes si tu n’as qu’une ruche ,beaucoup de frais pour l’étiquetage en règle.
Tout dépend de la taille de l’amap.
Celle où je vais compte une quarantaine de personnes.
Au début, j’y allais une fois par mois.
Parce que tu es “obligé” d’y être physiquement, le contact. Mais passer deux ou trois heures pour vendre quelques pots, à la fin çà lasse. Donc je n’y vais plus et le maraicher ne veut pas vendre à ma place malgré le fait que je lui laisse une com.
En septembre, je vais aussi faire des produits transformés, alors peut être j’y retournerai.Je suis de l’autre côté de la barrière pour le moment (adhérent amap miel) et je m’occupe d’une amap fromage de lait de vache. Il y a toujours le souci de trouver un bon équilibre pour effectivement ne pas faire venir le producteur pour rien (d’ailleurs spatz tu parles de vente, je ne suis pas certain que tu sois dans un vrai fonctionnement amap). Le principe c’est qu’en début de période d’engagement (janvier dans notre cas) le producteur sait pour toute l’année exactement ce qu’il doit apporter à chaque distribution. Dans notre cas, l’amap miel regroupe 33 familles et a consommée en 2015 420 pots de miel, une 60aine de gateaux et une 20aine de flacon de propolis. Les distributions ont lieu tout les deux mois et durent 1h30. Nos apiculteurs travaillant à deux, assurent aussi un autre distribution ce soir là dans une autre ville pour rentabiliser le déplacement.
En conclusion, le volume est effectivement modeste (mais nos apiculteurs sont encore en installation, ils brident la quantité pour le moment, il y a beaucoup plus de demande, facilement le double à mon avis), mais il est connu d’avance, le produit est valorisé (vente directe sans intermédiaire). Le contact direct (et la visite annuelle de l’exploitation) permet de sensibiliser les gens aux contraintes du métier. Enfin, dans notre cas, nos api ecoulent tout leur stock (2t cette année) intégralement en amap (et quelques marchés d’été de mémoire).+1
On se rend service : lorsque le fromage ne peux pas venir il laisse aux champignons qui parfois me demande de le dépanner
En plus ce n’est pas périssable donc plus facile à gérerd’ailleurs spatz tu parles de vente, je ne suis pas certain que tu sois dans un vrai fonctionnement amap
Si, si, pour tous les produits maraichers, car la vente est régulière, sous forme de paniers au prix convenu à l’avance.
Pour le miel, je ne fonctionne pas en commande, çà me parait difficile.
Mais c’est vrai que je pourrais leur en reparler. Merci pour la suggestion.Pour ce qui est des points de vente dit “Producteurs”, l’agriculteur (pour notre cas l’apiculteur) conserve son droit de vente directe, comme s’il était sur son exploitation, alors qu’il est regroupé en un même lieu avec plusieurs de ses confrères, ce qui fait l’attractivité d’un tel site, ou le consommateur va pouvoir trouver divers produits locaux.
La contre partie à ne pas oublier.
– La présence obligatoire d’un ou plusieurs producteurs pendant les heures d’ouverture du point de vente, même si souvent entre producteurs le planning de présence peut être aménagé en fonction des contraintes d’exploitations. S’il y a trop peu de producteur, ce temps de présence n’est pas négligeable.
– Le problème des charges de gestion :le fonctionnement de l’ infrastructure, quelques fois un salarié (e) souvent pour la tenue de caisse, les honoraires d’un cabinet comptable, etc…
C’est une bonne idée en terme d’image de marque, mais pour rester dans les réalités, ce n’est pas aussi simple, cela nécessite pour le producteur, une forte implication et une capacité à s’intégrer dans un groupe.
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