[lb76220]

Même si la réglementation du Code Rural semble a priori restrictive quant aux établissements publics, un aménagement bien pensé peut permettre l’installation d’une ruche dans l’enceinte d’un collège.

Lors d’un précédent post, j’avais expliqué mon projet, avec photo aérienne à l’appui. Nous avons soumis ce projet au maire de la commune qui a donné un avis très favorable.

La préfecture du 76 nous signale qu’aucun obstacle ne s’oppose à l’installation du rucher dans l’enceinte du collège. Pour cela, j’avais pas mal anticipé toutes les critiques et proposé toutes solutions utiles : aucun accès élèves/adultes possible (sans tenue de protection), loin des riverains, kit de soins d’urgence sur place, affichage pédagogique pour les élèves, haies et arbustes autour du rucher…

C’est le “bureau de la protection des personnes” de la Préfecture 76 qui a émis cet avis favorable. Contact très sympa au téléphone.

On a le feu vert, on a le budget, reste plus qu’à mettre tout ça en place…et à trouver un essaim d’abeilles noires au printemps…La suite au prochain épisode !

[micmala]

Et ben voilà de bonnes nouvelles.

Bonne continuation.

Michel

[lebruant]

Bonjour

Peux tu rappeler les différents points qui t’avaient permis d’obtenir l’agrément de l’administration et leur réponse , ça peut servir ailleurs surtout que certains sont tracassiers et de mauvaise foi , ce qui appuiera d’autres demandes.

[lb76220]

En fait, je suis parti du principe que la ruche devait être à + de 20 mètres de la rue voisine (ici, 40), du stade voisin (35 m), loin des élèves, et sans accès libre ni pour les adultes ni les élèves. Ainsi, le seul point qui pouvait pêcher concernait la proximité d’un l’établissement public, vu qu’on est dedans:oops:

Mais j’ai ajouté, sur mon dossier de présentation, que la ruche est entourée d’arbres hauts, d’un pavillon inoccupé pour plusieurs années, d’une haie qui ne fait pas encore 2m. de haut (mais ça va venir), et d’un filet de protection du stade haut de 5m…

Le correspondant de la Préfecture a surtout voulu savoir si du public pouvait approcher librement (ce qui n’est pas le cas) et savoir où on déplacerait la ruche si le logement venait à être occupé. Là encore, on avait une réponse, même si une ruche ne se déplace pas comme ça (sauf erreur de ma part, il faut l’isoler dans le noir 2-3 jours, non ?).

J’ai aussi précisé, même si ça parait évident, que personne ne pourra approcher la ruche sans tenue de protection…et que le collège est déja doté d’un kit de soins d’urgence en cas de choc allergique violent. De plus, je suis moniteur de secourisme, et plusieurs autres adultes le sont aussi.

J’ai aussi prévu un affichage à l’attention de tous les élèves leur expliquant de ne jamais approcher le rucher sans moi, et quelle conduite adopter s’ils croisent la route d’une abeille…

J’ai aussi noté, même si ça n’est pas déterminant pour la Prèf’, qu’on souscrira une adhésion au SAHN, pour avoir une assurance RC spéciale. Bien évidemment, la ruche sera déclarée, et nous souscrirons un n°siret, pour pouvoir vendre le miel (aux parents) dans le cadre légal, sans faire de tort à qui que ce soit.

Comme notre collège a obtenu le 1er prix régional des collèges fleuris de Haute-Normandie, et qu’il a eu un prix national de la Biodiversité, ça sera assez facile de communiquer autour de la présence d’une ruche dans ce collège. En nouant de nombreux contacts alentours, je me suis rendu compte qu’il y a pas mal d’apiculteurs amateurs dans le coin, dans le village ou autour. Certains n’ont pas pris autant de précaution (légale, administrative…) que nous.

commentaire du maire du village : “oh bah même si une abeille pique un riverain, faudra encore démonter que c’est VOTRE abeille !” dit-il avec le sourire…y’en a pour qui tout parait simple.

[nicot]

Eh ben bravo ! Et vivement le printemps

[mairand-g]

Bonsoir,

Je suis ravi de découvrir votre message ! Je me suis lancé, depuis le début de l’année scolaire et avec deux autres collègues, dans un projet d’atelier apicole dans la cité scolaire.
J’ai trouvé un accueil franchement favorable de la part du chef d’établissement. Le projet est lancé. Pour éviter de rentrer dans les détails, je mets le desriptif du projet en PJ.

Pour faire simple, voici mon problème :
Le collège dans lequel je bosse est situé dans une cité scolaire dont le parc fait 13 hectares. Nous allons profiter du fait que la Région va rétrocéder une partie de ce parc à la Ville de blois, pour installer, dans ce qui deviendra un jardin public, un petit rucher auquel nous aurions accès très facilement (avantage : le rucher ne serait pas sur l’espace scolaire).
Or, nous avons commencé notre projet depuis un bon mois : deux ruches sont d’ores et déjà en fabrication (un prof de technologie travaille sur l’habitat avec deux classes de 5ème). Elles seront prêtes en Avril ou Mai 2012. L’emplacement prévu dans le “futur jardin public” ne sera pas disponible avant au moins 12 ou 18 mois…

Il me faut donc installer dans l’enceinte du collège un rucher provisoire. Quels sont vos conseils ?

[lb76220]

Salut

Difficile de te répondre sans connaître précisément le site.

Quand on regarde une vue GoogleEarth de ta cité scolaire, on voit bien en effet le bois/parc au sud des installations scolaires.

Pour ce qui concerne l’emplacement de ton rucher, deux remarques :

– Un rucher dans un site hors école, pourquoi pas, mais s’il est dans un jardin devenu public, tu auras des contraintes pour empêcher le public d’approcher. La mairie te fera un enclos avec barrière et serrure ? Tout cela a un coût…Cet endroit sera-t-il accessible le soir ou en période de congés ?

– Connais tu l’ampleur des travaux destinés à transformer le parc en jardin municipal ? Si les futurs travaux d’aménagement ne sont pas énormes, pourquoi ne pas installer la ruche dans un emplacement en zone boisée, à l’écart des scolaires, et à l’écart des futurs travaux. Conservez vous une partie de ce bois pour le collège ? Ce bois a l’air grand. Peut-être y aurait-il un endroit isolé du futur jardin mais qui serait quand même en forêt…comme ça, tu es loin des cours de récré, et encore dans une zone qui vous est réservée. Ou alors je n’ai pas bien saisi.

[mairand-g]

Merci de ta réponse,

Oui, la mairie est partenaire du projet, elle envisage de nous laisser un accès (portillon) permettant de passer du parc collège au parc municipal. Elle accepte aussi de prendre à sa charge l’installation du rucher avec ce que cela comporte de protections.

Pour l’instant, j’en suis toujours (et mon chef aussi…) à me demander s’il est possible légalement de poser deux ruches habitées dans l’enceinte du collège. A priori, on ferait une installation provisoire dans le parc actuel, à proximité du refectoire, dans un coin interdit aux élèves, et qui se trouve à environ 80 m du rucher futur.

Si j’ai bien compris le Code Rural, il suffit d’encadrer le rucher provisoire d’un système de brise-vues à hauteur de deux mètres. Est-ce bien cela ?

Cordialement

[mairand-g]

Avant d’aller dormir, une autre question me vient en relisant tes précédents posts : tu évoques un kit d’urgence en cas de réaction importante. Peux-tu me dire de quoi il s’agit ?

Bonne nuit

[lb76220]

Salut

En effet, si le Code rural prévoit en général qu’on n’installe pas de ruche à – de 100 m. d’un établisement public (école, hospice, hopital, etc…), il est aussi précisé que ces règles ne s’appliquent pas si le rucher est entouré d’une barrière de 2m. de haut.

Toutefois, au delà du code rural, et par souci de ne pas agacer un voisinage qui ne sera pas aussi sensible que nous aux petites bêtes jaunes et noires, il est préférable de le garder à une distance raisonnable de toute rue, passage, habitation, etc…ce que nous avons fait dans notre cas.

Et puis le garder à la vue des riverains, c’est aussi éviter des visites inconscientes de jeunes (ou moins jeunes) trop curieux.

Pour ce qui est des soins d’urgence, je veux surtout parer aux éventuels chocs allergiques, appelés aussi chocs anaphylactiques. Le plus gênant est l’oedème de Quincke, qui provoque un gonflement de la gorge et donc un rétrécissement des voies respirtatoires. Là, je parle sous le contrôle d’éventuels membres de ce forums qui seraient mieux calés que moi en médecine !

On a une dose de médicament à injecter en urgence (Anapen), composé d’une seringue d’adrénaline. Cette injection ne serait faite qu’après appel au 15 et sur leur seul avis (ou celui de notre infirmière si elle est là…). Un choc anaphylactique ne se révèle pas en 30 secondes, mais plutôt dans les 15-20 mn après la piqûre, ce qui laisse un peu de temps pour gérer et appeler le médecin le plus proche. On en a un au bout de la rue. Perso, je suis moniteur de secourisme (en plus d’être C.P.E.), et je sais utiliser un Anapen, car j’ai plusieurs élèves allergiques (allergies alimentaires). Ces réactions sont très rares, mais comme il vaut mieux prévenir, je pense que c’est bien d’en avoir un. Sur ta cité scolaire, tu dois avoir une infirmière sans doute à temps plein (le rêve !), alors demande lui de te montrer…

Pour me joindre et discuter avec moi, mon adresse email pro :

laurent.bertrand@ac-rouen.fr
collège La Hêtraie
76220 LA FEUILLIE

Vivement le printemps et l’arrivée de l’essaim…vu le froid hivernal, que va-t-il rester de nos chères bizzzz ?

[mairand-g]

Un grand merci. Je vois ça avec l’infirmière dès que possible. J’imagine qu’elle doit aussi avoir ce type de produit (il y a environ 2000 élèves sur la cité scolaire…). Anapen, je retiens.

Je suis en pleine Sologne, la semaine dernière on a oscillé entre -18° et – 7°; mes ruches ont souffert. D’autant que j’ai peu (voire pas) nourri. J’ai des remords.

Bonne journée,

merci de ton aide.

ps : on présente l’atelier Apicollège à nos 6è-5è probablement dès la rentrée de mars.

[lb76220]

Après une longue période d’absence, me revoilà avec quelques (bonnes) nouvelles :

Notre ruche a enfin trouvé ses résidentes. Après une période longue attente due à une saison pas terrible, j’ai pu acheter un essaim d’abeilles noires à un particulier qui fait partie d’un C.E.T.A. et travaille à la préservation de l’abeille noire.

Installée le 10 juin sur 6 cadres + 4 cadres neufs de cire gaufrée, l’essaim a très vite construit les 4 cadres neufs. C’était un essaim de “noires” déja bien développé. J’ai proposé à ces demoiselles 3 litres de sirop pour les aider à travailler.

Fin juillet, j’ai retrouvé une ruche hyper populeuse, avec un couvain de grande taille, et les cadres étaient déja presque pleins de pollen et miel. J’ai donc fait le choix de poser une hausse, histoire de leur permettre de construire un peu les cadres de hausse. Je ne m’attendais vraiment pas à avoir du miel dans la hausse la 1e année, juste la possibilité de voir la colonie se développer, et les faire travailler la hausse.

Fin août, non seulement les abeilles (toujours aussi populeuses) avaient construit les 9 cadres de hausse, mais elles avaient rempli la plupart de ces cadres…J’ai donc, contre toute attente, fait ma 1e récolte, 2 mois et demi à peine après avoir installé l’essaim dans la ruche ! 10.500 kilos de miel ! Si on compte le dernier pot (fond de cuve) qui va repartir aux abeilles, et le stock gardé pour leur hiver, ça laisse quand même une belle surprise pour les élèves !

Sur le plan pédagogique, c’est génial : Une dizaine de jours après l’installation de la ruche, je suis allé prendre des photos de l’intérieur, acompagné d’un élève qui a pris les photos pour moi. J’ai composé un livret de photos que je montre quand je viens observer la ruche avec des élèves. On s’asseoit dans l’herbe, à proximité de la ruche, on observe les butineuses qui rentrent ou sortent, les gardiennes…et je leur montre des photos de l’intérieur pour qu’ils voient comment la colonie est organisée.

On vient à chaque fois avec 5-6 élèves. On se met à quelques mètres de la ruche, sans protection, juste assis dans l’herbe. Aucune manifestation d’agressivité. Les ouvrières sont habituées à nous voir assis par là…Aucun élève piqué…Ces abeilles réputées plutôt agressives sont d’un calme étonnant. Seule la période de récolte a été un peu “sport”, mais là, pas d’élève, juste un neveu et moi pour le faire…

Le nourrissement d’automne a été donné, les pains de candi pour cet hiver sont prêts…

Ci-dessous, les photos de la ruche…Merci à Francis, mon élève-photographe…

https://picasaweb.google.com/Laurent76220/VisiteDeRuche#

[Anteis]

Comme quoi, la noire, ça vaut le coup! Increvable abeille.

[GreenHornet]

une belle éxpèrience:)
une ruche saine avec une bonne souche,ne réserve que de bonne surprise
Bonne continuation!

[mairand-g]

Bravo pour ce projet ! Je suis sur un projet similaire depuis l’an passé. Aussi, j’aurais besoin de savoir quelles sont les difficultés que vous avez pu rencontrer, et comment vous avez passé les obstacles.

Pour nous, c’est en cours. L’atelier apicole débutera cette année. Pour ceux que cela intéresse, et puisque je c’est en milieu scolaire, voici comment je pense procéder : vos avis, critiques, questions, propositions me seraient vraiment précieux.

– début Octobre : réunion d’information sur l’atelier Apicollège (pour cette année, à destination des niveaux 6è-5è)

– Mise ne place d’un calendrier de l’atelier : à raison d’une date toutes les 3 semaines environ, l’idée est de proposer une découverte de l’abeille / de la ruche / du miel à travers ces ateliers (ce sera forcément un peu théorique, mais aussi : visite d’un rucher à proximité du collège, vidéo, jeux, tout cela en lien évidemment avec les objectifs de svt).

– à partir de janvier, travail sur les ruches : mon collèggue de techno a fait construire deux ruches l’an passé à des élèves de 5è, autour de la thématique de l’habitat. Il reste qq choses à finir, cela permettra de poursuivre la formation.

– à partir de Mars, les trois encadrants comenceront la formation au rucher-école. Pour ma part, je suis déjà apiculteur, mais seulement depuis 3 ans et sur une dizaine de ruches, j’ai encore bcp à apprendre. Les deux autres collègues sont novices mais motivés. En parallèle, installation du rucher au sein de la cité scolaire.

– à partir de mai/juin, installation des essaims, et inauguration du rucher avec le gratin (il y a toujours un gratin).

– à partir de la rentrée suivante, le rucher doit être opérationnel et permettre de développer, sur la cité scolaire, un certain nombre d’activités pédagogiques.

Voilà, je répète que j’ai besoin de vos avis, de vos conseils ! Grand merci par avance.

[lb76220]

Bon, quelques nouvelles de ma ruche :

Pour des raisons qu’il serait compliqué d’exposer ici, la ruche m’a suivi quand j’ai obtenu ma mutation. Elle n’est plus dans le collège où je bossais, au grand désespoir des élèves qui m’ont aidé à ça…

Les abeilles sont en lieu sûr non loin de chez moi. Je suis en train de négocier un endroit où les installer au printemps prochain, dans mon nouveau bahut ! Le Principal est d’accord, les élèves déjà partants rien qu’à l’idée…Et plusieurs profs sont impatients.

J’ai, dans le collège, un jardin d’hiver, entièrement vitré, avec une porte vitrée verrouillée. Les murs sont hauts de 4-5 mètres (exigences de sécurité respectées), et les élèves pourraient observer les abeilles toute la journée sans aucun risque puisque les abeilles iraient vers le haut de ce patio. Pour l’instant, les bambous et un arbre ont envahi l’endroit qui mesure environ 4 x 5 m., l’opération “élagage et arrachage” va bientot commencer…

Reste deux questions :

1) La hauteur (4-5 m) n’est-elle pas trop, pour que les abeilles partent et retrouvent leur chemin…? (voir le X sur la photo)

En saison chaude, ce jardin d’hiver entièrement vitré à la réputation d’être chaud, et partiellement ensoleilé, selon l’heure.

2) En saison humide (automne/hiver), il sera rarement ensoleillé et les écarts de température constatés sont réels : Quand le point “o” sur la photo est au soleil et que X ne l’est pas, il y a en moyenne 3° de moins sur X. Quand les deux sont à l’ombre, il y a 1 ou 2° de moins sur X. Le matin quand il fait froid, aucun écart de température entre “O”, à l’extérieur, et “x” qui sera l’endroit de la ruche dans le patio…

Je pense que cet endroit pourra être protecteur quand il fera froid. Au printemps, s’il risque d’y faire assez chaud, le soleil ne donnera pas dessus directement. L’endroit ne semble pas humide et le sera encore moins quand on aura viré les bambous…sol gravillonné et bouche d’égout pour évacuer l’eau stagnante…

Est-ce un problème pour les abeilles si le soleil ne donne pas dessus ?

Merci de vos avis

[cannamiel]

quand on voie,
dans la nature u vont se loger des essaim,
on comprend vite que c’est l’apiculteur qui aime se prendre la téte!
le besoin de faire quel chose ,ou y a rien a faire,ce qui donne le sentiment de domination et le réconfort d’ètre utile

les bambous se taille trés bien est s’étoffe et les zaza retrouve leur ruche très bien aussi

[mairand-g]

Salut,

Perso, cela me paraît idéal (pour fréquenter régulièrement les collèges, je vois bien à quoi ce genre de patio peut ressembler). Elles seront abritées (un peu) du froid l’hiver, et un peu du chaud l’été. En revanche, je ne suis pas sûr que, d’un pt de vue règlementaire, cela soit possible (voir Code Rural).

Quant à la “prise de tête”, je te conseille – à l’inverse de Cannamiel – de bien continuer. Tu installes des ruches dans un établissement scolaire, il y a des risques réels; on ne te pardonnera pas le moindre accident.

Je pense que tu avais déjà vu (dans ton collège précédent) avec l’infirmière et le médecin scolaire le protocole d’urgence en cas de piqûre & réaction anaphylactique (il doit y avoir un référent – en général l’infirmière de permanence, qui intervient avec ANapen dans les 15 mn).C’est un produit qu’ils possèdent déjà, souvent, car c’est le même pour les autres cas de choc anaphylactique (alimentaire, par exemple).

Je ne crois pas qu’il y ait un quelconque “sentiment de domination” là-dedans, juste une prudence élémentaire.

Bonne journée, continue de donner des nouvelles

ps : perso, je laisserais la végétation en place autant que possible. Arf ! du miel de bambou !

[cannamiel]

salut,mairand-g,
la prise de téte concerné l’emplacement et la possibilité au zabeille de sortir et retrouve leur ruche;pas la sécurité
le plaisir de toute les manip inutile,qui stress plus les zabeilles,que ne t’apporte de miel

quand un collégue me dit:si j’étais pas là,y aurais pas d’abeille,je suis obligé de lui répondre:c’est pour ça,que tas pas de miel!

[lb76220]

Le code rural dit qu’il ne doit pas y avoir de ruche à moins de 100m. d’un établissement public (les collèges en font partie). Mais il ajoute que ces règles ne s’appliquent pas si le rucher est entouré d’une haie ou filet d’au moins 2m. de haut…Là, les murs font 4 m., donc peu d’inquiétude…

Et puis non loin du collège, un gars a posé 8 ruches, sans que cela semble gêner qui que ce soit…Elles sont à une trentaine de mètres du pavillon le plus proche…

Côté santé, tout a été prévu, histoire qu’on ne nous en fasse pasle reproche…

Sur l’ancien site, on allait voir la ruche avec les élèves. On s’asseyait à 2-3 m. de la ruche dans l’herbe, sans protection, pour les regarder rentrer du pollen tandis que je leur expliquais le fonctionnement de la colonie…..sans jamais aucune agression ! Là, avec les baies vitrées, ça sera encore plus simple et sûr…