- Ce sujet contient 1,439 réponses, 69 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
abeille64, le il y a 2 années et 5 mois.
-
Les inules visqueuses commencent à fleurir.
Les grappes des arbousiers sont bien avancées et ça s’annonce bon pour la suite.
il y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 1541Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsSur les moyennes et la commercialisation :
En production de gros, on est passé de 35 (seuil de rentabilité) à 45 de moyenne durant les années 80 jusqu’à ces quatre dernières années où la moyenne est en dessous de 30.
Là on est dans une impasse.
Qui plus est, les fortes récoltes de miels de culture des régions du nord (tant mieux pour eux) ont tiré et tirent inexorablement les prix vers le bas.
Toutes qualités confondues on vend péniblement à 6euros.
Je voudrais me tromper mais les plus grosses exploitations qui vivaient exclusivement de la vente en gros, n’ont pas d’avenir (sauf peut être les productions de miels de cultures qui n’ont pas à transhumer).
Il faut donc, soit arrêter, soit trouver un autre boulot en complément, soit se mettre à la vente de miel en pot et venir s’additionner un peu plus à ce marché.
Le climat changeant vient annuler tous nos efforts en matière de gestion de la qualité des colonies : trop de périodes sans apports, de plus en plus longues déséquilibrent les colonies, les affaiblissent, et quand il y a miellée, les abeilles ne sont pas au top pour s’y habituer.
Ceux qui sont dans l’apiculture depuis ces dernière années et qui ne connaissent rien d’autre trouvent “normal” cette situation ; ceux qui pratiquent depuis plus longtemps voient une dégradation régulière des conditions de vie de l’abeille.
En être réduit à appréhender la sortie de l’hiver pour savoir sur quoi on doit compter, croiser les doigts pour qu’il n’y ait pas de gelée tardive ou de périodes de basses températures, puis consulter en permanence la météo pour espérer un nuage chargé de pluie, sans quoi il faut nourrir ou transhumer pour sauver le cheptel, tout ça, devient très, trop, fréquent.
C’est ce que je vois, que peut être d’autres voient aussi et qui risque de faire que la production de miel deviennent de plus en plus compliquée.
Obligés de nourrir, de protéiner, de changer de reine, tout ça de plus avec une forte augmentation du nombre de possesseurs de ruches aurait dû amener à une production moyenne en forte augmentation, or, ce n’est pas le cas.
L’apiculture est un exemple frappant des conséquences de la pression que nous exerçons, en tant que citoyens, sur notre environnement de part notre nombre et notre mode de vie.
On ne juge personne mais on a les yeux ouverts.
La bonne nouvelle est qu’on va finir de bétonner et de faire les cons avec notre environnement parce que la nature, à un moment donné (nous n’en sommes qu’aux prémices), va se charger de nous le rappeler et oui, de nous réguler.Ouais j’ai vu pour l inule, la flotte a été salutaire. Le lierre aussi a les boutons floraux qui gonflent.
Ça miellote dans les ruches. Ça repart bien à la ponte .
Dans les vignes la fausse roquette germent il y aura du pollen cette hiver!!!
Début septembre, il semblerait qu’un épisode méditerranéen se dessine… à voir où ça tombe.Sur les moyennes et la commercialisation :
En production de gros, on est passé de 35 (seuil de rentabilité) à 45 de moyenne durant les années 80 jusqu’à ces quatre dernières années où la moyenne est en dessous de 30.
Là on est dans une impasse.
Qui plus est, les fortes récoltes de miels de culture des régions du nord (tant mieux pour eux) ont tiré et tirent inexorablement les prix vers le bas.
Toutes qualités confondues on vend péniblement à 6euros.
Je voudrais me tromper mais les plus grosses exploitations qui vivaient exclusivement de la vente en gros, n’ont pas d’avenir (sauf peut être les productions de miels de cultures qui n’ont pas à transhumer).
Il faut donc, soit arrêter, soit trouver un autre boulot en complément, soit se mettre à la vente de miel en pot et venir s’additionner un peu plus à ce marché.
Le climat changeant vient annuler tous nos efforts en matière de gestion de la qualité des colonies : trop de périodes sans apports, de plus en plus longues déséquilibrent les colonies, les affaiblissent, et quand il y a miellée, les abeilles ne sont pas au top pour s’y habituer.
Ceux qui sont dans l’apiculture depuis ces dernière années et qui ne connaissent rien d’autre trouvent “normal” cette situation ; ceux qui pratiquent depuis plus longtemps voient une dégradation régulière des conditions de vie de l’abeille.
En être réduit à appréhender la sortie de l’hiver pour savoir sur quoi on doit compter, croiser les doigts pour qu’il n’y ait pas de gelée tardive ou de périodes de basses températures, puis consulter en permanence la météo pour espérer un nuage chargé de pluie, sans quoi il faut nourrir ou transhumer pour sauver le cheptel, tout ça, devient très, trop, fréquent.
C’est ce que je vois, que peut être d’autres voient aussi et qui risque de faire que la production de miel deviennent de plus en plus compliquée.
Obligés de nourrir, de protéiner, de changer de reine, tout ça de plus avec une forte augmentation du nombre de possesseurs de ruches aurait dû amener à une production moyenne en forte augmentation, or, ce n’est pas le cas.
L’apiculture est un exemple frappant des conséquences de la pression que nous exerçons, en tant que citoyens, sur notre environnement de part notre nombre et notre mode de vie.
On ne juge personne mais on a les yeux ouverts.
La bonne nouvelle est qu’on va finir de bétonner et de faire les cons avec notre environnement parce que la nature, à un moment donné (nous n’en sommes qu’aux prémices), va se charger de nous le rappeler et oui, de nous réguler.c’est ce que je me tue a dire aux nouveaux arrivant, mes je prêche dans le vide, et je n’insiste pas pour ne pas passer pour un vieux con moralisateur, je suis aussi sidéré par le nombre de jeunes api qui s’installe sans de véritable expérience ,notamment chez des vieux pro!….
Cette saison j’ai pris une stagiaire de CFPPA sous mon aile( pour les esprits mal placés) , je suis sidéré par ce qu’on lui apprend…( pas nourrir des nucleis entre autre)
En plus les stages ne tombent pas pendant la période la plus intense en boulot, et à l’école ils apprennent à faire du nougat etc à ce moment là !! Putain mais si t’es pas aux ruches en mai juin , t’es mal barré pour produire du miel !!
Bref.
En tout cas elle veut s’installer, elle a peur de ne pas y arriver, je l’aiderais du mieux que je peux pour ne pas qu’elle se plante. En plus elle commence avec 75 ruches, donc ce sera bien gérable.il y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 1541Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsMon fils a fait un an à Hyères ; on n’apprend pas le métier à l’école par contre on y apprend des bases indispensables.
Disons qu’au bout d’une douzaine d’années, donc une douzaine de saisons de pratique durant lesquelles on aura connu presque toutes les situations, on pourra se considérer comme autonome en apiculture avec quelques centaines de caisses.
J’insiste sur le nombre car c’est lui qui dégage la marge bénéficiaire et c’est là que réside la difficulté.
Conduire une centaine de ruches avec succès ne pose pas problème particulier mais maintenir un niveau qualitatif en multipliant par 2 3 ou 4 (c’est ce qui va permettre de se rémunérer, maintenir le matériel, investir et mettre des cacahuètes de côté pour plus tard), ça c’est un autre boulot.Il est clair que ce n’est qu’avec l’expérience que l’on apprends bien le métier.
Allez, c’est pas fini d’être la merde sur notre pauvre planète….
L’apiculture pro à l’avenir sans grande compétence ça sera cuit pour s’en sortir et même avec une bonne expérience.
Dans le sud j’ai l’impression que ça va devenir impraticable d’ici peu !il y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 2391Nb de ruches: 15Localisation : 38500 Voiron, IsèreBonjour à tous, grosse prédation en ce moment par les frelons européens et asiatiques. En Isère, c’est plus intense que les années précédentes !
Pièges posés pour voir le résultat…
Les abeilles se plaquent sur la face avant des ruchettes et les butineuses viennent litarelement atterrir ds la boule d’abeilles sans viser la planche d’envolil y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 1541Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsJ’essaie de régler le problème en faisant une transhumance supplémentaire au pied de la montagne à 500m ; en dehors du bâti il y a moins de prédation.
Je les stocke par 160 pour diminue la pression et les reprendrai pour les emplacements d’hivernage vers la mi décembre.
Comme c’est à 20 bornes, la dépense est limitée mais que ça devient compliqué.@Cdsjo
” en dehors du bâti il y a moins de predation ”
?? Tu peux préciser ?
Je decouvre, c’est la première année que j’en ai dans mon coin , et la pression s’accentue.il y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 1541Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsOui, on a vu arriver cette bestiole deux ans après son arrivée en France, ce qui a donné du temps à l’observation.
L’implantation des nids est guidée par : sans hiérarchiser :
La présence de ruches (garde à manger)
Le milieu bâti, fleurs en permanence et autres aliments (j’ai vu des milliers de frelons agoniser en fin d’année sur des fleurs de plantes exotiques, ultime ressource).
L’eau à proximité.
J’ai remarqué que sur certains de mes emplacements de ma commune, certaines années il y avait des frelons (je parle d’asiatiques uniquement parce que les autres même s’ils se servent, ne provoquent pas chez nous de paralysie de la colonie), certaines années, non mais comme je transhume, il semble que la présence de ruches sur ces emplacements favorisent l’installation de nids.
Il semble que cette année vu le temps, avec la raréfaction des proies, ils soient plus agressifs envers les abeilles.
J’ai aussi remarqué que les fruits, tant qu’il y en a, les occupent beaucoup même si la recherche de sucres et de protéines sont deux choses distinctes.Anonymeil y a 2 années et 9 moisRang: ButineuseMessages: 39410 ptsPour le lierre ici ça commence on a 2 à 3 semaines d’avance
Je confirme aussi qu’il y a beaucoup plus de vv à côté des agglomérations qu’en pleine nature
il y a 2 années et 9 moisRang: ReineMessages: 1541Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsBon, ça va quand même rester un deuil : le moment de la retraite est arrivé pour la cheffe d’exploitation, ce sera le 1er Octobre.
La surface de subsistance dans le département étant de 50 ruches, on va s’en tenir là.
Terminé les 3 heures courbé sur le rucher à pas pouvoir s’en relever, les inquiétudes de trouver un emplacement impraticable à cause des intempéries, les reveils à 3h30 plusieurs jours d’affilée, l’énergie pour garder les yeux ouverts et le camion sur la voie de circulation, les pannes de grue, le soucis de savoir à quel prix le miel va être payé et j’en passe.
Honnêtement les choses devenaient difficile et la passion n’a pas pu atténuer le ressenti de ces piètres récoltes de ces dernières années.
Mais c’est la partie la plus passionnante de la vie qui se termine, dur à accepter quand même.
Reste à s’appliquer à faire en sorte que les colonies qui vont rester, du fait de leur moindre nombre seront plus performantes.
Sinon, l’abeille : merci pour tout.Bon, ça va quand même rester un deuil : le moment de la retraite est arrivé pour la cheffe d’exploitation, ce sera le 1er Octobre.
La surface de subsistance dans le département étant de 50 ruches, on va s’en tenir là.
Terminé les 3 heures courbé sur le rucher à pas pouvoir s’en relever, les inquiétudes de trouver un emplacement impraticable à cause des intempéries, les reveils à 3h30 plusieurs jours d’affilée, l’énergie pour garder les yeux ouverts et le camion sur la voie de circulation, les pannes de grue, le soucis de savoir à quel prix le miel va être payé et j’en passe.
Honnêtement les choses devenaient difficile et la passion n’a pas pu atténuer le ressenti de ces piètres récoltes de ces dernières années.
Mais c’est la partie la plus passionnante de la vie qui se termine, dur à accepter quand même.
Reste à s’appliquer à faire en sorte que les colonies qui vont rester, du fait de leur moindre nombre seront plus performantes.
Sinon, l’abeille : merci pour tout.Bienvenue au club des retraités.
Tu étais un vieux travailleur, maintenant tu seras un jeune retraité .
Quand on le peut, à un moment , il faut savoir lacher du lest tant que l’on est en bonne santé car tout doucement nos capacités physiques déclinent et ce qui était un plaisir peut devenir une corvée .Je me doute que ton futur petit cheptel sera bichonné et au final t’apportera aussi beaucoup de satisfactions .
Il faut aussi savoir profiterBon jeudi dernier j’avais viré deux reines foireuses , puis une ruche ou je n’ai rien trouvé ( peux être une vierge ) puis introduction des cages le vendredi , le dimanche les zaza étaient après , j’ai donc commencé à ouvrir une cage sur l’essaim le plus petit , elle est descendu directement , la deuxième et troisième pareil . Hier contrôle dans le même déroulement , une puis deux de vu la troisième chantait mais je n’ai pas compris tout de suite ( ruche très populeuse ) dans la cabane , les zaza la planquaient en bas du cadre en boule . Il semblerait donc une réussite
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.