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abeille64, le il y a 2 années et 5 mois.
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@ Morgan
Comme nous sommes assez proches, dans notre secteur le châtaignier sent le “roussi” ….
Les chatons sont brûlés par la chaleur et surtout le manque d’humidité des sols … donc les arbres souffrent ….
Autre facteur majeur : le vent permanent Nord … Nord Est 20 à 30 Km/HAu nord de Ruffec, une châtaigneraie de 6000 arbres, fait bien triste avec des chatons qui n’ont tenu que 3 jours en moyenne ….
Même sur la ronce, qui certes est abondante, mais aussi qui voit les fleurs ne pas tenir … !
Il y a quelques motifs à s’inquiéter pour le tournesol qui lui aussi accélère sont cycle !!!
@richard86
oui le tournesols forment déjà le bouton floral sur pas mal de secteurs, peut être un début de floraison fin juin/début juillet, cela sera une première par chez nous.
A mon avis il donnera sur les secteurs irrigués, ou sols profonds.pour le chataigner je trouve que l’ensemble de la floraison (secteur forestier) n’est pas optimale, beaucoup de fleurs petites et disparates, la foret n’est pas jaune blanche comme cela devrait
J’ai regardé mes caisses hier, bah y’a rien qui rentre, après il me reste que des bouzes, j’ai vendus tt les autres. M’en reste 20 et bin j’ai 3 hausses de pleines depuis le début de l’année. Bref je vais en gardé une dizaine et basta. Juste pour le plaisir
Après avec 38/40 degré ça va vite cuirebonjour
idem chez moi malqgré la 60aine de mm sur plusieurs orages !!!!
les arbres sont pas trop chargés en fleurs !!
le temps est lourd!! bonne conditions de miellées !!
les zaza cherchent a piller dans les hangars !!!
a+Merci Richard, il y a au moins un apiculteur sur le forum.
Bon, c’était un peu d’humour, mais un peu seulement.
Il ne sert à rien de faire naître des colonies, les aider à se développer, les déplacer au bon endroit au bon moment si les fleurs sont incapables de délivrer du nectar.
Il s’agit d’essayer de comprendre une situation inhabituelle mais appelée à se répéter.
Seuls les gens du sud est ont l’expérience mais ils sont muets.
Pour rappel : nos ruches sont sur un secteur où il tombe plus de 1200mm par an harmonieusement répartis sur presque tout l’année ce qui est souvent un facteur limitant la production de miel.
Nous sommes dans une situation inverse à savoir 140mm en Mars 110 en avril 25 en mai et 23 en juin avec des sols qui corrects en matière de rétention en eau.
Le sol est sec sur plusieurs dizaines de centimètres sinon davantage, des vents souvent au Nord ou à l’Est ces temps ci.
Ce qui devrait, pour ceux qui sont concernés, questionner quant à appréhender, même si on n’y peut rien un manque de production, voire pas grand chose de miel d’été généralement correct.
Situation inédite, que peut être certains d’entre vous ont connu et peuvent faire part de leur expérience.
Si on est encore sur un forum d’apiculture, il ne sert à rien de sélectionner des abeilles, les bichonner, disserter sur les maladies, les différentes problématiques d’extraction et de conditionnement du miel, s’armer du dernier 4X4 ou se donner un mal de chien pour trouver le bon spot pour nos abeilles si tout est limité ou réduit à néant par des conditions climatiques dont les conséquences sont la disette .
Dites moi que l’analyse n’est pas bonne et pourquoi.Pierro
Nous avons posté en même temps.
Si tu as des abeilles dans le hangar, c’est que ça ne mielle pas.
Pour info, la floraison de châtaignier est correcte, celle de tilleuls itou, mais….bonjour
avec les abeilles !!
c est jamais gagné et jamais perdu !!!
et l inverse est valable aussi !!
a+ça fait 30 ans que ces salauds de scientifiques nous parles d’un truc, je me rappelle plus le nom du phénomène.
Apparement on pourra se baigner dans la mer à Limoges, et l’eau sera à 25°C en Mars. Seul bémol, ça sera pas steak / frites à tous les repas.
Si ça peut vous rassurer, c’est la dolce vita par rapport à ce que vont subir vos petits-enfants
Tu as raison sur les faits sauf qu’on n’y peut pas grand chose donc on zappe.
Ce qui nous intéresse, en tant qu”apiculteurs” c’est qu’elles en sont les conséquences sur le terrain, apiculteurs, petits ou grands.
En tenant compte que cette année n’est pas forcément une référence mais pourrait le devenir, on notera d’excellents résultats de printemps, au Nord, à l’Est mais la cata ailleurs due a des températures indignes.
Accident faisant partie des variabilités du climat ou pas, trop tôt pour affirmer.
Par contre que fait on avec “la sequia” comme disent nos voisins ibériques qui produisent toujours autant malgré ces conditions.
Tout ça pour amener à échanger et à réfléchir sur “peut on et comment s’adapter”.
L’Espagne a une climatologie qui ressemble de plus en plus à celle de l’Afrique du Nord, nous, nous rapprochons de celle de l’Espagne et en France, les gens du Nord (au dessus de Bordeaux) vont vivre avec le climat qui était le notre jusqu’à présent.
Mon questionnement n’est pas la miellée d’acacia, ça va ça vient, mais le reste : quid du châtaignier qui pour la première fois depuis des lustres va terminer sa floraison vers le 20 juin, quid de la réaction des dizaines de milliers de tilleuls de la montagne face à des températures de 40° qu’ils n’ont jamais connues ?
Quid de notre callune de montagne face à cette situation ?
Comment l’abeille va t elle réagir ? dans le cas de sédentaires à partir de fin juin, c’est à dire près d ‘ 1 mois d’avance par rapport à ce que j’ai connu en 80, chômage technique ? dans quelles conditions ?Franchement je pense qu’on l’a déjà dans le cul, et le problème principal sera pas de savoir comment faire du miel.
Et vu que c’est un déréglement climatique, c’est pas juste il fera plus chaud. ça va faire des variations ingérables pour la nature. Le plus désolant c’est qu’il y a plein de gens compétents, des solutions existent, mais ça n’arrange pas ceux qui ont le pogon.
Moi je te conseil de profiter de la retraite.
Oui, ça fait plus de 24 ans que j’en “profite” et ça durera tant que ça durera.
Bon après moi je fait ma meilleur année de miel … après la pire !
Ici toujours pas de pluie une fois 2mm une autre fois 3 .
ça mouille la poussière et puis c’est tout
Encore ce soir , nuages noirs , coup de tonnerre et rien .
Tout souffre .Bon après moi je fait ma meilleur année de miel … après la pire !
Moi j’ai fait mon meilleur début de saison mais là avec ce temps , ça va mal tourner .
On a eu une orage qui a sauvé la mise.
D’ailleurs, c’est de circonstance, ça fonctionne bien les élevages quand il fait +40°C ?
Début de réponse à la réaction du monde végétal et de notre abeille en période de sécheresse et de fortes températures (entre 30 et 35°)
Jusqu’ici tout va bien, les apports s’enchaînent jour après jour en augmentant :
2kg/jour sur châtaignier et 1,5 sur ronce /tilleul.J’ai deux ruchers dans le Piémont des Pyrénées catalanes, ça rentre pareil , entre 1,5kg et 2 kg.
Par contre je ne sais pas sur quoi!! Peut-être du miellat de chêne.J’essaye de poster sur le forum mais ça plante souvent.
Pour répondre a CDSJO, on est pas habitué plus que ça à ce climat instable. C’est compliqué pour nous aussi, ceux qui s’en sortent, ils transhument,
Le châtaignier démarre bien en Cévennes, le tilleul mielle enfin correctement ( doublé les 3/4 des ruches)
Le sapin à voir….
La Camargue est terminée, récolte et les ruches iront en montagne….
La lavande semble vraiment compromis, je n’y vais pas. C’est trop sec.
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