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pierrolefou, le il y a 3 années et 7 mois.
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Bon, moi qui attendais que le réchauffement climatique nous apporte la flore méditerranéenne, pour faire du miel en quantité, on va passer de Charybde en Scylla.
Justement le miel en quantité, il y a un bail que ça n existe plus.
Ouai bah les châtaigniers je préfère qu’ils prennent leur temps perso
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C’est pas encore cette année qu’on va faire de l’acacia breton
Ohlala je vais arrêter de lire ce post c’est pas bon pour le moral
Chez nous ça glande sévère, pour preuve j’ai pas rouvert une caisse depuis la récolte du colza soit environ 20 jours et vu le temps à mon avis ça aurra pas bouger d’un pet. Du coup avec les floraisons printanière qui se termine sous la pluie, il faut attendre la ronce et le tilleul pour qu’elle reremplisse les corps pour bien commencer le châtaigner qui ne serra pas en avance. Bref c la que tes content d’avoir des blacks et pas des bucks. Les siroteurs ont du boulot mais devrait déjà être a une hausse de glucose depuis 1 mois de sirotage et des essaims qui se sont barré de leur ruches en pagaille. D’ailleurs à ce propos a partir de quand on crée un label zéro nourrissement, parceque pour moi c clairement de la concurrence déloyale et du foutage de gueule vis a vis des clients.
Conclusion une bonne année pour promouvoir l’apiculture en abeille noire.il y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsEn tant que vieil apiculteur, les fleurs et les miellées qui se font dans le sud est de la France m’ont toujours fait rêver.
Après pour les volumes, je sais que c’est compliqué mais qu’il y a possibilité de vendre tout la production au détail sur place.
Chez nous, nous étions assez bien situés pour produire, mais ça, c’était avant.
J’estime qu’en 30 ans notre production a baissé de 50 %, et ça, en passant beaucoup, beaucoup plus de temps par ruche.
Nous sommes passés du métier de transporteurs de ruches à celui d’assistant vétérinaire, le rêve s’est dissipé.il y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsA keepeek
Je suppose que tes connaissances en apiculture sont toutes récentes ou incomplètes.
Mais je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu parles de nourrissement.
Il faut quand même faire attention à ce qu’on dit parce que celui qui ignore pourrait prendre ces affirmations pour argent comptant.
Or, ce n’est pas la cas.
Il y a plus de 60 ans, j’ai vu mon voisin donner du sucre en morceaux aux abeilles, pas pour faire du miel mais pour qu’elles passent l’hiver ; quand il n’y a plus rien à la maison on va le chercher ailleurs c’est un réflexe de survie ; en l’occurrence, nourrir qui risque de mourir de faim a du sens.
La dégradation de l’ensemble de l’environnement de l’abeille (pour lequel on peut plaider coupables) fait que l’abeille ne peut plus se passer de nous.
Quelques décénies auront suffit pour tirer un trait sur un mode de fonctionnement de millions d’années ; ni toi ni moi ni pouvons rien.
Cette dégradation a pour effet de rendre le nourrissement d’aléatoire voire rare à quasi systématique.
Là aussi l’apiculteur a sa part de responsabilité dans le choix de ses abeilles, plus dépendantes donc plus consommatrices de produits de substitution.
Ce choix peut se discuter, il est avant tout économique ; il a pour conséquences de mettre à disposition du potentiel méllifère beaucoup plus de butineuses, donc de produire du miel.
Mais du miel élaboré par les abeilles et non par le rajoût de succédanés.
C’est là que nous ne sommes pas d’accord du tout parce que présenté autrement, le consommateur qui est gavé d’infos qui vont dans tous les sens peut penser qu’on lui vend autre chose que du miel.
Certes il y a des tricheurs, des petits et des très gros ; mais ce n’est pas le comportement des apiculteurs en général y compris ceux qui nourrissent leurs ruches quand elles n’ont plus rien.
L’apiculture d’autrefois (on peut parler de ce qu’on a connu) qui nourrissait peu ou pas nous mènerait dans une impasse où le consommateur aurait à sa disposition 5% de miel français.
Et rien ne dit que les 95 % seraient de meilleure qualité (quand on s’intéresse aux pratiques d’ailleurs..
Je veux te dire qu’il y a ici des centaines d’apiculteurs petits ou moyens dont le soucis est de produire du miel grâce au travail de leurs abeilles, qu’ils les nourrissent quand elles sont en difficulté, c’est tout à leur honneur.Merci CDSJO pour ton message plein de sagesse.
Ce débat de la noire adapté à son environnement n’a selon moi plus lieux d’être, celui ci étant complétement bouleversé pour ne pas dire saccagéque va on laisser aux générations futures?
Ceci dit pour tempérer aussi les débats sur cela j’ai lu dans beaucoup de vieux bouquins du siècle dernier, voir plus encore qu’il était déjà question du nourrissement, déjà au 19ème siècle! compliqué tout ça…A Fontaliere
Je sais pas si tu as vu la tête des ronces mais il y a très peu de boutons floraux. Je pense que l effet du gel tardif va se faire ressentir sur une bonne partie de la saison.Effectivement , chez moi les boutons sont très sporadiques, vont ils un jour pointer le bout de leur nez?
Perso je ne le sens pas. Je pense que les floraisons en montagne seront moins impactées par ce gel tardif. Mais avant de les monter il faut que les températures soient plus clémentes.
Ici au sud est ceux qui sont en noires enfin ce qu’il en reste avec ses spécificités nourrissent aussi et pas mal pour sauver les colos et la miellëe prochaine, et y aura pas de glucose dans les hausses vu la famine…2l de sirop ça nourri juste le jabot de 25000 abeilles elle auront tout remangë et utilisé avant la miellëe Apres les bonnes années les noires ben c’est pas vraiment bycance non plus les mauvaise non plus et c’est sauvage très sauvage . peut être, il va peut être manquer un peu de monde pour le châtaigner… . C’est très exptionnelle cette année et ça fait plaisir à personne…y a pas d’abeilles parfaites chaqu un fais des choix, après n’importe quelles race quand c’est compliqué, c’est compliqué pour toutes. Quand les buck font 2 fois plus c’est pas à cause du glucose….. Pas toujours bientôt ça arrive ! Mais c’est vrai que je commence à préférer la carnica. J aimerai bien connaître la façon dont ça se gère sur le pissenlit pour faire du miel.. Normalement dans 2 jours on a des températures de saison enfin !
début de saison compliquée, les EA font du rameurs, et les colos sont bientot sechent, moi ça me fait flipper de devoir nourrir des ruches de production car aprés c’est toujours le probleme sur la vente en futs.
je suis d’accord avec seb la bique le gel a eu un impact sur pas mal de plantes, mes figuiers commencent juste a refaire des feuilles et j’ai jamais vu mes kiwis cramés comme ça , meme les framboisiers sont pas top niveau floraison, dommage que nos blés ne soient pas rouge de coquelicot et bleu de bleuets cela aurait toujours fait du pollen….
La chaleur revient d’içi 2 jours c’est déja çaChez nous ça glande sévère, pour preuve j’ai pas rouvert une caisse depuis la récolte du colza soit environ 20 jours et vu le temps à mon avis ça aurra pas bouger d’un pet. Du coup avec les floraisons printanière qui se termine sous la pluie, il faut attendre la ronce et le tilleul pour qu’elle reremplisse les corps pour bien commencer le châtaigner qui ne serra pas en avance. Bref c la que tes content d’avoir des blacks et pas des bucks. Les siroteurs ont du boulot mais devrait déjà être a une hausse de glucose depuis 1 mois de sirotage et des essaims qui se sont barré de leur ruches en pagaille. D’ailleurs à ce propos a partir de quand on crée un label zéro nourrissement, parceque pour moi c clairement de la concurrence déloyale et du foutage de gueule vis a vis des clients.
Conclusion une bonne année pour promouvoir l’apiculture en abeille noire.Bonjour, toi tu as eu du colza….quelle chance !!!! sinon tu fais comment ??? tu siroterai aussi certainement !!!! moi 2 départements plus loin vers l’est pas de colza, 4 jours de corrects ou elles ont pu sortir depuis la fin de l’hivernage !!!! des températures à 9 / 11° du vent, des gelées, de la pluie. Rien dans les cadres de corps sec de chez sec…..tu fais quoi ????? tu les regardes crever ???? eh bien non tu sirotes (car rupture pour le candi chez mon fournisseur)…..tu vires les hausses et tu sirotes !!! c’est pas une histoire de black ou de buck quand y a rien a bouffer y a rien !!!!!
oui mais il parle de chez lui
Nourrir pour éviter la famine ou stimuler, ce n’est pas la me chose. Et il ne faut pas nier qu’il y a de grandes différences de gestion et de sensibilité entre différentes exploitations / apiculteurs, sans parler de telle ou telle race.
bonjour
heureusement qu il y a le réchauffement climatique !!
sinon ici ce serai la sibérie !!!
a+C’est plutôt le dérèglement climatique.
bonjour
heureusement qu il y a le réchauffement climatique !!
sonon ici ce serai la sibérie !!!
a+Ce serait top : la semaine passée il y faisait plus de 30°
il y a 4 années et 3 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsUne intro pour préciser à keepeek que mon post ne s’adresse pas à lui en tant que personne, ni en tant qu’apiculteur mais à l’insupportable utilisation des termes : “clairement concurrence déloyale”.
On va essayer de parler français pour ceux qui connaissent encore le sens des mots, il en est (des mots) qui sont entrés dans l’usage courant et qui ne veulent plus rien dire :
– l’abeille noire (celle à qui on prête des caractéristiques qui seraient liées à sa couleur).
Voilà une escroquerie intellectuelle.
Il y a des abeilles de couleur plus ou moins sombre, plus ou moins métissées et qui ont des comportements plus ou moins communs.
40 ans de transhumance (je parle de ce que j’ai vu) dans notre pays avec d’autres abeilles européennes, quelquefois de couleur et de comportement semblables combiné à la disparition des colonies locales sauvages ont entraîné un mix génétique assez difficilement quantifiable.
On va s’accorder sur le fait que certaines ont fait plus de résistance que d’autres et aient pu garder une typicité qui ressemble à ce qu’il y avait à l’origine.
Je veux dire ici que désigner par une couleur “noire” un type d’abeille miraculeusement conservé ayant conservé des vertus exclusives relève de l’enfumage.
On notera qu’en faisant l’inventaire on peut trouver des cousines germaines noires ou grises avec des caractéristiques semblables.
On peut céder à la mode ou à la tendance mais à force de vouloir laver plus blanc que blanc (ici c’est noir), on rentre dans le pathétique.
Il ne s’agit pas ici de dénigrer, ceux qui recherchent des caractéristiques d’une abeille ayant un maximum d’autonomie, du moment qu’il peuvent soit en vivre, soit en tirer satisfaction, c’est parfait ; encore moins de décourager ceux qui espèrent essayer de préserver “leur abeille locale” si c’est possible, un réservoir de gènes encore une fois si c’est possible est gage d’espoir.
Mais le monde ne se divise pas entre les bons qui driveraient des abeilles noires et les méchants qui souhaitent conduire des abeille grises ou jaunes, toutes avec des qualités et des défauts mais tout autant respectables.
L’autre mot utilisé à tort et à travers est le mot nourrissement.
Lorsqu’on l’utilise pour désigner une pratique qu’on juge contre nature, et, ou, déloyal, c’est stupide voire malhonnête.
Je n’ai pas utilisé de nourriture pour aider les abeilles pendant 20 ans, il n’y en avait pas besoin.
Depuis un peu plus de 20 ans, à mon grand regret, je mets la main à la poche pour acheter un peut de sirop (réservé au développement des essaims) et du candi pour faire face a l’absence totale de ressources.
Quand même, rappelons pour les réfractaires qu’une large majorité d’êtres vivants a besoin de se nourrir ; à priori, notre abeille fait partie de ce monde là.
Sur le papier elle n’a pas besoin de nous pour ce faire, certains “vieux apiculteurs” sont là pour en attester, sauf que ce n’est plus le cas, même lorsqu’on ne prévoit pas de prélever du miel.
Je ne veux pas être un prophète de malheur mais il me semble que la situation est telle que non seulement les produits sucrés deviennent indispensables mais que demain ce sont les protéines qui risquent de le devenir.
On parle donc de nourrir, nourrir pour se développer, maintenir en vie et en bonne santé, pour un apiculteur, ce n’est pas une tare mais un devoir.
Tous les animaux arrêtent de se nourrir quand ils n’ont plus faim mais pas l’abeille, l’abeille stocke ce qu’elle amasse ou ce qu’on lui donne si elle n’en a pas un besoin immédiat pour pallier aux périodes sans, c’est sa survie.
Mais ça peut être notre problème d’apiculteurs si on n’est pas vigilant :
Donner ce qu’il faut, au plus juste possible et le donner quand il faut.
Moyennant quoi, le nourrissement n’est pas un gros mot.bonjour
heureusement qu il y a le réchauffement climatique !!
sonon ici ce serai la sibérie !!!
a+Tu la sens pas venir la canicule de juin qui va tout cramer
Et sans vouloir polémiquer, il y a bien une sous espèce apis mellifera mellifera, dont le nom vernaculaire est abeille noire. Ce n’est pas pour ça que d’autres sous espèces abeilles n’ont pas le droit d’être noire.
Autant les défenseurs de l’abeille noire trouve pleins de défauts non justifiés aux autres abeilles et apiculteurs (et n’ont souvent que des hybrides variés). Autant les détracteurs de l’abeille noire disent aussi un peu n’importe quoi tant que ça les arrange
Moi je m’en fout j’ai des bucks et des abeilles noires comme ça en plus de me faire piquer régulièrement je sirote aussi toute l’année !
Mais le top reste que je peux faire chier les deux camps !
Bon je vous laisse j’ai piscine
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