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Foué, le il y a 4 années et 4 mois.
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Chaque saison ces récoltes. Chez nous les Zaza hiberne même si elles vont chier de temps en temps. C pas les 3 Véronique et les qq chaton de noisetier qui vont lancer la saison pour l’instant. Bref on attend. Pas de candi avant février chez nousDu coup tu ramasses des cailloux noirs?!
Ça sent jusqu’ici.
La perte de l’apiculture c’est l’apiculteur… et toutes les races exotique qui ne sont pas adaptées du tout, et qui risque pas de l’etre avec les periodes qui nous arrives.
La perte de l’apiculture c’est l’apiculteur… et toutes les races exotique qui ne sont pas adaptées du tout, et qui risque pas de l’etre avec les periodes qui nous arrives.
et alors, il faut faire quoi?!!!
arrêter, ou continuer sachant que c’est dur , très dur, en sachant que seuls les bons et les chanceux vont rester!?il y a 5 années et 4 moisRang: ReineMessages: 1537Nb de ruches: 48Localisation : France205 ptsChaque génération d’apiculteur répond à une ou des situations à laquelle ou auxquelles il est confronté.
C’est vrai qu’actuellement la barque est chargée mais l’apiculture n’est pas la seule activité à devoir répondre à bien des défis ; c’est particulièrement le cas de toutes les métiers liés à la nature.
Pour ce qui est de vouloir conduire des abeilles de race différentes, on confond ici la cause et l’effet. C’est parce que l’abeille locale ne répond plus ou bien mal aux objectifs d’une apiculture viable que pour compenser on tente de résoudre le problème avec des races plus prolifiques.
Mais même avec une abeille aux caractéristiques plus performantes on n’arrive pas à égaler de façon durable les quantités de miel que produisAIT l’abeille locale “Avant”.
Donc, l’utilisation d’abeilles réputées plus performantes avec un risque d’inadaptation est une réponse à un moment donné ; rien ne dit que c’est une solution, rien ne dit non plus que ce n’en est pas, et si ça l’est, ça ne résoudra pas tout loin s’en faut.
Comme bien d’autres êtres vivants disparus ou en voie d’extinction, l’abeille est en danger ; elle est portée à bout de bras par une profession “exotique” et des milliers de détenteurs de ruches intéressés ou passionnés.
Ce qui lui vaut cette attention particulière, c’est sa production de miel et c’est tout ; pour le moment, c’est suffisant, mais pour le moment seulement.
Maintenant on peut être lucide:
Est ce que le varroa ne va plus représenter de menace pour l’abeille ? Pas de solution en vue.
Est ce que le frelon va exercer une pression soutenable ? Pas de solution en vue.
Est ce que l’air, l’eau et le sol vont être débarrassés de la chimie ? A court terme non.
Est ce que le climat va laisser le temps à l’abeille de s’adapter ??????
A tous ces défis l’apiculteur répond par des remèdes à court terme, sans avenir, quelquefois ceux ci occasionnant une perturbation encore plus importante de la colonie.
On est pile poil dans le sens de notre société, à chaque problème rencontré sont apportées des solutions court termistes renvoyant aux calendres grecques la recherche de solutions définitives ou du moins durables.
Le constat est amer mais pourquoi priver l’amateur de produire son petit miel et de rester partiellement connecté à la nature et, pour les plus efficaces pourquoi ne pas vouloir continuer à vivre de ce métier qui a malgré tout des valeurs introuvables ailleurs ?
Nous avons reçu de la nature et de nos anciens, après en avoir vécu, ça nous donne un devoir de transmission.A CDSJO
“Nous sommes les derniers encore en vie a avoir connu une abeille autonome.
on est passé en très peu de temps d’une abeille qui ne demandait qu’une chose : qu’on lui fiche la paix moyennant quoi elle nous reversait de larges dividendes à une abeille évoluant dans un milieu totalement hostile avec X facteurs ne lui permettant plus de se débrouiller par ses propres moyens.”Ta réflexion m’interroge.
1- quand tu parles d’abeille autonome, tu pense à une noire “locale”. A quelle décennie situes tu ces abeilles? Avant 1990?
De ma petite expérience amateur, même avec des triples hybrides, il n’y avait besoin de nourrir qu’exceptionnellement. Le dvt de la buck notamment (mais pas seulement) dans les années 90 a fait apparaitre une apiculture intégrant des nourrissements presque systématiques (sans oublier de rappeler les rendements élevés de cette abeille) . A l’époque, le livre de Zimmer m’avait bcp interrogé à ce sujet puisqu’il associait une comparaison économique sur le miel récupéré dans les hausses (et rare dans les corps) qu’il compensait par un nourrissement automnal: la différence entre le prix du miel et du sirop constituait une de ses justifications économique de ses pratiques apicoles.Si ta conclusion va par l’explication que le nourrissement fréquent est incontournable dans les nouvelles pratiques apicole: tu mets ces besoins en corrélation avec le changement climatique…. uniquement.
D’où ma seconde question:
Penses tu qu’il n’existe plus d’abeille capable de faire vivre un apiculteur sans nourrissement en France? Formulé autrement, est ce le développement d’abeille intégrant des pratiques de nourrissement qui n’est pas aussi en lien avec la généralisation de nos nouvelles pratiques?Remarque:
C’est mes réflexions de la nuit, elle ne sont ni polémiques, et si elles en fâchent certains, n’y voyez que de la maladresse.
Vous l’aurez compris, j’ai passé l’age de me faire engueuler.Vous êtes hyper pessimistes quand même. Des abeilles (apis mellifera) on en a collé un peu partout et elles s’en sortent. Du brésil à la Sibérie. Mais dans ce cas il faut qu’elles se sélectionnent un peu.
Chez nous (je connais pas ailleurs) il y a plein d’apis qui n’ont pas à nourrir comme des fous. Surtout en noires / locales, mais en bucks aussi. Après c’est peut être lié à la région. Y’en a quand même d’autres qui achètent 10 tonnes de sirop pour 400 ruches. Donc il doit bien y avoir une histoire de souche / génétique.
Peu d’apis font leur propre sélection maintenant. On ramène des reines d’un autre milieu, elles font un an, et hop paradis des abeilles.
J’en ai 2 de crevées de faim cette année, devinez la race !
(c’est gratuit, les autres vont bien).
Dans infos reines 126 il y a la présentation d’un api italien qui fait sa propre sélection (sur de la carnica comme base). C’est très intéressant.
J’ai le pdf pour les pauvres qui peuvent pas s’abonner.
D accord avec Chouchie
Ça fait 2 ans que j ai repris des ruches et je n ai pratiquement pas utilisé de nourrissement ( 1/2 pain de candi pour mes essaims ce printemps )
J ai qq cartons d apifonda qui sont en train de suinter dans mon garage et je n’en ai posé qu’une seule plaque pour le moment..j ai encore des cadres de miel en stock.
J ai eu la chance d avoir une bonne miellée de bonne heure ce printemps et de faire une bonne recolte d’été.
Ce sont pourtant des buck et j espere que ça va durer … je compte refaire un peu d élevage cette année et je suis plutôt optimiste pour la suite .
Avec peu de ruches il est vrai et dans un environnement préservé…La solution vous l’avez donné c’est la selection sur son cheptel, la selection de son abeille adaptée à sa technique de production,de transhumance, a son environnement…
il y a 5 années et 4 moisRang: ReineMessages: 1537Nb de ruches: 48Localisation : France205 ptsA man
Quand je dis autonome, bien sûr je parle du début des années 80, une abeille locale tout terrain, 4 transhumances an, zéro nourriture (à mon niveau, j’en ignorais même la pratique).
Aucun essaim a confectionner, ceux échappès des ruches suffisaient largement pour stabiliser voire augmenter le cheptel.
Remèrage sans y prêter attention, rares orphelines, donc élevage quasi superflu, qualité du cheptel homogène et avec 150 caisses 60 à 80 kg an , pas de technicité requise, juste des biceps.
Maintenant avec de l’abeille selectionnée, au niveau du cheptel ou pas, la récolte est tombée de moitié, en investissant du travail et de la monnaie, et ça, pour des circuits identiques.
L’apiculteur passe son temps la tête dans la ruche, le comptage des varroas est devenu un travail à mi temps, et le nourrissement est souvent necessaire.
Pour ma part, même réflexion que Seb, nourrir oui, mais juste pour les garder en vie.
Je n’ai pas encore trouvé une abeille qui puisse remplacer celle que j’ai connu avec des résultats semblables.
Après tout dépend de ce qu’on attend, du niveau de rémunération auquel on souhaite parvenir.
Pour moi ce métier est noble, je l’ai en grande estime et j’attends qu’il puisse nous faire vivre correctement, très correctement même.
Malgré toutes les difficultés, les prix du miel français sont encourageants, reste à faire chauffer le logiciel.
Là je parle pour le court terme, pour le reste on verra plus tard.
Mais je comprends parfaitement que le passé que je vous relate vous étonne, voire vous dérange, il faut que vous sachiez que ça a existé pendant des millions d’années et que c’est la situation actuelle qui m’interpelle ; les problèmes de l’abeille sont à résoudre, je veux dire que le travail est à faire, c’est l’objectif prioritaire : la restauration de l’environnement de l’abeille dans tous les domaines.Bon sur les langstroths, c’est très gros.. en moyenne elles ont 3 jolies couvains.
Je ne leur ai rien fais depuis octobre. Elles étaient pleine de miel de lavande.
Les plus grosses colonies ont 6 couvain
en réponse a CDSJO
j ai connue cette apiculture mais cela est bien finie
il existe encore quelque secteurs ou on peut encore la pratiquer mais ils sont de plus en plus rares
on s acharne a détruire la nature par exemple la bosse ou il n y a même plus un coquelicot
le boume des tondeuse a gazon est un belle exemple
si l herbe n est pas coupe le long des chemins dans les communes avant la floraison il n y a pas un bon maire
par contre en Auvergne il y a de plus en plus de secteur ou la nature reprend ses droit de par la disparition de nombreux agriculteurs en 60ansil sont passe de 80a 15 dans ma commune@ Seb
Et sur des ruches comme ça, tu as déjà du couvain de mâles ?
C ‘est dingue on dirait des photos de fin février…il y a 5 années et 4 moisRang: ReineMessages: 1537Nb de ruches: 48Localisation : France205 ptsA auvernat
Dommage que ça caille autant chez toi parce que c’est une région où la nature peut encore s’exprimer.ça caille de – en – avec le changement climatique en Auvergne
@ Seb
Et sur des ruches comme ça, tu as déjà du couvain de mâles ?
C ‘est dingue on dirait des photos de fin février…Non pas encore, elles ont nettoyé les cellules du cadres à mâle.
Et oui c’est dingue!! Ça ne me plait pas du tout, mais bon , ce sont elles qui commandent, il vaut mieux des colonies comme ça que des crevées…A CDSJO
Ta réflexion m’interroge.
1- quand tu parles d’abeille autonome, tu pense à une noire “locale”. A quelle décennie situes tu ces abeilles? Avant 1990?
De ma petite expérience amateur, même avec des triples hybrides, il n’y avait besoin de nourrir qu’exceptionnellement. Le dvt de la buck notamment (mais pas seulement) dans les années 90 a fait apparaitre une apiculture intégrant des nourrissements presque systématiques (sans oublier de rappeler les rendements élevés de cette abeille) . A l’époque, le livre de Zimmer m’avait bcp interrogé à ce sujet puisqu’il associait une comparaison économique sur le miel récupéré dans les hausses (et rare dans les corps) qu’il compensait par un nourrissement automnal: la différence entre le prix du miel et du sirop constituait une de ses justifications économique de ses pratiques apicoles.Si ta conclusion va par l’explication que le nourrissement fréquent est incontournable dans les nouvelles pratiques apicole: tu mets ces besoins en corrélation avec le changement climatique…. uniquement.
D’où ma seconde question:
Penses tu qu’il n’existe plus d’abeille capable de faire vivre un apiculteur sans nourrissement en France? Formulé autrement, est ce le développement d’abeille intégrant des pratiques de nourrissement qui n’est pas aussi en lien avec la généralisation de nos nouvelles pratiques?Remarque:
C’est mes réflexions de la nuit, elle ne sont ni polémiques, et si elles en fâchent certains, n’y voyez que de la maladresse.
Vous l’aurez compris, j’ai passé l’age de me faire engueuler.Man, le nourrissement ne remonte pas aux années 90. Il suffit de lire des bouquins datant du 18ème siècle. Cette pratique y est décrite. Elle s’amplifie avec le réchauffement climatique certainement. Les périodes de sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes et le nectar de plus en plus rare. En tout cas par chez moi. Parti de ce constat, l’environnement et le climat changeant pourquoi la locale serait d’avantage adaptée par rapport à la jaune. D’autant que le Romains importaient déjà en leurs temps des italiennes dans le Narbonnais car ils trouvaient les locales trop piquantes. Les métissages ont donc eu lieux il y a bien longtemps, des siècles
Ainsi je partage aussi l’avis de Chouchie: vous etes trop pessimiste.
Et pour finir avec les réserves et le nourrissement, un collègue à des ruchers collé à un village les abeilles profitent des jardins arrosés en permanences pendant les sécheresses. Cette année il avait trop de réserves, forcé de faire de la place à la reine pour pondre les abeilles d’hiver. Conclusion je cherche un spot collé à un village
Ce n’est que mon avis.Bonjour, aujourd’hui à 850 m d’altitude 12 °C.
Premier traitement de l’année au Nozevit et première piqure.
Les colonies sont actives…
La période la plus difficile reste la première quinzaine de mars. Il faut rester prudent.
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