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Phi45, le il y a 10 années et 11 mois.
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Pour ma part, je retire toutes mes hausses au plus tard la deuxième semaine d’août. C’est pour cette raison que je commence le BeeVital ensuite. Mais je suis dans le Loiret; c’est différent pour les départements plus au sud et les zones de bruyères.
Je suis très sceptique quand je lis tous vos commentaires. Vous traitez tous à des moments différents, voire en complément d’autres traitements… Et en plus vous soupçonnez les apis de votre coin de ne pas traiter…
Comment être sûr de l’efficacité de ce produit ? Et de la culpabilité de vos voisins à vous refiler des varroas ? On ne pourrait pas croire plutôt que tous ces traitements à répétition finissent pas affaiblir les abeilles, et les rendre moins résistantes aux varroas ?
Bonjour NOUNA, oui dans certains pays,comme l’Allemagne tout le monde traite en même temps sur un laps de temps de 15 jours. bien plus efficace!
mais voilà nous sommes en France et c’est bordel, ça n’a jamais pu être mis en place?
par contre le traitement des varroas est obligatoire en France, la loi tu ne traites pas donc ça peut aller destructions du cheptel si un voisin api dépose plainte( et là faudra justifier les achats de traitement contre le varroas)
comment un api qui ne traite pas les ruches contamines les autres, les varroas sautent d’abeille en abeille pendant le butinage ou une ruche sur le déclin qui se fait piller…….
depuis que le varroa est en Europe, les causes d’infestations sont bien connues
Bonjour NOUNA, oui dans certains pays,comme l’Allemagne tout le monde traite en même temps sur un laps de temps de 15 jours. bien plus efficace!
mais voilà nous sommes en France et c’est bordel, ça n’a jamais pu être mis en place?
par contre le traitement des varroas est obligatoire en France, la loi tu ne traites pas donc ça peut aller destructions du cheptel si un voisin api dépose plainte( et là faudra justifier les achats de traitement contre le varroas)
comment un api qui ne traite pas les ruches contamines les autres, les varroas sautent d’abeille en abeille pendant le butinage ou une ruche sur le déclin qui se fait piller…….
depuis que le varroa est en Europe, les causes d’infestations sont bien connues
Bonjour
Peux tu me donner le lien vers le texte officiel de ton affirmationallez voir votre GDS il fournit tous les textes légaux!
Ispat à écrit :
“les varroas sautent d’abeille en abeille pendant le butinage “Tiens tiens, des varroas sauteurs ?? Depuis quand ?
Pas plus bête que de te foutre de ma question….. sur le traitement à l’acide formique !!
une grosse méconnaissance sur le varroa? :ohmy:
je me fou pas de ta question sur l’acide formique, seulement il y en a très peu qui maîtrises
, t’as vu le tas de gars qui flinguent les ruches avec ça
allez voir votre GDS il fournit tous les textes légaux!
Bonjour
Quand on avance quelque chose il faut le prouver et non botter en toucheil y a 11 annéesRang: ReineMessages: 1605Localisation : Rue des Rosiers, 58360 Saint-H1 ptIspat à écrit :
“les varroas sautent d’abeille en abeille pendant le butinage “non les varroas sont véhiculés par les mâles qui sont admis dans toutes les ruches
mettez vous bien dans la tête qu’une ruche sans varroa n’existe pas
le traitement permet seulement de limiter la pression sur la colonie
les colonies sauvages sont nombreuses (là ou le milieu le permet encore) vouloir traiter toutes les abeilles du pays est totalement illusoire pure invention des pro-chimiques
sans compter les vieux pochtrons (ou retraités fatigués en mauvaise santé qui “laissent filer”… demain peut être vous…) qui laissent 2 ou 3 ruches végéter dans un coin et vont les voir au maximum 1 fois par an sans même leur mettre de hausse quand ça mielleDis nous d’abord ce qu’il faut penser de ceux qui traitent. L’épidémie est mondiale, il n’y a plus une ruche qui n’est pas infectée, depuis 30 ans qu’on traite.
C’est la démonstration que la politique de traitement est nulle, sans vouloir faire de peine à personne, et surtout pas aux GDS.à mon humble avis, en prenant exemple sur les virus et/ou bactéries (c.f. les staphylocoques dorés), le plus petit organisme s’adapte plus vite par sélection des plus résistants qui sont souvent les souches les plus virulentes…
De plus tous les parasites ont des cycles, des années ou il y en a beaucoup, d’autres années, ils disparaissent. Or, avec le varroa, c’est infestation à 100% depuis 30 ans qu’on traite. On peut tout de mème se demander s’il n’y a pas une autre voie.
Si les abeilles ne sont pas auto-nettoyantes, elles ont peut-être besoin de station de nettoyage comme certains poissons nettoyeurs, sauf que dans ce cas ce serait des Apis Cerana! Il y a aussi la voie des mini-scorpions, et/ou aussi des virus/bactéries présents dans l’hémolymphe sans effet délétère pour l’hôte contrairement au parasite lorsqu’il les ingère.
Tu touches un point important et je comprends bien que la tentation est grande de ne plus traiter vu de la perte d’efficacité des produits de traitement.
Cependant, il faut bien resituer les choses dans leur contexte. Varroa est au départ un parasite d’apis cerena, une abeille asiatique qui vit en équilibre avec lui.
en regardant l’article de wikipedia sur Varroa destructor, l’origine probable de la contamination est décrite. Le plus intéressant, c’est que les Apis Mellifera en Sibérie, après presqu’un siècle d’exposition, commence à présenter une resistance face à cet acarien…
Sur apis mellifera, notre abeille, il a trouvé une formidable opportunité car la gestation du couvain d’ouvrière (et encore plus des mâles) est plus longue que celle d’apis cerana, ce qui permet au varroa de se multiplier très rapidement jusqu’à menacer la survie de la colonie.
plus la taille des cellules, plus l’écartement inter-cadre, plus la température trop basse du couvain à 34°C, un panel d’aliments restreint…
Si l’abeille était restée sauvage, elle aurait probablement trouvé la parade (sélection naturelle, essaimages successifs qui provoquent un arrêt de ponte, aptitude au nettoyage, détection de couvain infesté…), mais qui voudrait laisser crever ses colonies… juste pour voir celles qui pourraient éventuellement résister ?
oui, voir ci-dessus en Sibérie ou même le comportement d’Apis Cerana. Des mixtes de population Apis Cerana/Mellifera fonctionnent dans un sens (apport de couvain A. Mellifera dans colonie A. Cerana).
Dans le pays des bisounous, ça pourrait marcher. Plus personne ne traiterait, on laisserait faire l’hécatombe et la génétique ou l’épigénétique feraient le reste.
100 ans (sur 150-120 millions d’années d’évolution à partir d’un ancêtre de la guêpe), c’est rapide, mais incompatible avec toute contrainte économique dans une économie rythmée à la milliseconde… moins d’un battement d’aile !
Seulement voilà, nous ne sommes pas au pays des bisounours. L’homme exploite l’abeille à son profit et veut maintenir ses colonies en vie sans perdre en production. Il y a des enjeux économiques derrière. Ca ne peut pas marcher, en tout cas pas dans notre monde. Constatant l’échec des politiques sanitaires, la recherche s’oriente depuis plusieurs années maintenant vers la sélection génétiques d’abeilles VSH… On verra bien…
Il est fort à parier que les gènes de lutte contre les varroas d’Apis Cerana existent chez Apis Mellifera, il suffit juste de les réactiver ! Mais, j’émets une théorie sur l’alimentation en elle-même qui est peut-être la clé (c.f. cas des capucines ou huiles essentielles ou une grande variété de plantes) tout simplement…
Quant aux propos “je ne traite pas depuis 1 an et mes abeilles ne s’en plaignent pas” on verra bien aussi… J’espère seulement que ceux qui se lancent dans cette voie auront l’honnêteté de dire ce qu’il advient de leurs colonies après quelques années.
Au départ, début 2013, je restais loin de la ruche à côté de la maison, de plus, son apiculteur était encore en vie. Puis un jour, à 6m de la ruche, dans l’herbe, j’ai vu des abeilles aux ailes déformées. Ca m’a fait mal au coeur, c’est ainsi que j’ai cherché à comprendre.
Il y a un mois, le successeur de l’apiculteur a retiré la hausse vide (au mois de mai, au moment de poser la hausse, je l’ai averti qu’il y avait plus de 5 varroas/jour en chute naturel), et j’ai insisté pour qu’il me laisse la hausse sans cadre pour y placer le diffuseur d’AF. Le taux de chute des V. est faible à cause du dosage à 50% (avant-hier, 10 Varroas dont 6 de vivant en 24h), mais je trouve de moins en moins d’abeilles trainantes et/ou aux ailes déformées. Il ne faut pas oublier quand nous traitons contre les varroas, il faut aussi abaisser le taux de virus/mycoses/bactéries qu’injectent les varroas en prélevant de l’hémolymphe entre abeilles, y compris entre colonies (dérive mâles/butineuses sans forcément avoir des varroas sur eux)… Ce réservoir à maladies doit être traité car c’est le second effet de bord létal à long terme que l’AF/AL/AO ne cible pas !!!Le sujet initial passe sous silence cet état des choses, il y a un message important à marteller car il est rare (non rentable) d’être à 0 varroas/ruche.
Les abeilles se nettoient les unes les autres , mais ne s’épouillent pas, ce n’est pas pareil!
allez voir votre GDS il fournit tous les textes légaux!
Je vais te répondre sur le mème ton, Ispat.
Tu es en bio? Non! Donc tu n’as pas la dérogation pour te servir des produits alternatifs, acide formique, acide oxalique.
Quand au Beevital, ce n’est pas un produit de traitement, c’est un complément alimentaire.
Donc, aux termes de la loi, tu ne traites pas tes 800 ruches!
BLAIREAU?
1) l’acide formique est aussi utilisable en apiculture conventionnelle pas besoin d’être en BIO !
2) acide oxalique est aussi utilisable en apiculture conventionnelle et là aucune autorisation quelconques!
3 BEEVITAL est agrée en apiculture depuis 2003 pour le traitement du varroa (et non en complément alimentaire) mais peu utilisé car estimé trop chère.
BIO ça veut dire quoi? je roule en véhicule thermique et je pollue l’atmosphère( bronchite ,cancer des poumons……….??)
je consomme de l’électricité , et je consomme donc du nucléaire, avec des déchets radioactifs qui ne sont pas recyclés et qui va en hériter!!!!!ou alors il faut vivre avec son époque, mais en faisant des efforts !!!!!
Tu nous parles de loi. La loi, pour qui est en conventionnel, c’est de traiter avec des produits ayant une AMM.
BLAIREAU, j’ai juste répondu à ta question, tu disais que mes ruches n’étaient pas traitées et à quoi ça correspondait légalement! tu as ouvert le feu, c’est toi qui à écrit que je n’avais pas de dérogation pour utiliser certains produits)?
contrairement à ce que tu penses, pour moi, que tu soit en BIO ou en conventionnel il faut traiter(pour info BLAIREAU, je n’ai jamais utilisé de lanières de quelles sortent que ce soit)pour la bonne et simple raison, laisser un produit sur PVC plusieurs semaines dans les ruches à certainement favorisé la résistance du bestio( vu qu’il ne reste plus beaucoup de produit dessus au bout de 8 jours?
vu qu’au bout de 21 jours maxi le cycle du couvain à été fait.
les lanières, avant 6 semaines et maintenant 12
c’est du buzinees produit avec AMM surtout les lanières, pour les labos et GDS, si tu emploies la même molécule entre 200 et 800 fois moins chère???
le principal c’est que les ZAZAS ne meurent pas! voilà j’arrêt là, je veux pas me fâcher avec toi, le contraire oui
Dommage on reste un peu sur sa faim Blaireau et Ispat… :)ry:
Finalement seuls les apiculteurs “bio” sont-ils autorisés à utiliser les huiles essentielles, acide formique, et autres traitements alternatifs aux produits chimiques ? Je crois comprendre que non selon Ispat…
Ce que j’ai appris récemment concernant les ruchers école c’est que les GDSA sont tenus de les conseiller sur le type de produits à utiliser (bien souvent chimiques hélas, languettes d’amitraze…) mais qu’ils ne peuvent rien imposer, le choix final revient à chaque rucher école. Peut-être en est-il de même pour les professionnels… ?
Bon, ISPAT, on est d’accord sur tout ce que tu dis au dessus.
Pour ma part, j’ai toujours eu des positions pro GDS et pro traitement AMM. Pendant 5 ans, j’ai traité docilement avec Apivar, 6 semaines pendant 3 ans, puis 10 semaines, puis 12 semaines.
Tous les ans, je me suis payé des taux de pertes de l’ordre de 30%. Moins au début, plus à la fin.
Je sais que je ne suis pas le seul à avoir ce problème, mais il m’est pénible parce que je suis dans un beau coin de nature et que je ne peux pas vraiment accuser les pesticides agricoles.
A la différence de pas mal d’apis, ce sont les abeilles et leur observation qui m’intéressent le plus, avant la récolte de miel. J’ai décidé d’en avoir le coeur net sur ce problème de mortalité.
Pour ça, j’ai, au fil des années, supprimé les nourissements, mes abeilles passent l’hiver sur du miel de fleurs sauvages. Je sais que ça n’est absolument pas rentable, mais pour moi la question n’est pas là.
J’ai aussi supprimé la fumée parce qu’elle est suspecte. Puis les essaims articiels, je laisse faire la nature. Puis le traitement. Je ne prétends pas qu’il faut faire comme moi, il s’agit d’une expérience pour pouvoir éclaircir ce qui, des pratiques de l’apiculteur ou du traitement, est générateur de pertes.
Déja, si je peux un jour tirer des conclusions, j’aurai le sentiment d’avoir fait quelque chose pour les abeilles.
Je m’attends, bien sur à un retour de manivelle et à des pertes en 3° année sans traitement. Mais pour le moment, je suis bien satisfait de mes colonies et je n’ai eu aucune perte depuis l’hiver. Understand?
OK BDESB je comprend la demarche.
Mais ne la conseil pas avant d’avoir quelques années de recule……Je pensse que ton expérience devrais s’accompagnée d’un bon greffage sur les winneuses.Mais sa sort de ton cahier des charges
Si tu ne realisé qu’un traitement apivar apres recolte tes pertes n’ont rien d’exeptionnel,surtout en partant avec des essaims de la grande distribution
(rectifi si je me trompe).
Le traitement primordial c’est celui le moin pratiqué CELUI D’ HIVER HORS COUVAIN dans la mesure du possible.Bonjour Nouna
Les GDSA par le biais des vétos ne diffusent que les produits ayant une AMM
c’est à dire l’APIVAR et APISTAN
Il n’y a aucune obligation de la part des DSV pour le traitement du varroa
Les pro font comme bon leur semble et le moins cher possible
Certains font avec de l’amitraze sur des languettes, d’autres font avec l’acide oxalique en calcination
Par contre pour les maladies contagieuses type loque américaine l’api est tenu de le signaler ( mais beaucoup ne le font pas)
Chacun se débrouille comme il peut pour régler les problèmes et ne rien communiquer
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