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Phi45, le il y a 10 années et 11 mois.
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Salut Franz,
Ouais, c’est aussi ce que j’ai entendu. 3 ans.
Mais souviens toi des résultats de l’enquête sur les pertes de colonies qui a été publiée en début d’année par une revue apicole. Enquête sur un petit nombre de questionnaires, certes, mais, souviens toi, avec tous les traitements, AMM et alternatifs, le taux de pertes dépassait les 30%!
Ca fait qu’une ruche dure 3 ans, avec le traitement. Si elle dure trois ans sans traiter, pas besoin de te faire un dessin.
Bonjour,
Je reviens un peu sur la réflexion de blaireaudesbois en début de page :
Dis nous d’abord ce qu’il faut penser de ceux qui traitent. L’épidémie est mondiale, il n’y a plus une ruche qui n’est pas infectée, depuis 30 ans qu’on traite.
C’est la démonstration que la politique de traitement est nulle, sans vouloir faire de peine à personne, et surtout pas aux GDS.
De plus tous les parasites ont des cycles, des années ou il y en a beaucoup, d’autres années, ils disparaissent. Or, avec le varroa, c’est infestation à 100% depuis 30 ans qu’on traite.
On peut tout de mème se demander s’il n’y a pas une autre voie.Tu touches un point important et je comprends bien que la tentation est grande de ne plus traiter vu de la perte d’efficacité des produits de traitement.
Cependant, il faut bien resituer les choses dans leur contexte. Varroa est au départ un parasite d’apis cerena, une abeille asiatique qui vit en équilibre avec lui.
Sur apis mellifera, notre abeille, il a trouvé une formidable opportunité car la gestation du couvain d’ouvrière (et encore plus des mâles) est plus longue que celle d’apis cerana, ce qui permet au varroa de se multiplier très rapidement jusqu’à menacer la survie de la colonie.
Si l’abeille était restée sauvage, elle aurait probablement trouvé la parade (sélection naturelle, essaimages successifs qui provoquent un arrêt de ponte, aptitude au nettoyage, détection de couvain infesté…), mais qui voudrait laisser crever ses colonies… juste pour voir celles qui pourraient éventuellement résister ?
Dans le pays des bisounous, ça pourrait marcher. Plus personne ne traiterait, on laisserait faire l’hécatombe et la génétique ou l’épigénétique feraient le reste.
Seulement voilà, nous ne sommes pas au pays des bisounours. L’homme exploite l’abeille à son profit et veut maintenir ses colonies en vie sans perdre en production. Il y a des enjeux économiques derrière. Ca ne peut pas marcher, en tout cas pas dans notre monde. Constatant l’échec des politiques sanitaires, la recherche s’oriente depuis plusieurs années maintenant vers la sélection génétiques d’abeilles VSH… On verra bien…
Quant aux propos “je ne traite pas depuis 1 an et mes abeilles ne s’en plaignent pas” on verra bien aussi… J’espère seulement que ceux qui se lancent dans cette voie auront l’honnêteté de dire ce qu’il advient de leurs colonies après quelques années.
bin moi j’ai essayé de ne pas traiter, et mes abeilles s’en sont plains!!!
J’ai voulu essayer, c’est fait, j’ai eu chaud aux fesses, et j’ai bien failli perdre plusieurs colonies. J’ai rectifier le tir, mais sans chimique, et j’ai récolté un peu.
Et encore seulement pendant un an, je peine à croire qu’une colonie puisse survivre 3 ans sans aucun traitement.
Je peine à croire également que la solution soit dans le chimique, mais sans vouloir exterminer le varroa, j’essaye d’aider mes colonies à faire avec et à limiter la population de ce parasite.Mais je ne suis pas pro et mon but n’est pas la rentabilité, donc je peux me permettre ce qu’un pro ne peut pas puisque son salaire en dépend.
enfin quelqu’un d’honnête, avec un constat que ses abeilles se sont plains san traitement
Plein de choses intéressantes dans ce débat, à part la réflexion d’Ispat ” Enfin quelqu’un d’honnète”.
Le but et la justification des traitements, c’est d’éradiquer le parasite, de le faire reculer au moins. Or, année aprés année, c’est le contraire. Le varroa est omniprésent et il affecte gravement la rentabilité des ruches. Il faut augmenter les temps de traitement.
Je serais malhonnète, Ispat, si je prétendais détenir la solution. Ce n’est pas le cas. Je suis un amateur qui ne dépend pas des quantités de miel récolté. Je peux me permettre, vu l’isolement de mon rucher, de faire une expérience, dont je ne connais pas à l’avance les conclusions.
“j’ai rectifié le tir, mais sans chimique”… c’est-à-dire ?
l’acide formique c’est pas chimique des fois? je pense pas qu’ils font l’élevage des fourmis pour récupérer l’acide, vu la quantité de cet acide vendu?( je crois que je vais me lancer dans l’élevage des fourmis, ça doit rapporter GROS???
quand pensez-vous les apis?
BIO mon oeil, c’est du buziness
l’acide formique c’est pas chimique des fois? …
BIO mon oeil, c’est du buzinessL’acide formique est fabriqué en quantités industrielles mais reste un acide simple présent naturellement dans la nature. Si une utilisation excessive peut entraîner des dégâts, il n’y a pas, comme pour les autres produits chimiques vendus pour la lutte contre le varroa, de rémanence.
pas d’acide formique, trop compliqué à doser, en fonction des volumes et des températures, j’ai essayé aussi, mais j’ai tué des reines, et allez savoir pourquoi, j’aime pas tuer des reines…
J’ai fait beevital, suppression de couvain de mâles, et division, c’est pas parfait mais ça aidele BEEVITAL est très employé en Espagne, les résultats sont très corrects et utilisé dans plusieurs pays
je viens d’en commander 5 L, je vais faire comme MIKA79, comme tu l’as dit facile d’utilisation
un bon moyen d’alternancequand à l’acide formique ça flingue trop de ZAZAS, pas de résidu reste à voir? en tout corrosif c’est sur, j’en connais pas beaucoup qui font des bains de doigts
l’amiante aussi était un produit miracle et sans danger, mais voilà 30 ans après (y qu’a regarder les infos?)quels produits n’a pas de résidus :)ry:
quels produits n’a pas de résidus :)ry:
Eh oui, c’est tout le problème… et en plus des résidus on pourrait inclure les effets secondaires dans la réflexion. Pas sûr qu’on ait le recul nécessaire.
bonsoir
ca s emploie comment le beevital? je pensais que c etait pas utilisable quand t as un paquet de ruche.
ca revient combien a la ruche.a+PIERRO utilisation de beevital
faire couler les gouttes entre le cadres perte du produit sur le plancher et ça utilise 10 fois Plus de produitpulvérisation sur les cadres(1cc) c’est le plus rapide(10 secondes) et très efficace, pas besoin d’en mettre une valise cela revient 0,25€ par ruche, pas mal pour alternance (voir rucher de bourgogne)
ça dépend de la quantité acheté pour avoir un tarif
paquet de ruches ou pas faut faire le boulot à fond, car ces bestioles elles ne s’arrêtent jamais
Pour Beevital, voici le protocole recommandé par Anteis, un apipro belge (250 ruches environ, de mémoire ?). Il nous avait fait l’article à l’époque, vu comme il était enthousiasmé par ce produit ; j’avais copié-collé tous ses conseils pour en faire le petit doc ci-joint.
Je sais j’ai un peu traîné en route depuis la question de Pierrot…
Pour Beevital, voici le protocole recommandé par Anteis…
Je cite un extrait du document :
“Quand il s’agit d’une première utilisation, trois fois en février-mars puis moduler en fin d’été ; trois fois en fin juillet / debut août quand débute l’élevage des abeilles d’hiver, deux fois si nécessaire fin
septembre/debut octobre.”6 voire 8 applications dans l’année ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Quels avantages par rapport à un traitement à l’acide formique ou au thymol ? Les colonies ont-elles une décroissance de varroas sur les années suivantes au moins ?
Parce que s’il faut recommencer ce petit jeu-là tous les ans je ne vois pas bien l’intérêt…
je l’ai fais une fois en traitement croisé sur ruches un peu plus faibles sans pose de hausse sur le lierre, une pulvérisation de 1 cc il y à 10 jours, ça tombe, mais je ne l’utiliserai juste en traitement croisé
moi je donnerai également 1 coup en janvier avec très peu de couvain je contrôle 4 ruches par langes graissés
mais 4 coups c’est bien et ça permet des changer de traitement
J’utilise le BeeVital en complémentaire depuis 4 ans. En 2012 c’était avec l’Apivar et en 2013 avec le Thymovar à l’automne et un flash d’acide oxalique début janvier (fourni par un api pro). Cette année j’ai fait 3 applications BeeVital par ruche à partir de la 2ème quinzaine d’août séparées d’une semaine, à raison de 10ml à 20ml en fonction de la force des colonies. Je vais commencer un traitement à l’Apiguard à la fin du mois sur mes 10 colonies pour reprendre ensuite le protocole flash en janvier et BeeVital à la reprise de la ponte puis ensuite entre les miellées. C’est vrai que ce n’est pas donné mais comparativement aux autres apis du coin, je n’ai jamais perdu de colonies en hiver depuis.Est-ce la raison, une chance ou un hasard?
comment procedez vous pour le traitement alors qu’en aout les hausses sont encore sur les ruches
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