20 sujets de 141 à 160 (sur un total de 301)
    • Rang: Faux bourdon
      Messages: 682

      Petite question idiote ! (j’adore les questions idiotes. Ça remue les neurones dans tous les sens !)

      Tout le monde est d’accord pour dire que la propolis est un excellent bactéricide.
      Est ce que quelqu’un a déjà essayé de mélanger un peu d’alcool de propolis a la cire en fusion ?.

      Je me disais que ma question n’était pas si bête que ça.
      Il n’y a donc personne qui met, ou a essayé de mettre de l’alcool de propolis dans la cire ?

        Rang: Faux bourdon
        Messages: 548

        Les bactéries peuvent vivre dans différents milieux vivants ou non et ont souvent une possibilité de modifier la morphologie de leur enveloppe externe et la structure même de la cellule pour survivre à des conditions moins favorables voire très défarorables pendant des années.

        Les virus ,quant à eux ,sont des “parasites obligatoires” c’est à dire que leur seule façon de se reproduire est à l’intérieur même des cellules de l’hôte vivant. Leur survie en milieu extérieur a une durée limitée . Ils sont généralement transmissibles par des éléments qui contiennent encore des cellules vivantes: mucus, morve salive,sperme, sueur, sang, hémolymphe, lait, cadavre frais .

        On ne peut pas généraliser, chaque virus ou bactérie étant différent des autres; il convient d’identifier en priorité le comportement de ceux qui posent problème. A ma connaissance, la seule bactérie pathogène pour les abeilles qui survit dans les cires à une cuisson à 130 degrés pendant quelques minutes est la forme sporulée de la Loque américaine.

          Rang: Reine
          Messages: 2593

          @Pierro,

          J’ai cité les spores de loque américaine car c’est le cas le plus emblématique.

          On va revenir sur le principe. Quand la maladie est active, elle se présente sous forme de :

          – bacille (bacillus larvae) pour la loque américaine, bacillus alvei pour la loque européenne, mais souvent accompagnée de formes diverses de type coccus (pluton),

          – mycoses (mycélium = famille des champignons)
          On a les formes courantes et diverses à partir de : ascosphaera apis (couvain platré, etc…)

          – Noséma Apis, (protozoaire), dont la multiplication touche le système digestif de l’abeille adulte (proventricule).

          Apis ceranae, (encore beaucoup d’inconnues, mais avec un constat de contamination fulgurante dans la ruche), donc, notre plus gros danger pour nos ruches depuis quelques années et cette année, déjà en tout début d’hivernage, c’est parti …. à mon avis au printemps, il va y avoir des caisses à rentrer !

          Donc, pour les 2 loques, avec une forme de résistance en spores, la stérilisation de la cire est un élément de prophylaxie. Néanmoins le plus gros danger = Le pillage d’une source contaminée et c’ est terriblement et rapidement catastrophique (surtout pour la LA).

          Pour les mycoses et Noséma Apis la forme de résistance se présente sous forme de spores.
          Pour Apis ceranae, c’est un peu moins clair. De toutes façons en cas d’une telle mortalités les cadres même s’ils sont de bonne qualité doivent être détruits. Une réutilisation, c’est rentrer dans le cercle infernal !

          Pour la propagation on a souvent 2 facteurs – l’abeille elle même – la carence et qualité alimentaire (principalement le pollen) – les facteurs déclencheurs pollutions externes par les molécules issues des traitements phytosanitaires multiples dans l’agriculture et arboriculture actuelles – l’équilibre thermique dans la colonie (moins d’abeilles = régulation thermique et hydrométrique moins bonne).

          – Les virus, ont besoin d’un vecteur et vivent préalablement sur un organe d’une autre espèce , exemple dans le système buccal du varroa. Donc une stérilisation de la cire n’entre pas dans la prévention de la propagation dans ce cas de figure.

          Pour rester dans le sujet stérilisation de la cire (mesure de prévention, avec ses limites), j’ai résumé et un peu simplifié, car on va dévier sur le sujet “Maladies”.

            Rang: Faux bourdon
            Messages: 560
            2 pts

            Les bactéries peuvent vivre dans différents milieux vivants ou non et ont souvent une possibilité de modifier la morphologie de leur enveloppe externe et la structure même de la cellule pour survivre à des conditions moins favorables voire très défarorables pendant des années.

            Les virus ,quant à eux ,sont des “parasites obligatoires” c’est à dire que leur seule façon de se reproduire est à l’intérieur même des cellules de l’hôte vivant. Leur survie en milieu extérieur a une durée limitée . Ils sont généralement transmissibles par des éléments qui contiennent encore des cellules vivantes: mucus, morve salive,sperme, sueur, sang, hémolymphe, lait, cadavre frais .

            On ne peut pas généraliser, chaque virus ou bactérie étant différent des autres; il convient d’identifier en priorité le comportement de ceux qui posent problème. A ma connaissance, la seule bactérie pathogène pour les abeilles qui survit dans les cires à une cuisson à 130 degrés pendant quelques minutes est la forme sporulée de la Loque américaine.

            certaines capsides virales peuvent tenir des mois à température ambiante, sans aucun souci. Elles supportent souvent mal les températures extrêmes (bien qu’on trouve certains qui nécessite un traitement chimique et thermique, comme l’hépatite c par ex). Il ne faut pas confondre cycle de reproduction, et vectorisation!

              Rang: Faux bourdon
              Messages: 548

              Tout à fait, c’est pour cela que j’ai dit qu’il ne faut pas généraliser et qu’il faut identifier chaque cas problématique. :)

                Rang: Reine
                Messages: 1608

                Petite question idiote ! (j’adore les questions idiotes. Ça remue les neurones dans tous les sens !)

                Tout le monde est d’accord pour dire que la propolis est un excellent bactéricide.
                Est ce que quelqu’un a déjà essayé de mélanger un peu d’alcool de propolis a la cire en fusion ?.

                Je me disais que ma question n’était pas si bête que ça.
                Il n’y a donc personne qui met, ou a essayé de mettre de l’alcool de propolis dans la cire ?

                Toni06: J’utilise la propolis en la diluant dans l’alcool. Lorsque je vide l’alcoolature des récipients, il reste un “noyau” de cire assez important. J’ai essayé de fondre cette cire pour la réutiliser mais j’ai constaté qu’elle avait perdu toutes ses propriétés et restait en poudre inutilisable :sick: Je ne sais pas si je réponds à ta question sur la “désinfection de la cire” mais voici mon observation.

                  Rang: Butineuse
                  Messages: 321
                  3 pts

                  J’ai lu, il n’y a pas longtemps, que lors de la fonte de cire et pour en faire des gauffres, cette montée en température est suffisante pour tuer les germes de loque.

                  comme je fait fondre mes cires dans un cirificateur solaire, elle est déjà pratiquement stérilisée ensuite elle sera refondu pour en faire des gauffres chez le transformateur.

                  De toute façon et dans les cas, l’alcool n’est pas un désinfectant, cela fait des lustres que dans le hôpitaux l’alcool n’est plus utilisée.

                    Rang: Faux bourdon
                    Messages: 682

                    Je ne sais pas si je réponds à ta question sur la “désinfection de la cire” mais voici mon observation.

                    Merci pour l’info.
                    Moi aussi, lors que je fais de l’alcool de propolis, le dépôt de cire ne s’agglomére pas. Mais je pense que c’est parce qu’il doit y avoir beaucoup d’impuretés.
                    Je ferai un essai en mélangeant l’alcool a la cire fondu. Si ça ne marche pas, on peut toujours badigeonner la feuille de cire gaufrée avec cet alcool.

                      Rang: Reine
                      Messages: 2593

                      @ Rhinauer

                      – Non, les modes de production de cire par l’apiculteur (solaire, vapeur, infra-rouges, fluide caloriporteur, etc.., n’atteignent pas les températures de stérilisation.

                      – Comme plus haut dans ce post, je pense qu’il y a confusion entre le matériel de production de cire de l’apiculteur et les installations spécifiques des ciriers avec des cuves qui peuvent monter et se maintenir en température.
                      N’en déplaisent à certains, je connais 3 installations de ciriers et elles sont toutes sur le même modèle avec une cuve sous pression.

                        Rang: Reine
                        Messages: 2593

                        @ Toni06

                        La propolis est présente à l’état naturel dans une ruche. Si elle avait un effet sur les spores cela nous arrangerait, mais au risque de te décevoir … Hélas !

                        Par contre, nous avons tous constaté que des colonies ont un comportement de nettoyage plus prononcé et sont moins sensibles à l’apparition des maladies.
                        Sauf, si par exemple, dans un rucher tu as une ruche loqueuse non localisée par l’apiculteur, par le pillage elle sera à un moment ou à un autre le vecteur de propagation de la maladie aux autres ruches (dans ce cas ce qui joue ce n’est pas la propreté, mais la gourmandise !).

                          Rang: Reine
                          Messages: 9923
                          17 pts

                          bonjour
                          et d une l alcool desinfecte mais n est plus employé en hopitaux car agressif pour les cellules !!
                          et les appareils pour steriliser la cire avec liquide caloporteur monte a 300 degrés !!!
                          je parle pas des fondicires !!
                          les gros cirier utilise surement les cuves sous pression pour une raison de rapidité ou pour freiner l évaporation d elements volatil de la cire !!!
                          a+

                            Rang: Butineuse
                            Messages: 365

                            Pour de petites quantités, je pense que sur un grand feu a gaz ça doit être possible en plongeant un themometre de cuisson pour contrôler la température. La solution d’un four est envisageable à très petite echelle mais je pense qu il vaut mieux qu il soit sur roulette pour l allumer à l’extérieur au cas où :P .

                            Cet hiver j essaye la manipulation

                            Laurent

                              Rang: Reine
                              Messages: 9923
                              17 pts

                              laurent
                              attention dans un four avec les volatils inflammable !!!!a+

                                Rang: Butineuse
                                Messages: 365

                                C est pour ça qu il faut mettre le four à l’extérieur :lol: au pire c est les oliviers qui prendront un coup de chaud. :whistle:

                                j essayerai en premier le gaz. Moins dangereux mais en extérieur aussi sur un double feu prévu pour faire les paella.

                                Laurent

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 2593

                                  Je vais rappeler la composition de la cire : hydrocarbures, esters, alcool, etc…

                                  Pour les hydrocarbures et l’alcool tout le monde comprendra que c’est hautement inflammable.

                                  Un ester, c’est le résultat d’une réaction chimique extrêmement courante à partir d’un alcool et cela donne souvent un produit volatil, (souvent instable) et odorant (la plupart des parfums industriels de synthèse).

                                  Donc, on aura compris que la cire chaude est un matériau à utiliser avec précautions.

                                  Pierro, doit se souvenir de l’utilisation des premiers fondoirs à infra rouges. Le cas classique, le soir oubli de l’arrêter. Le thermostat mécanique de l’époque qui se bloque. Le dégagement gazeux entre le couvercle chauffant et la cire s’accumulant dans ce” volume et en milieu de nuit le réveil en fanfare, la miellerie en feu. (à cette époque dans notre secteur,le Groupama, a refusé d’assurer le risque incendie des mielleries ainsi équipées).

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 5556

                                    bonjour
                                    et d une l alcool desinfecte mais n est plus employé en hopitaux car agressif pour les cellules !!
                                    et les appareils pour steriliser la cire avec liquide caloporteur monte a 300 degrés !!!
                                    je parle pas des fondicires !!
                                    les gros cirier utilise surement les cuves sous pression pour une raison de rapidité ou pour freiner l évaporation d elements volatil de la cire !!!
                                    a+

                                    tu parles de 300°c ….mais j’avais compris dans les 120°C ? :huh:

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 2593

                                      Pour compléter le post de pierro sur les cuves étanches et sous pression des ciriers, il y a plusieurs objectifs :

                                      – le rendement énergétique
                                      – les vapeurs gazeuses inflammables sont concentrées au delà du point d’explosion (saturation) afin d’éliminer le risque.
                                      (Je pense que tout le monde sait que dans le carburateur de votre voiture, c’est la proportion air -essence qui détermine le fonctionnement correct du moteur).

                                      Je vais faire une comparaison toute simple pour les températures atteintes, entre la casserole d’eau que l’on fait bouillir et la cocotte minute, et tout cela est encore plus simple que l’installation industrielle pour faire des conserves (correctement cuites et stérilisées).

                                        Rang: Reine
                                        Messages: 2593

                                        @ Kakikooka

                                        Pour faire monter ta cire à 130°C (et non 120 qui est insuffisant), l’énergie est fournie par un fluide caloriporteur qui lui doit être à une température bien plus importante .

                                        Pour qu’il y ait transfert d’énergie, il faut un delta de température entre la source à réchauffer et la source qui fournit.

                                        Idem toujours avec la casserole d’eau par exemple à 100 °C, le métal à plus du double et la flamme du gaz encore plus.

                                          Rang: Reine
                                          Messages: 5556

                                          effectivement Richard ;)

                                            Rang: Reine
                                            Messages: 9923
                                            17 pts

                                            pour le plaisir des yeux !!!

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