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Laurent34, le il y a 7 années et 11 mois.
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Du coup cela remet en question l’utilisation des cires et repose la question de travailler avec juste des amorces.
Du coup cela remet en question l’utilisation des cires et repose la question de travailler avec juste des amorces.
oui
à moins de se grouper pour gauffrer notre propre cireOui, le regroupage est une solution, mais avec quelques précautions :
– trier la cire d’opercules avec celles des corps
– détecter le petit malin qui fait n’importe quoi (et qui casse l’efficacité de la démarche)Pour ma part, je fais fabriquer la cire gaufrée par 2 ou 3 lots de 450 kg (une palette), dans un atelier qui a un agrément sanitaire et une traçabilité par lot (chaque colis de 10 kg est identifié).
Il est évident, si l’on donne de la m… de, on ne récupérera pas du chocolat.Pour le contrôle en amont de la cire brute, nous avons notre petit secret …
A partir de cette méthode rigoureuse pour obtenir de la cire gaufrée de qualité, nos apis n’observent pas de problèmes de construction et une feuille de cire gaufrée de qualité est un sérieux avantage pour la construction des cadres (qualité et surface de la ponte) surtout un gain de temps au moment où l’on veut faire l’extension pour obtenir une colonie sur 10 cadres.
Rappel. La feuille de cire gaufrée, fournit pratiquement, la matière première pour allonger au niveau de l’épaisseur du bois du cadre. Donc, il n’y a pas grand chose à sécréter de la part des abeilles.
C’est du modelage avec une dimension standard des alvéoles.Parfois, il y a quelques frictions avec celui qui jure bien fort qu’il n’a que de la cire d’opercules, puis en insistant, on reconnait un peu de corps, voir en insistant un peu plus, pas mal de cire de corps (çà l’embêtait de faire une autre chauffe). Donc, pas de regret d’avoir mis son pain à l’écart.
Par contre, je reconnais que cette démarche n’est possible que sur une très grosse exploitation ou sur un groupement de producteurs.
un petit groupe de 5 ou 6 apis avec un petit matos c’est faisable donc….
Pour faire gaufrer sa propre cire, voir chez un cirier la quantité minimum requise.
En général, ceux qui traitent de la cire bio, travaillent sur des plus petits lots.
Comme dit Mika, le problème est la disponibilité d’une installation performante qui permet de monter en température et stériliser la cire.
Pas facile avec la cire qui est facilement auto inflammable, donc il faut travailler avec une cuve sous pression.
J’le savais, moi, pour la cire! je m’tiens informé:
“La cire est fréquemment falsifiée à l’aide de résines diverses, de graisse ou de cire végétale.”
Merci, Madame Manue France!
PS: ils en parleront peut-être dans les actualités Pathé, je vous l’dirai.
Et je précise c est de la cire Bio qui sort du carton…
salut seb
AH oui quand meme ????????
y a lontemps que je n ai plus aucune confiance dans les fournisseurs et pas que de la cire !!!!!a+ :twisted@ richard
à quelle température et pression est il nécessaire de monter; cela ne serait il pas possible avec un alambic?bonsoir
ca marche avec une chaudiere a bain d huile !!
faut monter a 128 degrés pendant 20 mn.
je vais pas tarder a la mettre en route !!
zaya en a une !!a+un petit groupe de 5 ou 6 apis avec un petit matos c’est faisable donc….
Ce qui coûte le plus cher c’est le fondicire pour chauffé suffisamment la cire afin de la stériliser.
Bonsoir,
Non, le fondicire est fait pour maintenir de la cire à environ 70°, pour alimenter les gaufriers refroidis à eau, ou pour tremper les plaques de bois pour faire des feuilles. Pour la stérilisation il faut envisager du matériel prévu pour monter à plus haute température, et surtout avoir différentes hauteur de vannes pour ne pas prendre le fond de cuve.
@+un petit groupe de 5 ou 6 apis avec un petit matos c’est faisable donc….
Ce qui coûte le plus cher c’est le fondicire pour chauffé suffisamment la cire afin de la stériliser.
Bonsoir,
Non, le fondicire est fait pour maintenir de la cire à environ 70°, pour alimenter les gaufriers refroidis à eau, ou pour tremper les plaques de bois pour faire des feuilles. Pour la stérilisation il faut envisager du matériel prévu pour monter à plus haute température, et surtout avoir différentes hauteur de vannes pour ne pas prendre le fond de cuve.
@+oui désolé, tu fait bien de préciser. c’était bien celui la dont je voulait parler http://www.naturapi.com/?fond=rubrique&id_rubrique=15570 il me semblait qu’il s’appelait fondicire.
C’est un fondoir nettoyeur, il y a une procédure assez précise, et en fin de cycle il faut ajouter au bain une quantité d’AO dosé en fonction de la pureté ou non de la cire. L’AO est un réducteur d’oxydation qui précipite les impuretés en fond de cuve, ce qui explique qu’il ne faut pas prendre le fond de cuve.
@+Bonjour,
Petit compte rendu de ce que j’ai retenu de la conférence sur les pollutions des cires.
Des analyses ont été faites sur l’ensemble des ciriers du territoire national, y compris de la cire d’un apis qui produit lui-même sa cire gaufrée.
Il n’a pas été possible de savoir à quel cirier correspondait tels ou tels résultats d’analyse, mais TOUS les lots étaient contaminés ! La masse et le nombre de produits polluants sont très variables, mais certains chiffres donnent le tournis.
Si j’ai bien compris, l’origine des pollutions est de 2 “sources”, les produits acaricides, et les produits phytosanitaires, pesticides et tutti-quanti.
Les recommandations sont pour le moins un peu naïves, faudrait engager la discussion, et faire des contrats de bonne pratiques entre apis et ciriers, privilégier les circuit courts, la cire d’opercules, s’assurer de la qualité des cires d’importations, Bla Bla Bla, un petit peu bisounours à mon sens.
Puis, le président des apiculteurs Italiens a pris la parole, et là, a eu lieu un bon recadrage. La cire d’opercules ou de corps est la même, s’il y a pollution elle est dans TOUTE la ruche! Effectivement ça m’a fait remonter l’histoire du nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté à la frontière, là c’est pareil, la pollution s’arrête aux cadres de corps. N’importe quoi! Ce président Italien est apiculteur, et produit une tonne de cire par an, et pour lui, il n’y a pas de compromis, la cire doit être VIERGE de toute pollution! De plus, il a bien expliqué de quelles façon doivent être faites les analyses pour bien arriver à trouver TOUTES les molécules! En France on va bien arriver à mettre des seuils mini ou des DL50 (Les cons!)
En conclusion,
Il faut arrêter les acaricides qui pollues les cires.
Il faut arrêter les pesticides.
Le traitement de la cire par l’apiculteur n’est pas une garantie de résultats, car les pollutions extérieures ne sont pas maitrisées.
Donc, nous avons du soucis à nous faire !!!!
Bien à vous, gros bisous !
@+voila le gaufrier vendu chez nous chez thomas icko et les autre voleur c le mmeme vendu bien moins chers
une commande va être passer dans les mois avenir via un groupe FB pour encore moins chers si des intéressés MP
franz m’indiquait plutôt qu’il souhaitez commandé celui d’une autre marque situer en autriche légèrement plus cher mais de meilleur qualité.
Peut être, mais ce n’est pas une garantie de résultat, tu élimines le risque lié au cirier, mais si ta cire est polluée, elle reste polluée!
@+J utilise que ma cire d opercule de toutes façon en Bio il n y a pas le choix. Une fois que mes cadres commencent à en tenir je les brûle, je m emmerde pas à les fondre.
@ Zaya
On est toujours dans l’excès des affirmations de pollution (ou minoration), surtout quand on ne donne pas de chiffres (ou des chiffres avec des protocoles différents).
Sachant qu’en terme d’analyse, il y a un aspect qualitatif, c’est à dire la présence de molécules indésirables et un aspect quantitatif, c’est à dire un seuil qui apporte des dysfonctionnements.
Il y a belle lurette que la DL50 ne veut plus rien dire (DL50 = la dose pour que 50% de la population dégage en 24H). Mais, on devrait regarder les effets sublétaux et les effets perturbateurs (comportement, endocriniens, etc…). Le résultat est moins violent en instantané, mais aussi redoutable sur un cycle de développement de l’abeille.Notre ami italien, va peut être un peu vite en besogne …
A preuve du contraire et de par sa nature la cire (un corps gras avec un fort pouvoir de fixation de certaines molécules chimiques que l’on retrouve couramment dans la panoplie des phytosanitaires pour les cultures et aussi en usage interne pour traiter les parasites de la ruche (varroa entre autres).
Une cire d’opercules a été présente dans la ruche 8 jours pour une miellée (15 jours maxi). Elle peut être polluée par les traitements phyto, mais sachant que dans ce cas si ces traitements ont une influence sur la miellée, on n’aura que peu de miel et par conséquence très peu de cire. (demandez à nos collègues de la région centre ouest avec des récoltes minables (proche de zéro) sur le tournesol, combien ils ont fait de cire d’opercules !
De plus, quand il y a miellée, donc production de cire, normalement il n’y a pas (ou il ne devrait pas) de concomitance avec les traitements dans la ruche.Les cires de corps sont présentes dans la ruche 365 jours par an et souvent plusieurs années (dans le cas de certaines pratiques). Ces cires ont largement le temps de fixer les résidus de traitement (molécules mères et métabolites qui peuvent être aussi dangereux), fait par l’apiculteur, sans parler des recombinaisons avec des traitements consécutifs différents. Bien sûr, tous les apports extérieurs dans la ruche sont à prendre en compte, entre autres les pollens qui ont souvent une bonne dose chimique (traitement sur les fleurs ou le maximum de disponibilité au moment de la fructification, etc…)
En conclusion, si la cire d’opercules peut ne pas être parfaite, mais comparée à la cire de corps, je vais dire comme les québécois, c’est pas si pire !
@ Zaya
Notre ami italien, va peut être un peu vite en besogne …Bonjour,
Ouiap, t’as raison, COCORICO !!!
La photo que j’avais mise il y a quelques jours de cire pollué au coumaphos a déjà 8 ans. L’Italien, lui, s’est sorti les doigts du cul et est arrivé à un résultat, NOUS, les problèmes vont en s’amplifiant, mais c’est pas grave, nous vaincrons car nous sommes les plus forts ! On sait tout, et nous sommes les meilleurs ! Où est le problème ?
Si tu avais assisté à la conférence de dimanche matin, tu ne tiendrais plus ce discours générique, TOUS les chiffres et protocoles ont été fournies ! Et même les cires vendues avec un certain label de qualité par certains ciriers pouvant laisser croire à une qualité supérieure sont “pourries”!
En principe, les slides des conférences devraient être accessible sur le site de l’UNAF d’ici quelques jours, alors bonne lecture……
@+Pas facile avec la cire qui est facilement auto inflammable, donc il faut travailler avec une cuve sous pression.
Bonjour,
Tu déconnes ?
La température de stérilisation de la cire se situe entre 120 et 130°C, le point éclair de la cire se situe à 254°C, tu as donc une très large marge de sécurité !
Où tu as vu qu’il fallait une cuve sous pression ? La cire est un “corps gras”, il faut une bassine à double fond rempli avec une huile thermique, la montée en température se fait à pression atmosphérique.
C’est tout !
@+@ Zaya
Une cire d’opercules a été présente dans la ruche 8 jours pour une miellée (15 jours maxi). Elle peut être polluée par les traitements phyto, mais sachant que dans ce cas si ces traitements ont une influence sur la miellée, on n’aura que peu de miel et par conséquence très peu de cire. (demandez à nos collègues de la région centre ouest avec des récoltes minables (proche de zéro) sur le tournesol, combien ils ont fait de cire d’opercules !
Bonjour Richard,
Il ne faut pas oublier que les pesticides regroupent les insecticides, les fongicides et les herbicides avec toutes leurs sous-classes. Donc ta cire d’opercule peux être polluée par une classe de fongicide passé sur colza en pleine fleur (c’est interdit je le sais, mais les agris s’en foutent bien) sans qu’il n’y ai d’impact sur la miellée. Donc ta cire d’opercule dans ce cas va être polluée.
j’ai eu une petite conversation avec un responsable de labo travaillant sur les nectars de fleurs et on retrouve de l’imidaclopride dans du nectar de colza deux ans après qu’une culture traitée avec ce produit ai eu lieu (comme le blé ou l’orge par exemple et là on est bien dans le cas d’un intoxication chronique avec effet sublétal.
De plus je pense que l’on minimise le travail et le ré-emploi de la cire par les abeilles dans la ruche et donc tous les mélanges entre vieille cire et cire fraiche.Personnellement, je pense que la cire d’opercule c’est “le moins pire” (en réponse au pas si pire
) et qu’il ne faudrait pas confondre une cire d’opercule d’une miellée de fleurs “sauvages” comme la ronce ou l’acacia aux miellées sur les cultures ainsi que les pratiques de traitement de l’api et le circuit de production de la ruche. Bref un gros schmilblick impossible à dénouer sans être en circuit fermé sur sa propre cire.
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