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    • Rang: Faux bourdon
      Messages: 535

      Bonjour à vous, suite à quelques remarques bienveillantes de certains d’entre vous, qui s’étonnent, à juste titre, au fil de nos discussions et des années qui passent, de la mauvaise production de ma petite entreprise, je me permets d’ouvrir ce post, chose que je n’avais jamais trop voulu faire, étant quelqu’un de discret qui a toujours peur d’embêter ou d’abuser de la patience des autres.

      Bref, je me dis que ça peut aussi servir de base à beaucoup de débutants, qui sont nombreux à nous lire sans toujours oser prendre pars à nos discussions.
      J’ai également tout à y gagner, en découvrant peut être ce qui cloche et ce qui est à améliorer, afin de pouvoir me développer efficacement, car j’y tiens vraiment.

      Voilà en quelques mots, pour ceux qui ne me connaissent pas, une petite présentation afin de servir de base à nos discussions, je répondrais ensuite aux questions de Thierry71, qui vous permettrons sans doute d’y voir plus clair.

      J’habite dans le département de la Lozère, où je possède actuellement deux ruchers, un en bord du Lot (Rivière), dans une vallée entourée de causses, pas trop propice à l’apiculture peut être et un autre à Florac dans le parc des Cévennes, mal situé celui là, souvent à l’ombre, sauf l’été, au pied d’un causse et avec des châtaigniers à un km en face, sans parler de l’accès par un petit sentier qui grimpe sur une grosse centaine de mètres.
      J’ai un troisième rucher dans le département du Gard, situé en zone de Garrigues, de plaine et de quelques cultures, vignes, un peu de tournesol etc.
      J’ai actuellement 28 ruches mises en hivernage, je compte rester à une trentaine pendant quelques années, puis augmenter peut être jusqu’à une cinquantaine pourquoi pas, le but étant entre autre, de développer quelque chose de sérieux, couplé à d’autres activités agricoles et ou touristiques afin de réduire mon travail salarié jusqu’à un mi-temps, pour avoir l’impression de profiter de la vie et de travailler pour quelque chose qui plait etc etc.
      Niveau ruches je suis en dadant 10 cadres dans le Gard et en Langstroth longueur Dadant en Lozère, je ne parle pas des quelques warrés qui me reste et que je supprime dès qu’elles se libèrent.

      Voilà les questions posées par Thierry :

      bonjour
      @ Florent , il y a un truc que je ne m’explique pas, tu galère un max a faire du miel , le miel que tu récolte te pose soucis , et la tu nous dit que tes zazas sur deux saisons n’ont pas étiré des demis feuilles de cire dans les hausses , sans vouloir être directif :) est ce que tu a chercher a rencontré un api qui tourne vraiment dans ton secteur , ou pas trop loin , histoire de voir avec lui ce qui pourrait déconner , parce que je crois que tu doit passer a côté de quelques chose et c’est vraiment dommage ,un api pourrait voir dans un premier temps tes caisses et te dire ce qu’il en pense , et éventuellement tes emplacements pour te guider , les bons conseils peuvent faire toutes la différence, par contre évite un api proche de chez toi , pour te planter c’est les premiers , mais peut être un gars du fofo pourrait t’aider, il ni a pas de raisons de galéré a ce point
      tes colos c’est plutôt quoi ?
      tes reines jeunes ou vieilles?
      tes cires tu les prends ou et tu renouvelles assez souvent ?
      tes traitements varroas, tu les fais quand , comment et avec quoi ?
      quand tu hiverne tes colos sont comment fortes ,moyennes ou faibles ?
      as tu le temps de faire tes interventions a temps ou repousse tu en te disant ça va bien attendre ?
      tes emplacements tu les choisis comment , qu’est ce que tu privilégie ?
      voila deux trois trucs qui pourraient faire avancer les choses histoire d’arriver a faire du miel , mais essaye vraiment de trouver quelqu’un qui te donne son avis sur tes ruches et ta façon de les conduire et je crois que tu aura fait un bond en avant, parce que des fois on crois bien faire et on en est vraiment très loin , il faut savoir tout remettre en question quand ça ne va pas , et il ni a pas de raisons que ça n’avance pas
      courage et accroche toi , mais attention rien n’est jamais acquis ;) ;) :)
      a+ bonne journée

      Pour ce qui est de montrer mes ruches à un apiculteur compétent et avec un regard extérieur, j’ai justement été contrôlé, suite à découverte de loque américaine dans le secteur, par notre vétérinaire du gdsa, lui même apiculteur, on a donc inspecté ensemble toutes les ruches, cadre par cadre, il les a trouvées tout à fait normales et sans aucun problème, nous les avions d’ailleurs traités contre varroa ensemble, à cette occasion.
      J’ai même repris contact avec lui dans l’été, pour lui faire pars de mes inquiétudes au sujet de mes très mauvaises récoltes.
      Il m’a rassuré en me disant que lui même, qui a un rucher dans le secteur, ne vise plus du tout la production de miel dans le coin, trop aléatoire et considéré comme une miellée de causse, assez difficile et ne se sert lui de ce rucher là que pour la production d’essaims.
      J’en ai d’ailleurs également discuté avec Henri clément qui est notre président du syndicat, qui m’a dit que notre coin de Lozère est comme ça et qu’il ne faut viser qu’une seule récolte fin juillet.
      Mon père a montré mon rucher du Gard à un apiculteur qu’il connait, mais sans ouvrir les ruches, il a juste préconisé de mettre deux hauteurs de parpaings au lieu d’une, de faire des pares vent autour des ruches et d’enlever les hausses qui était en place.
      Si non, Seb.la.bique, m’avait gentiment proposé de venir voir mes ruches pour voir ce qui cloche, ça ne s’est pas fait, car j’ai été papa à ce moment là, c’est donc une année très spéciale et heureuse pour moi!

      Pour ce qui est des colonies, c’est des noires au départ, qui se sont croisées avec les abeilles du coin, certaines ont pas mal de jaune, mais dans l’ensemble c’est plutôt des noires.
      Le problème c’est que je tourne plus ou moins avec les mêmes souches depuis que j’ai commencé en 2009, j’ai acheté 3 essaims au départ, depuis je divise et récupère mes propres essaims.

      Les reines idem, elles remèrent naturellement, tu m’avais d’ailleurs proposé ton aide par tél l’année dernière car les introductions me rebutaient.
      Puis pour des questions pratiques, notamment par rapport aux dates de livraison des reines qu’il faut choisir à l’avance etc, cela m’a semblé trop contraignant vu que je ne suis pas souvent sur mon rucher du Gard notamment (tous les mois environ) j’ai donc laissé tomber, je voulais acheter des essaims pour renouveler les gènes, mais à presque 150€ l’essaim et quand tu fais aucun bénéfice, ça fait cher, c’est un cercle vicieux !

      Les cires viennent toujours de chez icko, je les renouvelles par la force des choses quand je divise, si non j’insère minimum 2 cadres de cire neuf par an, bien que j’ai quelques difficultés de ce coté là, c’est pas toujours le bon moment ou alors tout les cadres sont déjà occupés, mais en gros je m’y tiens.
      Je me rends compte en vous lisant, qu’effectivement en enlevant les hausses cette fin de saison, j’ai récupéré quasiment tout les cadres que j’avais mis à bâtir tels quels, mais il n’y a quasiment pas eu de miellée, ça n’aide pas.
      Pas de sirop non plus entre les périodes de miellées supposées cette année, je le faisais jusqu’à maintenant, mais aucune différence, donc j ‘ai arrêté, peut être que c’est justement cette année qu’il aurait fallut aider au sirop !

      Pour les divisions, j’en réalise au mois d’avril par là, sur les ruches fortes, 10 cadres bondés d’abeilles et au moins 8 de couvain, sur 3 cadres avec remérage naturel, surtout pour éviter l’essaimage, les essaims laissés trop loin végètent et je les réunis souvent par deux en fin d’été car ils ne se développent pas, même avec du candi comme je l’ai testé cette année, j’avais aussi essayé de partager des ruches en deux, mais même résultat.
      Avec les langstroth j’ai tenté cette année, le prélèvement de la hausse qui leur sert d’agrandissement du corps, sans la reine, dès que c’était tout occupé par du couvain, cela a très bien fonctionné.

      Pour les varroas, depuis quelques années c’était apivar après les dernières récoltes, disons vers fin septembre.
      Cette année vu que l’efficacité est souvent remise en question et que ça représente un cout important et par choix personnel, je suis passé au flash acide formique et acide oxalique (sous forme commerciale en sachet, je sais plus le nom), pour l’hiver.
      Comme je vous l’ai dis, cette année est spéciale pour mois, et par manque de temps et en attente des dernières récolte, notamment en garrigue, je m’y suis pris trop tard, j’ai fais que deux passages d’AF ou même qu’un pour certains ruchers et avec une température un peu juste, 20° au moins, je reçois aujourd’hui le bee vital et le nozevit, que j’appliquerai dès que possible pour compenser un peu ce retard et j’ai déjà prévu une autre série de flash au printemps, on verra bien, ce ne sera sans doute pas pire.

      Pour ce qui est de l’hivernage, mes colonies sont normales je dirais, moyennes quoi rarement tous les cadres occupés, mais jamais moins de 5 cadres, ruches lourdes, je réunis ou secoue les plus faibles ou non valeurs à l’automne.

      J’ajoute pour préciser cela, que je n’ai quasiment jamais eu de perte de ruche pendant ou après l’hivernage, une au début morte de nozémose et une de faim mais par ma faute.
      Si non je complète quasi systématiquement les provisions en automne avec du sirop ½ et je pose aussi un kg de candi dès janvier.

      Pour ce qui est des interventions je ne repousse jamais au contraire, ma femme m’engueule que les abeilles passent avant tout, que j’y suis tout le temps etc, par contre chaque fin de saison je constate que je suis en retard, les nourrissemets pas fait, toujours des trucs à faire etc, mais souvent parce que j’attends l’extrême limite de pouvoir ramasser un peu de miel.

      Pour les emplacements je ne les ais pas vraiment choisis, deux qu’on me prêtes qui sont bien exposés et accessibles en voiture jusqu’au ruches et un à Florac, qui fais partie de deux parcelles qui appartenaient à ma famille et que j’ai rachetées.
      C’est ce dernier rucher qu’il me faut déménager en priorité, je suis en démarche pour une parcelle juste en face, dans les châtaigniers, bien exposée et aménageable pour y accéder en voiture.
      Je dois aussi contacter une personne pour un rucher sur ma commune, au pied du mont Lozère, un peu de plaine d’un coté et sapins, callune, épilobe etc de l’autre coté.
      J’ai aussi une idée d’un emplacement à trouver aussi sur ma commune mais plus haut, carrément dans les callunes, framboisiers épilobes etc.

      Pour ce qui est des récoltes, je dois en être à un peu plus de 120kg de miel, avec 17 ruches en production, avec la plus grosse récolte en garrigue 57kg pour 7 ruches, 40kg en Lozère bord de Lot pour 6 ruches et 25 kg pour pseudo châtaignier qui n’en est pas pour 4 ruches, je ne compte pas les essaims de l’année qui pour certains ont participé aux récoltes.

      Un petit mot sur le contexte aussi, pas pour me dédouaner, mais pour situer les choses, surtout pour la Lozère, depuis 3 ans au moins, c’est à dire en gros dès que j’ai commencé à me développer, on a eu soit pluie et froid toute la saison, soit canicule.
      Les récoltes des collègues ont souvent suivis les miennes, sauf que eux ils transhument, moi non.
      2013, perte de récolte jusqu’à 80% avec indemnisation des gros apiculteurs, 2014 grosse canicule avec reconnaissance de calamité agricole, 2015 canicule aussi avec demande d’indemnisation en cours me semble-t-il.

      Cela n’explique pas tout, et un regard extérieur poserai un diagnostic.
      Comme tu dis, il faut du courage, j’ai la passion aussi, si non j’aurais arrêté, j’ai eu un peu de découragement quand même et me pose souvent des questions sur l’avenir de ma petite structure !
      Je vais déménager sous peu et projetais, de créer ma miellerie dans la nouvelle maison, mais trop d’incertitudes actuellement, je pense garder et repenser celle que j’ai en ce moment, je reviendrai surement vers vous pour avoir vos avis et idée d’aménagement.
      Si non je fais toujours tout pour être dans les clous, niveau administratif, vente et production de miel, si ce n’est que je rencontre la difficulté supplémentaire de ne récolter que des miels liquides, souvent humides car nous avons un climat très humide et des miel que je récolte souvent tard en saison, car avant, bein il n’y en a pas, c’est pas plus compliqué, je commence tout juste à maitriser la deshumidification et la conservation idéale du miel.

      Merci à ceux qui seront arrivés à me lire jusque là et merci pour les gentils messages de certains qui je dois l’avouer, reboostent et donne envie de persévérer !

      Voilà pour mes pratiques, si j’en ais oublié vous me le dites et je répondrais volontiers et sincèrement à toutes vos questions.

      Bonne après-midi à tous

      Florent

        Rang: Reine
        Messages: 3053
        9 pts

        Salut ! Si le coin ne mielle pas trop, essayes de te faire un rucher dans un coin plus facile. Genre forêt de chataignier ou autres. Parce qu’avec ce que tu décris pour la Lozère, à part transhumer un poil …

        Et sinon je mettrai ton rucher à l’ombre ailleurs. Surtout si le climat est souvent humide ça doit pas aider.

        Et j’acheterai quelques reines à un pro pour pouvoir comparer avec les tiennes. Histoire de voir si elles sont à la ramasse. Garder des bonnes souches c’est compliqué même avec 500 ruches. Alors avec 30 encore +.

        Force et courage ;) ;)

          Rang: Butineuse
          Messages: 365

          Pas assez d expérience pour t aider sauf que si la ressource est faible ça ne fera jamais beaucoup de miel.
          Avec mon beau père on a choisi les emplacements par rapport à la ressource, et son avis lui a bien donné raison. Puis il faut les transhummer pour suivre les mielées.
          On espere passer de 6 ruches a 20 en production l année prochaine.

          Beaucoup de conseils qui vont suivrent de la part des autres personnes du forum me seront aussi d un grand service pour la gestion d un rucher d une 20 aines ruches.

          Je pense faire comme toi, de petits ruchers de 10 ruches pas plus, plus facile à gérer lors des récoltes :laugh: .

          Essaye aussi d autres cires car des essaims que j ai fait, Il y a des différences entre certains lots de cire.

          Laurent

            Rang: Reine
            Messages: 1322

            Salut Florent, je vois que tu ramasses tes essaims, tu as beaucoup d’essaimage?

            Perso, moi, c’est ce que je combats et cette année, j’y suis pas mal arrivé et au bout du compte, j’ai plus que doublé mon rendement à la ruche, c’est bien plus multiplié mon cheptel et surtout, je n’ai pas emmerdé les voisins.
            Mon but l’année prochaine, c’est de réussir la même chose.

            Pour moi, l’essaimage veut dire perte de récolte…
            Même si l’essaim récupéré peut récolté, c’est bien moindre par rapport à si ta ruche n’avait pas essaimé.
            J’ai aussi multiplié les ruchers, ils sont petits mais au moins, si cela merde chez moi, c’est peut-être mieux 10 bornes plus loin, au final, cela fait une belle moyenne.
            Je vais faire un marché de Noel à 15 km de chez moi, j’espère y trouver des emplacements ;)

            Courage, on va bien finir par trouver TA solution :)

              Rang: Reine
              Messages: 9923
              17 pts

              bonsoir
              tu dis avoir des dadant 10 cadres !!!
              et des langstroth longueur dadant ??
              est tu sur car je connais la dadant longueur langstroth qu on appele la dadant root!!
              mais la tienne je la connais pas !!
              pour le peu que je connais la lozere , a part faire diu miel de caillou !!!
              y a pas grand chose !!
              c est plutot un coin ou il faut absolument transhumer si tu veut faire des recoltes descentes !!!!
              vois avec d autres api comment ils font !!a+

                Rang: Reine
                Messages: 6672

                J ai un collegue qui vient avec moi me filer la main , il a une vingtaine de ruche et a fait environ 400 kg. Par contre il a bien remarqué que quand on transhume pas c est moins bon. Par ex après la miellée de garrigue on a pris 20 MM de pluie du coup on a laissé les ruches pour le buplèvre, et ça été un bide. Pareil pour le chataignier, on les a laissé car il y a pas mal de bruyère et encore un bide… on a eu la flemme de monter sur le mont Lozère sur la callune et avec les caisses que l on avait on en aurait fait , les collègues en ont fait une demie hausse.

                  Rang: Reine
                  Messages: 6672

                  bonsoir
                  tu dis avoir des dadant 10 cadres !!!
                  et des langstroth longueur dadant ??
                  est tu sur car je connais la dadant longueur langstroth qu on appele la dadant root!!
                  mais la tienne je la connais pas !!
                  pour le peu que je connais la lozere , a part faire diu miel de caillou !!!
                  y a pas grand chose !!
                  c est plutot un coin ou il faut absolument transhumer si tu veut faire des recoltes descentes !!!!
                  vois avec d autres api comment ils font !!a+

                  Il se fait du miel en Lozère, mais il faut bouger dans le département et l hiver c est mieux d hiverner dans la garrigue.

                    Rang: Reine
                    Messages: 5431
                    11 pts

                    bonsoir
                    tu dis avoir des dadant 10 cadres !!!
                    et des langstroth longueur dadant ??
                    est tu sur car je connais la dadant longueur langstroth qu on appele la dadant root!!
                    mais la tienne je la connais pas !!
                    pour le peu que je connais la lozere , a part faire diu miel de caillou !!!
                    y a pas grand chose !!
                    c est plutot un coin ou il faut absolument transhumer si tu veut faire des recoltes descentes !!!!
                    vois avec d autres api comment ils font !!a+

                    Salut Pierrot,
                    Non, non, je confirme, Langstroth longueur Dadant existe bien, c’est ce qui permet d’utiliser les hausses Dadant sur les Langstroth. Certains y voient un avantage, c’est moins lourd, mais aussi sur de petites miellées, en début de saison, le corps est vite plein, ainsi que la hausse.
                    Voili, voila, du temps que je te tiens, t’as vu mon mail ? :huh:
                    @+

                      Rang: Reine
                      Messages: 6672

                      Je crois que c est la dadant blatt.

                        Rang: Reine
                        Messages: 5431
                        11 pts

                        Je crois que c est la dadant blatt.

                        Je ne crois pas , non.
                        http://www.cari.be/medias/abcie_articles/153_fiche2.pdf
                        Mais aussi, il y a tellement de modèles ! :twisted
                        @+

                          Rang: Reine
                          Messages: 5556

                          @ Florent
                          tu arrives à avoir des caisses à 8 CC ;)
                          alors je sais qu’il existe des ruches à viandes qui font …..que de” la viande ” mais……..il devrait y en avoir sur le nombre , quelques unes qui donnent du miel
                          je pense aussi que les emplacement y sont pour beaucoup dans ton soucis .

                            Rang: Faux bourdon
                            Messages: 548

                            Soyons logiques, il n’y a que 4 modèles en longueur Dadant et Langstroth 10 cadres
                            Dadant longueur Dadant
                            Langstroth longueur Langstroth
                            Langstroth longueur Dadant
                            Dadant longueur Langstroth

                            perso je trouve que les hausses hauteur demi Dadant et longueur Dadant vont bien sur les ruches langstroth longueur Langstroth.

                            jcp
                              Rang: Reine
                              Messages: 2710
                              59 pts

                              @florent48
                              Je m’étais aussi étonné du peu de miel que tu tirais de tes ruches, et ce n’est pas avec mon peu de compétences que je vais te résoudre ton problème.
                              Toutefois, j’essaye de raisonner comme si c’était pour moi.
                              A te lire, il me parait que globalement tes ruches soient assez fortes, donc à priori pas de problème sanitaire ou de mauvaises reines . Donc il reste 2 autres facteurs: la météo et le potentiel mellifère.
                              Si effectivement tes ruches arrivent au top niveau au moment ou soit la météo est mauvaise ou bien les floraisons s’amenuisent, elles vont vite te consommer ce qu’elles ont amassé.
                              Compte tenu de ce que tu dis des autres apis, j’ai tendance à penser que le secteur n’est pas très favorable à une belle production. Toutefois, comme tu as plusieurs ruchers (donc pas dans le même secteurs), il est étonnant que tu n’aies pas de différence , à moins que tu aies tiré que des mauvais N° .
                              Effectivement il serait surement bon que tu prennes l’avis d’un pro, qu’il vienne sur site pour te conseiller, car eux ils peuvent remarquer des choses auxquelles on ne pense pas.
                              Bon courage et bonne chance

                                Rang: Butineuse
                                Messages: 385

                                salut Flo,
                                je connais pas mal les régions dans lesquelles tu poses tes ruches étant moi-même dans les
                                Cévennes ardéchoises et ayant de la famille et/ou des amis dans le Gard et dans le Lot et l’Aveyron (je traverse la Lozère pour y aller)
                                je pense que ton plus gros problème ce sont tes emplacements. le climat de la Lozère n’est pas très propice, c’est le moins qu’on puisse dire… les garrigues du Gard ça marche au début du printemps mais après c’est cuit. Florac ça devrait davantage marcher mais si tes ruches sont mal situées
                                (à l’ombre, dans l’humidité) elles vont avoir du mal à se développer…
                                perso j’ai pas mal changé d’emplacements depuis mes débuts et je peux te dire que ça change tout, surtout,dans nos régions où la flore et le climat changent du tout au tout lorsqu’on change de versant ou d’altitude. avec les même souches et la même conduite de ruches, en changeant de vallée ou de versant, j’ai obtenu des résultats totalement différents ! je suis passé de ruches légères à des ruches avec de lourdes hausses :)
                                cherche des emplacements bien ensoleillés fuit les crètes et les fonds de vallées et surtout regarde bien la flore alentours, elle doit être variée et riche en pollens (noisetiers, chataigniers, ronces, cistes, inules…)
                                puisque tu sembles prèt à faire des km pour aller aux ruches, n’hésite pas à les mettre là où elles seront bien, tu verras elles te le rendront !

                                  Rang: Nourrice
                                  Messages: 116

                                  Salut,
                                  Je pense que sans transhumer il faut trouver le rucher exceptionnel au niveau flore… la pierre philosophale.
                                  Sans trop trimballer les ruches, un “classique” serait d’hiverner/elever en bas et faire du miel en Lozére

                                    Rang: Faux bourdon
                                    Messages: 535

                                    Bonsoir à vous tous,
                                    merci aussi pour vos avis.

                                    Il ressort, comme je le pensai également, que vous me conseillez tous de trouver de meilleurs ruchers.
                                    Transhumer aussi apparemment.

                                    Transhumer, pour plusieurs raisons personnelle, je n’y tiens pas, du moins pour le moment, je pense plutôt tabler sur plusieurs ruchers de 10 ruches maximum, répartis à différents endroits du territoire en sédentaire, sur des biotopes différents.

                                    Pour répondre à un d’entre vous sur l’essaimage, j’ai un essaimage normal je dirais, normal comme quelqu’un qui ne mets pas absolument tout en œuvre pour le contrer.
                                    Sur les ruches classiques Dadant ou Langstroth, je fais des divisions en tout début de saison sur les plus fortes, ce qui semble être efficace car je ne constate pas d’essaimage extraordinaires.
                                    Sur les ruches warrés, je ne fais volontairement rien pour lutter contre l’essaimage, je passe tout les jours au rucher en période d’essaimage et récupère mes essaims pour peupler de nouvelles ruches sur d’autres ruchers.

                                    Tant qu’on parle de ruches, il s’agit bien de Langstroth, mais à la longueur d’une Dadant, donc effectivement, même hausses et possibilité de mixer un peu tout le matériel. Par exemple pose d’une hausse Dadant sous un corps Langstroth, si je me trouve à devoir transvaser une ruchette Dadant etc etc, là n’est pas le but, c’est un format que j’apprécie beaucoup et c’est le format qui deviendra mon standard, en effet je n’achète plus de Dadant mais je conserve toutes celles que j’ai.
                                    C’est une ruche inventée et produite en Lozère, toujours commercialisée.

                                    Pour revenir aux essaims, certains récupérés sont impressionnants, bâtit et remplit un corps de ruche, bâtit et rempli une hausse, puis deux, et quand je viens ramasser, bein tout est vide!
                                    C’est jamais operculé quand c’est le moment de récolter, genre après l’acacia ou autre, donc obligé d’attendre, puis inévitablement une période de froid ou de pluie et quand le temps se remets au beau, tout est vide!
                                    J’ai eu le coup quasiment à chaque miellée cette année!

                                    Pour ce qui est de la force des colonies, je l’ai déjà dis ici, chaque début de saison, je suis aux anges, je reviens des ruches tout content après la visite de printemps, je dis chaque année la même chose: ” j’ai jamais eu des ruches comme ça, cette année ça va donner!”.
                                    Des 10 cadres occupés, des abeilles à foison, ça bâtit, c’est dynamique et hop, plus la saison avance et plus ça se dégrade, puis c’est des ruches toute sèches, pas de cire fraiches et dès que du miel rentre il est aussitôt consommé, ainsi de suite, puis ça redémarre fin aout, du moins dans le Gard ou même en Lozère parfois, puis obligé d’attendre fin septembre pour ramasser un peu de miel operculé.
                                    Alors que pendant ce temps là on lit à droite à gauche que ça termine la saison pour les uns, faut terminer les récoltes fin juillet, puis vite traiter etc, mais pour moi c’est pas possible, si non c’est une saison pour rien et ce n’est pas le but.
                                    C’est râlant car la Lozère est un département renommé pour son miel!
                                    Donc le gros travail à venir, trouver de bons ruchers!
                                    Bonne soirée à vous et au plaisir de vous lire

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 6672

                                      Salut,
                                      Je pense que sans transhumer il faut trouver le rucher exceptionnel au niveau flore… la pierre philosophale.
                                      Sans trop trimballer les ruches, un “classique” serait d’hiverner/elever en bas et faire du miel en Lozére

                                      oui tout à fait.

                                      il y a des apiculteurs aux Pont de Montvert, ils hivernent tout en garrigue et remontent ensuite sue les miellées de montagne

                                        Rang: Reine
                                        Messages: 3103

                                        je suis pas apte à te conseiller mais je remarque que tu ne parles pas ou peu, de ton utilisation du sirop.
                                        Dans un coin pas top, ça me semble primordial. Je veux dire que si à un moment (le printemps, j’ai cru comprendre) tes abeilles font du miel, il faut le récolter puis les soutenir.
                                        Je dis ça sans prétendre avoir trouvé ta solution :)
                                        PS; ton sujet est intéressant

                                          Rang: Butineuse
                                          Messages: 385

                                          @ Flo :
                                          j’ai déjà eu ce problème du miel bouffé avant d’être operculé. il faut avoir une chambre chaude pour sécher les hausses non-operculées… c’est un problème qui survient surtout en montagne quand le temps est frais et chargé d’humidité, elles ont alors du mal à sécher le nectar.
                                          c’est un problème que je n’ai jamais eu à basse altitude, encore moins en garrigue ou j’ai souvent du miel à 15% d’humidité…
                                          c’est pour cette raison aussi que je ne fais plus de chataignier trop haut. en hautes-Cévennes à 800m j’ai eu ce soucis : les nuits sont froides même l’été et elles bouffent dans les hausses pendant le lent séchage et à la récolte le milieu des cadres de hausses est vide :(
                                          donc maintenant le chataignier c’est versant sud à 600m maxi…
                                          le problème aussi c’est que ici en montagne entre mi-mai et mi-juin il y a un gros trou de miellée à une période où les populations sont énormes avec plein de couvain et ça bouffe. un bon coup de sirop peut aider à cette époque, surtout si il fait sec et/ou frisquet (pourtant je ne suis pas un adepte du sirop…) je pense que ça t’aiderais à faire une récolte chataignier/ronce plus conséquente…
                                          en tous cas je pense qu’en début de saison tu devrais mettre tes ruches plus bas, plus au chaud 8-)

                                            Rang: Faux bourdon
                                            Messages: 535

                                            Bonjour à vous, pour répondre aux deux dernières réponses, comme je l’ai dis avant, pour le sirop, jusqu’à maintenant j’ai essayé pas mal de choses, petite stimulation au printemps, jugée inutile, car ça s’effondre dès que j’arrête.
                                            Sirop léger une fois par semaine entre chaque miéllée ou période froide ou sèche, j’ai passé 3 fois plus de sucre que ce que j’ai récolté de miel, j’ai arrété car trop contraignant d’enlever et de remettre les hausses aussi souvent et au final, cela m’a juste permis de garder les ruches fortes, mais toujours pour rien, donc j’ai arrété aussi.
                                            Cette année j’ai dis, bêtement je le sais, j’arrete de donner du sirop et puis c’est tout, mais avec cette longue canicule, je me doute qu’il aurait fallu en donner.
                                            Donc prochain objectif, trouver le juste milieu entre trop ou pas assez!

                                            Pour la mise en hivernage, c’est systématiquement 2,3 ou 4 passages de 2l de sirop lourd 1/2, idem sauf cette année, toujours dans l’optique d’arreter tout ce sucre pour rien.
                                            Mais pris de remords, j’ai fais un passage samedi dernier sur mon rucher à Florac.
                                            Je vous détaille cette visite, pour comprendre la situation.

                                            Temps ensoleillé, 14°, arrivée sur le rucher, pleine ombre et 10°, aucune abeille dehors et toutes les colonies en grappe et au ralentit, comme en plein hiver.
                                            Sauf que sur le verssant des montagnes en face c’était plein soleil et si mes abeilles s’y trouvaient, elles auraient été en train de compléter leurs réserves en pollen et nectar de callune entre autre!
                                            Et vu que mon traitement à l’acide formique avait pris trop de retard et que ce rucher n’avait eu qu’un passage, j’ai donc décidé de leur poser pour cette année seulement, des lanières apivar qu’il me reste de l’année dernière, j’en avais juste le bon nombre, car le formique avec ces températures c’était foutu, par contre je le reporte au printemps et elles auront droit quand même au bee vital, donc celles là niveau varroa je n’y pense plus et continue à me consacrer aux autres.
                                            Ils annoncent des 20° pour les jours qui viennent, mon autre rucher de Lozère recevra un 3eme passage d’AF et celui en garrigue un 2eme passage.
                                            Complétés en décembre ou janvier par un passage d’AO.

                                            Je vais par contre car les ruches ne sont pas trés lourdes faire quelques passages de sirop 1/2, tant qu’il fait beau, même si c’est tard et je poserai le candi dès le mois de décembre.

                                            Pour la garrigue je vais voir si j’ai du miel d’automne (arbousier et lierre entre autre) à prélever dans les hausses, j’en avais eu l’année dernière, celà sauverait peut être les meubles comme on dit, si ce n’est que mes clients habituels n’avaient pas du tout aimé ce miel amer, sauf quelques exeptions qui l’ont adorés, je me demande donc, si récolte il y a biensur, si je ne le mettrais pas en seau de 5kg, pour le vendre sur petites annonces, pour patisseries ou amateurs avertis.

                                            J’arrête là pour les suppositions!

                                            J’allais oublier, suite à la refonte de tout ça, j’ai donc pris contact avec un agriculteur ok pour m’accueillir, on se rencontre samedi sur place, j’ai demandé un endroit ensoleillé et accessible en voiture cette fois ci, il m’a dit pas de problème.
                                            Grosse exploitation avec plusieurs dizaines d’ha, il me dira ce qu’ils plantent, mais déja une grosse proportion de sainfoin en mélange avec de la Luzerne, ce qui peut déjà améliorer mon rendement, du moins je l’espère, le tout en contrefort immédiat des premières pentes des montagnes qui entourent le mont Lozère.
                                            Un pro y mettait un gros rucher, il me montrera le coin.

                                            En attendant je vous souhaite une bonne journée et à bientôt

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 46)
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