[memepaspeur]

Bonjour a tous,
Je monte avec un de mes partenaires (un arboriculteur) un projet de culture alternative type agro-foresterie ainsi que des cultures mellifère qui permettraient de faire un peu de miel mais aussi vendre les graines…
je cherche toute informations que vous auriez sur les rendements (miels et graines), les déboucher, les valorisations, et subventions éventuelles.
suite a une année catastrophique pour les céréaliers de ma région les mentalités change et évolue, c’est je crois le bon moment pour nous d’essayer de trouver des moyens de tous vivre décemment de nos métiers.
Merci a vous
Bruno

[keepeek]

la phacélie permet d’eviter la ciccadelle qui attaque la peau des noyers et c tres méllifere si les conditions climatiques sont reunies. sinon y’a le melilot hyper mellifere et en engrais vert tu as vraiment un résultat consequant la 2eme année et ca néttoie bien le sol et tu as une bonne couche de vegetaux apres broyage quand il fait 1m80.

[N142CA]

les arbres fruitiers sont déjà très mellifères.
personnellement pour les cultures associées, je me concentrerai sur le rendement de leur production et sur le volume de matière organique qu’elles fournissent.
Souvent en agroécologie, on associe des productions animales. Mais ce n’est pas obligatoire si tu as beaucoup de matière végétale car dans le sol d’ une forêt les champignons prédominent par rapport aux bactéries. (enherbement permanent, fauche et broyages issus de l’exploitation d’un bois, de haies etc)
je sais qu’il y a un système de ligues (plantes qui se lient et échangent au niveau racinaire)
mais c’est pas évident de trouver des infos concrètes et adaptées à sa région.

[lre]

Bonsoir,
je ne vois pas ta localisation, donc difficile de savoir ce qui peut s’appliquer notamment pour les rendements.
On admet que tu es dans une zone de grande culture (céréaliers …).
Les principes pour limiter la chimie c’est:
– la bio diversité permet de rétablir des équilibres proies/prédateurs, les “nuisibles” sont présents mais sans que leurs populations n’explosent: réduire la taille des parcelles, tolérer les adventices, presque arrêter les traitements,

Pour ce premier point, la période de transition de plusieurs année est une période de vaches maigres.

– ne pas laisser la terre nue, reconstituer les stocks de matières organique, implanter des couverts
– les légumineuses fixent l’azote et permettent de réduire l’apport d’engrais azoté
– certaines plantes font le ménage et laissent un terrain propre pour la culture suivante (sarasin par exemple).

Là, les résultats peuvent être plus rapides.

Dans l’Oise, par exemple, il y a quelques vergers/pâtures, cela marche bien, pour l’intérêt mellifère, il faudrait avoir une bonne part de lotier et du trèfle nain.
La chambre d’agriculture a mener des expérimentation de semis simultané de trèfle nain et de céréales, les résultats sont bons: à court terme moins d’azote chimique et plus de rendement et à long terme pas d’érosion et plus de matière organique dans le sol. Pour les pollinisateurs, le meilleur ou le pire selon les traitements des céréales.
…
Pour l’instant, ces pratiques sont complètement marginales.

Ce qui se fait: les engrais verts, au mieux question fleurs, la moutarde, mais la floraison est très tard ici.

[ispat]

non non tous les arbres fruitiers ne pas très mellifères !!!

[N142CA]

parce que beaucoup de savoir faire s’est perdu. Et qu’en français il y a peu d’ouvrages pointus. (il existe un livre ancien sur le maraichage en région parisienne qui fut très performant. On peut le trouver gratuitement sur le net, mais j’ai pas réussi)
Si tu as plus de détails sur l’implantation d’une prairie “à l’ancienne”, ça m’intéresse

[lre]

<<(il existe un livre ancien sur le maraichage en région parisienne qui fut très performant. On peut le trouver gratuitement sur le net, mais j'ai pas réussi)>>

Ici par exemple:
http://www.pdfarchive.info/pdf/M/Mo/Moreau_J_G_-_Daverne_J_J_-_Manuel_pratique_de_la_culture_maraichere.pdf

[N142CA]

un grand merci.