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jcp, le il y a 5 années et 7 mois.
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ruche à Autrans 1000 m , que je pense nourrir au miel (essain de juin 19, pas assez de reserve)
avec le froid:les abeilles risquent de ne pas monter prendre le candy
je pense installer un petit nourrisseur cadre lors de la dernière visite fin sept
ainsi je le remplirai de miel tiede 450 gr ( dec, janv, fev )
il y aura un double couvre cadres (isolés laine de bois )
le plus bas percé pour passer le tube “injectant” le miel
certains/certaines y ont certainement déja pensé ?
merci de vos remarquesc’est pas terrible de nourrir liquide en hiver.
poses plutôt un pain de candi directement sur les cadres avec un nourrisseur retourné.
Bonjour et même avis.
Bonjour aussi
je pense installer un petit nourrisseur cadre lors de la dernière visite fin sept
ainsi je le remplirai de miel tiede 450 gr ( dec, janv, fev )Ce n’est pas très clair…
Si tu veux nourrir en dec jan fev, les collègues l’ont dit, c’est une mauvaise idée.
En revanche, si tu penses que 450 g suffiront pour dec jan fev, tu te trompes, ça sera très nettement insuffisant.
Il faut nourrir maintenant au sirop lourd ou éventuellement au miel, puis laisser tes abeilles tranquilles lorsque les réserves seront suffisantes.Concernant le candi, pour ma part je le mets quand il faut le mettre, c’est à dire quand les réserves ont été consommées, et pas en préventif.
Merci de te présenter dans la section prévue à cet effet
merci pour ces réponses;
je nourris actuellement au sirop 50/50 pour favoriser la ponte d abeilles d’hivers
en petite quantité pour qu’elles ne stock pas (prenant la place du couvain)
je pensais que si les reserves sont trop faibles début octobre : c’est trop tard ;
J ai entendu que les abeilles ne se dégrappaient pas pour prendre le candy si trop froid
à Autrans ,il fait souvent froid
ouvrir la ruche pour poser le candy direct sur les cadres =gros refroidissement
c’est le soucis ,et dur de mettre du solide sans ouvrir !
pourquoi le miel (donc liquide) n’est pas recommandé en hivers ?
je pensais déposer chaque 3 semaines 450 gr de miel (soit 3kg environ)
vu vos réponses(et merci) je vais donner du miel 15 octobre/15 nov :mieux ?Bonjour
Traite contre le varroa si ce n’est pas encore fait.Déjà on ne nourrit jamais l’hiver !
oui, j’ai traité avec langettes apivar de suite aprés l’extraction du miel ; (peut etre 2 éme traitement en dec par dessous en formique, selon bilan)
les reserves sont faibles , essaim de l’année, l’hivers est long (neige jusqu’à mars inclus)
premieres sorties,noisetier et pissenlit en avril ;
pourquoi ne faut il pas nourrir ?
et pourquoi pas liquide ?
mouchie me dit:(et mercie à lui) : pain de candy à mettre directement sur les cadres ;(mais à zéro degrés hic )@ Bruno
Tu résumes, tout le problème de la conduite des ruches avant l’hiver, après c’est trop tard et reste les solutions de survie …
1/ Quand, on a un essaim (ou une colonie que l’on a fait par exemple avec une reine fécondée encagée), on doit obligatoirement “booster” au départ l’extension de la ruche. En général, un bon essaim a une bonne dynamique. Si la ruche a trainé toute la saison, il ne faudra pas lui demander des miracles pour l’hiver !
2/ Le nourrissement en hiver va solliciter des abeilles qui sont faites pour maintenir le nid à une température optimum et encore plus en fin d’hiver alors qu’apparait le premier couvain.
L’abeille qui traite ce sirop va solliciter son système digestif pour réduire le sucre en glucose, donc sécrétion d’invertase à contre temps, d’où une dépense d’énergie = diminution de l’espérance de vie, ce qui a une conséquence très néfaste en fin d’hiver avec une baisse anormale de population d’où un handicap majeur au redémarrage, voir le basculement dans un syndrome négatif avec disparition de la colonie en sortie d’hiver.
Si on doit faire un nourrissement liquide, il sera fait en fin d’été ou au tout début d’automne, ce sera les vieilles butineuses qui seront sollicitées et encore ! limite de cette opération, épargner ces dernières butineuses qui sur le lierre, vont parfaire les stocks pour l’hiver en miel (encore mieux que du sirop) et surtout en pollen.
Autre effet négatif. Ce sirop passe dans le système digestif et va au final encombrer l’ampoule rectale et obliger l’abeille à faire une sortie de propreté et comme tu le dis, tu te trouves dans un secteur avec des hivers froids et longs. Donc, on va rajouter des pertes d’abeilles lors de ces sorties.3/ Le candi (nourriture solide), donc prise au fur à mesure des besoins.
J’appelle cela le “coussin de sécurité” (ce qui veut dire que les mesures préalables pour anticiper sont indispensables. Chouchie t’a donné un conseil parfait : le sachet sur les têtes de cadres, le nourrisseur couvre cadres retourné.
Même par grand froid extérieur, la température à ce niveau (du moins en cours de journée) permet aux abeilles l’accès au pain de candi. Ce sachet doit être positionné assez tôt pour que la grappe se positionne parfaitement en dessous. En hiver la chaleur de la grappe par effet point de rosée donne suffisamment d’eau pour dissoudre ce candi. Un dernier conseil, en zone froide et montagneuse, on peut tapisser le fond du nourrisseur avec l’isolant mince avec réflecteur en alu.Bon courage ! et n’emmerdes pas trop les abeilles en hiver avec un traitement formique si elles en ont pas besoin (tu as fait un traitement Apivar et s’il a été bien fait (avec repositionnement en fonction de la grappe) alors que ta colonie semble plutôt très moyenne, il y avait suffisamment de matière active pour détruire les varroas.
Ce que tu peux faire pour moins refroidir la ruche quand tu vas changer ou vérifier le candi: tu mets sur les têtes de cadres un plastique (découpé à la dimensionde la ruche) avec un trou de quelques cm de diamêrte juste au dessus du nid à couvain et tu pose ton pain de candi juste au dessus du trou .
Ainsi tu peux vérifier même sans te protéger juste en soulevant le nourisseurà l attention de Bruno
j’ai principalement des ruches qui hivernent à 1000 m d’altitude.
en montagne, il faut préférablement que les ruches soient a soleil et au sec.tu indiques que tes colonies ne sont pas super fortes maintenant.
dans ce cas, ce que je ferai c’est de leur poser un pain de candi (pas de nourriture liquide) sur un couvre cadre en bois percé d’un trou central de 2 à 3 cm max de diamètre (ne pas utiliser de nourrisseur!).
le trou dans le pain de candi correspond au trou central du couvre cadre.
ensuite mettre par dessus le couvre cadre, une plaque de styrodur de 3 cm d’épaisseur, à la taille du couvre cadre, découpée en son centre d’un carré de la taille du pain de candi.
ça isole le couvre cadre qui n’est pas recouvert par le pain de candi.
et par dessus cette plaque de styrodur, une autre plaque de styrodur de la même taille, de 2 cm d’épaisseur qui va ainsi recouvrir le pain de candi et l’isoler.
puis enfin par dessus cet empilement de plaques de styrodur, le toit en tôlependant la période d’hivernage, par un jour de beau temps ensoleillé et si les abeilles font mine de sortir, alors tu soulèves délicatement le toit en tôle et la plaque de styrodur de 2 cm d’épaisseur.
tu verras si le pain de candi est mangé, sans déranger ni refroidir la colonie.si le pain de candi est mangé, tu pourras le remplacer sans enlever le couvre cadre.et donc sans refroidir et déranger la colonie.
la manœuvre de changement du candi est à faire rapidement et attention c’est à faire que si des abeilles sortent de la ruche !avec un peu de chance, tes colonies seront bien vivantes en mars
bon courageà l’attention de Bruno au sujet du varroa
en montagne, un traitement avec des lanières d”apivar à partir de début aout et retirées (quand les températures le permettent) à la toussaint est largement suffisant.
la rupture de ponte est quasi total quand il fait -15° la nuit et que ça ne dégèle pas pendant plusieurs jours (voir semaines).
en apiculture sédentaire de montagne, le varroa redevient visible sur les plaques graissées (c’est mon observation d’il y a quelques années) vers début juillet.
les collègues transhumants de la plaine arrivant vers fin mai début juin sont peut-être un facteur de retour de varroa. ça se dit, je ne sais pas si c’est vrai.
j’ai un collègue en sédentaire à 1100 m dans un coin assez isolé qui ne traitent que tous les deux ans (via apivar par sécurité) et ses ruches sont aussi dynamiques que les miennes.pour conclure, comme le dit Richard 86, il faut déranger les colonies le moins possibles.
moi je jette un œil sur le candi, pour celles qui en ont eu à la Toussaint lors du retrait de l’apivar, vers Noël s’il fait beau et uniquement que si les abeilles sortent pour pisser.@ Babillou
Ton expérience d’apiculture en altitude permet d’affiner les grands principe de la conduite hivernale, donnés précédemment. Nous sommes des gens de la plaine et pour nous, de plus par exemple pour moi qui suit sous l’influence atlantique, les gelées hivernales sérieuses sont rares, et les températures diurnes positives, donc les interventions sont plus faciles et moins risquées.
Petite précision, dans le post précédent, tu dis “les abeilles sortent pour pisser” ce qui n’est pas tout à fait juste, le système digestif de l’abeille se termine par une ampoule rectale ou se déverse le “caca” et le “pipi” (drainage par les tubes de Malpigui), donc lors des sorties hivernales, les déjections sont ce mélange (que l’on voit sur les toits des ruches et quand les ruches sont près des maisons, pour marquer les draps de la ménagère qui sèchent sur l’étendoir et je ne parle pas des voitures de couleur claire). Cette particularité, est accentuée par une mauvaise nourriture, et à pour conséquence la fermentation par l’effet de diverses levures pas forcément nobles, une réclusion trop longue, et divers germes pathogènes qui peuvent entraîner des diarrhées et peuvent conduire à diverses maladies bien connues de l’abeille.
Moi mes faux-bourdons ils lèvent la patte pour pisser !!
merci à tous, vraiment,pour vos réponses et explications ;
je prends le temps de relire,digérer
et …pourquoi pas :je vous embête de nouveau !
Bruno
ou se trouvent vos ruches ?merci à tous, vraiment,pour vos réponses et explications ;
je prends le temps de relire,digérer
et …pourquoi pas :je vous embête de nouveau !
Bruno
ou se trouvent vos ruches ?Si tu vas sur le profil des intervenants, tu vois la ville ou ils habitent,. Bien sur avec les transhumances, ce peut être un peu différent . ,mais en général les gars rappatrient leurs ruches
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