20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 121)
    • Rang: Reine
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      Il serait bien de mettre en FAQ ce sujet, avec le minimum de messages afin de rester clair et concis, le but trouver l’info rapidement sans relir les multiples topics sur la question…

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nosema_ceranae

      Abeilles & Fleurs N° 690 – Janvier 2008

        Rang: Reine
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        Le document pdf ci-joint est la traduction française d’un article présent sur le site du laboratoire Wildwood Labs.
        Un hémocytomètre peut se trouver chez un fournisseur de matériel de laboratoire de biologie médicale (rubrique hématologie). Il s’agit ici d’un hémocytomètre Neubauer de 0,00025 µL/carré (c’est à dire qu’après avoir fait la moyenne du nombre de spores sur les 5 blocs de 16 carrés chacun), une moyenne de une spore par petit carré représente 4 millions de spores / mL soit pour cette méthode où 10 abeilles sont écrasées et diluées dans 10 mL d’eau (donc 1 mL par abeille) 4 millions de spores par abeille.
        Attention tous les hémocytomètres n’ont pas les mêmes caractéristiques, le calcul est alors à adapter.
        Un inoculateur-anse est une sorte de petit cercle situé au bout d’une tige qui retient par capillarité un volume donné de liquide (ici 10 µL). On en trouve également chez des fournisseurs de matériel de laboratoire (rubrique bactériologie).

          Rang: Reine
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          Re bonjour Mika
          Voici le lien: http://scientificbeekeeping.com/nosema-drench-treatment-trial/

          http://scientificbeekeeping.com/nosema-ceranae-kiss-of-death-or-much-ado-about-nothing/

          The “Nosema Twins” : Part 5- Alternative Treatments

          Ce biologiste parle d’utiliser du thymol en sirop aussi.

          Faculty of Veterinary Medicine, University of Zagreb, Croatia

          edit 27/12/2016 :

          si entre chaque espèces les dimensions sont de tailles différentes ça aurait été un jeu d enfant car les micro en mycologie sont tous équipés de micromètre.
          Le seul hic c est que pour le moment j ai des infos contradictoires, sur ce site

          Nosema Ceranae: Additional Reports and Ramblings

            Rang: Reine
            Messages: 1038

            [size=5]le cocktail radical : Nosema ceranae vs Néonicotinoïde[/size]

            Source : http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/Declin-des-abeilles-l-effet-conjugue-pesticide-parasite-affecte-aussi-la-survie-des-reines

            Les chercheurs de l’Inra montrent aujourd’hui que l’exposition chronique et indirecte à une dose très faible d’un pesticide néonicotinoïde, ainsi que l’infection par un parasite commun des abeilles, affecte très fortement la survie des reines en conditions naturelles et modifie leur physiologie. L’interaction entre l’imidaclopride et Nosema ceranae est encore plus néfaste sur les reines que chaque stress pris séparément. Ces résultats sont publiés le 31 août 2016 dans Scientific Reports.

            Dans la nature, les colonies d’abeilles domestiques (Apis mellifera) sont constamment exposées à des facteurs de pression multiples, entre autres insecticides et agents pathogènes, dont l’action conjointe est suspectée être en partie à la base du déclin des colonies.
            Face à la mortalité accrue des abeilles ouvrières, la fertilité de la reine est essentielle pour le renouvellement de la population et la survie de la colonie. Or, les apiculteurs constatent des mortalités anormales de reines depuis plusieurs années, au point que certains d’entre eux doivent changer systématiquement une partie importante de leur cheptel de reines afin d’éviter la perte de leurs colonies, alors qu’une reine peut normalement vivre de 4 à 5 ans.
            Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes sont au centre de la controverse à cause de leur toxicité élevée pour des organismes non-cible comme les pollinisateurs. Jusqu’à présent la majorité des recherches ont ciblé les effets nocifs des pesticides et autres facteurs sur les ouvrières. Les chercheurs de l’Inra ont étudié le comportement de reines, exposées à un pesticide néonicotinoïde de façon indirecte et/ou à l’agent pathogène Nosema ceranae.
            Ils ont ainsi élevé 4 groupes de 10 reines, et ont reconduit l’expérience pendant 2 années. En laboratoire, un groupe a été nourri par des ouvrières elles-mêmes exposées à un pesticide néonicotinoïde (imidaclopride), un deuxième a été exposé au parasite Nosema ceranae, le troisième aux deux stress, le quatrième étant le groupe témoin. Ensuite, les jeunes reines ont été installées, comme le font les apiculteurs, dans de petites ruches placées dans des champs (voir photo), pour qu’elles puissent sortir s’accoupler et revenir pondre leurs œufs.

            L’interaction entre le pesticide et l’agent pathogène est encore plus néfaste sur les reines que chaque stress pris séparément
            Les résultats montrent que l’exposition chronique et indirecte à une dose très faible d’un pesticide néonicotinoïde, l’imidaclopride (0,7 ppb, dose à laquelle les abeilles peuvent être confrontées dans la nature), ainsi que l’infection par un parasite commun des abeilles, Nosema ceranae, affecte très fortement la survie des reines en conditions naturelles et modifie leur physiologie. L’interaction entre le pesticide et l’agent pathogène est encore plus néfaste sur les reines que chaque stress pris séparément. En effet, sur les 2 expérimentations menées, entre 90% et 100% des reines ont disparu dans un délai de 45 à 90 jours.
            Les chercheurs de l’Inra ont observé une réponse de protection contre l’action de l’imidaclopride, et notamment contre le stress oxydant du à l’interaction parasite – pesticide, à travers l’augmentation de l’activité d’enzymes spécifiques dans la tête et l’intestin des reines. Cependant, ces mécanismes de protection ne seraient pas suffisants pour éviter la mortalité prématurée des reines.
            Ces résultats pourraient expliquer la perte de la capacité de résilience de la colonie, lorsque la disparition de la reine entraîne l’arrêt de la ponte et donc la production de nouvelles ouvrières.
            L’imidaclopride est une substance insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Ces insecticides dits systémiques, se retrouvent aussi bien dans le nectar que dans le pollen des fleurs et se retrouvent dans les produits de la ruche.
            Depuis fin 2013, un moratoire européen interdit leur utilisation pour le colza, le tournesol et le coton.
            Il est autorisé en France en pulvérisation sur les arbres fruitiers et conifères de forêts, ainsi qu’en enrobage de graines sur le blé d’hiver, avoine, l’orge d’hiver le seigle, la betterave et le triticale.

            PUBLIÉ LE 31/08/2016 – MIS À JOUR LE 12/09/2016

            Le doc de l’INRA de 2009 !

            INRA MAGAZINE • N°18 • OCTOBRE 2011

              Rang: Reine
              Messages: 1038

              Gut pathology and responses to the microsporidium Nosema ceranae in the honey bee Apis mellifera
              Etude INRA :

              THÈSE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ D’AVIGNON
              Effets de Nosema ceranae (Microsporidia) sur la santé de l’abeille domestique Apis mellifera de 2012 Directeur de thèse : Dr. Yves Le Conte

              Etude sur “Effet de l’interaction entre la Microsporidie Nosema ceranae et le pesticide fipronil sur la santé des abeilles domestiques (Apis mellifera) en conditions contrôlées” de 2011 : [b][url=http://prodinra.inra.fr/record/50543]Non publié ![/b][/url]

              Etude : Virus BQCV vs Nosema ceranae
              Brain transcriptomes of honey bees (Apis mellifera) experimentally infected by two pathogens: Black queen cell virus and Nosema ceranae
              Regulation of gene expression in the brain plays an important role in behavioral plasticity and decision making in response to external stimuli. However, both can be severely affected by environmental factors, such as parasites and pathogens. In honey bees, the emergence and re-emergence of pathogens and potential for pathogen co-infection and interaction have been suggested as major components that significantly impaired social behavior and survival. To understand how the honey bee is affected and responds to interacting pathogens, we co-infected workers with two prevalent pathogens of different nature, the positive single strand RNA virus Black queen cell virus (BQCV), and the Microsporidia Nosema ceranae, and explored gene expression changes in brains upon single infections and co-infections. Our data provide an important resource for research on honey bee diseases, and more generally on insect host-pathogen and pathogen-pathogen interactions.

              Effets des stresseurs environnementaux sur la reproduction de l’abeille domestique (Apis mellifera L.) : action par une exposition des mâles de 2016
              Dans un contexte de déclin des colonies d’abeilles mellifères, un appauvrissement de la qualité des reines, se traduisant par une production anormale de couvain et des renouvellements prématurés de reines, a été rapporté par les apiculteurs du monde entier. Partant de ce constat, l’hypothèse avait été émise qu’une atteinte de la fertilité des mâles (faux-bourdons), exposés aux stresseurs environnementaux, pouvait être responsable des défaillances observées chez les reines au sein des ruchers. Dans le but de vérifier cette hypothèse, des approches novatrices pour élever des faux-bourdons, en conditions contrôlées de laboratoire et en conditions semi-contrôlées, ont été développées. Les approches mises en œuvre ont permis de démontrer que l’insecticide systémique Fipronil, la microsporidie pathogène Nosema ceranae et leur association avaient la capacité de générer des perturbations physiologiques de différents types chez les faux-bourdons incluant des altérations de la qualité des semences. De plus, les effets obtenus après les expositions à ces stresseurs ont montré que la fonction de reproduction de ces individus était particulièrement sensible à l’ensemble des stresseurs étudiés. L’insémination instrumentale de jeunes reines, avec des semences de mâles exposés au Fipronil, a mis en lumière une baisse de leur potentiel reproducteur résultant d’une diminution non seulement du nombre mais aussi de la viabilité des spermatozoïdes stockés dans la spermathèque. Considérant que le contenu de la spermathèque conditionne leur capacité à pondre et leur longévité, ces reines sont donc plus disposées à présenter des signes de défaillance pouvant se répercuter sur le fonctionnement général de leur colonie. Ainsi, les troubles de la reproduction induits par une baisse de la fertilité des mâles, exposés à une multitude de stresseurs environnementaux, pourraient en partie expliquer le déclin des colonies d’abeilles. De ce fait, une évaluation des effets reprotoxiques des substances auxquelles les mâles sont potentiellement exposés, pourrait être envisagée dans un cadre règlementaire à venir. Ainsi, les méthodes et les approches innovantes développées dans le cadre de ce travail pourraient représenter des bases pertinentes pour élaborer de nouveaux tests toxicologiques qui pourraient être utilisés dans la procédure d’enregistrement des pesticides.
              Non publié !

              Nosema ceranae: l’attaque du champignon asiatique
              En 2006, des chercheurs espagnols découvrent un nouvel agresseur de l’abeille domestique européenne (Apis mellifera) : il s’agit de Nosema ceranae, un champignon microscopique venu d’Asie. Parasite intracellulaire qui colonise l’intestin des abeilles, celui-ci provoque une maladie appelée nosémose, dont les symptômes sont une dégradation de l’épithélium intestinal, une réduction de la longévité et des perturbations de l’activité de vol. Pour l’instant, impossible de se prémunir contre N. ceranae. Si des traitements à base d’antibiotiques existent, ceux-ci sont interdits en France car ils laissent des traces dans le miel.
              Étrangement, N. ceranae n’est pas aussi dangereux partout. En Espagne, les abeilles sont extrêmement vulnérables au parasite et de nombreux effondrements de colonies lui sont attribués. À l’inverse, en France et dans le Nord de l’Europe, les ruches semblent supporter sa présence. Pour expliquer cette différence, les chercheurs tablent sur deux hypothèses : d’une part, les abeilles espagnoles, de race ibérique, pourraient être particulièrement sensibles, d’autre part, N. ceranae semble plus adapté à des températures élevées. Source

                Rang: Reine
                Messages: 1038

                Les résultats montrent que l’effet combiné entre Nosema et l’imidaclopride, à des concentrations rencontrées naturellement par les abeilles, induit un taux de mortalité et un stress énergétique significativement plus élevés que chaque agent seul.
                Si au niveau des individus, aucun effet sur l’immunité des ouvrières n’a été observé, l’action combinée des deux agents testés affecte l’immunité de la ruche. Pour tester cette immunité au niveau de la colonie, les chercheurs ont mesuré le taux de production de la glucose oxydase. En effet, cette enzyme permet la production d’antiseptiques (H2O2) dans la nourriture de larves et le miel, et donc de prévenir toute contamination de la nourriture. Alors que Nosema et l’imidaclopride seuls n’ont aucun effet, leur combinaison provoque une réduction significative de la production de glucose oxydase. Ceci suggère sur le long-terme, en plus des effets immédiats de ces deux agents sur la mortalité des abeilles, une sensibilité accrue de la ruche aux pathogènes, due à la diminution des antiseptiques produits.

                Je souligne comme par le plus grand des hasards les vertus du clou de girofle (Syzygium aromaticum):
                Originaire d’Indonésie, le girofle est connu pour ses nombreux bienfaits. Il est anti-inflammatoire. Mais c’est aussi un très bon anesthésiant local et un antiseptique efficace. Le girofle agit également contre les bactéries, les microbes et les virus.

                PRINCIPES ACTIFS
                Le girofle est composé de plus de 15% d’huile essentielle et de 70 à 90% d’eugénol, composé antibactérien, antiseptique et antifongique. Il y a, également, entre 9 et 15% d’acétate d’eugénol, entre 5 et 12% de bêta-caryophyllène et 2% d’acide oléanique. D’autres actifs sont aussi présents, en plus petites quantités, comme le caryophyllène oxyde, l’alpha-humulène et le copaène (moins de 1%). On trouve, enfin, des traces de furfural et de vanilline.

                  Rang: Reine
                  Messages: 1038

                  Maintenant la vision sur le terrain :

                  ……en améliorant tes connaissances sur nosema cerenae et en traitant tes colonies efficacement et ce n’est pas l’administration d’ un sirop acidifié qui résout le problème
                  Il y a sur le site une excellente thèse de l’INRA sur le sujet et si tu remontes les posts sur le sujet tu trouveras les réponses à tes questions j’en ai assez écrit

                  Cette microsporidie se developpe que si le sujet est immuno déficient uniquement, à toi de trouver ce qui rend les abeilles immuno déficientes ( chez les humains c’est la chimio thérapie)

                  Le Nozevit a une efficacité équivalente à l’antibio la Fumagiline (interdite en Europe pour les abeilles pas pour les humains) pour détruire les spores de noséma
                  Les signes de noséma dans une ruche se distingue par du couvain fortement en mosaique et de ne pas croire que c’est la reine qui a une ponte déficiente
                  Le couvain doit être compact sur l’ensemble des cadres

                  Bonjour
                  L’absorption de candi avec une telle rapidité est anormale surtout lorsque les cadres de réserve sont pleins il y a autre chose qui pousse les abeilles à cette envie de sucre
                  C’est le symptôme flagrant de nosema cerenae qui est mis en évidence
                  En temps normal elles quittent la ruche par tous les temps pour assouvir ce besoin de sucre, elles meurent à l’extérieur et la ruche se vide très rapidement avec toutes les réserves de miel intactes
                  Dans le cas présent la source de sucre est mise à leur disposition dans le nourrisseur de la ruche ce qui va leur permettre d’assouvir ce besoin de sucre provoqué par la maladie , il suffit maintenant de rajouter au candi du Nozevit , vous traitez la pathologie et sauvez la colonie
                  Une façon simple de savoir si les colonies sont atteintes par nosema cerenae
                  On dit merci qui?

                  Bonjour
                  Il faut arrêter de croire que le couvain en mosaique est de la faute de la reine c’est une erreur elle pond où elle ne pond pas et les œufs sont fécondés où pas donnant naissance à des males où des femelles. Le couvain en mosaique est le signal d’une pathologie car les larves naissantes sont fragiles et sont au première loge pour être intoxiquées et mourir par la suite , il se passe que les ouvrières éjectent ces cadavres des opercules laissant le cadre de couvain avec des opercules vides
                  C’est la raison unique, dans le cadre de nosema cerenae cette pathologie se développe dans les intestins de l’abeille et est diffusée par les spores qui sont évacués par les veces des abeilles, ces veces tombent sur les cadres et donc sur le couvain ouvert naissant provoquant la communication de la pathologie ( sans parler des nettoyeuses, nourrices qui avalent les spores)
                  C’est clair ? capito

                  Bonjour
                  Pour nosema cerenae il n’y a pas de présence de diarhée voir sur le site l’excellente thèse de l’INRA sur le sujet
                  Couvain fortement en mosaique, dépeuplement de la colonie ensuite et en final petite grappe d’abeille mortes au centre
                  Il est utilisable en apiculture bio

                  Non noséma se développe toute l’année (et sur plusieurs années suite à la dispersion des spores) dans la ruche et c’est pendant les périodes de froid que se produit l’effondrement de la colonie ( les abeilles sortent des ruches et ne reviennent pas)
                  Donc si vous observez un couvain développé sur les cadres avec de nombeuses alvéoles vides de larves il est temps de vous inquieter
                  Pour Blaireau
                  L’analyse coûte très cher et à quoi sert une analyse quand les ruches sont vides
                  Par contre traiter avec le Nozevit mettra en évidence la disparition du couvain en mosaique et te confirmera la présence de nosema c’est simple et non subjectif

                    Rang: Faux bourdon
                    Messages: 682

                    Une étude surprenante sur l’usage de la Fumagilline et qui prouve que le nombre de spore de Ceranae explose lorsqu’on arrête le traitement.
                    + 100% par rapport a une ruche non traitée !

                    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3591333/

                    En espérant qu’il n’y a pas le même phénomène avec le Nozevit.

                      Rang: Gardienne
                      Messages: 185

                      Les liens en ” ANGLOIS” ….. :)ry: ….très peu pour moi !!! :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo:

                      I dont no :( :( :( :(

                        Rang: Reine
                        Messages: 1307
                        4 pts

                        Merci de ne pas polluer ce super boulot de Lolo . :)

                          Rang: Butineuse
                          Messages: 424

                          La nosemose sous un nouveau jour.
                          ARTICLE paru dans la revue de l abeille hiver 2015

                            Rang: Reine
                            Messages: 1038

                            La nosemose sous un nouveau jour.

                            je rajoute le lien qui se trouve dans ce document, très intéressant !

                            Différencier N. Apis vs N. Ceranae :

                            Signes cliniques :
                            Concernant [size=5]Nosema apis[/size], les abeilles fortement infectées ne peuvent digérer
                            convenablement leur nourriture puisque les cellules épithéliales du système
                            digestif (ventricule) ont été endommagées. Il en résulte une forme de diarrhée
                            chez l’abeille, qui peut alors déféquer dans la ruche ou sur le plateau d’envol
                            plutôt que dans les champs. On observera alors une souillure plus ou moins
                            importante de la ruche. Ces souillures renferment des millions de spores qui
                            deviennent une source de contamination pour les abeilles affairées au nettoyage.
                            Les abeilles atteintes auront l’abdomen gonflé, seront souvent incapables de
                            voler (abeilles rampantes sur la planche d’envol)
                            et leur longévité sera réduite.
                            On peut alors trouver des abeilles mortes en quantités plus ou moins importantes
                            autour de la ruche et noter une dépopulation de la colonie
                            . De plus, étant
                            incapables de digérer correctement le pollen, les abeilles ne peuvent produire
                            une nourriture riche en protéines pour le couvain
                            , dont la production est alors
                            retardée. Lorsque la reine est atteinte, sa longévité et la production d’œufs
                            diminuent, ce qui peut mener à de la supersédure (renouvellement de la reine
                            par les abeilles elles-mêmes sans qu’il y ait essaimage).
                            Souvent, on ne remarquera aucun symptôme spécifique de nosémose. On
                            constatera seulement que les colonies atteintes se développent mal au
                            printemps
                            , qu’elles sont plus faibles et qu’elles produisent moins de miel. Les
                            pertes hivernales de colonies seront aussi plus élevées.
                            À l’automne, la quantité de spores de Nosema apis dans la ruche est à son plus
                            bas niveau, car les abeilles vont aisément déféquer à l’extérieur depuis tout l’été,
                            mais il y a toujours une faible proportion d’abeilles infectées. Dès que le temps
                            ne permet plus les sorties extérieures, ces abeilles vont contaminer leurs
                            congénères par les spores contenues dans leurs fèces diarrhéiques, et le
                            problème prendra de l’ampleur au fur et à mesure que l’hiver avance. L’incidence
                            de la nosémose est donc généralement plus élevée au printemps à la suite d’un
                            long confinement hivernal et lorsque les conditions climatiques printanières sont
                            médiocres. Lorsque les conditions climatiques deviennent de plus en plus
                            favorables au butinage, les abeilles retournent déféquer plus régulièrement à
                            l’extérieur de la ruche, diminuant alors les sources de contamination pour les
                            nouvelles populations de jeunes abeilles qui naissent, ce qui résulte souvent en
                            une disparition de la maladie.

                            En ce qui a trait à l’infection par Nosema ceranae, on ne constate pas de signes de diarrhée ni d’abeilles rampantes. En fait, les signes cliniques associés à ce pathogène sont peu connus même s’il peut mener au déclin de colonies. On
                            rapporte aussi que l’infection peut être présente en tout temps de l’année
                            contrairement à Nosema apis où elle survient surtout lors de confinement
                            prolongé.

                            Source :

                            Si on fait le constat rapidement, en 2016 on se retrouve avec une température globale plus élevée + forte chaleur, (augmentation globale cette année de 1.2°c paraît-il), qui serait favorable à la N. Ceranae, couplé avec un manque cruel de pollen (c’est peu de le dire) dans certaines régions, et si en plus on cumule avec les cocktails explosifs des mortifères, on se retrouve bien dans une situation critique, favorable.

                              Rang: Reine
                              Messages: 1038

                              Doc sur les traitements :

                              Comparatif du mode de distribution du Nozevit :
                              “Nozevit patties” Treatment of Honey Bees (Apis mellifera) for the Control of Nosema ceranae Disease Novembre 2009
                              by IVANA TLAK GAJGER1, OLIVER VUGREK, LJILJANA PINTER and ZDRAVKO PETRINEC


                              Pour faire simple d’après ce que j’ai compris, le Sirop+Noz est plus efficace pour déduire le nombre de spores sur 60 jours, sachant que c’est un traitement non curatif car la spore détruit les parois de l’intestin, définitivement; et par contre le Candi+Noz dans le même temps développe mieux le couvain et leur nombre d’abeille dans la ruche, ce qui est finalement pas plus mal ! Tant qu’a faire !

                                Rang: Reine
                                Messages: 1038

                                Source
                                Détection Nosema Apis “diarrhée” après dissection

                                Après googleTraduc :
                                La seule façon positive d’identifier la maladie de la diarrhée noséma est par la dissection des abeilles adultes. L’intestin postérieur et du tube digestif des abeilles malades sont blanc ou blanc laiteux crayeux. Pour les abeilles saines, d’autre part, couleur ambre ou digestives translucides. En outre, les constrictions circulaires individuels de l’intestin d’une abeille saine sont visibles, tandis que l’intestin d’une abeille infectée peut être gonflé et les constrictions ne peut pas être clairement visible.

                                edit : 23/12/2016
                                Dans la suite Nosema Apis Le GDDSA95 ‐ Mars 2012 a fait cette plaquette plutôt pas mal

                                  Rang: Faux bourdon
                                  Messages: 682

                                  Voici deux études assez surprenantes sur Nosema Ceranae.
                                  Désolé ! C’est encore en Anglais

                                  http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022191016300051

                                  La première est une conférence mal filmée et avec un son deg…asse
                                  Mais elle est très intéressante.
                                  Des chercheurs de l’université de San Diego ont amélioré l’immunité des abeilles adultes en mélangeant à leur nourriture, quand elles étaient larves, des spores de Ceranae neutralisés par la chaleur. Donc une sorte de vaccination.
                                  L’infection était réduite de 97% et la transmission entre abeilles réduite de 71% !

                                  La deuxième étude à montré que lorsque l’abeille absorbait beaucoup de pollen, le nombre de spore augmentait en proportion dans ses intestins …mais qu’elle vivait presque aussi longtemps que si elle n’était pas contaminée. Soit 3 fois plus longtemps qu’une abeille contaminée qui mange très peu de pollen.

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 7371

                                    je serai absent qq jours, je taquine les gorets :P

                                    pour tous ceux qui ont reçu un exemplaire enquête que je vous ai envoyé, il va falloir y apporter qq modifs, alors réfléchissez bien, envoyez moi vos idées, pour faire une fiche facile à travailler, et je regarde tout ça la semaine prochaine 8-)

                                    bonnes fin d’année à tous :kiss:

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 9923
                                      17 pts

                                      salut mika
                                      on va passer le forum entier en privée :laugh: :laugh:

                                        Rang: Faux bourdon
                                        Messages: 809

                                        Bonjour Mika
                                        Effectivement nous avons de bons lecteurs des sites d’à côté on les invite à nous rejoindre c’est tellement plus marrant et enrichissant au bistrot de Pagnol.
                                        Certains recommandent la lecture de nos articles c’est bien, d’autres plus septiques émettent des réserves mais traitent leurs ruches au Nozevit , d’autres se permettent de faire des calembours d’une très grande finesse sur le produit ” Noz évite”, certains se lancent dans des raisonnements scientifiques déclarant que c’est un faux problème, qu’il n’y a pas le feu au lac bon nous on veut bien mais on verra en Février enfin d’autres ignoraient que cette pathologie existait.

                                          Rang: Butineuse
                                          Messages: 424

                                          Le gros avantage du bistrot,c est qu il n’y a pas de langue de bois!
                                          Et Même les plus sceptiques s inquiète!
                                          MERCI mika et pat pour avoir lancer l alerte. ;)

                                            Rang: Faux bourdon
                                            Messages: 634

                                            certains se lancent dans des raisonnements scientifiques déclarant que c’est un faux problème,

                                            Si tu lis la doc http://www.gdscentre.fr/index.php/sante-animale/par-espece/abeilles/nosemose
                                            postée par Mika79, cela t’éclairera peut être sur ce qu’est une maladie opportuniste.

                                            La Nosémose est une maladie opportuniste. Le seul fait d’ingérer des spores ne suffit pas pour que la maladie se déclare, il faut qu’il y ait certaines « mauvaises » conditions qui se rajoutent pour engendrer les symptômes…etc etc….

                                            Il en est de même pour la loque américaine, plusieurs publications scientifiques l’ont démontré.
                                            Ce n’est pas le nozevit et toutes les mixtures diverses qui changeront la donne, çà serait trop beau.
                                            Ce ne sont pas les abeilles qui sont malades, c’est l’environnement et la cause est humaine.
                                            C’est clairement dit dans le document.
                                            On peut au moins essayer de changer nos pratiques apicoles, c’est le meilleur début de traitement.

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 121)
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