17 sujets de 1 à 17 (sur un total de 17)
    • Rang: Oeuf
      Messages: 9

      Bonjour à tous,

      Je me permet de vous solliciter pour un peu d’aide, je suis à la recherche de toute forme d’information sur le couple “nbre de ruches (ou densité d’abeilles) / potentiel melifère d’un environnement “.

      Je ne sais pas si ma question est clair… mais en fait je souhaiterai avoir des infos concrètes suite à un soucis rencontré avec un apiculteur pro…
      En effet je dispose de 10 ruches sur mon terrain, et je trouve que cela est déjà bien suffisant car il me semble je le potentiel melifère où je me situe n’est pas des plus exceptionnel (essentiellement forêt, altitude élevé 1000m, peu de fruitiers et peu de prairie).
      Heureusement je suis sur un secteur très isolé et il n’y a pas d’autres ruches présentent sur une très grande distance / surface.
      Et voici qu’un jour je vois sur le champs voisins de mon terrain un apiculteur pro s’installer avec 40 ruches ! (je dis s’installer… mais en fait d’installation c’est plutôt 10 palettes de 4 ruches qui viennent de se poser à même le sol en une nuit alors que le sol était gorgé d’humidité, mais bon passons…)
      Du coup j’arrive à rencontrer l’apiculteur pour lui indiquer que je possède un rucher et lui faire part de mes inquiétudes, et tout ce que j’obtiens comme réponse c’est un “bah ça passe large !”…..
      Vous imaginez mon inquiétude, d’autant plus que j’ai senti un début d’agressivité dans les réponses quand j’insistais (“ca fait longtemps que tu fais ça ?”, “tu comptes en vivre ?”, etc…)
      Et enfin le comble pour finir il m’annonce qu’il compte “sédentariser” ce rucher pour faire du Toutes Fleurs et qu’il y rappatriera une vingtaine de ruches supplémentaires pour l’hivernage… soit 60 ruches !

      Du coup j’ai fait un peu le “dos rond”, mais j’aimerai bien pouvoir ré-engager la discussion avec lui avec des éléments concrets et factuels ce coup-ci.

      Moi qui comptais rajouter quelques ruches et me mettre progressivement à l’élevage, d’autant plus que je viens de planter près de 100 arbres (fruitiers et arbustes) pour gagner un peu en potentiel… je suis assez dégouté par la situation..

      Voilà si vous avez donc des pistes d’informations ou bien des suggestions à me faire je suis preneur.

      Merci d’avance à vous !

        Rang: Gardienne
        Messages: 173

        Bonjour, si tu es dans une zone isolé ça ne devrais pas avoir de trop lourde conséquence. Primo tes abeilles sont déjà habituées au lieux. Après si le potentiel mélifére n’est pas suffisant il te faudra leur laisser un peut de miel pour éviter le manque et le stress de tes colonies . Quant au pro avec 40 ruches quant il en aura marre de nourrir il se déplacera . Ses abeilles arrivant dans un nouvel environnement rencontrerons beaucoup de problèmes , recherche de nourriture , prédation inconnu pour elle (type fourmis rouge, blaireau et autres) tentative de pillage entre elle si manque de nourriture et diminution des colonie.
        Si tu veux vraiment connaitre le potentiel mélifére trace deux ronds sur une carte. Un cercle sur le premier Kms et un deuxième de trois Kms . Puis fais une recherche sur les plantes de la zone soit en allant taper dans des assos soit sur le net.
        40 ruches au même endroit sans transhumance je trouve pas ça fut fut mais bon il faut que tout le monde vive.

        J’avais oublié: tu peut aussi mettre une trappe a pollen pour savoir le potentiel de la zone et vraiment te rendre compte si il y a des manques. En général il est conseillé de ne pas dépasser plus de trente ruches pour un rayon de 5 Km2 mais certaines zones peuvent en supporter davantage.

          Rang: Reine
          Messages: 5556

          Bonjour
          Désolé pour toi ce n’est pas drôle c’est sûr
          A quelle distance se situe ce nouveau rucher du tien ?

            Rang: Reine
            Messages: 2622
            2 pts

            Ces questions ont déjà été posées sur le forum, et il me semble que le sentiments des pros à ce sujet est qu’il y a de la place pour tout le monde, hors cas vraiment particulier.

              Rang: Reine
              Messages: 9923
              17 pts

              bonjour
              tu va avoir beaucoup de reponses a tes questions !!
              mais va falloir un peu de temps !! et de la patience !!
              et c est ton concurrent qui va te les donner gratos!!
              faut juste que tu surveille combien de temps ca va durer son manege !!
              et a la vitesse ou il va déguerpir !!
              j ai eu un peu le meme probleme y a 5 ans environ !!
              un api m appelle du departement a coté!! api pro de 4 ans !!
              il veut partir de son territoire car il perd plus de la moitié de ses caisses tout les ans a cause du tournesol !!
              il veut les porter en sedentaire sur un territoire boisé ou j y suis depuis 20 ans pour acacia et érica !!
              elles ont acces aussi a un petit et tournesol ilot de cultures colza et tournesol sur un coté !!
              c est une zone sableuse qu il faut surveiller comme le lait sur le feu et enlever les caisses tres vite une année de secheresse et forte chaleur !!!
              sinon c est pas la moitié des caisses que tu perd mais toutes !!
              je lui ai parlé de céranaé!! le coleoptere !! connaissait pas ????
              pseudo loque européenne !! jamais eu ca !!
              jamais vu d autres caisses ni d api sur la route ?????
              il a du venir un an et il a vite compris !!
              tu observera ca chez toi aussi !!
              a+

                Rang: Reine
                Messages: 3053
                9 pts

                tu as deux choix je pense :

                ça marche et il reste parce qu’il fait de bonnes récoltes et ses ruches sont ok (ça sera pareil pour toi).
                trop de ruches, mauvaises récolte et compagnie et ça sera lui le plus emmerdé (et il va pas rester). Au pire tu auras une ou deux années pas terrible.

                Celui qui risque le + c’est lui, pas toi.

                  Rang: Faux bourdon
                  Messages: 639
                  Nb de ruches: 103
                  1 pt

                  J’ai eu le cas inverse l’an passé

                  Voici plus de 20 ans que je porte des ruches à un emplacement/châtaignier

                  Surprise, je vois un beau rucher nouvellement créé à 100 m du mien, surement une personne du village voisin

                  J’en ai positivé la situation, pensant que j’aurais ainsi des nouvelles sur l’état de la miellée

                  Hélas après trois visites chez cet apiculteur, je n’ai vu personne

                  J’ai laissé un message pour me présenter, l’an dernier
                  A suivre donc cette année

                  MG

                    Rang: Reine
                    Messages: 3069
                    23 pts

                    Salut , dans le temps j’étais entouré de trois ruchers à un km dans des directions différentes qui tournaient avec 30/ 40 ruches du même apiculture et moi 25 ruches tout le monde fessait son beurre et aucun problème , puis j’ai changé de région en Corrèze et un gars venait transhumer pour le châtaignier vraiment près aussi , un km et un plein camion sur les terres de la personne qui me vente le bois actuellement , bein grâce à lui j’ai récupéré des essaims au moment où j’étais à la rue :laugh: hi hi hi puis maintenant il ne vient plus……….

                      Rang: Oeuf
                      Messages: 9

                      Merci à tous pour vos retours !
                      Pour répondre à une question il est venu s’installer à – de 200m de mon rucher.
                      Vous m’avez un peu rassurer, même si je ne suis pas tout à fait satisfait.. non seulement de la manière dont cela c’est fait mais aussi du fait que ca aura forcément un impact plus ou moins direct sur mon rucher.
                      Et je ne parle pas de l’impact en terme de biodiversité… car il me semble que le sujet fait polémique..
                      Enfin bon si toutefois vous auriez des pistes vers des liens, des documents ou de la litterature évoquant comment bien évaluer le potentiel melifère de son environnement et bien je reste preneur ne serait ce pour ma culture personnel
                      Encore merci à tous !

                        Rang: Reine
                        Messages: 5556

                        Le potentiel mellifère d’une zone, c’est avant tout comptabiliser les espèces mellifères par rapport à une surface et là c’est quasiment mission impossible
                        Sans compter la qualité de la terre l’âge éventuel des plantes arbrisseaux ou arbres, ainsi que la météo…
                        Beaucoup de paramètres entrent en lignes de compte , hélas trop

                          Rang: Reine
                          Messages: 3053
                          9 pts

                          http://appli.itsap.asso.fr:3838/beegis/

                          Je sais pas si vous connaissez, une application qui te liste les types de culture par zone de butinage. Dans les zones sauvages ça doit pas être très parlant.

                            Rang: Nourrice
                            Messages: 106

                            Je pense que tu ne peux pas faire grand chose. Soit le mec à envie d’être sympa avec toi, et bouge les ruches ou alors tu va t’embrouiller avec lui. Mais c’est pas avec des arguments sur le potentiel mellifère ou la biodiversité que tu va “convaincre” le gars.
                            Fais toi plutôt pote avec lui, tu apprendra des choses et tu fera sans doute pas moins de miel mais tu aura gagné un ami…

                              Rang: Reine
                              Messages: 1543
                              Nb de ruches: 48
                              Localisation : France
                              208 pts

                              Il y a dans la littérature apicole deux ou trois données concernant les potentiels mellifères d’arbres d’arbustes et de plantes ainsi que quelques études.
                              Ces données ne concordent pas, il y a du simple au double ; on ne connait pas trop la méthodologie pour arriver à ces résultats.
                              Pour corser le tout, les rendements peuvent varier très fortement d’une région à une autre à quelques kilomètres près, sans compter les micro climats.
                              Le principe est (il a bien sûr des limites) :
                              Quand ça donne, il y en a pour tout le monde et vice versa, que de la logique.
                              La potentialité mellifère d’un secteur donné se constate sur la durée (moyenne sur 10 ans) pour être certain.
                              Un professionnel qui dépose un rucher est dans l’attente d’un résultat positif ; un rucher à un coût, il y a donc une attente de retour sur investissement.
                              Ce peut être une attente entre deux miellées pour garder de façon naturelle les colonies en état ou le souhait d’être présent sur une miellèe dominante (y compris toutes fleurs).
                              Les impératifs des uns et des autres (pros) ne sont pas identiques, quand on a quinze ruchers à gérer, il est compliqué de leur faire suivre un même itinéraire (répartition du travail et étalement des risques).
                              Il y a celui qui ne sait pas, donc pour savoir il faut poser ses ruches.
                              Dans le monde amateur, ce forum en est l’exemple parfait tous les matins arrive une personne qui ne connaît rien de rien et fait……on en reste là.
                              Chez les professionnels, c’est presque identique et, dans tous les cas il faut du temps pour apprendre, donc, on tente en espérant que….
                              Si un emplacement a de l’intérêt, quelqu’un dont c’est le métier ne se formalisera pas de la présence de quelques ruches à proximité ; de ruchers importants normalement oui puisqu’il irait à l’encontre de ce qu’il recherche.
                              Fut un temps pas si éloigné ou l’apiculture était l’affaire de professionnels et de quelques amateurs, un monde qui se connaissait et qui se reconnaissait ; ce qui ne veut pas dire exempt de ces problèmes.
                              Les choses ont changé et se sont compliquées mais on n’empêchera pas un professionnel de vouloir vivre de son métier ou un amateur de posséder quelques ruches.
                              Et cette situation ne va faire qu’en s’amplifiant ; une partie de la réponse est dans la restitution de la flore c’est aux apiculteurs de loisir ou pas de montrer la voie : semez, repiquez, plantez sans attendre que les autres fassent.
                              L’artificialisation des sols nous conduit à l’impasse.
                              Quand à une juste répartition de ruches sur le territoire, elle est une question de bon sens et de savoir vivre, tout ça bien entendu à condition de connaître le potentiel méllifère soit de façon scientifique (théorique) soit en ayant la patience de voir ce qui se passe sur le terrain.

                                Rang: Reine
                                Messages: 1543
                                Nb de ruches: 48
                                Localisation : France
                                208 pts

                                Foin de baratin pour une fois ; ce que j’ai retenu dans l’ordre décroissant à la lecture de divers ouvrages et à titre d’indication:
                                1500 acacia, 1000 tilleul, 300 châtaignier, 20ronce en kg pour un hectare, le reste dans la moyenne.
                                Ne reste plus qu’à déterminer les quantités de végétaux dans un rayon d’1km et le tour est joué.
                                NB: Il faut aussi examiner la situation de plus près, un arbre isolé développant beaucoup plus de fleurs que lorsqu’il est concurrencé, bon courage.

                                Max
                                  Rang: Butineuse
                                  Messages: 269

                                  J’ai l’impression que ces question reviennent beaucoup, mais le premier des facteur est météorologiques, et c’est de loin le principal…
                                  Comme dit cdsjo c’est la moyenne sur plusieurs années qui apparait comme le moyen le plus juste de l’estimer.

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 2622
                                    2 pts

                                    J’ai trouvé ça dans une de mes notes, sans garantie :

                                    Potentiel nectarifere :
                                    >500Kg/ha : viperine, sauge, acacia, tilleul, thym
                                    Entre 200 et 500Kg/ha : lierre, phacelie, luzerne, trèfle, salicaire
                                    entre 100kg/ha : saule marsault, pissenlit, colza, bourrache, moutarde, callune, melilot, sain foin, lavande, châtaignier.
                                    Entre 50 et 100kg/ha : épilobe, sarrasin, bourdaine, framboisier
                                    Entre 25 et 50kg/ha : cerisier, aubépine, tournesol, pommier, prunier
                                    et sûrement pleins d’autres

                                    Je trouve que ça en fait beaucoup, de kg, j’aimerai bien avoir ça comme rendement chez moi !

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 1543
                                      Nb de ruches: 48
                                      Localisation : France
                                      208 pts

                                      Les chiffres sont différents selon les auteurs.
                                      Le plus difficile étant d’estimer dans le rayon utile de la colonie, le nombre d’hectares de l’essence que l’on observe.
                                      On parle ici de peuplements à l’état pur que l’on ne trouve pas partout, par contre c’est beaucoup plus facile de faire une estimation sur des cultures agricoles mellifères, il suffit de demander à ou aux agriculteurs.
                                      Par ailleurs, l’offre peut être très différente sur un même secteur suivant les années, ça va de 1 à 10
                                      l’apiculteur qui possède son métier peut moduler son apport de ruches en fonction de la situation.
                                      C’est moins évident pour un amateur qui a moins de colonies à gérer mais le principe est le même.
                                      Connaître l’environnement de l’abeille est aussi important et trop souvent négligé que de développer de belles colonies, du moins si on veut remplir des hausses.

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