[N.Pi]

Bonjour,

Habituellement je fait ma dernière récolte mi-Août pour puis je pose les lanières, cette année j’ai l’occasion de laisser des colonies sur des miellées plus longues ( jusqu’à mi-septembre ).

Je sais que les colonies commencent à être chargées en varroa et j’aimerai limiter la casse, j’ai déjà employé l’acide formique dans la passé et les résultat ne me plaisaient guère entre les pertes de reines, l’attaque des cuticules et la souffrance bien visible des abeilles.

Est-ce qu’un passage à l’acide oxalique à dose réduite vous parait être un bon compromis ?
(15g / L au lieu de 30-35g / L pour le traitement hivernal)

[Max]

Salut,
Il y a eu de nombreux essais sur l’emploi d’acide oxalique en présence de couvain, l’efficacité est nulle, même sur les phonétiques…
Voir ici :
https://www.adafrance.org/downloads/docs_techniques/cahier_technique-web_2019.pdf
Une piste peut être dans ce même document et de plus en plus pratiqué sur les exploitations, l’AO en diffusion lente en lanières glycériné

[N.Pi]

Merci pour le lien.

Comme ils disent ” surprenant ” que l’acide oxalique n’aurait aucun effet sur le varroa phorétique. La varromed a l’air de faire son effet même en présence de couvain alors qu’il est surtout composé d’acide oxalique, je doute que ce soit le peu d’acide formique qui fasse le travail.

[Burgond]

J’avais lu cet article avec intérêt, l’absence d’action de l’acide oxalique en présence de couvain faisant un parallèle à ce qui avait été observé quand j’étais en Allemagne, où l’action de l’acide lactique en pulvérisation était très différente selon que les apiculteurs pratiquaient la suppression du couvain (encagement, griffage/suppression du couvain) ou “juste” une pulvérisation.
J’aurais bien aimé que les tests d’efficacité organisés par la FNOSAD incluent le Varromed afin d’avoir des données objectives.

[N.Pi]

“l’emploi d’acide oxalique (AO), substance non rémanente à action « flash », l’AO est très efficace contre les Varroas phorétiques mais ne permet pas de toucher les acariens dans le couvain operculé. Ainsi en présence de couvain son emploi doit être renouvelé dans le temps afin de toucher successivement les varroas sortis du couvain ; Or le renouvellement des applications d’AO peut entrainer une mortalité d’abeilles visible devant les ruches pouvant aller jusqu’à la perte de la reine. Enfin, bien qu’il n’y a pas de risque de résidus dans le miel (Cornelissen et al., 2012 ; Emsen, et al., 2009), il doit être évalués.”

https://itsap.asso.fr/pages_thematiques/ravageurs-maladies/renforcer-lutte-contre-varroa-reguler-linfestation-cours-de-saison/