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barbemiel, le il y a 9 années.
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Bonjour à tous,
Ayant un peu de travail en intérieur, je me suis mis cette conférence de Maurice Chaudière en fond https://vimeo.com/ananda4h20/videos/page:2/sort:)ate .Une chose m’a frappé. Il raconte qu’il donne à ses abeilles du lait dans le nourrisseur, qu’elles engrangent dans les alvéoles en le mélangeant au miel. Il extrait ensuite ses cadres comme un cadre de miel normal. Selon lui, c’est un produit extraordinaire, que ses petits enfants adorent. Il indique que c’est un produit interdit à la vente. Enfin, il laisse entendre que cela peut être une protéine de substitution au pollen.
Je ne sais pas quoi en penser… Des protéines animales en substitution des végétales, ça me fait penser à la crise de la vache folle. D’un point de vue plus général, cela fait appel aux vieilles traditions religieuses (catholiques et musulmanes pour ce que j’en sais) mêlant le lait et le miel…
Connaissez-vous cette pratique? Qu’en pensez-vous?
Bonjour
J’ai déjà pratiqué ce type de nourrissement au lait , suite à un transvasement tardif (août !) .Beaucoup ,sur le fofo -et ailleurs- ,me prédisaient la cata.
En fait : – les zazas adorent
-le développement de la colonie à été important (malgré la saison bien avancée )
– l’hivernage s’est bien passé
– en très bonne forme aujourd’huilait sucré shadok ?
Pour info, lorsque l’on donne des protéines, la question n’est pas leur origine mais leur possible assimilation.
Le problème de la vache folle est venu de viandes contaminées par la maladie. De la façon de produire les protéines et non de leur ingestion par des herbivores. Mais moi aussi je trouve ça dégueuj’ai un pote api amateur qui connait bien M. Chaudière et qui a expérimenté le nourrissement au lait.
meme résultat : elles adorent, le stock mélangé a du miel et ne s’en portent pas plus mal par la suite.
il a aussi essayé le jus de fruit et les ruches cloches en argile.
le jus de fruit ça va bien mais par contre la ruche cloche tout a crevé assez vite…
il y a aussi un modèle de ruche bizarre ou les cadres sont tenus les uns contre les autres avec des tendeurs mais je me souviens plus bienBonjour,
un Monsieur qui prône le retour à l’équilibre écologique : ” …l’équilibre est entre l’écotype et l’écosystème…” et qui donne du lait à ces abeilles, j’ai un peu de mal à comprendre !
Il dit un peu tout et son contraire, mais il a son auditoire apparemment…
Cdt.c’est vrai que dans la nature elles ne trouvent pas de lait mais je les ai vues butiner la litière de mes lapins
sa ruche bizarre il l’a fait essaimer au printemps en la comprimant puis récupère d’office l’essaim. Il s’en sert comme lutte contre le varroa.
C’est intéressant, j’avais bien aimé ses vidéos quand j’ai commencé. Il explique plein de trucs qui te donne envie d’avoir des abeilles ! Je conseil pour les débutants.
Le lait j aurai jamais osé ca fermente si vite …..
Le miel ne prend pas un gout de fromage?
Je prefererai leur donner du pollen plutot que tenter des trucs comme ca
A long terme suis pas sur que ca soit bon pour elles et meme que ca soit utilise par les zazasDonne avec du miel ,sur qu elles le stocke, mais pour l utiliser et l assimiler sans probleme plus tard, je reste tres prudent meme si vos ruches se sont bien developpees ce melange atypique n y est peut etre pour rien
Qu en disent les chercheurs? Ca a du etre teste sous toute les coutures non?Merci pour vos réponses.
Il est vrai que les abeilles butinent régulièrement des éléments qui ne nous paraissent pas nobles :
[ul]
[li]* Goudron visqueux des routes lorsqu’il fait chaud pour en faire de la propolis (le pétrole est un bon antiseptique, je sais que les Indiens du Parc Yellowstone utilisaient les gisements à ciel ouvert en onguent et que mon garagiste trempe ses petites blessures à la main dans l’huile de vidange pour se soigner)[/li]
[li]* Les écoulements des tas de fumier (ou comme tu le dis, N142CA, la litière de tes lapins). Apparemment, elles y trouvent des oligoéléments, vitamines ou minéraux nécessaires à leur développement. D’ailleurs, si vous avez des infos là-dessus, je n’ai jamais rien trouvé de sérieux.[/li]
[/ul]
J’imagine qu’un écoulement de lait soudain pour une raison x ou y (style manif d’agriculteur) peut peut-être les attirer, au vue de son appétence. Il nous reste encore beaucoup à découvrir sur leur fonctionnement et il faut pour ça les regarder sans jugement ou a priori. Mais bon, d’un point de vue philosophique, j’ai du mal à accepter de donner des protéines animales à un herbivore. Nous aurions des insectes ayant un fonctionnement proche des guêpes ou des frelons, je ne me poserai pas toutes ces questions.Quant à la ruche anti-varroa de Maurice Chaudière, ce sont en gros des rails sur lesquels on pose des cadres de dimension Langstroth. Ces cadres sont larges et se touchent tous afin de constituer le corps de la ruche. Certains font office de cloisonnement (porte ou dossier). Il pose ensuite un toit sur l’ensemble et comprime les cadres avec des tendeurs. Cela lui permet de jouer avec comme un accordéon.
Une colonie au début de l’année. Au moment de l’essaimage, il recule l’ensemble au fond des rails, met les cadres manquants et pose une grille à reine au niveau de l’entrée. Lorsque l’essaim tente de s’envoler, la reine est forcée de rester au début de la ruche. Il pose ensuite deux cadres dossiers au milieu et un cadre porte à l’arrière. Il se retrouve donc avec deux colonies (l’essaim et la colonie qui élève sa reine). Sa ruche a deux entrées (une à l’avant, une à l’arrière.)
Après, il utilise son système pour une lutte contre le varroa en le piégeant dans du couvain et en détruisant le cadre (style André Schwartz, bouquin “lutte anti-varroa écologique”)
Il peut aussi faire des essaims supplémentaire avec les cellules royales naturelles en divisant encore sa colonie arrière. Pour ça, il ouvre deux cadres sur les côtés. Il se retrouve avec une ruche ayant 4 colonies utilisant comme entrées les 4 côtés de la ruche.
oui c’était bien ça… j’ai vu ce type de ruche en fonction il y a quelques années.
j’ai pas été tellement convaincu… disons que c’est une manière de faire de l’apiculture pour se faire plaisir avec un nombre restreint de colonies.
si l’on veut produire du miel de façon conséquente c’est un peu limite. d’ailleurs, celui qui m’avait montré ça a très vite laissé tombé car malgré un rucher au fond de son jardin pourtant riche en flore mellifère, il ne récoltait quasi-rien et devait m’acheter du miel pour la consommation de sa famille !
après je ne suis pas contre, on peut inventer autant de modèle de ruches qu’il y a d’apiculteurs, mais de là à dire que tel ou tel est meilleur pour les abeilles…
perso je ne pense pas que le succès ou l’échec vienne du modèle de ruche utilisé. ce n’est que depuis que la dégradation de l’environnement perturbe les abeilles et plombe l’apiculture que l’on se penche sur les modèles de ruches alternatifs, comme si le problème venait de là…
une colonie bien soignée, dans un milieu sain, avec une bonne biodiversité et sans pesticides se trouvera bien dans n’importe quelle ruche et inversement.
quant à mettre du lait, là aussi on peut tout essayer, les abeilles sont opportunistes : j’ai vu des gens écraser des figues dans les nourrisseurs, y mettre des confitures avariées, du jus de raisin, des mûres… elles prennent toujours. d’ailleurs les sirops vendus dans le commerce sont fait à partir de blé, de mais, de betteraveBonjour,
De temps en temps, je fais un peu de candi avec du lait écrémé (à la place de l’eau)..
Je ne le donne qu’en petite quantité et uniquement en cas d’élevage royal.
Il est vite consommé..Quant à la ruche anti-varroa de Maurice Chaudière, ce sont en gros des rails sur lesquels on pose des cadres de dimension Langstroth. Ces cadres sont larges et se touchent tous afin de constituer le corps de la ruche. Certains font office de cloisonnement (porte ou dossier). Il pose ensuite un toit sur l’ensemble et comprime les cadres avec des tendeurs. Cela lui permet de jouer avec comme un accordéon.
Une colonie au début de l’année. Au moment de l’essaimage, il recule l’ensemble au fond des rails, met les cadres manquants et pose une grille à reine au niveau de l’entrée. Lorsque l’essaim tente de s’envoler, la reine est forcée de rester au début de la ruche. Il pose ensuite deux cadres dossiers au milieu et un cadre porte à l’arrière. Il se retrouve donc avec deux colonies (l’essaim et la colonie qui élève sa reine). Sa ruche a deux entrées (une à l’avant, une à l’arrière.)
Après, il utilise son système pour une lutte contre le varroa en le piégeant dans du couvain et en détruisant le cadre (style André Schwartz, bouquin “lutte anti-varroa écologique”)
Il peut aussi faire des essaims supplémentaire avec les cellules royales naturelles en divisant encore sa colonie arrière. Pour ça, il ouvre deux cadres sur les côtés. Il se retrouve avec une ruche ayant 4 colonies utilisant comme entrées les 4 côtés de la ruche.
On peut visualiser cela qcq part?? photo ou video?
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