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richard86, le il y a 8 années.
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Anonymeil y a 8 annéesRang: ReineMessages: 159220 pts
Qu on s’entende bien, je suis pour une interprofessionnelle, mais pas si elle est représentée aux deux tiers par des intermédiaires.
Et jusqu’ici l état refuse de revenir la dessus.
Donc statut quo.Il faut quand même dire que plusieurs syndicats ont soulevé cette question, et en face aucune réponse. Alors accuser les apis de bloquer la création de l’interprofession est démagogique.
Mathieu, d’après ce que je comprends, il y a autant de collèges que de parties prenantes différentes dans la filière; il n’est donc pas nécessairement surprenant que les 2/3 ne soient pas des producteurs “primaires”.
Mais d’après ce que je lis pour la filière fruits et légumes, il faut que les décisions soient prises à l’unanimité.Principes de fonctionnement
Pour rendre possible le dialogue entre les différents partenaires professionnels et lui permettre de jouer concrètement le rôle qui lui est assigné, l’Interprofession fonctionne selon 3 grands principes :
Représentativité
Parité
Unanimité
Le principe de Représentativité garantit aux Pouvoirs Publics et à l’Union européenne la participation globale de la filière dans la prise des décisions.
Le principe de Parité, qui attribue à chacun des deux collèges (Production et Distribution) 50% des voix, assure le respect mutuel des familles.
Le principe d’Unanimité renforce la qualité des décisions. Il garantit le respect des minorités et des particularités des familles.Salut,Un organisme de sélection comme les pays de l’est ça serait top. Mais j’imagine l’ambiance de la salle lors de la première question : “Bon, on choisit quelle race ?”.
Salut chouchie,
Oui, dans l’idéal, ce serait formidable d’avoir ce genre de structure de sélection, sauf que c’est devenu impossible (pour l’instant ?) en France. « Notre » niveau de pollutions en tous genres est beaucoup trop élevé, la France est devenue le triangle des Bermudes de l’Apiculture, TOUT y disparaît ! Parmi mes milliers de reines et d’essaims importés chaque année, bien peu voient se lever le soleil du printemps suivant. La liste des pays fournisseurs est impressionnante, Belgique, Luxembourg, Danemark, Allemagne, Pays de l’Est, Italie, Espagne, Chypre, Crète, Grèce, Amérique du Sud, sans parler des pays qui ont été interdits pour des raisons sanitaires, USA, Australie, Israël, etc. Et « nous » cocorico de merde, en exporte où ? …………………Non ! Nulle part ! Mauvais de chez mauvais alors !
S’il y a des erreurs dans ce qui va suivre, les personnes nommées, ont bien entendu la possibilité de me faire corriger mes bêtises ! Donc, d’après ce que je me suis laissé conter, la célèbre famille d’éleveurs réputés de la Sarthe, les Dugué, auraient démarré leur parcours professionnel dans l’apiculture par la production de miel, mais suite à des pertes sévères de colonies, auraient dû se résoudre à élever, dans un premier temps pour compenser leurs pertes, puis devant le succès rencontré pour en faire le commerce. On peut dire qu’ils ont eu de la chance dans leur malheur ! Sauf que ça ne traite pas le problème de fond ! Nos campagnes sont devenues des territoires inhospitaliers et même hostiles à l’Abeille ! Donc vous pouvez bien vous chamailler sur ITSAP ou pas ITSAP, pour moi l’ITSAP c’est juste un leurre tiré par des gens ayant intérêts à ce que la situation calamiteuse de l’apiculture perdure.
Un petit mot sur l’ANERCEA, structure formidable que nous envie beaucoup d’apis d’autres pays, il suffit d’en discuter avec les étrangers qui participent aux journées. L’ANERCEA a le vent en poupe, c’est à ma connaissance une des rares structures apicoles qui a une croissance annuelle a deux chiffres, contrairement à d’autres structures en perte de vitesse. Mais alors pourquoi l’ANERCEA en France, et rien d’en d’autres pays ? Tout simplement parce que nous en avons BESOIN ! Nous avons besoin d’élever à donf pour compenser la disparition de nos abeilles !
Quand les parents boivent, les enfants trinquent ! Et quand les apiculteurs se foutent sur la courge, c’est l’abeille qui morfle !
Bonne nuit !
@+ ?Anonymeil y a 8 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsMathieu, d’après ce que je comprends, il y a autant de collèges que de parties prenantes différentes dans la filière; il n’est donc pas nécessairement surprenant que les 2/3 ne soient pas des producteurs “primaires”.
C’est une question de choix.
On peut très bien considérer que les coopératives et la distribution sont dans un même collège, leur rôle étant très proche.
Et justement, de ce choix découle la vision que l’on a d’une interpro et le rôle qu’on lui donne!Et pour l’unanimité, vu les conflits existants aujourd’hui entre les différents collèges, autant ne pas perdre d’énergie, c’est mort d’avance!!!
Il faut être réaliste.Si on en reste là, il n’y aura pas d’interpro.
D’ailleurs c’est simple, a ton avis, pourquoi les collèges distribution et coop sont ok pour l’interpro dans cet état et pas les apis???
Tout simplement parce que le rapport de force est en leur faveur, et qu’il dicteront aux apis ce qu’ils doivent faire!!!!
C’est malheureux mais c’est comme ça que ça se passe!Istap a écrit: “Le premier critère travailler avec des abeilles sélectionnées mais pas sélectionner sur son propre cheptel ça vaut pas un clou”.
Ceci ne vous choque pas ?????
Qu’on réfléchisse à ce problème qui n’a pas toujours existé….. qu’on y apporte une réponse…. et qu’on accepte les résolutions qui en découlent.
Ce problème est un problème strictement apicole, à nous d’y apporter une solution.
L’apiculture a pris malheureusement le même chemin qu’un certain type d’apiculture, nous en payons chaque jour un peu plus les conséquences, là ou le problème est plus grave c’est que je ne sais pas s’il est possible de faire chemin arrière, c’est que tous les syndicats et organisations professionnelles apicoles se sont engouffré dans la brèche “abeille/protection environnementale/écologie” alors que nos exploitations sont l’exemple même d’une apiculture qui n’a rien d'”écolo” ( intrants issus des grandes cultures, carburant, bilan carbone déplorable….) ….. on a le vent en poupe, mais il y a imposture…….Alors voilà, une interprofession pour faire quoi ? aller toujours dans le même sens ?
On peut très bien considérer que les coopératives et la distribution sont dans un même collège, leur rôle étant très proche.
Mathieu, je ne sais pas d’où tu tires tes infos mais çà serait bien que tu cites tes sources car elles me paraissent complètement fausses, je ne parle pas de tes conclusions !!!!
Pour ce qui est des collèges à ma connaissance, il en était proposé 2 ( avec 32 voix pour chaque collège), voir ci-dessous et a aucun moment on ne parle par exemple de coopérative.
(extrait d’un document de travail datant de septembre 2016)Pour le collège de la production :
– onze organisations représentant le métier de producteur (apiculteurs
cotisants ATEXA tels que définis à l’article 1) et l’amont de la
production (fourniture de matériel spécialisé et de cheptel)
o Commission apicole de la Confédération paysanne
o Commission apicole de la Coordination rurale
o Commission professionnelle de l’UNAF
o Fédapi
o Fédération des associations de développement et
d’assistance technique en région
o Fédération des ODG apicoles
o Fédération française des apiculteurs professionnels
o Section apicole de la FNSEA
o Section professionnelle du SNA
o Syndicat des producteurs de miel français
o Syndicat des Fabricants et Grossistes de Matériel Apicole
(SFGMA)
Pour le collège de la mise en marché
– le Syndicat français des miels (SFM)
– la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution
(FCD)Les buts de l’interprofession étaient les suivants:
• pour le développement pérenne d’une production nationale de miel, de gelée
royale et autres produits apicoles (y compris les produits d’élevage),
• sur la connaissance de l’offre et de la demande,
• sur la sécurisation de l’approvisionnement de miel et des autres produits de la
ruche en aidant à la solution des problèmes de santé des colonies
• sur l’adaptation et la régulation des volumes dans le but d’adapter l’offre à la
demande,
• sur la qualité des produits. A cet effet, les accords peuvent notamment prévoir
l’élaboration et la mise en œuvre de disciplines de qualité et de règles de
définition, de conditionnement, de transport et de présentation, si nécessaire
jusqu’au stade de la vente au détail des produits ; pour les appellations
d’origine contrôlées, ces accords peuvent notamment prévoir la mise en
œuvre de procédures de contrôle de la qualité,
• sur les relations interprofessionnelles dans le secteur de l’apiculture,
notamment par l’établissement de normes techniques et de programmes de
recherche appliquée, d’expérimentation et de développement,
• pour la promotion des produits de la ruche sur les marchés intérieur et
extérieur,
• pour des démarches collectives des membres de l’interprofession afin de lutter
contre les aléas de la production, du conditionnement, de la commercialisation
et de la distribution, et contre les organismes nuisibles,
• pour renforcer la sécurité des aliments, en particulier par la traçabilité des
produits, dans l’intérêt des utilisateurs et des consommateurs,
• pour développer les valorisations non alimentaires,
• pour développer la contractualisation entre partenaires de la filière,
notamment par l’élaboration de contrats-types.On peut deviner que dans ce contexte, l’existence d’un institut technique avait du sens.
Où on en est de tout çà aujourd’hui ????
Je n’en sais rien, les élections ont changé le paysage.
On en saura peut être plus à la rentrée.Anonymeil y a 8 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsIl y a cette lettre cosigné par FFAP, UNAF, et SPMF, décembre 2016 : http://www.apiservices.biz/sites/spmf/courrier_commun_ffap_spmf_unaf_ministre_agriculture_2_decembre_2016.pdf
Et surtout, ce communiqué du SPMF sur la question juridique de création des collèges… Très instructif. http://www.apiservices.biz/sites/spmf/la_question_des_colleges_mai_2016.pdf
Cette question est développée un peu plus dans cette note juridique : http://www.apiservices.biz/sites/spmf/note_juridique_composition_colleges.pdf
Et si tu as le temps entre deux tours d’extracteurs, il y a de la lecture en plus ici : http://www.apiservices.biz/fr/spmf#interprofession
La FFAP à publié une partie de ses comptes rendus également.
Ici, ils parlent des incohérences des 3 collèges, en comparant avec les interpros existantes : http://www.apipro-ffap.fr/actualites-apicoles/48-interprofession/154-interprofession-suite-reunion-1er-mars-positions-et-reponses-de-la-ffapEt de la lecture en plus sur la question : http://www.apipro-ffap.fr/actualites-apicoles/48-interprofession/160-des-nouvelles-de-l-interprofession-apicole
J’ai bouquiné d’autres trucs en demandant aux syndicats divers et variés leur position et ou leurs arguments. Je ne vais pas tout te balancer ici tu en aurais pour un moment à tout lire. Juste pour te dire que je ne sors pas ça de mon chapeau, j’ai contacté pas mal de gens par téléphone, rencontré des responsables ou proches de responsables, bouquiné des compte rendus et même parfois eut des infos que je n’ai pas trop l’autorisation de transmettre…
A+Il y a cette lettre cosigné par FFAP, UNAF, et SPMF, décembre 2016 : http://www.apiservices.biz/sites/spmf/courrier_commun_ffap_spmf_unaf_ministre_agriculture_2_decembre_2016.pdf
Merci Mathieu pour ces infos.
De tout çà, j’en déduis qu’actuellement, on en est au point mort, l’ITSAP va passer l’arme à gauche.
Résultat, le néant après des années de discussions.
Dans notre région des Pays de Loire, en octobre, on va avoir un grand rassemblement de tous les chefs indiens apiculteurs de la région, je ne sais pas encore ce qu’il y aura au programme mais j’espère que ce sera plus constructif que l’aventure nationale interpro.
J’ai parlé de tout çà à mes abeilles en leur distribuant du sirop et j’ai eu le net sentiment qu’elles s’en tamponnaient.Istap a écrit: “Le premier critère travailler avec des abeilles sélectionnées mais pas sélectionner sur son propre cheptel ça vaut pas un clou”.
Ceci ne vous choque pas ?????Bonsoir,
NON ! Moi ça ne me choque pas, j’ai écris précédemment qu’il n’était plus possible de sélectionner des abeilles en France, le niveau de pollution est tel, qu’une génération importée arrive difficilement à faire une saison, alors de là à chercher à sauvegarder et multiplier des souches sur plusieurs années, c’est devenu IMPOSSIBLE !
Toute la France ? Non ! Si l’on veut être précis, reste Ouessant, 3% de pertes annuelles, leur miel se vends à prix d’or vers les labos pharmaceutiques, car exempt de toutes traces de pytomortifères, et des colonies d’abeilles sont régulièrement exportées vers le continent. S’il fallait encore des preuves, ce que je trouve amusant c’est le positionnement des labos, EUX, qui ont les moyens de faire des analyses, ont bien compris la valeur du miel d’Ouessant !
Alors ? Vous pensez encore qu’il faut inventer une usine à gaz à 3 000 000 euros par an avec 30 chercheurs pour comprendre les problèmes de l’apiculture ?
Mais vous avez peut être un avis différent ?
@+Mais vous avez peut être un avis différent ?
@+Euh, oui complètement différent……………… une souche peut faire 3 ou 4 ans sans problème.
Cette année, j’ai greffé entre autre sur une reine verte -> 2014
Elle a au moins fait deux miellées sur du colza et si je l’ai choisi c’est qu’elle a toujours fait plus de hausses que les autres et début 2017, elle alignait toujours des panneaux de couvain.Bonsoir à tous,
Je pense que l’ITSAP de toutes les façons ne va pas s’arrêter demain.
Il va d’abord pour commencer réduire la voilure faute de financement complémentaire.
On aura le temps d’en reparlerencore un moment.
Mais vous avez peut être un avis différent ?
@+Euh, oui complètement différent……………… une souche peut faire 3 ou 4 ans sans problème.
Cette année, j’ai greffé entre autre sur une reine verte -> 2014
Elle a au moins fait deux miellées sur du colza et si je l’ai choisi c’est qu’elle a toujours fait plus de hausses que les autres et début 2017, elle alignait toujours des panneaux de couvain.Salut,
Il me semble que tu travailles à l’envers, pour récupérer un maximum de génétique d’une reine, c’est par les mâles. Non? Vaudrait mieux la garder en ruche à mâles. T’es pas d’accord ?
Je suis content pour toi que tu puisses garder une souche sur plusieurs années, mais faut aussi regarder ce qui se passe au plan national, 40 % de pertes et la récolte divisée par 3, on ne peut pas dire que tout va bien.
@+Mais vous avez peut être un avis différent ?
@+Euh, oui complètement différent……………… une souche peut faire 3 ou 4 ans sans problème.
Cette année, j’ai greffé entre autre sur une reine verte -> 2014
Elle a au moins fait deux miellées sur du colza et si je l’ai choisi c’est qu’elle a toujours fait plus de hausses que les autres et début 2017, elle alignait toujours des panneaux de couvain.Salut,
Il me semble que tu travailles à l’envers, pour récupérer un maximum de génétique d’une reine, c’est par les mâles. Non? Vaudrait mieux la garder en ruche à mâles. T’es pas d’accord ?
Je suis content pour toi que tu puisses garder une souche sur plusieurs années, mais faut aussi regarder ce qui se passe au plan national, 40 % de pertes et la récolte divisée par 3, on ne peut pas dire que tout va bien.
@+Merci Zaya mais si la durée de vie est en effet essentiellement du à la reine, la performance de la colonie vient d’elle et des mâles qui l’ont fécondées. Ce seront donc les mâles de ses filles qui porteront la totalité de la génétique de la colonie. D’où d’abord greffer.
Quitte ensuite que ces mâles servent à inséminer leurs tantes, mais là on entre dans un autre domaine.Je ne dis pas que tout va bien. Je dis seulement ce que je sais au travers de ce que je fais.
Et c’est déja beaucoup de travail comme çà.Spatz, Mathieu a, vous avez exprimé vos avis sur l’ITSAP et par conséquence sur l’interprofession.
Dans l’éventuel collège des producteurs, vous avez donner des éléments qui me font sourire : Que représente dans la problématique de la production apicole des organismes que personne ne connaît (disons plutôt pas grand monde !).
Quand vous parlez de FEDAPI (Fédération des Coopératives apicoles françaises), cela représente quoi ?
Encore faudrait ‘il que Fedapi soit une structure active ?
Quand, on parle des Coopératives et que l’on compare avec les conditionneurs, il faudrait connaître la réalité de la petite dizaine de Coop apicoles en France qui sont essentiellement des structures de regroupement des producteurs et peu faisant de la commercialisation et quand cela est fait, c’est sur des circuits courts.
Donc, ne pas faire l’amalgame Coop-Conditionneur.
Statutairement les vraies Coop n’ont pas la possibilités de faire des achats extérieurs.
Par contre, si vous pensez à la structure qui fait du buisness dans ce secteur, regarder son statut et bien sûr son actionnaire. Cela méritera réflexion.Pour, le moment, je n’ai pas de temps à consacrer (j’ai encore quelques tonnes de miel à récolter), néanmoins, je vous lis … et à la rentrée, je sens que l’on aura du grain à moudre !
Anonymeil y a 8 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsMerci Richard, hâte de te lire!
Bonsoir,
Je crois qu’il y a aussi un projet phare, sur la sélection d’abeilles “tueuses de varroas”?
Faudrait leur faire passer le lien suivant:
http://www.anercea.fr/IMG/pdf/d-treatornot-translate.pdf
Par contre, s’ils optent pour cette méthode, “ils” ne vont savoir quoi faire de leurs subventions, car là, faut PAS de fric !
Grosses bises
@+
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