- Ce sujet contient 55 réponses, 18 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
richard86, le il y a 8 années.
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Le premier critère travailler avec des abeilles sélectionnées mais pas sélectionner sur son propre cheptel ça vaut pas un clou
Le deuxième critère là je parle pour les pros ou semi pros
Avant de se lancer en apiculture il faut aller faire au moins 5 saisons mais à chaque fois un apiculteur différent pour emmagasiner un max d’informationsMais un api qui tient une comptabilité avec résultats comptable très important
Mais le gros problème c’est que très peu le font et la c’est la cata
Apprendre la gestion comptable, du cheptel, la commercialisation et la façon de rentabilser, la gestion du temps de travail pour chaque opération et la gestion des investissements
Le temps de travail en saison pas moins de 12h detravail journalier et juin et juillet c’est 16h, alors quand on une famille c’est pas facile ! !
Si on ne sait pas ce mimum faut pas se lancer sinon c’est le casse pipe assuré
Le nombre d’apis qui se sont lancés 50% arrêtent au bout de 3 ans et encore la moitié qui reste avant 10 ans et souvent avec des dettes à payer toute sa vie et pour le restant soit 25 % ,15 % netire aucun revenu (on vie sur le dos du conjoint, mais parfois celui ci se barre ? ?) Seulement 10% s’en sortent
Combien d’amis ont du mettre la clé sous la porte tout ça pour un manque d’apprentissage et chaque fois ça me fout le bourdon!!!!!!!
Voilà juste pour un peu dinfos
Le premier critère travailler avec des abeilles sélectionnées mais pas sélectionner sur son propre cheptel ça vaut pas un clou
Le deuxième critère là je parle pour les pros ou semi pros
Avant de se lancer en apiculture il faut aller faire au moins 5 saisons mais à chaque fois un apiculteur différent pour emmagasiner un max d’informationsMais un api qui tient une comptabilité avec résultats comptable très important
Mais le gros problème c’est que très peu le font et la c’est la cata
Apprendre la gestion comptable, du cheptel, la commercialisation et la façon de rentabilser, la gestion du temps de travail pour chaque opération et la gestion des investissements
Le temps de travail en saison pas moins de 12h detravail journalier et juin et juillet c’est 16h, alors quand on une famille c’est pas facile ! !
Si on ne sait pas ce mimum faut pas se lancer sinon c’est le casse pipe assuré
Le nombre d’apis qui se sont lancés 50% arrêtent au bout de 3 ans et encore la moitié qui reste avant 10 ans et souvent avec des dettes à payer toute sa vie et pour le restant soit 25 % ,15 % netire aucun revenu (on vie sur le dos du conjoint, mais parfois celui ci se barre ? ?) Seulement 10% s’en sortent
Combien d’amis ont du mettre la clé sous la porte tout ça pour un manque d’apprentissage et chaque fois ça me fout le bourdon!!!!!!!
Voilà juste pour un peu dinfos
perso je serai pas contre d’aller faire un tour chez un pro qui s’en sort (et pas un qui essaie de le faire croire) mais quand tu as déjà un certain nombres de ruches, et que le temps te manque déjà, je vois pas trop comment faire… a moins d’aller en hiver dans un autre pays je vois pas…
salut
je suis allé il y a 2/3 ans à la journée de la recherche apicole organisée par l’itsap. Tout n’était pas intéressant, mais il y a avait des comptes rendus de vraies études faites par de vrais “scientifiques”. On aime ou pas, mais au moins ils avaient des réponses argumentées, étayées sur différents problèmes : résidus de pesticides dans le pollen, impact du thymol sur l’abeille, transmission de ceranae par les trappes à pollen, influence de la taille des fleurons de tournesol etc. Ca n’a pas changé ma vie, mais à part eux, je ne connais pas d’autres organismes qui font ce travail.
Après il y avait un coté très “politique”, et j’ai été marqué par les différents syndicats qui se huait dans la salle !! Grosse ambiance !!
Mais au final la meilleur chose c’était le buffet (bio !) à volonté, je l’ai éclaté et me suis régalé !
(au final je vais garder mes 100€ pour l’anercea, mais si j’était riche j’en donnerai partout
)
et dire qu’il en a qui ose dire que ceranae n’est pas contagieuse ! je relève même pas parce que j’en ai déjà fait assez je pense…
Je vais te dire LOLO c’est avant d’avoir des caisses qu’il faut se former la tu nous raconte la mère noelle
Mika, concernant Michaud, c’est un exemple.
Autre exemple, quand le cynips est arrivé sur les chataigniers, c’est grace à l’interpro fruits et légumes et leur centre technique Invenio ( http://www.invenio-fl.fr ) que l’on a pu s’approvisionner en Torymus.
Voilà un autre exemple concret de à quoi çà sert une interpro.
Et concernant la lutte contre le cynips, ce n’est pas auprès des ADAS de ma région et de l’ITSAP qu’on a pu trouver aides et conseils, sans parler des financements………
C’est même la fondation de Michaud qui nous a en parti financé pour la deuxième année
Quand Ispat parle d’abeilles sélectionnées,sache qu’en France par rapport à d’autres pays, on a de sacrés retards dans le domaine. Et dans les anciens pays de l’est: pologne,tchecoslovaquie, roumanie, ils avaient et ont encore des instituts techniques de sélection qui tiennent la route.Maintenant, si tu as des propositions concrètes, constructives pour faire avancer la filière apicole, vas -y !!!
Autre exemple:
Le gouvernement a lancé les états généraux de l’alimentation:
http://agriculture.gouv.fr/mots-cles/etats-generaux-de-lalimentationdeux chantiers, le premier consacré à la création et à la répartition de la valeur, le second portant sur une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous
article de l’UNAF
https://www.unaf-apiculture.info/actualites/etats-generaux-de-l-alimentation.htmlQui va parler du miel ??
Qui a la légitimité pour représenter la filière ?
Qu’est ce que les apiculteurs pros ont à dire sur le sujet notamment: “création et répartition de la valeur”Y’a des syndicats pour sa, pas besoin d’une interpro qui va nous taxé sur chaque kilo de miel produit
T’es quand même le seul à demander une interpro.
Qu’en penses les autres du forum ??Je ne dois pas être le seul puisque les syndicats apicoles ont tergiversé plusieurs années autour de la question, sans arriver à se mettre d’accord.
Ce qui a fait dire à Michaud dans sa dernière lettre ( il devait se marrer en écrivant çà)
” la division et le sectarisme de certains groupes d’apiculteurs n’ont pas permis l’aboutissement de la création de l’interprofession”.
A l’ANERCEA, il n’y a pas de syndicats et cette structure fonctionne très bien et eux aussi voulait participer à l’interprofession, car sans doute techniquement, ils en ressentent la nécessité.En attendant c’est moi qui me marre je suis bien content que cela est capoté
Je fais partie des apis qui ont fait capotés la première
Faut aller livrer MICHAUD c’est bien plus simple et à ses conditions d’offres d’achat !! Et après on en reparlera
En attendant c’est moi qui me marre je suis bien content que cela est capoté
Je fais partie des apis qui ont fait capotés la première
Faut aller livrer MICHAUD c’est bien plus simple et à ses conditions d’offres d’achat !! Et après on en reparlera
Faut aller livrer MICHAUD c’est bien plus simple et à ses conditions d’offres d’achat !! Et après on en reparlera
Eh bien justement, on en parle………..
Salut,
Un organisme de sélection comme les pays de l’est ça serait top. Mais j’imagine l’ambiance de la salle lors de la première question : “Bon, on choisit quelle race ?”. Et aussi changer la legislation sur les étiquettes !
Mais bon, dans le fond, tout ces gros organismes j’y crois pas trop, par exemple pour les états généraux de l’alimentation, je vous extrait une partie d’un article de lagranceagricole d’hier :
La Coordination rurale et la FNPL voient une provocation dans le choix des présidents d’ateliers des États-généraux de l’alimentation. Au cœur de la polémique, celui sur les prix rémunérateurs aux agriculteurs, dont la présidence est confiée aux distributeurs et aux industriels.
Cet atelier sera présidé par François Eyraud, directeur général de « produits frais Danone » et Serge Papin, PDG de Système U.
A chaque fois c’est la même rengaine …
Bah justement heureusement que les syndicats si sont mêlé pour ne pas accepter ce qui était à la base proposé par michaud.
L’intérêt de l’ANERCEA c’est que ne cotise que ceux qui sont intéressés et c’est d’ailleurs une très bonne structure.
A ma connaissance, il y avait plusieurs collèges et apiculteurs et conditionneurs étaient dans deux collèges différents, donc je ne vois pas le lien avec Michaud.
D’autre part ce qui fait l’intérêt de l’ANERCEA n’est pas “ne cotise que ceux qui sont intéressés” mais qu’on s’y occupe d’apiculture et plus précisement d’élevage de reines. C’est technique, il y a de sacrées compétences, une grande ouverture d’esprit et c’est très bien.
Comme ils touchent des subventions, tu payes quand même de manière indirecte.alors,
ne pas confondre les turpitude de L’ITSAP et les turpitude de L’ISPAT
je ne suis plus laalors,
ne pas confondre les turpitude de L’ITSAP et les turpitude de L’ISPAT
je ne suis plus laCest ce que j’ai lu le premier coup …..
(( Serge Papin, PDG de Système U. )) Ce monsieur à fait des bonnes chose dans sa relation avec les producteurs , et dans le refus de vendre des produits OGM etc
Anonymeil y a 8 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsSPATZ a raison, une interpro représentant vraiment la filière serait utile.
Mais là ou il rêve complètement, c’est lorsqu’il pense qu’elle serait utile aux apiculteurs.Pour s’en convaincre, regardons ce qui est fait ailleurs : je suis fils de producteur de lait, les producteurs ont toujours été saignés par les coops et distributeurs. L’organisation de l’interpro est faites pour ça.
Pour l’interpro apicole, même shéma! 3 collèges : 2 aux coops et distributeurs, 1 aux apiculteurs.
Celui qui produit doit la fermer? Et faire gentiment ce qu’on lui demande?
Dans ces conditions, comment être surpris que les apis n’en veuillent pas? Naïveté sincère ou stratégique?
Dans ce pays celui qui produit la richesse est un esclave, celui qui vend le produit sans être foutu de le produire est riche.
C’est vrai pour les ouvrier mais aussi pour vous : vous resterez des prolos tant que vous acceptez ça!Perso je roule pas sur l’or, je bosse régulièrement à côté pour vivre correctement, mais j’engraisserais jamais un plus gros que moi et je lui donnerais jamais les clés de la miellerie!!!
Question de principe!Et MathieuA en rajoute une couche !!!
Excellent l’exemple du lait, regardons en effet ailleurs.
L’exemple du comté est très intéressant et le prix payé du lait au paysan est bien supérieur au cours de base et ce grace à son interpro.
http://www.comte.com/decouvrir/une-filiere-organisee-et-solidaire/la-filiere-comte-en-bref.html
C’est ce qui fait la différence entre les idéologues qui ont déja tout compris avant de commencer et les autres qui essaient de s’organiser dans un monde compliqué.
Il y a des bons et des mauvais gestionnaires, Ispat nous l’a affirmé plus haut et il a raison.
C’est comme dire que l’automobile c’est nul, parce que la dernière fois, je suis allé au fossé avec.
La filière apicole est en piteux état pour des raisons diverses, mais l’aptitude du monde apicole à l’inorganisation peut devenir un poison mortel.
Pour faire plaisir à MathieuA
http://www.lutopik.com/article/comte-succes-au-detriment-de-l-environnementPour ceux qui veulent aller plus loin dans le fonctionnement d’une interprofession, un document intéressant: http://www.comte.com/fileadmin/upload/mediatheque/documents_pdf/rapport_activite_cigc_2016-.pdf
Evidemment, on ne peut pas tout transposer à l’apiculture, il faut faire preuve d’imagination.
Notamment page7, l’exercice de prospective avec différents scenarios montre bien que rien n’est simple.Une autre interpro des fruits et légumes: http://www.interfel.com/fr/presentation-interfel
Sinon d’un certain MathieuA
http://www.mathieua.fr/blog/2017/04/13/interprofession-bilan-du-quinquennat/#sthash.8N0Y3Hv4.dpbsBug, si on ajoute pas ce message, le précédent n’apparait pas
Bonjour,
Mathieu je trouve connais bien le sujet et l’ a bien résumé.
SPATZ met aussi le doigt sur un fait intéressant: c’est l’humain qui est le problème plus que la structure. Après chat échaudé craint…..
Ensuite, je pense que la recherche apicole quoi qu’il arrive ne s’arrêtera pas avec une fin d’un institut technique.
Avant c’était les comités de pilotage (j’y étais) qui décidaient (à la DGAL) de l’attribution des crédits pour la filière apicole incluant les crédits pour les sujets de recherche. Pas besoin dITSAP pour cela.Enfin, je trouve pour ma part que l’itsap est une usine a gaz. Trop d’argent part en organisationnel.
Par contre il faut avouer que depuis l’itsap la restitution des résultats des études scientifiques est meilleure qu’auparavant.
La “nature” a horreur du vide. La FNOSAD et les comités de pilotage reprendront un peu leur place si l’ITSAP venait a perdre en importance.Je pense que bon nombres d’apiculteurs n’ont rien d’absolument personnel contre l’ITSAP, mais beaucoup voient qu’ils ont autant a perdre qu’à gagner dans cette organisation pour un coût important (voire message mathieua). Tant que ce coût est supporté par l’état, peu d’api sont absolument contre.
Mais aujourd’hui, avec la volonté de l’état que les apiculteurs prennent en charge une partie progressive de son coût, cela change la donne. Une partie des apis ne veulent pas donner de leur argent pour cela. Chaque année ensuite l’état demande que les apis augmentent leur participation…..
L’ITSAP a un problème qui date de sa création: La volonté partagé/prudente des apis à le voir créé. Du coup, son financement par la filière apicole reste elle aussi partagé voire difficile.
Il pensait ce problème soluble. Pas si facile.
De son côté, l’état avait prévenu depuis des années de son désengagement progressif.
L’ITSAP aujourd’hui ne semble toujours pas reconnu comme “indispensable”à la grande majorité des acteurs de la filière apicole. Du moins pas assez pour le financer.
Je fais partie de ceux là.
J’aimerais que tout l’argent-dotation de l’état et de l’europe dévolue a l’apiculture soit utile a nous, apiculteurs, à la recherche….à faire avancer……et moins en charges organisationnelles.
Optimisons nos ressources.Le rapport de “Paul Fert” sur l’organisation de la filière apicole sur le site de mathieu est intéressant : http://www.mathieua.fr/blog/wp-content/uploads/2017/04/Rapport-dExpertise-Paul-Fert-Master-MDP.pdf
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