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sebastienc82, le il y a 14 années et 3 mois.
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Les abeilles sentinelles du vignoble
L’appellation entend s’inscrire collectivement dans l’agriculture durable en favorisant la biodiversité. Les abeilles vendangeront les pièces ensemencées de plantes et de fleurs.Les abeilles appelées à venir butiner dans le vignoble. photo « So »
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Saint-Émilion
Gironde
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Reddit LinkedinIl ne s’agit que d’une idée, mais elle est appelée à faire son chemin : au terme de l’assemblée générale du Syndicat viticole de Montagne-Saint-Émilion, Hubert Boidron, son secrétaire a remis aux viticulteurs le projet d’une charte de « vignoble mellifère ».
« On n’a pas beaucoup d’argent, mais on peut toujours avoir des idées », leur a-t-il expliqué. « Pour tordre le cou à la notion de l’agriculteur pollueur qui serait responsable de la mortalité des abeilles et de la chute vertigineuse de la production de miel, il serait bon de faire passer le message de la biodiversité dans le vignoble ».
Un coup de rotovator, des semis au printemps (sainfoin, hélianthème, myosotis et pensées des champs, coquelicot, pimprenelle, phacélie, sauge des près, etc.), alternés sur deux ou trois rangs, sur une parcelle laissée en jachère ou sur les bords de fossé, une tonte après la fenaison : ça ne coûte pas très cher, mais ça peut rapporter gros, en terme d’image.
« Au concept esthétique d’un vignoble fleuri correspond surtout celui du vignoble considéré comme un écosystème à part entière, dont l’équilibre naît de la grande diversité biologique », estime Hubert Boidron. « L’encouragement de la diversité n’est donc pas un but en soi, mais constitue la voie destinée à faire du vignoble un écosystème stable et rendre à la vigne sa puissance suprême. »
De l’étiquette à Internet
La charte de vignoble mellifère soumise aux viticulteurs de l’appellation pourrait dès lors, avec une aide financière du Conseil général, « favoriser cette prise de conscience, mais surtout servir de ligne de conduite pour assurer un avenir écologique et durable, d’une viticulture de qualité », assure-t-il.Autre nouveauté : le viticulteur qui respecterait toutes les clauses de la charte, pourra apposer la marque collective déposée « vignoble mellifère » accompagné d’un code QR sur les étiquettes de son vin, son papier à en-tête, ou tout autre support. Ce code QR, attribué par l’ODG de Montagne-Saint-Émilion, permettrait ainsi à son client d’être dirigé au moyen d’un iPhone vers la page personnelle du producteur, sur le site montagnesaintemilion.com. Une pratique non encore utilisée à notre connaissance par les autres appellations.
Un climat apaisé
L’assemblée générale proprement dite s’est déroulée dans un climat apaisé qui contrastait avec les précédentes réunions (lire notamment nos éditions du 5 septembre 2009 et 4 février 2010). L’ensemble des points abordés à l’ordre du jour étant adopté, pratiquement sans débat, à une très large majorité contre une poignée de bulletins blancs ou nuls.Cette sérénité manifeste renvoyait selon toute vraisemblance à l’état comptable présenté par Clémence Dubroca du cabinet comptable. On en retiendra que le déficit constaté ces dernières années a été résorbé. De 180 000 euros en 2008 et de 28 000 euros en 2009, il dégage un solde positif de 500 euros pour le dernier exercice, alors que le budget prévisionnel 2011 prévoit un excédent de 21 000 euros, donnant à l’ODG une marge de manœuvre beaucoup plus confortable, et ce sans toucher aux cotisations qui restent fixées à 135 euros l’hectare.
Au chapitre des questions diverses, une seule, posée par Bernard Laydis concernant l’opportunité de rejoindre le Conseil des vins de Saint-Émilion. « On y viendra forcément un jour ou l’autre », a expliqué le président Bruno Marchand. « Le temps de se débarrasser de nos casseroles, de régler nos comptes et d’asseoir notre santé financière. » À Montagne, l’horizon décidément s’est bien éclairci.
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http://www.sudouest.fr/2011/01/28/les-abeilles-sentinelles-du-vignoble-302815-788.phpMontauban. Les apiculteurs cernés de toute part
frelon asiatiqueL’insecte continue de faire des dégâts considérables./ Photo DDM En Tarn-et-Garonne comme dans tous les autres départements de Midi-Pyrénées, la lutte contre le frelon asiatique fait partie du quotidien. La région, est la deuxième en France à être attaquée par l’insecte tueur après l’Aquitaine. Et cela depuis 2004. Cette semaine de nombreux apiculteurs de Midi-Pyrénées étaient réunis au siège de l’Association de développement de l’apiculture en Midi-Pyrénées près de Toulouse.
Des perches creuses
Si le représentant du Groupement de défense sanitaire (GDS) des apiculteurs du Lot Michel Bétaille sonne le tocsin en annonçant plus de mille nids dans son département particulièrement touché, d’autres relativisent. « Les professionnels, avec plus de 400 ruches, sont moins touchés. Ils les déplacent et les regroupent pour l’hivernage », remarque Jean-Pierre Pichayrou, du Tarn-et-Garonne. Comme tous les amateurs avertis, fortement représentés lors de cette réunion, M. Pichayrou insiste sur la lutte incessante qui doit être.« Tous, nous voulons réduire la pression du prédateur en visant particulièrement les femelles fondatrices, les seules qui survivent à l’hiver, explique-t-il. Mais « il y a beaucoup d’autres problèmes affectant les ruches : les virus, les acariens comme la varoise, les insecticides, et on a du mal à chiffrer précisément ce qui est imputable au frelon dans les dégâts subis », déclare Virginie Britten, ingénieur à l’ADAM.
L’intérêt des pièges fait débat.
Quant aux destructions de nids, la plupart des apiculteurs se disent échaudés par l’attitude de l’État qui n’a toujours pas classé le frelon asiatique comme nuisible. L’ADAM va acheter des perches creuses subventionnées par la Région et y projeter du dioxyde de soufre sous pression pour geler les nids et tuer leurs habitants, toujours sans insecticide.
Pontacq. Unis pour lutter contre le frelon asiatique
Les responsables de l’association Pontacq Attitude ont tenu un stand sur le marché de Pontacq et ont renseigné les gens sur la façon de lutter contre le frelon asiatique./ Photo Ichou. L’association Pontacq Attitude, dont l’objet est de rechercher et de transmettre les informations utiles à la vie locale, a lancé une campagne contre les prédateurs qui s’attaquent aux abeilles. Chacun a pu noter l’augmentation des nids de frelons dans notre vallée. Comment lutter contre ces insectes et détruire les nids ? En quelle période ? Qui doit le faire ? À quel coût ? Face à ces demandes, les gens sont démunis. L’association Pontacq Attitude et sa présidente Michèle Poque ont décidé de tenir un stand d’information durant le marché de Pontacq, le samedi 12 février. Ils ont répondu à de nombreuses questions et ont tenté de recenser les nids de la vallée pour en référer aux communes. Les membres de l’association Les Jardins de Pontacq et leur présidente Marie-Rose Thoueilles, qui ont assisté à une conférence donnée par M. Lavignotte, à Gan, souhaiteraient organiser une soirée d’information pour sensibiliser les gens à ce problème. La destruction des nids tôt au printemps, celle des femelles fondatrices de frelons, des réducteurs d’entrée adaptés aux ruches pour éviter l’invasion par les ouvrières frelons, les pièges à l’extérieur, sont autant de stratégies à connaître pour en réduire la propagation. Pour de plus amples renseignements : http://pontacqattitude.e-monsite.com/ Ichou
Péchabou. On peut parrainer une ruche et récolter son miel
Le stand de Christophe et Nathalie./Photo DDM J-L.L. Ils étaient nombreux les Péchabboliens ce samedi au marché bio qui fêtait son deuxième anniversaire. Il accueillait pour l’occasion Christophe et Nathalie Subra, qui ont présenté une initiative originale : le parrainage de ruches. Cet apiculteur dans le Volvestre, s’appuyant sur sa connaissance des problèmes liés à la survie des abeilles, lance une action de sauvegarde du cheptel de ces insectes dont le destin est lié au nôtre. Trois quarts des cultures qui nourrissent l’humanité dépendent des abeilles qui jouent un rôle clé dans la pollinisation. En France, certaines régions déplorent une mortalité pouvant atteindre 90 % des butineuses. Les causes de cette de cette mortalité massive sont nombreuses.
Les ambassadeurs des abeilles
Pour tenter d’enrayer la disparition des abeilles, Christophe Subra a lancé un projet original. Il propose de devenir ambassadeur des abeilles en parrainant une ruche. Une cotisation annuelle permet ainsi de renouveler et maintenir le cheptel ; la ruche parrainée est ainsi identifiée par un numéro et le nom de l’espèce qu’elle accueille. En échange de son soutien, le parrain est régulièrement informé de l’évolution de sa ruche et reçoit des pots de miel étiquetés à son nom ; il sera en outre convié à une journée spéciale autour des abeilles et des pollinisateurs.Pratiquant une apiculture différente, C’est une démarche originale que sont venus présenter Christophe et Nathalie… et qui a séduit de nombreux parrains sur le marché bio de Pechabou. J-L
Nègrepelisse. C’est le moment de les piéger
frelons asiatiquesM. Marty, apiculteur de Nègrepelisse, a mis en place une action de piégeage par les services municipaux. Espèce invasive, Vespa Velutina a été signalé pour la 1ère fois en 2004 en Dordogne, et en 2006, dans notre département. Cet insecte n’est pas plus dangereux pour l’homme que les autres hyménoptères sociaux mais il se nourrit d’insectes pollinisateurs et particulièrement les abeilles qui représentent à certaines périodes de l’année 80% de son alimentation. Ce chiffre extrême explique l’ampleur des dégâts du Vespa Velutina sur les ruches urbaines.
Le nid du frelon asiatique est construit à la cime des arbres de haute futaie et difficilement accessible pour être détruit. On le découvre surtout à l’automne lorsque les feuilles des arbres sont tombées. Il n’est pas réutilisable l’année suivante.
Le piégeage des reines fondatrices au printemps
En 2010, une action de piégeage a été mise en place à Nègrepelisse par Francis Martu, apiculteur et conseiller municipal, et mené à bien par l’équipe du service des espaces verts de Sébastien Lelièvre. La mise en place d’une vingtaine de pièges a permis de capturer 81 reines fondatrices sur le périphérique du village de Nègrepelisse auquel il convient d’y ajouter les prises des particuliers d’une vingtaine de reines.Cette action doit être renouvelée en 2011 et nous concerne tous. Facile à réaliser, il faut poser des pièges entre le 1er mars et le 30 mai, dans son jardin, à proximité des cours d’eau et si possible dans un périmètre de 500 mètres autour d’un ancien nid. Un piège à guêpe traditionnel ou un piège fabriqué par vous-même est suffisant. Le service des espaces verts sera heureux de vous expliquer sa fabrication. Il suffit de verser un mélange de bière et de sirop de fruits rouges à renouveler une fois par semaine en prenant soin d’enlever les insectes pris au piège et le tour est joué ! Il faut placer le piège à une hauteur de 1,50 m dans un arbre de haute taille. Renseignements au 06 74 41 59 22.
Cruiser 350 : le conseil d’Etat désavoue Bruno Lemaire
Ce 16 février 2011, alors que débute le salon international de l’Agriculture à Paris, le Conseil d’Etat a rendu son délibéré dans l’affaire du Cruiser 350 et a annulé deux décisions du ministre autorisant la mise sur le marché de l’insecticide pour les années 2008 et 2009. Comme indiqué dans notre précédent journal des Bonnes Nouvelles du 1er février, le rapporteur du gouvernement avait requis, lors des débats, cette annulation et la condamnation du Ministre.
A l’origine de cette procédure, plusieurs associations de défense de l’environnement et syndicats agricoles, notamment d’apiculteurs, contestaient les décisions prises par le ministre de l’agriculture et de la pêche, sur avis de l’AFSSA, d’autoriser, pour 2008 et 2009, la mise sur le marché du produit phytopharmaceutique « Cruiser » pour un usage en traitement de semences dans la culture du maïs.
Salut, mais qu’es ce qu’on fout. On parle de 2008/2009. Le mal est fait, que l’on regarde un peu vers le futur. Et qu’on interdisse pour les années à venir et pas faire du vent avec les années passées, celles là on ne pourra jamais y rémédier.
A+ MichelTout à fait d’accord! Le futur n’est pas gagné!!!! API-ère.
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