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CDSJO, le il y a 3 années et 11 mois.
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du coup c’est tout de même très proche des pratiques qu’on la majorité des api me semble-t-il, à la différence près que le sirop doit-être bio
bio pas bio au final la seule différence c’est donc le traitement varroa utilisé
merci en tout cas pour cet éclairage sur les pratiquesY a les coin aussi je suis entouré de pommiers et culture conventionnel… Ca bloque complet pour passé en bio après elles s’en porte plutôt bien malgré ça…
Alors personne ne va me croire..
Ils mettent leur produit de traitements dans le gas-oil et ensuite dans le pulvérisateur. Au lieu d acheter l adjuvant qui permet de fixer le produit sur le végétal, ils préfèrent faire des économies.Ben du coup moralité il y en aura toujours pour trouver que le bio ne lave pas assez blanc, mais au moins en bio il y a des contrôles et ça limite quand même ce genre de pratique halucinante!
Le citoyen consommateur, du moins celui qui a les moyens, souhaite une alimentation saine et goûteuse.
Dans le même temps le citoyen tout court souhaite des pratiques qui ne ruinent pas la qualité des sols de l’eau et de l’air ainsi que la santé des êtres vivants.
Le bio, (qui est une terme de bisness, naturel serait préférable) répond généralement à ces attentes.
Il faut quand même savoir qu’une bonne partie de l’agriculture bio donc, dirige vers elle des agriculteurs pas spécialement convaincus n’arrivant pas à vivre correctement en conventionnel et qui sont attirés par le niveau des primes.
Mais après tout pourquoi pas.
On retrouve cette situation en apiculture, un effet d’aubaine mais des convictions aussi quelquefois.
Par contre dans ce domaine le bio a une tendance lourde à l’escroquerie.
On peut à peut près maîtriser les pratiques de l’apiculteur mais aucunement celles de l’abeille qui se contrefiche de nos règle et butine où il lui semble utile de le faire.
Le résultat est qu’il est difficile de faire la différence dans le produit fini entre bio et traditionnel.
Là réside l’escroquerie.
Cette prise de position n’est pas une charge contre des pratiques naturelles dont il est souhaitable qu’elles soient généralisées mais on voit bien que dans certains cas, l’apiculture en est un lorsqu’on arrive pas à distinguer un miel bio d’un autre autrement que par des étiquettes.
Tant que toutes les surfaces agricoles, sans compter l’activité humaine domestique et industrielle resteront ce qu’elles sont on ne peut pas s’attendre à mieux.
A priori, bio ou pas ce n’est pas une raison suffisante pour se passer de notre miel, pardon, du miel de nos abeilles.Oui c’est sûr. En plus si les gars le font en viticulture ( heureusement pas tous) , on peut penser que cette méthode peut s appliquer dans tout les traitement de culture, pour les céréales ça se fait déjà.
Ce serait simple, suppression de toutes les aides, PAC etc et leur remboursement
Bonjour,
En effet Il n y a pas forcément de différence concernant le produit fini pour le miel bio ou conventionnel. Ça peut parfois être le cas aussi pour les autres produits.
Il n y a absolument pas d’escroquerie.
le bio apporte surtout une garantie concernant les pratiques. De plus être en bio je pense permet de rentrer dans un cercle vertueux, plus de clients en bio permet d avoir plus de surfaces en bio et donc un environnement qui s améliore. C est pareil en apiculture, être en bio oblige à acheter du sucre bio, permet le développement de la betterave bio et la diminution des neonicotinoides.C est pareil pour les traitements, la cire, etc…
Lee client acheté aussi pour des pratiques qu’ il cautionne.Le problème ne vient pas des apiculteurs bio mais plutôt du manque de culture bio en colza et tournesol qui ne sont pas assez favorisées et développées.
Il y a quand même une différence, les résidus des traitements varroas, et de produits phytosanitaires.
Anonymeil y a 4 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsIl y a en effet une réelle différence sur plusieurs points :
-Moins de molécules issues des pesticides (et sans doute des métaux lourds également)
-Développement des filières bios pour les intrants (sucre, cire, comme dit plus haut)
-Utilisation de traitements sans résidus dans les miels et les cire (thymol, formique, oxalique)La filière bio en règle générale est très bénéfique pour la flore naturelle et les insectes…
Plus de détails dans un viel article qui je crois est encore d’actualité : https://mathieua.fr/labels-apiculture-bio.htmlLe thymol c’est pas top, ça s’accumule dans les cires contrairement aux acides.
Quand je dis escroquerie, préférez entourloupe si vous voulez, il s’agit du fait de commercialiser un produit pour un prix largement supérieur alors que rien ne le différencie.
Vous avez peut être un autre adjectif à utiliser ?
On peut atténuer le terme dans la mesure où c’est prendre de l’argent à ceux qui en ont donc il y a une redistribution des richesses.
Sur le fond, tout à fait en accord avec la recherche de pratiques ayant une action mineure sur l’environnement ; donc le naturel O.K. mais concernant l’apiculture tout ça ne pèse pas bien lourd pour être honnête.Donc du lait en conventionnel et du lait en Bio c’est pareil?
Je m’en tiens à ce que je crois connaître mais peut être que je n’y connais rien.
Le lait j’en ai perdu le goût depuis que je ne vais plus le chercher à la ferme.Donc du lait en conventionnel et du lait en Bio c’est pareil?
Qui sait ….peut être pas de diffiérence ou vraiement très peu.
Surement qu’a plus de 99,8 ou 99,9 % c’ est le même…
Est ce que quelqu’un à des résultats d’analyses des 2 types de lait car je pense
que ce sera plus facile pour trouver des résultats en lait qu’en miel..D’après un copain laitier bio en analyses il n’y a pas de grosses différences en lait bio ou conventionnel (en gros c’est la vache qui filtre). C’est ce qu’il m’a dit, moi j’y connais rien.
Par contre niveau pratiques agricoles c’est souvent mieux. Même si des conventionnels avec presque que de la prairies et pleins d’arbres ça existe, et des bios qui achètent du soja brésilien et coupent des haies aussi.
Mais achetez du lait bio, j’ai mes ruches dessus et ça permet aux surfaces de trèfle d’augmenter !
Anonymeil y a 4 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsSi vous cherchez le bio pour votre santé vous êtes complètement à côté de la plaque.
Les pubs de biocoop faut arrêter de les lire, c’est de la pub, ça vaut pas mieux que celle de Leclerc!!!Par contre, les surfaces en maïs intensif ou en prairie gavée de pissenlit et de trèfle blanc, avec des haies de noisetier, saules, châtaigniers et tilleul, faîtes votre choix, bon courage à ceux qui veulent faire du miel de maïs!
Sur le prix du miel bio, oui, sans doute qu’il y a de l’abus quand je vois du miel quasi pareil que le mien à 35€ le Kg, je me dis “qui achète?”
Mais d’un autre côté, je reste en conventionnel parce que le fondant à 4€ le kg plus les 100€ de livraison, ben je suis pas chaud… J’y passerai peut-être si je dois passer d’autres prods en filière bio, mais sinon, bof…
Surtout que je suis sceptique par rapport à la vérification des certificateurs… Certains fraudent pas mal sur le sirop ou l’achat de miel en lousedé à des collègues conventionnels, ça me dit rien de rejoindre ce club… Y’a du ménage à faire…
C’est clair qu’il y a du ménage à faire.
Après niveau tarif je suis à peut près pareil que les collègues conventionnels, et surtout j utilise pas cette merde d amitraze.4 euros le kg de candi ?! Purée c’est abusé
Le bio est censé représenter une pratique agricole durable pour le plus grand bien de notre terre nourricière et donc le notre.
De fait, il ne devrait pas y avoir autre chose si on veut un avenir.
A partir de là, il y a une récompense par les prix directs acceptés par le client ou des primes incitatives.
C’est cette différence de prix qui crée un effet d’aubaine et donc des profiteurs ; il n’en reste pas moins qu’on n’a pas le choix ; nous n’allons pas continuer dans cette folie destructrice parce que le système n’est pas parfait.
Mais j’insiste , l’apiculture pourrait faire sans statut bio ne serait ce que parce que le résultat est inefficace , ceci n’est pas dirigé vers mes collègues qui pratiquent le bio, le système existe donc acte.Quand je disais que le label permet de limiter les abus, je faisait référence au gasoil utilisé comme adjuvant dans les pulvés des viticulteurs dont nous parlait Seb…
On pourra toujours accuser des bio de tricher (il y a des brebis galeuses partout) mais au moins ils y a un minimum de contrôle qui pour le coup est totalement inexistant hors certifications tel que IGP, label rouge et bio et cette absence de contrôle donne des pratiques vraiment hallucinantes parfois !Je trouve qu’en tant qu’apiculteurs on critique volontiers les agriculteurs qui utilises des phytomortyfères et pourissent la planète alors que l’on utilise encore massivement l’amitraze nous même, et que le changement de pratiques agricole globale passera aussi par notre petit exemple, que l’on choisisse de labelliser ou pas d’ailleurs…
oui d’accord pour l’amitraz mais c’est me semble t il la seule molécule de synthèse utilisée en apiculture?
en dehors des api en bio, il me semble qu’il y a une vraie volonté de nombre d api, et des organismes pro comme les ADA, de trouver des solutions pour arriver à se passer de l amitraz. je ne suis pas certain que cela soit le cas dans toutes les autres filières conventionnelles?
avoir conscience du problème et chercher des solutions c’est déjà un bon début;)@Sylvain,
A ma connaissance il y a aussi tau fluvalinate et flumetrine en molécules de synthése autorisées, par contre d’autres interdites depuis maintenant 15 ans comme le coumaphos sont encore présente dans la majorité des cire des ruches.
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