• Ce sujet contient 4 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par wLz, le il y a 13 années.
5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
    • Rang: Reine
      Messages: 1608

      Aujourd’hui, c’est la tempête et malgré cela, en faisant le tour des ruches, voici ce que j’ai observé sans ouvrir les ruches car la météo ne le permet pas.
      Depuis deux jours, les abeilles semblent désorientées, elles se regroupent sous les planchers des ruches tapissant littéralement les grilles à l’extérieur des planchers de fonds de ruches (ouverts). Des centaines sont éparpillées un peu partout autour des ruches et forment de petits tas de 2/3 cm jusqu’à en mourir. Il n’y a aucune trace de diarrhée, je nourri régulièrement en rechargeant les nourrissoirs de 50/50 + vinaigre de cidre (1cas/litre).
      Ici la miellée est au plus bas et seuls reste en fleurs le colza: ça sent l’intox… :sick: Qu’en pensez-vous?

        Rang: Reine
        Messages: 1340

        J’ai connu ce phenomene sur une colonie noire il y a trois semaines, donc le colza n’est pas dans le coup.

        Mais ca, je ne sais pas l’expliquer raisonnablement………

          Rang: Reine
          Messages: 1608

          Anteis, où en est ta colonie 3 semaines après?

            Rang: Reine
            Messages: 1340

            En pleine forme :)

            wLz
              Rang: Butineuse
              Messages: 389
              8 pts

              Bonjour, je vous copie un message (reçu aujourd’hui) que je viens de lire et qui ressemble à votre problème :

              A tous les collègues apiculteurs,

              Depuis jeudi (début de la miellée de colza), j’ai constaté une très forte dépopulation de mes ruches. Des ruches à 8 cadres de couvain, dont les hausses étaient quasi pleine d’abeilles se retrouvent à ne travailler que sur 2 cadres dans la hausse. Dans les ruchettes (avec des reines de l’été 2011) que j’ai enruchées avant la période de froid, les cires gaufrées insérées en rive du couvain ont été étirées, mais à la date d’aujourd’hui elles ne sont plus couverte par les abeilles; alors que leurs 5 cadres de couvain sont nées depuis longtemps. J’ai cherché à savoir où les abeilles se perdent. J’ai trouvé la réponse sur les champs de colza. Le butinage, lors de la première poussé de nectar, est complètement fantaisiste. Une fois que leur jabot est plein les butineuses restent pétrifiées sur la fleur comme saisi par le froid (alors que les températures extérieurs sont supérieurs à 20 degré). Au petit matin, on peut les observer en grand nombre accroché par une patte à la fleur (1 abeille tous les 2 mètres). Si on les réchauffe dans la main, elles semblent reprendre vie, mais leur réflexe de vol est perdu. Les abeilles qui réussissent tout de même a se renvoler se perdent sur le chemin du retour. Lorsque la parcelle de colza est proche du rucher, (une dizaine de mètre par exemple comme c’est le cas pour mon rucher de Chevigny), elles se posent sur les branches des arbres et restent immobile. Ou encore, et ça je l’ai observé dans tous mes ruchers depuis maintenant 3 ans, elles s’agglutinent en paquet de quelques dizaines d’unités sous les ruches, voir même derrière. A Chevigny le 26/ 04 j’ai ramassé des milliers d’abeilles en mini grappe sous les supports de ruche. J’ai fait venir l’agriculteur qui exploite le champ, pour lui faire constater le phénomène. On a fini la discussion à la nuit noire dans le rucher. Le lendemain, il était devant la porte de son marchand de phyto et a emmené de force le technicien qui lui a vendu le fongicide. Ce dernier ne nie pas l’évidence, mais se retranche derrière la législation (le produit à une AMM) ; il précise qu’en France il y a des millions d’hectares de colza et qu’il n’y a jamais de problème. Du coup j’ai appelé le technicien de l’ADA, la DDCSPP et la DRAF a eu vent de l’affaire. Le jour même l’agriculteur qui n’a fait que son travail du mieux qu’il le peut a eu un contrôle de la SRPV. Jean Baptiste notre technicien a pourtant bien expliqué aux deux agents de la DDCSPP que se problème n’est pas un cas isolé, il constate cela tous les jours chez d’autres apiculteurs.

              L’idée c’est de faire un appel à témoignage, pour faire remonté le problème, car c’est bien un produit qui pose problème et non les pratiques agricoles. Mon analyse, lorsque la sève monte, la plante se détoxifie en larguant toutes les molécules qu’elles à reçu dans le nectar. Ensuite s’est une réaction physiologique qui se passe à l’intérieur de l’abeille ; Elle perd certaine de ces capacités tel que le vol, l’orientation et la thermorégulation de son organisme (ce qui expliquerait pourquoi elles cherchent à s’agglutiner en petite grappe). Ci-joint l’article qui n’a pas tardé d’être publié dans la presse.

              Patrice “apiculteur en milieu hostile”
              (patrice.caheAROBASEcegetel.net) a chacun de bien observer, et de faire remonter l’information à nos dirigeants apicoles

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