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richard86, le il y a 5 années.
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Je n’ai aucune certitude mais il me semble que cette abeille est une hybride. Sa couleur oranger me le laisse penser. Auriez vous une identification plus précise svp?
Pour être sûr d’une race, la seule réponse : une mesure biométrique.
oui, je suppose qu’avec toutes les hybridations cela ne doit pas être évident
@ JCP
On y arrive assez facilement (avec un peu de méthode).
Expérience. Lors d’une formation, j’ai fait apporter un lot d’abeilles à un participant avec des abeilles relativement hybridées.
Résultat. On a fait apparaître une hybridation d’abeilles Ligustica avec un processus de retour sur la race de base (notre bonne vieille abeille noire) entre autres sur la mesure de l’index cubital avec une courbe bimodale calée sur ces 2 races.
Décodage de cette hybridation. L’arrière grand’ père de ce participant avait acheté en 1926 et renouvelé ces achats pendant quelques années) des abeilles italiennes (c’était la mode à l’époque comme maintenant pour la Buck), donc depuis plus de 75 ans, on a eu ce mélange avec l’abeille locale. Cela prouve aussi, qu’avec le temps l’abeille locale reprend ses caractéristiques à condition de ne pas apporter sans arrêt des races extérieures.
Avec la buck c’est un peu plus compliqué vu que c’est une race faite de multiples races et qui changent en fonction des sélectionneurs. Les origines peuvent être multiples.
A la base c’est un mix d’italienne et noire, mais de nombreuses autres races ont été “ajoutées” par frêre Adam, puis par d’autres sélectionneurs. C’est impossible à analyser à part peut être par ADN. D’après les pedigres il y a beaucoup de races, de la carpatica, anatolienne, crecopia, monticola etc. etc.Et c’est constamment en mouvement.
En gros les buckfast c’est un hybride de tout et qui peut changer complètement d’origine en fonction des souches.
@ Chouchie
Sauf qu’avec la Buck, les caractéristiques spécifiques de la reine origine dont vous disposez, ne se retrouvent pas dans les générations suivantes (et ce, dès la génération suivante !) … c’est peut être un peu fait un peu exprès, afin que l’apiculteur renouvelle sans cesse ses reines …
ha je suis complétement d’accord. Mais c’est compliqué j’arrive pas à répondre. Je pourrais en parler 4h !
Mais la buck c’est un truc de mondialisé. ça marche très très bien sauf si la poste est en grève !
Dans cet essaim présence de trois espèces (italienne, petite noire et Adam)
Dans les Adam beaucoup de nuance de couleur d’où ma question.
Cette hybridation semble naturelle . Elle n’était pas présente dans mon secteur .
Pour cette année deux essaims sauvages repérés en plus des deux que j’ai enruché.
Merci pour vos réponsesOui, je voulais dire qu’avec l’aspect couleurs et formes sur une photo, cela me paraissait impossible .
Je comprends trés bien qu’avec des mesures biométriques,c’est tout autre choseQuant vous parlez de biométrie vous parlez de relevé métrique par de relevé comportemental ?
William James Herschel était un précurseur en la matière.
Bon OC je pars en vacances et sa devrait vous en faire.
Si vous en prenez bon repos a vous aussi.@ JCP
Je vais de me contenter sur les mesures biométriques des caractéristiques physiques.
Tout d’abord, il y a une méthodologie précise pour relever les échantillons (risque d’erreurs majeures ou de fausser les résultats.
– Indice cubital. (sur l’aile antérieure du même côté pour chaque abeille). Pour la mesure on utilise le dispositif de Ruttner (ou système par projection). A partir de ces mesures (de 20 à 40 échantillons), on détermine la classe et on on établit un polygone de fréquence, dont le sommet ou les sommets (cas de courbes bimodales), vont déterminer sur une échelle la race ou les races hybridées.
– Mesure de la pilosité (5 ème tergite en partie abdominale) Une évidence, on ne prend pas des abeilles âgées (plus lisses), mais des nourrices sur le couvain).
– Mesure de la coloration. (mesure au niveau du 2 ème tergite en partie abdominale selon les classes de Goetze allant du noir au jaune en faisant la moyenne arithmétique du lot examiné).
– Mesure du Tomemtum (entre le 3 ème et le 4 ème tergite) idem moyenne arithmétique du lot examiné.
– Mesure de la longueur de langue. idem moyenne arithmétique du lot examiné. Critère bien connu de la race caucasienne qui lui donne une capacité à prélever du nectar dans les fleurs plus profondes.
Pour chaque caractéristique mesurée, on peut se reporter sur un abaque qui indique les valeurs de chaque paramètre pour toutes les races classiques (Valeurs moyennes, mini et maxi)
Beaucoup de travail minutieux et je vais dire que chez nous avoir une race parfaite avec toutes ses caractéristiques est rare. On a souvent un peu d’hybridation. Revenir à une race pure n’est pas si évident, sauf conditions particulières avec entre autres à titre d’exemple, l’abeille noire de Ouessant, où on a déjà de bons résultats.
Je dois dire que l’on est dans un cadre passionnant.
Merci pour tous ces petits rappels Richard86
Anonymeil y a 5 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsLionel Garnery et le CNRS de Gif/Yvette procèdent a des analyses basées sur l’ADN il me semble…
Connais tu ça Richard?@ Mathieu a
Bien sûr, on a en plus les mesures ADN, Les observations comportementales, etc…
J’ai bien précisé dans mon post que c’était sur la partie des caractéristiques physiques, point sur lequel le commun des apiculteurs a pu voir et peut suivre et ce qui donne déjà une bonne approche.
Je vais dire : Tout cela pas si simple !
Anonymeil y a 5 annéesRang: ReineMessages: 159220 ptsOn m’a proposé de faire analyser 10 souches, je vais envoyer ça avant l’automne.
Avec Garnery ? Il y a mellifica.be qui en fait aussi.
Si t’as de la place j’en ai quelqu’unes à analyser !
Ce doit être passionnant, mais trop technique pour moi et qui à ce jour ne m’a ps encore attiré,mais sait-on jamais
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