- Ce sujet contient 28 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
max24, le il y a 11 années et 4 mois.
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Voilà ce qui nous attend d’ici quelques années peut-être :
Le fait que je sois en zone naturelle et éloigné d’autres ruches ne me dispense pas de me retrouver avec des pertes importantes.
Oui pointer du doigt l’usage des néonicotinoïdes ne doit pas occulter les manquements dans nos propres pratiques. ceci étant, les néonicotinoides ont une toxicité jusqu’à 7000 fois supérieure au DDT. Ils se diffusent et ont une rémanence effroyable dans l’environnement…
http://www.iew.be/spip.php?article5665
Alors oui les maladies diffusées par varroa jouent un rôle important dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais ce n’est certainement pas avec le modèle agricole actuel que les choses vont s’arranger…
Je suis etudiant en agriculture. Je te confirmes que la reglementation autour de l’utilisation des produits phyto (que tout le monde appelle pesticides sans trop savoir pourquoi) a beaucoup changé ces dernieres années avec bon nombre de matieres actives supprimées.
Aussi les atriculteurs, pour la majorité d’entre eux, ne raisonnent plus en traitement systématique mais sont davantage proche des cultures, avec des observation et des pratiques plus proches de l’agronomie permettant de limiter l’utilisation de produits phyto.Personellement mon rucher est situé de septembre a mai, au coeur d’une zone de production de pommiers en agricuture conventionelle. On dit souvent que la pomme est le produit le plus traité bla bla bla… Qu’on retrouve plein de residus lors des analyses. Cependant, je n’ai que très peu de pertes annulles : 10-15% selon les années. Cette année j’en ai perdu une a cause de nosemose une autre sur laquelle j’ai du tuer la reine lors d’une manip de fin de saison.
Je commence a m’interesser aux races d’abeilles et je pense que nos selections genetiques ou l´utilisation d’hybrides type buckfast n’est pas pour rien dans l’effondrement des colonies. Celles si sont plus sensibles et moins adaptées au milieu. Je pense que cette notion de race devrait etre plus généralement utilisée lors de l’explication de la mortalité des abeilles.
Apres ca n’est que mon avis,
A+Je suis etudiant en agriculture. Je te confirmes que la reglementation autour de l’utilisation des produits phyto (que tout le monde appelle pesticides sans trop savoir pourquoi)
Peut-être parce qu’ils sont conçus pour tuer les nuisibles?
Aussi les atriculteurs, pour la majorité d’entre eux, ne raisonnent plus en traitement systématique mais sont davantage proche des cultures, avec des observation et des pratiques plus proches de l’agronomie permettant de limiter l’utilisation de produits phyto.
C’est bien de limiter mais si c’est pour continuer à charger le sol de produits chimiques encore plus toxiques je ne vois pas trop où est l’évolution. Et je ne parle pas des nanoparticules qui s’invitent dans nos assiettes. Dans tes cours, la terre est-elle considérée comme un substrat sans vie amendé chimiquement où est-ce que l’on te parle aussi d’agriculture bio, d’agroécologie, de permaculture ?
Voila typiquement le genre de réflexion qui ne correspond pas a la réalité. Les cours d’agronomie et pédologie sont basés sur la relation sol-plante, a part pour les cultures hydroponiques, jamais on ne nous a parlé de substrat inerte!
Mais bon le sujet ici, pour être constructif, devrait dériver sur les races plutôt que sur un énième débat sans fin agriculteurs vs écolo!
Ne prends pas mes propos pour une agression, dy0n1s0s. On peut discuter
le sujet ici, pour être constructif, devrait dériver sur les races plutôt que sur un énième débat sans fin agriculteurs vs écolo!
Pourquoi opposer agriculture et écologie ?
La France est classée 3ème au rang mondial pour la consommation des pesticides. Je ne suis pas là pour faire le procès d’un modèle agricole qui a permis de nourrir des millions de gens après guerre, mais je pense qu’à la lumière des connaissances actuelles ce serait absurde de minimiser les effets de ces produits sur l’homme et sur l’environnement.
Quant aux races d’abeilles, je pense aussi que l’on a tout à gagner avec celles capables de s’adapter à leur milieu. Ceci étant, à côté du CDD on ne parle que très peu du déclin des pollinisateurs sauvages…
http://www.larecherche.fr/savoirs/environnement/meme-abeilles-sauvages-declinent-01-12-2009-87693Les grandes parcelles cultivées ont aussi un effet négatif, même si elles ne sont pas bourrées de pesticides. La disparition des haies, plantes messicoles est fatale à la faune sauvage, pas seulement insectes mais aussi oiseaux, petits animaux… Revoir en profondeur notre façon de cultiver serait salutaire pour tous.
Gargamiel, je ne le prends pas personnellement, mais bon je fais de la photo nature, j’ai longtemps été sur un forum, avoir les mêmes débats sans fin et non constructifs again and again ca sert pas a grand chose, autant se concentrer sur le sujet qui intéresse tout le monde : les abeilles
je pense que Nouna a raison la mono culture est nefaste aux abeille :elles ont l’abitude de se nourrir depuis des milliers d’années dans une nature diverssifier et voila que depuis 30/40 ans on leur sert de la monoculture
mangez donc des poieaux toutes l’année ou des oeufs sans aucunes diversification on verra si vous n’avez pas de carrences alimantaire
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