10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
    • Rang: Oeuf
      Messages: 9

      Bonjour à tous,

      Possédant une vingtaine de ruches sur 2 ruchers, je souhaiterais démarrer un troisième rucher plus proche de ma maison car nous venons de subir le vol de 10 ruches…

      J’ai la chance d’avoir un terrain très intéressant juste en face de la maison, expo sud-est, abrité du vent, accès direct, etc… mais le seul bémol est qu’il perds le soleil de mi-novembre à mi-février en raison de l’effet de masque généré par la forêt et la montagne.
      Je précise également que je me situe à 950m d’altitude, les hivers sont plutôt costaud et il nous arrive régulièrement de passer 2 ou 3 mois avec des journées sans que le thermomètre passe au dessus de 0.

      Vous devinez la question qui me taraude l’esprit : comment considérer cet emplacement avec cette perte d’ensoleillement durant la période d’hivernage ? Est ce un avantage dans le sens où la colonie sera maintenue dans des conditions “froides” permanentes et sera moins soumises aux variations de températures sur cette période ? Ou bien est ce vraiment préjudiciable et favorable au développement des maladies type nosméose si elles ne peuvent pas sortir pendant environ 4 mois ?

      Voilà, le sujet est posé, j’espère que vous pourrez m’aider à avancer dans ma réflexion.
      Merci d’avance !

        Rang: Reine
        Messages: 2593

        Les gens qui veulent vivre masqués, n’ont pas besoin de conseils …. !

        (Absence de profil, de lieu d’implantation, de type d’apiculture, etc … et je ne parle pas d’incohérences : dans le post 20 ruches et dans le profil une …)

          Rang: Oeuf
          Messages: 9

          Bonjour,

          Désolé pour les informations manquantes ou incomplètes, je n’ai renseigné que ce qui me semblait utile pour développer le sujet.
          De plus, indépendamment de mon cas personnel, je pense que le sujet pourra intéresser d’autres personnes avec des facteurs différents des miens (type de ruches, reines, etc..) car je n’ai pas trouvé d’informations sur la perte d’ensoleillement d’un rucher en hiver, sur une période longue.

          Pour revenir sur moi et ma pratique de l’apiculture, voici quelques infos supplémentaires à mon post de départ : j’ai été initié à l’âge de 13 ans, je conduit depuis toujours sur Dadant (10 cadres) même si j’ai régulièrement eu 1 ou 2 ruches différentes (Voirnot et Warré) pour le plaisir de changer d’approche et pour le plaisir de l’observation
          Cette année je devais démarrer l’année avec mes 20 ruches (18 pour être précis), cela fait maintenant environs 5 ans que je tourne avec 2 ruchers.
          Malheureusement je me suis fait voler l’un des 2… 10 ruches en moins d’un seul coup ! Très gros coup dur…
          C’est pour cette raison que je souhaite rapprocher le futur rucher de mon habitation.
          Au niveau des reines que j’utilise, je suis essentiellement sur de la Buck et de la noire que je renouvelle tous les 2 ans, mais j’aimerai bien me perfectionner à compter de cette année dans l’élevage de mes propres reines, j’ai de plus la chance d’habiter dans un environnement préservé et très isolé ce qui serait un point fort pour la sélection.

          Voilà j’espère avoir été complet.
          Et je remercie par avance toutes celles et ceux qui feront avancer ce sujet.
          Bonne journée !

            Rang: Oeuf
            Messages: 9

            Ah oui j’oubliais pour être totalement complet, je suis sur le Sud Est de la France, en Isère et en moyenne montagne dans le Trièves.
            A 950m d’altitude, avec un micro climat de type froid et humide l’hiver (et long..) et à l’inverse chaud et sec l’été.

              Rang: Reine
              Messages: 1087

              a mon avis pour ton rucher a l’ombre je ne pense pas que se sois un problème; peut être même que cela évitera qu’elles ne s’active inutilement par temps ensoleiller. mais je peut me tromper

                Rang: Reine
                Messages: 3053
                9 pts

                moi j’aurai dit de préférer un endroit au soleil si tu es dans un climat froid.

                mais tout le reste a l’air bien. test avec quelques ruches.

                  Rang: Faux bourdon
                  Messages: 880

                  j’habite aussi à 900 m climat très froid mais sec
                  j’ai un rucher qui est en fond de vallée près d’une rivière dont le soleil est masqué par une montagne au sud l’hiver .. le soleil l’hiver y tape de 10 h du mat a 13 h
                  ben les ruches condensent à mort et sa pisse l’eau par les portes d’entrée l’hiver . quand tu arrive sur ce rucher tu sent l’humidité et le froid sur tes épaules
                  bilan elle y sont resté 1 ans en cet endroit l’hiver j’au pas retenté l”expérience .. pour l’été c’est top elles ont tous le temps le soleil donc je les transhumes au printemps là et l’hiver je les portent ailleurs et tous va impec maintenant
                  donc à mon avis c’est quasi identique a toi

                    Rang: Oeuf
                    Messages: 9

                    Merci pour vos retours !

                    Effectivement je pense que le premier problème est relatif à la bonne gestion de la condensation et de l’humidité dans la ruche.
                    Pour cette raison que je pensai utiliser des plateaux ouverts, et pourquoi pas combiner avec des couvres cadres maison de conception similaire à ceux que connaisse les utilisateurs (puristes) de la warré et qui donne de bon résultat de ce que j’ai pu constaté par le passé.

                    Maintenant du côté des reines, pensez-vous qu’il serait intéressant pour moi qui veut également me lancer plus efficacement dans l’élevage, de sélectionner des races plutôt adaptées à ces conditions d’hivernage (je pense naturellement à la carnica par exemple) ?

                      Rang: Larve
                      Messages: 59
                      1 pt

                      bonsoir Cris,
                      c’est intéressant de lire du retour d’expérience d’apiculteur d’altitude.
                      je pratique l’apiculture sédentaire en dadant 10c principalement.
                      j’ai notamment un rucher à 1000 m, que je gère à distance, orienté sud-est qui, en décembre quand il y a du soleil, est éclairé jusqu’à 15h maxi. J’ai aussi un emplacement à 1130 m à l’ombre de environ décembre à février. Sur le rucher à 1000 m l’hivernage se passe bien, le soleil leur permet d’aller se dégourdir les ailes s’il fait une journée douce. Sur l’emplacement ombragé à 1130 m, j’ai testé cette année un hivernage, avec une ruche. Elle ne s’est pas réveillée… Je ne recommencerai pas.
                      Pour mes ruches, j’ai des plateaux ouverture totale Nicot dans lesquelles je glisse une planche de contreplaqué. Comme isolation, j’ai des colonies recouvertes de “coques fait maison” en styrodur, d’autres pas. Pas de grosses différences entre celles équipées et celles pas.
                      Les types d’abeilles sont variables, mais ce sont les noiraudes qui marchent le mieux et survivent le mieux. il semble qu’elles savent mieux gérer la famine. Les hybrides crèvent facilement au début du printemps s’il y a un retour de froid durable.
                      Je récolte une seule fois vers fin juillet.
                      Je ne nourris pas les colonies (uniquement les essaims artificiels lorsque j’en fais).
                      Traitement à l’apivar et apistan en alternance.
                      J’ai essayé le sopalin imbibé d’oxalique sur une colonie.
                      Ça ne m’a pas convaincu, les abeilles l’évitaient. J’ai stoppé l’essai.
                      Pourtant, le principe semble séduisant, surtout avec la grosse rupture de ponte qu’il y a en altitude.

                        Rang: Faux bourdon
                        Messages: 535

                        Bonjour,
                        de l’expérience que j’en ai, avec exposition identique à celle décrite en début de ce post, aucun soleil de l’automne au printemps, ruisseau à 50m des ruches, environ 700m d’altitude, j’y ai eu un rucher pendant 6 ou 7 ans, sans le moindre problème d’hivernage.
                        Sauf, pour être précis, les deux saisons dernières où j’ai perdu plus de 70% de mes colonies sur tout ruchers confondus et avec ombre ou soleil idem!
                        Cause que je mets sur le compte des deux années de sècheresses sans précédents, d’où absence totale de rentrées de pollen, traitements varroa fait n’importe comment et nosémose céranaé en conséquence. Là n’est pas le sujet, l’hivernage y a contribué me direz vous, je ne le pense pas car taux de perte identique partout.
                        J’ai pas supprimé ce rucher à cause de l’ombre en hiver mais uniquement à cause de l’accés au rucher.
                        Je prête d’avantage interêt à l’exposition maintenant, mais là c’est un terrain que je m’étais bâttu pour acheter à ma famille, donc je tenais à y mettre des ruches!
                        Récoltes, à mon niveau, satisfaisante en une seule fois après le chataignier, ensuite tranquille jusqu’en septembre, puis nourrissement au sirop lourd si besoin et apivar.
                        Isolant multi-couche entre nourrisseur nicot à demeure et toit et effectivement, mais je n’en suis plus certain, je me faisais souvent la remarque de trouver toujours un fond d’eau dans le nourrisseur.
                        Ne suivez pas ce que je dis, c’est juste mon expérience dans de telles conditions d’hivernage.
                        Donc maintenant que j’ai gouté aux ruchers près de la maison, c’est vrai que niveau confort ça n’a pas de prix, à ta place je ferai donc le test avec 5 ruches par exemple sur une ou deux saisons avant de généraliser si succés.
                        Bonne réflexion à toi

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