- Ce sujet contient 17 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
varroa88@free.fr, le il y a 14 années et 1 mois.
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Bonjour à tous!
Je ne suis pas apiculteur mais des personnes dans mon entourage pratique l’apiculture et cela a soulevé quelques questions auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponse.
En espérant que les personnes sur ce forum sauront m’aider.
Je cherche des réponses scientifiques, objectives, neutres ; les questions n’ont pas pour but d’accuser qui que ce soit.– L’élevage des abeilles pour leur miel (ou leur pollen, cire, gelée royale) obligent-elles les abeilles à travailler d’avantage qu’à l’état sauvage?
– Si oui, quelles conséquences cela a-t-il sur les abeilles (durée de vie ou autre)?
– Les abeilles produisent-elles naturellement plus de miel que nécessaire?
– Si oui, est-il possible de ne prélever que le strict surplus ?
– Et si oui, est-ce la méthode pratiquée en règle générale (industriel ou “artisan”)? Ou bien, la demande de rendement incite-t-elle les producteurs à prélever plus que le simple surplus?Je vous remercie de vos réponses et de votre gentillesse.
Bonsoir
Les abeilles travaillent avec la même intensité que se soit en ruche où à l’état sauvage
La production de miel est fonction de l’emplacement disponible à l’interieur de la ruche où le refuge où s’est implanté l’essaim sauvage, de la source de nourriture, et du temps ( climat)
La longévité des abeilles est la même dans les deux cas
Les apiculteurs prélèvent le miel dans les hausses qui sont superposées au-dessus du corps de ruche durant la miellée
Le miel situé dans le corps de ruche est réservé aux abeilles pour leur provision ( on n’y touche pas)
En periode dedisette l’apiculteur se doit de renforcer ces provisions en les nourrissant avec des sirops de sucre où du candi
A+
jpvOmrâan écrit:
Je cherche des réponses scientifiques, objectives, neutres ; les questions n’ont pas pour but d’accuser qui que ce soit.
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Je suis “ok” avec jpv33 .il faudrait poser les mêmes questions aux chinois.
La Nature a besoin d’abeilles pour féconder les fleurs donc elle vise à produire beaucoup d’essaims d’une colonie; l’apiculteur par l’agrandissement du logis (principalement)
permet aux abeilles de ne pas se sentir à l’étroit et elles essaiment beaucoup moins d’où un emmagasinage important de miel; elles ne sont pas surexploitées car l’abeille qu’elle fasse partie d’un essaim sauvage ou d’un essaim “exploité” n’arrête jamais de travailler ; elle a l’instinct d’amasser même si elle n’en a pas besoin et sa vie est programmée soit en abeilles d’été à vie courte soit en abeille d’hiver à vie longue.Tous les apiculteurs le savent : petite ruche = essaim = peu de récolte ; grande ruche peu d’essaims et bonne récolte.C’est la grande différence entre le fixisme (antiques paniers) et le mobilisme (ruches modulables).Bonjour
On (les anglosaxons) ont mis un mot sur le caractère qui fait travailler les abeilles “hoarding”: amassage compulsif.Pour revenir au sujet je vais tacher de répondre de manière logique :
– L’élevage des abeilles pour leur miel (ou leur pollen, cire, gelée royale) obligent-elles les abeilles à travailler d’avantage qu’à l’état sauvage?
OUI, la plupart du temps l’essaim sauvage vis dans un lieu confiné dont la taille ne varie pas, une fois la totalité de la place rempli et l’essaimage fait, les abeilles n’ont pas de d’autre travail que d’entretenir la ruche naturelle. Les essaims d’abeilles vivant en pleine nature sont donc d’après les observations, plus nettoyeuse et ont à priori moins de travail puisqu’elle ne font que renouveller la nourriture dont l’essaim à besoin journellement.
– Si oui, quelles conséquences cela a-t-il sur les abeilles (durée de vie ou autre)?
Il est prouvé que plus l’abeille à de travail, moins elle vit longtemps. Par exemple si le lieu de butinage le plus proche est situé à plus d’un km, les butineuses vivront en moyenne moins longtemps qu’une butineuse dont la miellé est devant la ruche.– Les abeilles produisent-elles naturellement plus de miel que nécessaire?
Oui l’abeille est prévoyante par nature. C’est cette “dérive” que l’apiculteur met à profit !
– Si oui, est-il possible de ne prélever que le strict surplus ?
La plupart du temps c’est le cas, mais beaucoup de ruche sont utilisée dans des lieux qui necessiterait plus de stockage. Donc les apiculteurs sont obligé de recourir au nourrissement d’hivernage pour permettre aux abeilles de tenir le coup.
– Et si oui, est-ce la méthode pratiquée en règle générale (industriel ou “artisan”)? Ou bien, la demande de rendement incite-t-elle les producteurs à prélever plus que le simple surplus?
Le nourrissement ne se fait pas avec du miel produit par la ruche mais avec un sirop ou du candi, donc c’est que l’on utilise un procédé moins couteux pour récupérer plus de miel.
brunonline écrit:
Pour revenir au sujet je vais tacher de répondre de manière logique :
– L’élevage des abeilles pour leur miel (ou leur pollen, cire, gelée royale) obligent-elles les abeilles à travailler d’avantage qu’à l’état sauvage?
OUI, la plupart du temps l’essaim sauvage vis dans un lieu confiné dont la taille ne varie pas, une fois la totalité de la place rempli et l’essaimage fait, les abeilles n’ont pas de d’autre travail que d’entretenir la ruche naturelle.
Faux , les abeilles s’installent naturellement dans de grands volumes (plus de 100litres)Les essaims d’abeilles vivant en pleine nature sont donc d’après les observations, plus nettoyeuse et ont à priori moins de travail puisqu’elle ne font que renouveller la nourriture dont l’essaim à besoin journellement.
– Si oui, quelles conséquences cela a-t-il sur les abeilles (durée de vie ou autre)?
Il est prouvé que plus l’abeille à de travail, moins elle vit longtemps. Par exemple si le lieu de butinage le plus proche est situé à plus d’un km, les butineuses vivront en moyenne moins longtemps qu’une butineuse dont la miellé est devant la ruche.
Les butineuses parcourent 800km avant de mourir !– Les abeilles produisent-elles naturellement plus de miel que nécessaire?
Oui l’abeille est prévoyante par nature. C’est cette “dérive” que l’apiculteur met à profit !
Elles amassent autant qu’elles peuvent et il leur suffit de 25kg de miel pour passer l’hiver ;
– Si oui, est-il possible de ne prélever que le strict surplus ?
La plupart du temps c’est le cas, mais beaucoup de ruche sont utilisée dans des lieux qui necessiterait plus de stockage. Donc les apiculteurs sont obligé de recourir au nourrissement d’hivernage pour permettre aux abeilles de tenir le coup.
– Et si oui, est-ce la méthode pratiquée en règle générale (industriel ou “artisan”)? Ou bien, la demande de rendement incite-t-elle les producteurs à prélever plus que le simple surplus?
Le nourrissement ne se fait pas avec du miel produit par la ruche mais avec un sirop ou du candi, donc c’est que l’on utilise un procédé moins couteux pour récupérer plus de miel.
Mielpimpin écrit:
Faux , les abeilles s’installent naturellement dans de grands volumes (plus de 100litres)
Il n’empeche que ce volume n’évolue pas, et bien qu’elles mettront plus de temps pour remplir 100l qu’une ruche classique, elles n’auront pas d’autres travail que d’entretenir la ruche.
Un pompier de mon village m’as décrit un essaim sauvage qui vit dans un poteau béton (éléctrique) depuis plusieurs années (en face d’une caserne !) et le volume occupé est relativement faible.
Les butineuses parcourent 800km avant de mourir !
Je n’ai pas dit que la distance parcouru sera moins grande j’ai dit que la durée de vie d’une abeille varie en fonction de la besogne. C’est un fait avéré et décrit dans les ouvrages qui traitent de la biologie de l’abeille.Je cite : “Pour revenir au sujet je vais tacher de répondre de manière logique :”
La nôtre n’est pas valable !!! ???
Toujours la même chose, en voulant dire quelque chose je fais penser aux autres qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait. On appele ça une soucis pour arriver à se faire comprendre…
Toute mes confuses !
Je le pensais bien mais j’ai voulu m’en assurer !!! Pas grave ! Plutôt rigolo … mais la langue française ( je ne connais que celle- là ! et encore ! ) a des finesses qui peuvent porter à confusion… Alors à + pour “discutailler abeilles”
Bonjour,
Voilà un sujet bien intéressant.
Je vais essayer de simplement donner un avis objectif car ma faible expérience dans le milieu ne me permet pas de donner des réponses complètes aux questions posées.Je pense que brunonline à bien répondu mais cependant lorqu’il dit que la plupart du temps les apiculteurs amassent seulement le surplus je pense que ce n’est pas vrais. Beaucoup nourrissent les abeilles à kg de candi et litres de sirop faute de leur laisser assez de miel. Cela est nuisible à leur santé même avec le meilleur sirop du monde.
Pour les conséquences de l’élevage et de l’exploitation des abeilles je pense que les réponses sont à côté de la question. On se fout qu’une butineuse parcourent 800km, je pense qu’on parle de conséquences sur la longue durée. Lorsqu’on s’intéresse un peu à la disparition des abeilles on se rend vite compte que l’un des facteurs est le comportement des apiculteurs. D’ailleurs la semaine dernière une équipe scientifique a publié un rapport sur cette disparition, et le comportement des apiculteurs prenait une certaine place dans celui-ci. Après il faudrait être précis sur l’exploitation. Par exemple les abeilles qui sont sur des monocultures (lavande, colza etc..) toute l’année (transhumance) bien qu’ayant de la nourriture en abondance, elles ne sont pas pour autant en bonne santé. Imaginez que l’on vous donne le même plat pendant un mois… C’est pareil pour les réserves d’hiver ah oui il leur faut 25kg de miel, mais bon si c’est du miel de mauvaise qualité envahit de pesticides c’est moyen.
Je finirai en disant que l’on parle ici d’animaux semi- domestiques sélectionnés et qu’ils ont besoin de l’apiculteur. Il faut donc faire attention quand on dit que dans la nature les abeilles agissent d’une certaine façon.
Objection votre Honneur ! Si on ne comprend pas qu’en nourrissant une ruche on vise à obtenir 100000 abeilles au lieu de 20000 juste avant une miellée …on a rien compris à l’apiculture; il vaut mieux passer aux moutons … (bien que ! avec les gentils loups ; les bons Nounours…bien “naturels” …etc… ) Et l’on nourrit que des ruches déjà bien approvisionnées car les reines ne pondent qu’en fonction de leurs réserves…(fine mouche !)Cependant il est sûr que la monoculture n’est pas une panacée…mais qui la fait ? Heureusement les “petits” apiculteurs ne courent pas après et recherchent des coins bien perdus aux multiples floraisons. Quelle disparition des abeilles ? Oui en Californie sur les amandiers …tuées par les pesticides… chez nous non ! Depuis des années dans mes ruchers je lutte contre leur prolifération… vous me direz c’est un comble pour un apiculteur mais c’est la vérité mon bon Monsieur ! Il faut arrêter de tout mettre dans le même panier (!)de répandre le défaitisme et de jeter l’anathème sur les apiculteurs “fautifs” car cupides (par essence !)Des prophètes à grands renforts d’explications “scientifiques” prônent les vertus du retour à la nature par la voie du fixisme de l’an 1900 , de bonnes gens crédules les écoutent, en sont pour leurs frais et ne comprennent pas la perte de leurs ruches…Non ! les abeilles ne sont pas semi-domestiquées; un essaim relâché dans la Nature se comporte comme au premier jour de la Création et non ! les tonnes de miel de colza et de lavande etc ne contiennent pas de pesticides… car les pesticides tuent les abeilles …alors qui fait donc ce “mauvais” miel ? Ben oui , apiculteur, c’est un métier !
Je ne pense pas me tromper en parlant de disparition des abeilles, la Californie n’est d’ailleurs pas la région du monde la plus touchée ! Regardez dans le Sichuan en Chine ils ont plus du tout d’abeille. Malheureusement la France est aussi touchée, je pense qu’on ne peut pas le nier.
Pourquoi vous dites que les abeilles (apis mellifera) ne sont pas semi-domestiquées ? Je me trompe peut-être mais dire qu’un essaim se débrouille dans la nature c’est pas un argument. Mettez un chat dans les bois il survivra.
Dire que le miel est le pur produit de la nature.. Le paysan qui a son champ de colza est certes souvent bien sérieux mais le jardinier du dimanche met des produits dans son pommier en fleur alors bon.. On retrouverait même des traces d’aluminium dues à la peinture qu’on met sur les ruches. En plus :
“car les pesticides tuent les abeilles” : FAUX ! les pesticides autorisés ne tuent pas forcément les abeilles mais peuvent attaquer leur système nerveux. Ben oui quand les scientifiques, enfin les “scientifiques”, testent les pesticides sur les abeilles, ils regardent juste si elles survivent pas si elles deviennent à moitié folles !
Bonjour varroa88
Ton commentaire concernant la disparition des abeilles est surprenant et dire que l’effondrement des colonies ne se pose que chez les autres c’est un peu léger comme analyse
Je demeure dans une région ( Bassin d’Arcachon,) où il n’y a pas de grandes cultures toutes les ruches( ainsi que celles de mes collegues) sont en forêt, au bord de l’océan, pas de pollution par les pesticides à priori.
Nos ruchers ont été cette année détruits à 90% et 100% par ue maladie qui nous vient d’Espagne qui s’appelle la nosema ceranae ( on déplore la perte de 5000 ruches pro et amateurs) beaucoup abandonnent et on a pas le médicament pour soigner les abeilles
De plus nous sommes confrontés au frelon asiatique qui change totalement la donne concernant l’apiculture et la survie de l’abeille dans l’avenir
Sache également que 90% des apiculteurs de France ( 70000) ont une moyenne d’age de 70 ans et que la jeune génération n’est pas interéssée par l’apiculture
Tu vois la situation n’est pas aussi simple que celle que tu nous décris
Apicolement
JPV33Bien sûr qu’il n’y a pas qu’une cause et l’on peut en parler à l’infini … ce qui m’a fait réagir ce sont quelques passages qui m’ont fait hérisser le poil comme sur le nourrissement ; avez-vous essayé de remplir vos hausses avec du sirop de sucre et de faire ainsi des tonnes de miel ?Cela parait si simple …? et rentable ! Pour faire du miel il faut des abeilles (!) qui doivent être élevées avant les miellées et non pendant et c’est la justification d’un nourrissement spéculatif qui se transforme en abeilles et non en miel dans un premier temps.On ne fait pas de mauvais miel, à ma connaissance, ou alors on en connait la cause et la provenance. Je fais partie des “anciens” que vous citez et nous avons eu droit aussi à des calamités apicoles comme la Nosémose,loques, acariose, maladie noire etc…qui détruisaient de nombreux ruchers. A l’époque beaucoup aussi mettaient la clé sous la porte … en priorité ceux qui pensaient que l’apiculture était chose facile et qui de 10 ruches passaient à 100, 200 du jour au lendemain ; qui transhumaient leurs ruches en se ruant vers les tournesols qui promettaient des récoltes mirifiques….sauf que …l’homme propose …mais ! L’exemple du chat est bien vu mais je n’y adhère pas …(un lion né en captivité crève de faim s’il est relâché et toc !) l’abeille n’a pas bougé d’un iota depuis la nuit des temps alors que nous nous “évoluons” (!) et que le monde entier se dégrade…Avant de voir ce qui se passe en Chine il faut commencer à chercher à comprendre ce qui se passe dans ses ruches et leur environnement. Opposition aussi sur le soi-disant désintérêt des jeunes ..il y a toujours de nouvelles recrues bien passionnées ,peut-être pas dans le but d’en faire une profession on le comprend aisément; il nous appartient de les guider correctement et objectivement; ne verser ni dans l’euphorie ni dans un pessimisme “noir de chez noir”
Bien cordialement.Juste concernant le nourrissement : il peut parfaitement monter dans les hausses et être stocké pour faire du miel.
Certains ont déjà constaté des miels colorés dans leur récoltes suite à l’utilisation de sirop coloré (même en cas de nourrissement avant la pose des hausses).Le nourrissement dit “stimulant” doit être donné à petite dose journalière et n’est jamais en ce cas stocké .Si la dose est trop importante elle peut être retrouvée dans la hausse car pour donner de la place au couvain les abeilles déménage le stock effectivement mais il ne s’agit pas là d’une production rentable mais d’un accident dû à une mauvaise application; une bavure en quelque sorte !
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