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Anteis, le il y a 13 années et 4 mois.
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Bonjour,
Voila je vais bientôt recevoir des essaims de printemps que j’ai commandé chez un api pres de chez moi. Il fera le transvasement lui-meme de ces ruchettes dans mes ruches. Je n’aurai simplement qu’a “recuperer” mes ruches chez lui.
Mes questions sont les suivantes :
Quels est la marche a suivre dans les mois a venir ?
Combien de temps faut-il pour que la ruche ce developpe pleinement ?
Dois-je nourrir continuellement ?
Aurais-je le temps de poser une hausse ?Au debut je compte faire un nourrisement de stimulation en candi (Abei fondant), ou bien sirop 50/50. Pour info je suis en provence.
Vos conseils sont bienvenus !
Merci
Bonjour,
tout dépend de la race que vous avez achetée…
Si ce sont des Bucks, elles pondent en continu.
Si ce sont des abeilles,
, veillez à ce que l’apport de nourriture soit constant.
De cinq à six cadres, elles devront être sur dix cadres en août (idéalement bien avant, mais positionnons août pour une traitement varroa)A la réception de l’essaim, si cela n’a été fait en amont, faites un traitement varroa.
Si noires : placez un cadre à bâtir en rive du nid, partitionnez, nourrissez. Répétez une semaine plus tard et ainsi de suite jusqu’à ce qu’ellessoient sur dix cadres.
Si carnica, placez un cadre à bâtir au coeur du nid et un autre en rive, partitionnez. Répétez une semaine plus tard. Nourrissement si vous n’avez pas de miellée pendant la croissance de la ruche.En tout état de cause, oubliez le candi et nourrissez au sirop liquide 50/50. Allez-y par kilo, ne perdez pas de temps avec des verres à vin.
Tout va dépendre aussi de la force réelle des essaims à la réception. Voilà pourquoi il est intéressant d’être sur place lors de l’enruchement. Veillez à ce que les reines soient marquées.
A moins d’une croissance ultra rapide en cas d’essaims puissants, oubliez la récolte pour cette année. Laissez-les grandir tranquillement et elles seront parées pour un hivernage optimal.
Mais bon, là, c’est à vous de voir : dans le sud, vous avez des miellées que nous n’avons pas.Merci Anteis pour votre reponse, qui me confirme mon idee de nourrir en 50/50. En effet je comptais nourrir litre par litre.
Ce sont des “noires” que j’ai.
Alors pour les noires, bien important de partitionner le temps de la croissance. Selon les lignées, vous serez plus ou moins confronté au couvain plâtré. Refroidir le nid en l’agrandissant trop vite garantit le problème. Mais avec un peu de chance, votre lignée n’y sera peut-être pas trop sensible. Quoi qu’il en soit: agrandissez en les tenant au chaud.
Bonjour a tous,
j’ai achete 2 essaims l’annee derniere que j’ai recu, en ruchette sur 5 cadres, assez tard au mois de mai. plus un essaim sauvage a la meme periode.
j’ai transfere les ruchettes dans les ruches, et j’ai nourri, nourri, a remplir les nourrisseurs de sirop jusqu’a fin aout car dans le sud on a du lierre qui a ette le bienvenu.
Malgre tout, les dix cadres non pas ete remplis,j’ai traité contre le varoa a ce moment pendant les 10 semaines avec apivar.
je n’ai pas mis de partition pour l’hivernage (aurais-je du), mais j’ai reduit les portes d’entree.au mois de janvier 2 pains de candy chacune, places directement sur les cadres avec le nourrisseur Nicot à l’envers.
les deux colonies achetées BUCK ont démaré comme des folles (2 hausses à ce jour !!). par contre l’essain récuperé Noire aura sa hausse d’ici peu (un peu plus lent mais est parti de zero)
voila ma maigre experience si ca peu t’aider, mais attention j’habite dans le sud de la France ca peut varier en fonction des lieux d’habitation
apicolement :D
Voilà bien le truc que je déteste avec ces lingettes Apivar :
– c’est tellement mal dosé que des varroas s’y sont habitués et devenus résistants !
– de 6 à 12 semaines ( !!!) dans les ruches. On diffuse la molécule de 1.5 à 3 mois ! Ce n’est pas tenable, ni pour l’apiculteur, ni pour les abeilles, ni pour les cires, ni pour la nourriture que les abeilles absorbent pendant le traitement. Et quid de la reine qui, elle, doit survivre deux ou trois ans? Faites le calcul des semaines d’exposition!Voilà bien le truc que je déteste avec ces lingettes Apivar :
– c’est tellement mal dosé que des varroas s’y sont habitués et devenus résistants !
– de 6 à 12 semaines ( !!!) dans les ruches. On diffuse la molécule de 1.5 à 3 mois ! Ce n’est pas tenable, ni pour l’apiculteur, ni pour les abeilles, ni pour les cires, ni pour la nourriture que les abeilles absorbent pendant le traitement. Et quid de la reine qui, elle, doit survivre deux ou trois ans? Faites le calcul des semaines d’exposition!Bonjour
– Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas quelque chose qu’il faut le dénigrer systématiquement et en disant n’importe quoi.
APIVAR est un moyen sûr de traiter le varroas, qui vaut de loin tous les bricolages et les recettes de perlinpimpin.
– Sortez moi l’étude de terrain qui affirme la résistance !! vous devez confondre avec l’APISTAN
– c’est écrit sur le paquet: 6 semaines !!!! et chez moi, 6 à 10 semaines, ça n’a jamais fait trois mois ???
– Y’a pas de danger d’en retrouver dans les cires (c’est toujours pas de l’APISTAN): la molécule, l’amitraze se détruit avec l’humidité en 24 à 48 heures: c’est pour ça qu’y en a pas dans les cires et que varroas ne peut développer de résistances …
Les résidus de l’amitraze sont des métabolites et seule,l’une d’elle est génante …
En conclusion: quelque soit le produit utilisé contre varroas c’est un acaricide et l’abeille est sa cousine.Mardec, je vais donc demander à mes abeilles de boire de l’eau dans laquelle j’aurai au préalable joint de l’amitraze. Je vais laisser déquanter, attendre deux ou trois jours et leur distribuer.
Et à la rigueur, j’en boirai un peu aussi, histoire de trinquer avec elles.
Merci pour ce cours magistral sur l’Amitraze, je n’étais pas au courant, dis donc.
Il faut sortir de notre écosystème : il y a des rigolos qui traitent jusqu’à dix semaines et plus, laissant les lingettes tout l’hiver. Bien sûr, ce n’est pas écrit sur l’emballage, mais c’est la réalité.
La réalité aussi est que : à colonies égales, traitées en même temps, et parce que je sais compter, j’ai des colonies qui m’ont lâché 450+ varroas après utilisation de l’amitraze. D’autres très peu, 20+.
Donc, même en étant convaincu de l’utilité de cette saloperie, je dois me rendre à l’évidence : il y a adaptation et résistance à l’amitraze.
Je suppose que tous ceux qui ont perdu leurs colonies cet hiver vont devoir se contenter, après avoir revu leur manière de préparer l’hivernage de leurs colonies, de poursuivre avec les lingettes ou autre méthode d’application de l’amitraze.
Ne pas “dénigrer” ce qui, en fin de compte, n’est qu’une saleté de plus dans les ruches, quand il y a des moyens propres aujourd’hui et qui donnent des résultats, non, je ne vois pas l’intérêt d’une telle remarque.
Si les métabolites en question vous font frémir, mais grand plaisir je vous souhaite. Préparez vos lotions, badigeonnez-vous avec.
Pour ceux qui sont intéressés par le test cutanné et pulmonaire, je peux vous procurer l’Amitraz pur, pas l’infâme solution Taktic.Vu qu’il y a bien résistance et adaptation, je ne vois pas pourquoi il faut continuer à utiliser aveuglément ce qui reste une saleté. Qui marche encore, mais pour combien de temps, et saleté de toutes façons.
Mais Mardec a raison sur un point : il a détecté mon ras-le-bol des saloperies que nous mettons dans nos ruches pour des résultats qui deviennent aléatoires et qui nous laissent de doux, bien doux, métabolites dans nos cires, dans notre miel (celui qu’on vend sans dire que des métabolites ont peut-être été transportés). Miamm !!
Qu’un agriculteur me dise qu’il ne voit pas d’autre moyen pour s’en sortir que d’utiliser des poisons violents, je comprends, il a été formaté pour le dire.
Mais que des apiculteurs s’accrochent à leurs poisons violents…là ça me dépasse.
Marlboro disait que ses cigarettes étaient sans danger, dis donc…….L’amitraze, c’est un pesticide ” à l’ancienne “, c’est la Harley Davidson des acaricides. Bon, de là à dire que la Harley ne pollue pas…
A l’achat du Taktic, ne vous faites pas avoir non plus : à la bouteille d’un litre, les prix varient de 25 à 85+ Euros…
Demandez à plusieurs vétos.Bonjour,
Peut-on en savoir plus sur ces métabolites?
Merci et A+Bonjour !
Il est vrai aussi que pour le taktic la plupart des vétos n’acceptent pas sauf à mentir sur la destination en disant que l’usage ne sera pas apicole. L’apivar est en revanche considéré comme acceptable.
Cette année je vais essayer le beevital et donnerai des nouvelles.
Calmos et à bientôt !Les metabolites de l’amitraz sont semblables au produit lui-meme et ses effets toxiques!!!
“RESIDUES RESULTING FROM SUPERVISED TRIALSThe metabolite (II) (see figure 1) closely resembles amitraz in its
toxicological effects and may be solely responsible for the signs seen
when amitraz is ingested ”http://www.inchem.org/documents/jmpr/jmpmono/v080pr02.htm
Propriétés pharmacodynamiques
L’amitraz est une substance de synthèse à activité acaricide et insecticide de la
famille des amidines.
Le mode d’action de l’amitraz est de type neurotoxique. L’amitraz agit principalement
comme inhibiteur des récepteurs octopaminergiques, conduisant à une inhibition de
l’influx neurologique physiologique. Il en résulte une paralysie du parasite, permettant
son élimination naturelle par simple gravité.
5.2. Caractéristiques pharmacocinétiques
La pharmacocinétique de l’amitraz est inconnue chez l’abeille. Aucune étude n’a été
envisagée dans ce domaine pour la spécialité du fait des difficultés méthodologiques
considérables en regard de l’utilité des informations attendues.http://www.biodlarna.se/website1/1.0.1.0/299/Apivar_produktresum%C3%A9.pdf
Les solutions d’amitraz sont utilisables en bain ou douche (ou pulvérisation), à la
concentration de 500 ppm (DMV 2003 ; M. Frank, 1988). Cette substance est active sur les
adultes et les formes larvaires des acariens, et reste efficace contre les psoroptes dans des cas
connus de résistance aux organochlorés et aux organophosphorés. La durée de l’activité
protectrice n’est pas connue (B. Losson, 20028-).
L’utilisation de telles solutions nécessite cependant de nombreuses précautions compte
tenu de la toxicité de l’amitraz et des risques auxquels est exposé le manipulateur (ses
propriétés sympathomimétiques chez les mammifères peuvent engendrer des dépressions du
système nerveux central après inhalation prolongée et ses propriétés hyperglycémiantes en
interdisent l’utilisation par des individus diabétiques), mais aussi de son écotoxicité (toxicité
envers certains organismes aquatiques en particulier).
Les temps d’attente restent relativement élevés par rapport aux autres principes actifs
(14 jours pour la viande et les abats, 2 traites pour le lait).http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=573
Neurotoxique ayant egalement un faible effet insecticide, mais faible comment, personne pour le dire. Le fabricant reconait lui-meme ne pas avoir voulu faire de recherches sur les effets nefastes possibles du produit sur les abeilles. Pourquoi? Cherchez un peu.
Les metabolites sont des fractions de la matiere active, pour faire simple. Dans le cas de l’amitraz, il semble bien que ces fractions soient tres similaires au produit lui-meme.
Bon appetit. Essayons raisonnablement de sortir de ce piege. Pour ma part, c’est fait.
Souvenez-vous bien des mensonges que l’on nous a racontes a propos du glyphosate. Ici, c’est pareil.
Encore un peu :
Three-generation feeding study
Groups of 10 male and 20 female newly-weaned Boots-Wistar rats were
fed amitraz in dietary concentrations of 0, 15, 50 or 200 mg/kg.
After ten weeks the animals were mated. After the F1 generation was
weaned 12 males and 24 females from each group were retained for
breeding and maintained on the diet. The procedure was repeated until
the F3 generation was weaned. At 200 mg/kg amitraz causes decrease
of growth and food consumption in the F0 generation, furthermore a
decrease in fertility and viability was found. The 200 mg/kg diet
group was terminated when the F1 generation was weaned, due to the
very low survival. In the 50 mg/kg group no effect was found on the
number of litters and mean litter size, however in all generations a
decrease in number of young alive at 21 days was observed. No further
effects due to treatment were found in this and the other dose group
(Sutton, 1973 d; Lancaster and Williams, 1978).Acute toxicity
Acute oral administration of amitraz caused CNS depression in all
species studied. Dogs were more susceptible than the others. Toxic
manifestations: ataxia, subnormal rectal temperature and
cardiovascular disturbance.Je ne veux pas faire le casse pieds, je remets ce message en tete de liste pour un instant. C’est dimanche, vous avez plus de temps pour lire calmement.
Bonjour,
Bien que le debat soit interessant, serait-il SVP possible de rester sur le sujet initial de ce post (passage de ruchette a ruche) ?
Je vous invite a ouvrir un sujet sur la toxicité des traitements et autres, qui j’en suis sur sera suivi par beaucoup.
Merci,
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