20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 64)
    • Rang: Larve
      Messages: 48

      mais si les abeilles sont si vulnérables au varroa et qu’elles ne peuvent pas s’en défendre c’est aussi à cause de l’affaiblissement qu’elles subissent, dû aux traitements

        Rang: Nourrice
        Messages: 111

        @ agriapi
        Faut pas mal prendre tous ces points de vue, je pense pas qu’ils s’adressent à toi personnellement (d’ailleurs, chapeau d’avoir le courage de t’exprimer comme ça alors que tu sais que forcément t’auras bcp d’avis contraires ici !)

        Ceci dit, un traitement contre le varroa n’a pas de conséquences hors de la ruche ! A priori personne n’en meurt, si ce n’est le varroa ;) Le nourrissage non plus, franchement… D’ailleurs pas mal d’apiculteurs limitent, voire même évitent, l’un et l’autre.

        Il n’y a vraiment aucun parallèle possible entre ces 2 choses et les millions de tonnes de traitements déversés chaque année par l’agriculture. Je comprends trés bien les problèmes des agriculteurs, mais il faut aussi que vous bougiez un peu plus. Sinon c’est quoi, la solution ?

          Rang: Reine
          Messages: 1210

          Ceci dit, un traitement contre le varroa n’a pas de conséquences hors de la ruche ! A priori personne n’en meurt, si ce n’est le varroa ;) Le nourrissage non plus, franchement…

          Bonsoir
          Pouvez-vous prouver ces deux affirmations ?

            Rang: Nourrice
            Messages: 111

            Bonsoir
            Pouvez-vous prouver ces deux affirmations ?

            Bien sûr que non, d’où l’emploi du “a priori” !
            Mais sans jouer au plus idiot, il me semble que la documentation scientifique sur les effets des divers traitements employés par l’agriculture, le nombre infiniment supérieur de substances, les quantités utilisées, le spectre d’action et les surfaces impactées, comparativement à l’apiculture, permet de s’avancer un peu. Personnellement, je ne connais personne qui lèche les languettes d’apivar.

            Mais si vous avez connaissance d’études ayant, contrairement à celles existant à ce jour, démontré que le traitement anti-varroa ou le nourrissage ont un impact sur la santé de l’apiculteur, du consommateur de miel, l’eau, l’air, la terre ou que sais-je, informez-nous vite !

              Rang: Reine
              Messages: 1340

              ……et Mielpimpin, peut-il prouver le contraire?

              Tout ce qui est juste, c’est que la majeure partie des traitements sont très nocifs pour …… l’utilisateur.

              Toujours est-il qu’il faut traiter les varroas, quoi qu’on puisse vous conter comme blagues et légendes.
              Visons des moyens propres pour nous et les colonies.

                Rang: Reine
                Messages: 1340

                Nicot,
                j’avais publié ici un loooooooong article démontrant la résistance croissante des varroas face au fluvalinate et à l’amitraz, ainsi que leurs effets méchamment cancérigènes sur leurs utilisateurs.
                Les autres traitements, outre leur agressivité sur les abeilles, manquent totalement de souplesse et ne sont possibles que durant des fenêtres météo très courtes, généralement, avec des conséquences sur les reines et les abeilles :
                – acide oxalique ultra corrosif et dérangeant causant l’affaiblissement des colonies incapables d’assumer le traitement
                – acide formaique ultra corrosif dézinguant des reines
                – thymol qui rend les abeilles complètement folles et réussit aussi à anéantir des colonies
                Oui, je sais, cela va à l’encontre de ce qu’on nous raconte.
                C’est pourquoi je m’étais permis de faire de la pub gratuite pour le beevital….

                  Rang: Reine
                  Messages: 2815

                  Il ne s’agit pas du Cruiser, mais de pesticides quand même, et ça vaut l’info :

                  http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/12/l-invasion-de-sauterelles-nouvelle-plaie-de-la-grece_1700320_3214.html

                    Rang: Nourrice
                    Messages: 111

                    Oui Anteis, aucun doute quand à la nocivité des fluvalinates et amitraz. Après, le risque est lié à l’exposition de l’homme, l’animal ou autre au produit. Beaucoup de choses, y compris dans la nature, ont une toxicité avérée sans pour autant créer d’accident, tout simplement parce que l’exposition est nulle, infime ou neutre.

                    A priori (pour mielpinpin) un traitement contre le varroa comporte un risque trés maîtrisables s’il est fait de façon raisonnable. Porter des gants pour manipuler les languettes, par exemple…
                    Les risques liés à l’usage des traitements agricoles ne sont ni maîtrisés, ni maîtrisables. Ces produits toxiques sont tout simplement déversés à grande échelle dans la nature. Et dans le monde entier.

                      Rang: Reine
                      Messages: 1340

                      Oui, sauf que les amitraz, fluvalinate, coumaphos et autres que nous avons mis dans nos ruches jusqu’ici ne sont pas en doses nulles, infimes ou neutres.

                        Rang: Nourrice
                        Messages: 111

                        Je parlais d’exposition nulle, infime ou neutre, non pas au sujet de ces molécules-là mais comme élément du calcul d’un risque, bien sûr ! Le risque étant la mise en équation de plusieurs facteurs, n’est-ce pas ?

                        Cela dit, Anteis, loin de moi l’idée de défendre les amitraz etc !
                        On lit régulièrement le récit d’expériences prétendant se permettre de se passer des molécules chimiques pour virer le varroa. Ça va des feuilles d’oseille jusqu’au plateau Happykeeper. Bien que les arguments sont souvent sensés, je suis (par nature) dubitatif. Tout cela manque d’études comparatives.

                        J’ai acheté quelques plateaux Happykeeper, pour comparer. Pour l’instant la différence avec un plateau grillagé n’est pas flagrante. Le principe est d’empêcher les varroa tombant sur le plancher de remonter dans les rayons.
                        Mais j’imagine que ce procédé ne touche que les varroas qui tombent naturellement, en trébuchant quoi. Or on dit le varroa trés agile. Ensuite, est-on certain que le varroa maladroit qui tombe, lui, sur un plateau aéré peut remonter dans les rayons ?
                        De nombreux apiculteurs affirment ne plus traiter grâce à ce plateau. Ni même avoir besoin de le nettoyer chaque année, puisqu’il serait auto-nettoyant. C’est séduisant mais tout ça manque de débat contradictoire…
                        Des avis ?

                          Rang: Butineuse
                          Messages: 423
                          Nb de ruches: 20
                          Localisation : 38080 Saint-Marcel-Bel-Accueil
                          10 pts

                          Bonjour, si la parcelle vient d’être semé, ce n’est pas du CRUISER. Le colza se sème en septembre je crois. Actuellement c’est les semis de mais ou de tournesol.
                          Mais de tout façon c’est une merde autour de la graine.

                            Rang: Reine
                            Messages: 1340

                            En effet, Nicot, les plateaux grillagés ou à tubes happy keeper ne sauveront pas tes colonies des varroas.
                            J’en ai sur toutes mes ruches, l’infestation est toujours là.
                            L’argument publicitaire “anti varroa” est très très franchemnt exagéré, mensonger.

                            En attendant mieux, passez au beevital. Cela ne tue rien, n’empoisonne rien. Mais les varroas n’ont pas d’autre choix que de tomber.

                              Rang: Reine
                              Messages: 1608

                              A propos de traitement préventif: j’ai constitué deux EA et récupéré un essaim hier…dans ma ruchette piège :woohoo: :woohoo: . Je prévoie de faire une application BeeVital en préventif dès maintenant mais, peut-être, dois-je attendre les premières éclosions voire, la présence de faux-bourdons? Qu’en penses-tu Antéis? :oops:

                                Rang: Reine
                                Messages: 1340

                                Il vaut mieux le faire maintenant: 10 ml et compter ce qui tombe de l’essaim. Le faire plus tard, ce sera agir sur une population qui s’est déjà multipliée.
                                Il y aura toujours de la dérive d’ouvrières ou de mâles étrangers, dont l’infestation n’aura pas de fin, mais plut tôt traité, mieux c’est.

                                  Rang: Butineuse
                                  Messages: 336

                                  Ce n est pas parce qu’on va faire tourner les cultures que les problèmes seront régler. La rotation n’est pas magique en soit, elle permet de réduire certains problèmes mais pas d les régler.
                                  Sur mon exploitation se succèdent, en fonction des années, maïs, colza, tournesol, céréales à paille et luzerne. En alternant cultures d hivers et de printemps, graminees et dicots, ont à tjs des problèmes de maladies cryptogamiques.
                                  Cette année on a testé le meteil, mélange de céréales et pois-vesce.
                                  Aucun désherbant n a était employé, un tout petit peu d engrais, au final j’ai une superbe culture.

                                    Rang: Larve
                                    Messages: 48

                                    les rotations permettent tout de même de limiter l’apparition des maladies. bien évidemment je ne dis pas que tu n’aura plus du tout de parasites ou de maladies. L’utilisation des produits phyto fragilise les organismes, et si un jour tu décidais de réviser des tes pratiques (sans phytos)tu verrais sans doute apparaitre plusieurs problèmes sur tes cultures avant d’obtenir des cultures qui s’autodéfendent.

                                      Rang: Larve
                                      Messages: 48

                                      Ce n est pas parce qu’on va faire tourner les cultures que les problèmes seront régler.

                                      Avant même de régler les problèmes, la rotation limite leur apparition. c’est tout le principe de l’agriculture bio : un travail, beaucoup plus complexe, beaucoup plus technique, mais tellement plus intéressant.

                                        Rang: Butineuse
                                        Messages: 336

                                        La rotation n existe pas qu’en bio, même chez les pro du chimiste on va trouver une rotation.
                                        Certaines cultures supportent mieux la monoculture que d autres, comme le maïs.

                                        Tu as raison BEEapis, la technique en bio est très interressante, on se penche beaucoup plus sur l agronomie. Cependant il faut pas s imaginer qu’un céréalier conventionnel soit détaché de tout ça. Il connait chaque parcelle par cœur, chaque zone. Ce sont aussi de très bon techniciens, qui ont la chimie pour corriger les problèmes.

                                          Rang: Larve
                                          Messages: 48

                                          Ce ne sont sûrement pas de bons techniciens agronomes. Pas si compliqué finalement de traiter pour lutter. En revanche, se creuser la tête pour trouver des méthodes plus naturelles, nécessite de connaire le fonctionnement de ses sols, on peut alors dire que les personnes qui parviennent à lutter naturellement sont de bons techniciens. Quant à la monoculture de maïs, il ne faut pas s’étonner de voir apparaitre du taupin ou, bien d’autres maladies sur les céréales. Mais c’est très bien, continuons à engraisser les grandes firmes.

                                            Rang: Butineuse
                                            Messages: 336

                                            ATTENTION! Je défend pas le système intensif céréalier, ils sont assez grand pour se défendre tout seul.
                                            Jusqu’à ce que j aille travailler l été chez eux quand j étais étudiant, je pensé comme vous, en pensant qu’il suffisait de mettre de l engrais et des phytos pour avoir de belles cultures. Et bien non, c’est plus compliqué que ça y paraît.

                                            D ici 2018, les agriculteurs français doivent diminuer de moitié leurs consommations de phytosanitaire.

                                            Pour finir, allé jetter un œil sur le site agriculture de conservation, un site agricole tourné vers l agronomie. Comme quoi, les mentalités changent.

                                            Sur ce…

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