- Ce sujet contient 63 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bee41, le il y a 13 années et 3 mois.
-
bonjour à tous,
Je suis apiculteur amateur en Creuse et je viens de constater dans la parcelle attenante à mon potager, des graines de maïs fraichement semées et enrobé d’une substance rose rouge, est ce du Cruiser? Est il toujours autorisé en France (et en Creuse…)???
voyez la photo ci en pièce jointe.Merci de vos renseignements.
Salutations.
Valentin.
cruiser c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique.
C’est à la demande de l agriculteur.
Il me semble que les graines au cruiser sont grisesje viens de vérifier sur le site syngenta, elles sont bien rouges!
tu ne peux pas distinguer à la couleur de l’enrobage si celui ci est cruiser ou non. mais de toute façon les maïs conventionnels sont systématiquement enrobés à moins d’une demande particulière de l’agriculteur.N’importe quel enrobage est dangereux puisqu’il est systémique et se retrouve donc dans toute les parties de la plante (durant toute sa vie).
Effroyablement …… juste.
oui de toute façon cruiser ou autre, c certainement encore une belle me….
je suis encore bien tombé tiens! je retrouve des graines un peu partout autour de la parcelle….et mon potager ds lequel j’envisageais de semer des fleurs mellifères…..faudrait qu’il arrêtent leurs conneries un jour!Le rapport n’est pas direct avec le sujet du post mais je mets ce lien ici :
il faut vraiment que le lien de causalité soir indiscutable, et plusieurs fois avéré, pour que la CNAM ait statué ainsi. Si certains doutaient encore …
s’il n’y avait que parkinson….hélas
Le maïs a tjs était enrobé, est c’est pas tjs par un insecticide.
Val, si le champ de maïs ne convient pas, sème des espèces suffisamment melifére pour que les abeilles les préfèrent au maïs.
C’est aussi simple que ça.
La phacélie est remarquable pour ça paraît iloui concernant les espèces mellifères c’était au programme, mais si l’enrobage en question est bien du cruiser, il est rémanent, et comme la culture l’an passé sur la parcelle que j’utilise était déjà du mais et du mm agriculteur…dc il est problable qu’il est déja utilisé des semences du mm type l’an dernier….
Le plus simple, demande lui.
Le cruiser est très cher, c’est vraiment à la demande.cruiser: Nord pas de calais
Paru dans la presse régionaleSubject: Un insecticide allemand appliqué au colza fait de gros dégâts chez les abeilles
Les colzas sont en fleurs. Les abeilles les butinent et ça les tue ! C’est le constat alarmant d’une trentaine d’apiculteurs du Montreuillois, mais aussi du monde entier. Une pétition a été lancée à l’échelle internationale, à l’attention du groupe Bayer, fabricant de la semence responsable. Pour l’heure,il refuse d’arrêter la production. Robert Therry, patron du musée de l’abeille à Bouin-Plumoison, n’a pas oublié le 19 avril. Ce jour-là, son fils, apiculteur professionnel avec lui, vient voir son père en catastrophe. « Il venait de découvrir des milliers d’abeilles mortes devant les ruches. » Quelques jours plus tard, un des employés de l’entreprise fera le même constat avec son propre cheptel. « On pouvait balayer les insectes et en ramasser des seaux », raconte Robert Therry. Depuis, ce dernier a reçu une trentaine de coups de fil alarmés d’apiculteurs amateurs du Montreuillois (on en compte environ 80 dans l’arrondissement).
D’où vient le mal ? Du colza. Et plus précisément du Cruiser, un insecticide dont la semence est imprégnée et qui se diffuse tout au long du développement de la plante. « Les notices indiquent que ce produit n’est nocif que pendant trois mois après la plantation. Si c’était le cas, ce ne serait rien, car on la met en terre fin août. Hélas, nous nous sommes rendus compte qu’il était toujours actif au printemps, au moment de la floraison quand les abeilles butinent. »
« Les agriculteurs ne sont pas responsables »
Les apiculteurs touchés ne se limitent pas au Montreuillois, d’autant que la culture du colza, un peu en retrait à une époque, a retrouvé un essor partout dans le monde. Si bien qu’une pétition circule à l’initiative d’Avaaz (association internationale de citoyens en ligne qui tente de peser sur les décisions politiques) pour demander au groupe Bayer d’arrêter la fabrication de cet insecticide. « Les agriculteurs ne sont pas responsables. Ils achètent les graines qu’ils trouvent sur le marché. J’en ai parlé au président de la chambre d’agriculture, Jean-Bernard Bayard. Il en était catastrophé. »
Robert Therry a dû déménager ses 70 ruches chez un ami qui a une grande prairie à Berck, loin de tout champ de colza. Des endroits privilégiés difficiles à dénicher, car une abeille peut aller butiner jusqu’à quatre kilomètres à la ronde. « Malgré tout, on n’évitera pas les conséquences néfastes. La première, c’est qu’on n’aura pas de miel de printemps. Habituellement, on en fait une tonne. C’est 15 % de notre production », confie l’apiculteur.
De leur côté, les dirigeants de Bayer, récemment réunis en assemblée générale, ont décidé de poursuivre la fabrication du produit incriminé. Et ce malgré la pétition signée par près d’un million de personnes, qui leur a été remise ce jour-là ! •
PAR VALÉRY DUHAUT
Pour signer la pétition en ligne : avaaz.orgles agriculteurs peuvent décider d’acheter de la semence enrobée ou non. Mais on sait très bien que depuis des années, les agriculteurs sont tout à fait happés par les biensfaits des produits, que les commerciaux mettent en avant.s’ils étaient obligés, pourquoi certains enrobent ils leur propre semence fermière?
Faut peut être se demander pq les semences sont enrobées…
Je n utilise pas cruiser, j en veux pas, mais il protège la semence contre le taupin, un vers qui mange les graines dans le sol. Pas de graine, pas de récolte, un agriculteur sème pour récolter. La récolte doit couvrir ses frais, au minimum.
Je veux faire du colza l an prochain, sur une des parcelles il y a eu attaque de taupins à l automne. Comment va t il falloir faire pour gérer ce problème? Je vais regarder ce qu’il se fait en bio mais est ce que cela suffira?
Faut peut être se demander pq les semences sont enrobées…
Je n utilise pas cruiser, j en veux pas, mais il protège la semence contre le taupin, un vers qui mange les graines dans le sol. Pas de graine, pas de récolte, un agriculteur sème pour récolter. La récolte doit couvrir ses frais, au minimum.
Je veux faire du colza l an prochain, sur une des parcelles il y a eu attaque de taupins à l automne. Comment va t il falloir faire pour gérer ce problème? Je vais regarder ce qu’il se fait en bio mais est ce que cela suffira?
le meilleur ennemi du taupin et de bien d’autres maladies et parasites, c’est les rotations. mais malheureusement elles ne sont plus toujours existantes. on revient de plus en plus vers cela mais il reste encore de gros efforts à fournir.
je suis bien d’accord que lorsque l’on sème c’est pour récolter mais nous n’avons jamais autant eu de maladies depuis que nous fragilisons les plantes avec les phytos. Je pense qu’il faut repenser les modes de production. Ca va tout de même à contre sens : les agriculteurs traitent pour “sauver” leurs récoltes alors qu’il savent que cela détruit les abeilles. faut il leur rappeler que sans elles les récoltent de certaines cultures seront bien compromises, je pense qu’ils le savent tous. Mais tant que cela fonctionne comme ça, on ne réagit pas.
Aujourd’hui, un commerciale va vendre de l’azote aux agris pour leur blés, ensuite un raccourcisseur pour réguler sa croissance et ensuite on va lui revendre de l’azote. il faut aussi qu’il se pose les bonnes questions.les agris ne sont sûrement pas tous à mettre dans le même sac mais il y en a encore beaucoup qui ne veulent pas se poser ce genre de questions.
Agriapi, faut aussi se demander pourquoi il y a des invasions de taupin par exemple, ou d’autres insectes. Les traitements chimiques se substituent aux chaînes naturelles, c’est leur principe, mais du même coup finissent par entrainer des déséquilibres. La destruction massive d’un ravageur favorise toujours le dévelopement d’autres espèces, et souvent parmi celles-ci un autre ravageur. Donc un nouveau traitement. C’est le cycle infernal dans lequel sont empêtrés les agriculteurs conventionnels.
Aujourd’hui l’alarme est à un niveau jamais atteint, malgré les quelques limitations de produits ! Le biotope est touché dans sa totalité : la flore, les insectes, les animaux, l’eau, la terre (avec les rémanences) et l’homme. Il n’y a plus d’issue par l’emploi des traitements, sauf pour les laboratoire qui en profitent pour mettre sans cesse sur le marché de nouvelles substances.
Le bio a eu le temps, en 30 ans, d’élaborer des solutions. L’agriculture raisonnée aussi. Ce qui compte, c’est d’abord de contester les modèles conventionnels qui ne sont plus, depuis longtemps, au service ni de l’agriculteur, ni des hommes. Pas facile, c’est sûr.
…cycle infernal dans lequel sont empêtrés les agriculteurs conventionnels.(…) Ce qui compte, c’est d’abord de contester les modèles conventionnels qui ne sont plus, depuis longtemps, au service ni de l’agriculteur, ni des hommes. Pas facile, c’est sûr.
Cycle infernal ? pas du tout, voyons ! il faut bien faire marcher le commerce :twisted
Bah, si seulement les maladies se cantonnaient aux champs et aux cultures, je n’en aurais rien à faire.
Les fous qui sèment toutes les crasses possibles et imaginables, les touchent, les respirent, s’empoisonnent violemment ET empoisonnent le consommateur final. Tout cela en pleine conscience.
Alors, on fait quoi?
Les problèmes rencontré en agriculture sont facilement transposable à l apiculture.
Par exemple si il ne faut plus utiliser d insecticides cela reviendrait à ne pas traiter contre le varoa.
Ne plus mettre d engrais reviendrait à arrêter de nourrir les colonies.À partir de la, soit chacun comprend le problème de l autre soit tout le monde se regarde le nombril.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.