- Ce sujet contient 35 réponses, 18 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
pierrolefou, le il y a 9 années et 3 mois.
-
Bonsoir à vous,
je suis bien loin d’être pro mais le sujet m’intéresse.J’ai calculé justement le cout d’une ruche de production il y a quelques jours, 47€ pour moi en sédentaire avec 3 ruchers.
Voilà comment je fais, je fais deux colonnes quand je note mes frais, une colonne investissement(tout ce qui va resservir, comme les ruches, matériel de miellerie… et une colonne fonctionnement, cire, pot, assurance, cotisations diverses, traitement varroa etc).
J’ai simplifié à ma sauce car je ne sais pas comment intégrer l’investissement dans mon calcul de bénéfice annuel, donc comme je suis à petite échelle je me dis que si j’investis c’est pour produire plus l’année d’après, alors l’année N j’ajoute mes frais de fonctionnement et mon investissement de l’année N-1 et je soustraie ça au chiffre d’affaire et je vois!
Cette année c’est en moins, logique car quasiment pas de miel mais bon ça fait mal!
Du coup j’ai quasiment rien investis cette année et je devrais gagner plus l’année prochaine en espérant que l’année se présente mieux!Pour mon coût de fonctionnement à la ruche je fais ma moyenne de ruche sur l’année en comptant que les ruches et non les ruchettes, les ruches présentes à la visites de printemps et les ruches à la mise en hivernage, je fais la moyenne et je divise mes frais de fonctionnement par ce nombre.
Ca vaut ce que ça vaut, mais à mon échelle c’est ce qui me semble le plus réaliste et me permets de connaitre mon évolution d’une année à l’autre.
Voilà pour moi mais je ne veux pas perturber le sujet.
Bonne soirée à vousBien que n’étant qu’un petit amateur, je lis avec intérêt vos échanges car cela donne un aperçu mais sous une autre facette, du métier d’apiculteur professionnel
Bonjour !
Dans sa considération d’être parmi les meilleurs, on a plutôt une tendance à minorer nos coûts de production
Pourtant, toute proportion gardée, un coût d’exploitation élevé avec appréciation réaliste des coûts traduit le confort, la possibilité d’extension et de renouvellement de cheptel de matériel d’évolution vers la modernité et en contrepartie un miel de meilleure qualité plus abondant et vendu plus cher.@nean : si au lieu de jouer les yakafokon tu agissais?
Car on est plusieurs à avoir donné nos chiffres, les avoir expliqué et en plus on est presque tous dans les clous !!
Alors action réaction
Ben j’aimerais bien les donner mes coût, sauf que je suis encore que novice et amateur uniquement, cette année était ma première vraie année apicole (j’ai récupéré les ruches de ma grand mère en juillet 2014 parce que ça partait en coui*** et que ça me fait mal au cœur la tournure que ça prenait) et jusqu’à maintenant je n’ai fait que des dépenses et je suis loin d’être rentré dans mes frais. Pour dire avec la production de cette année, et si c’était une très bonne année, ben je vais mettre 5 ans à rentabiliser mes investissements
Donc pour le moment afin d’éviter de dire des bêtises et de donner de mauvaises infos je me tais tout simplement (enfin j’essaie).
Et pour le coup désolé, si je vous ai dérangé, le sujet m’intéressais mais j’essayais de faire réagir (ce qui semble un peu le cas) et surtout de faire évoluer/préciser certains éléments car je continue à le soutenir, vos frais ne dépendent que de l’apiculture que vous pratiquer, et chacun sait qu’il y a autant de méthodes que d’apiculteur
Donc si pour aider avait une notion de vos pratiques, par un détail de vos frais par poste de dépense ça aiderait
Par exemple pour la transhumance, coût véhicule et carburant à l’année, pour les EA => coût du nourrissage, etc… Pour moi ce sont des infos précieuses qui me permettrait d’évaluer en fonction de ce que je souhaite pratiquer.
Merci pour votre aide
Bien que n’étant qu’un petit amateur, je lis avec intérêt vos échanges car cela donne un aperçu mais sous une autre facette, du métier d’apiculteur professionnel
Je te rejoins. Et je pense même qu’en devenant professionnel cela complique la passion. Car afin de pouvoir en vivre il faut essayer de rationaliser au mieux les coûts, mais pour ma part je ne suis pas certain qu’un jour je pourrais devenir pro (en pluri-actif j’entends) car – pour le moment – ma passion m’empêcherais de rationaliser mes coûts, je serais trop sentimental
bonsoir
apres avoir tenu deux compta reel pour mes deux societe plus celle de la CUMA et lma perso et celle de mon pere !!!!! :twisted :twisted
j ai divorcé avec les chiffres !!! raz le bol
finit réel, tva, CUMA et le reste, ma fille a pris le relais pour la SCI !!!.
j ai pas de compta pour les zaza mais je sais ou je vais quand meme !!!
je n ai plus d investissement !! que des planches et des cadres, des cadrons mais pas comme ceux de zaya, des vis , de la colle , si, j achete un enfumoir presque tout les ans !!! .
j ai un logitiel pour le peu de compta que j ai :
toutaublack.coma+
pour établir le coût de production, voilà ce que je fais
c’est sur une moyenne de 5 ans de production, d’investissement, charges comprises,ainsi que le montant des amortissements que la moyenne est effectuée,(ça donne une vision annuelle stable ;))
mais pour le banquier lors de la présentation du bilan tous les ans,(mais surtout pour nous) même si nous ne faisons plus de prêts, l’important c’est l’EBE
c’est la première chose que je regarde aussi, comptable et banquier , cela indique la santé de l’exploitation à savoir que si on est en dessous de 30% en cas de besoin faudra trop aller pleurer chez le banquier pour avoir un prêt,il y aura de forte chance pour que cela soit NIET
sur 5 ans, la moyenne annuelle de l’EBE et de 67% ça donne aussi une moyenne du coût de production 60% du CA, HT
bien entendu chaque exploitation est différente, donc difficile de dire un chiffre exact €, le % et bien plus palant
Désolé mais c’est quoi EBE ?
Ispat,
Si tu as un EBE DE 67 %, comment tu arrive à un cout d’exploitation de 60 % du CA?
Mon prévisionnel 2016 pour 30 ruches(amortissements compris) me dit environ 82 Euros par ruche en production en comptant tous les frais. Après, ça passe à 60 Euros au bout de quelques années .
Il faut tout compter et penser à tout(exemple: entretien du véhicule, électricité, téléphone, petit matériel, papier, crayon, assurance, lessive, la poste, étiquettes) Pour les choix techniques (nourrissement, achat d’essaims,matériel de transhumance,…),il faut faire faire des devis et pour le carburant ça change selon le véhicule mais il vaut mieux surestimer les consommations annoncées par les constructeurs.
Les amortissements,c’est une opération comptable pour répartir les charges de gros achats sur un nombre d’années.Le prix est divisé par le nombre d’années; on obtient une charge de dotation aux amortissements.
Pour évaluer le prix d’un essaim, par exemple,il faut compter le prix de la cire, du bois des cadres, les abeilles(et le couvain) ont une valeur aussi, proportionnelle à la colonie amputée,le miel et le pollen, les frais de déplacement, l’usure d’une ruchette sur une année,
Enfin multiplier le tout par le facteur de réussite des essaims.
C’est le coût de revient hors main-d’oeuvrePerso que des dépenses. Au début j ai gardé les factures. Mais comme grâce à ce forum et à Tom 12 j ai minimisé les frais au max, j ai arrêté.
Chercher le cout de production à la ruche n’est pas , a mon sens , le critere de gestion le plus pertinent .
Parce qu’on a des difficultés a définir ce qu’est une ruche. Quid des activités d’élevage , des ruchettes …..
je préfères une marge nette sur chiffre d’affaires . Ca c’est parlant pour jauger une entreprise dans sa réalité et faire des comparaisons ensuite sur le mode de prod.
Les dotations aux ammo peuvent être réintégrées au résultat pour avoir une vision plus nette de la rentabilité de l’entreprise
Pour les non pro , on peut faire une marge brute de production: ventes -charges ( charges directment imputable à la production de l’exercice )
Bonjour !
Pour simplifier aussi on voit avec l’EBE et la marge nette qui doivent être positifs, que l’important (même si c’est une lapalissade) est d’avoir de la production et de pouvoir la vendre un bon prix.
Dans les Vosges, jusqu’à présent, plusieurs années consécutives sans récolte, et également une vente difficile les années fastes, décourageaient les professionnels. çà va un peu mieux avec le réchauffement du climat, un engouement du public pour le miel et la transhumance tant qu’il n’y pas trop de pertes hivernales.bonjour
j ai simplifié au maximum vu que je suis en fin de carriere.
je tiens une compta sérré des ventes , je totalise mes depenses de roulement indispensables chaque debut de campagne , cadres, petits matos et ensuite achat previsionnel, planches, fond, couvre cadres toit tole !!.
et si il reste de la marge un petit investissement pour ameliorer soit la miellerie, soit l exploitation mais tout les ans j y consacre un budget .
et comme ma fille reprend je ralenti pas, comme je sais que je vais l aider aussi pas mal j en profiterais aussi !!
tout les ans aussi un petit budjet pour la sécurité et soulager le dos et la peine !!! ca c est ma rente handicap qui y participe !!!
ah oui !! les bonnes années !!mettre de cote pour les années de :
La pove bete ….!
ben oui pierrot , c’est le bon sens paysan qui parle dans ta bouche .
chez nous, on dit qu’un paysan n’est pas assez intelligent pour penser de travers….
Intéressant tous vos avis :
* en gros a 10 ruches c’est serré, opération blanche les 1eres années, sans compter les aléats*.
* a 50 – 100 si ça tourne ça va y a un retour
* les pro >200 >400 dégage quand même quelques revenus.*par aléats, j’entends, montée en gamme colo, mortalité, essaim, remérage, compétence de l’api, endroit bon sans trop d’emmerdes.
donc avec peu de ruches, ce qui compte c’est le plaisir, puis ça dépend des api, y en a qui bricole d’autres non.
Par contre celui qui récupère une vieille ruche, qui y met un essaim, sans trop s’en occuper et qui a un bénéfice, il est content, et a peut être un retour.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.