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richard86, le il y a 5 années.
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Bonjour,
N’ayant qu’une trentaine de ruche, je m’interroge sur l’utilisation du bac décanteur:
Est ce que cela dispense de passer le miel en maturateur?
Si non, quel est son intérêt?
A partir de quel volume de miel la question se pose?Merci pour vos réponses
manje n’ai pas de bac décanteur et pour cause : très peut de ruches
mais a mon sens c’est pour enlever les grosses brèches en sortie d’extracteur pour ceux qui fond de la grosse quantité avec pompes et tous le” tintoin”Le bac decanteur il faut deja une sacré quantité de miel pour l amorcer
Il faut effectivement avoir plusieurs fûts à extraire sinon c’est pas la peine
En ayant ça tu évites aussi le maturateur à coups sûrs
Mais il y en a qui font aussi sans aucun des deux et y a pas plus de problèmeBonjour,
N’ayant qu’une trentaine de ruche, je m’interroge sur l’utilisation du bac décanteur:
Est ce que cela dispense de passer le miel en maturateur?
Si non, quel est son intérêt?
A partir de quel volume de miel la question se pose?
Merci pour vos réponses
manBonjour,
Je me suis équipé d’un bac décanteur et une pompe à partir d’environ 30 ruches avec ma tirelire apicole. (OK, avec 30 R c’était un peu du luxe, mais, en même temps, quand on aime…).
Je n’ai pas pris un gros bac, j’ai pris le cleanomel de chez THOMAS, la pompe je l’ai acheté en “kit” chez LEROUGE à l’époque et je l’ai assemblé.
A partir de 30 ruches : à raison de 2 ou 3 hausses par ruche et par récolte les bonnes années, ça m’a vite gavé de basculer les seaux dans les maturateurs.
– l’intérêt de l’ensemble pour moi : 1er filtrage du miel et envoi direct du miel dans les maturateurs sans manipulation de seau. Et, c’est un réel plaisir.
– le miel passe quand même dans les maturateurs
– ce matériel n’est pas utilisé lorsque je fais de petites récoltes.
– par contre, il faut compter le nettoyage après extraction. Et comme je suis maniaque avec mon matériel apicole, et bien, ça me prends du temps en plus.
Aucun regret quand même, les efforts gagnés lors de l’extraction l’emportent largement sur l’inconvénient nettoyage. Le plaisir l’emporte.
Après à chacun son apiculture.
Il faut un nombre de ruches (volume de miel) conséquent pour justifier de l’utilisation d’un bac décanteur.
En particulier s’il est chauffant il va permettre d’envoyer un miel débarrassé des plus grosses impuretés.
Mais après ça, il n’empêchera pas l’utilisation d’un maturateur ( mot inadéquat) puisqu’il s’agit d’une véritable décantation, les particules éventuellement plus lourdes que le miel (il n’y en a peu) au fond et une large majorité des impuretés en surface qu’il sera facile de retirer.
La mise en fût (après bac décanteur) est du même principe, la quasi totalité des impuretés résiduelles se retrouve en surface.
En résumé, pour justifier l’utilisation d’un bac décanteur, il faut des volumes de miel (ou des sous).A tous,
merci pour vos retours détaillés qui répondent grandement à mon interrogation du départ.
à+
manVous passerez sans doute au bac décanteur, quand vous en aurez marre de nettoyer les tamis, les toiles avec du miel visqueux qui ne passe pas !
Pour revenir à la décantation, la viscosité à une importance majeure et à titre d’exemple sur les miels de printemps, lorsque la cristallisation se fait en une seule nuit, on a une kyrielle de petite particules de cires qui reste piégée avant de regagner la surface !
Je rejoins la position de MichelV qui estime qu’à partir d’une trentaine de ruches, le Cleanomel est une première solution.
Rappel. Un miel de printemps contenant dans sa structure des fines particules devient vite impropre à faire de la cristallisation dirigée pour réaliser du miel crémeux.
Il est vrai que pour les exploitations plus importantes, on passe à un niveau supérieur avec la solution de la pompe (commande par basculage de niveau).
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