20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 60)
    • Rang: Faux bourdon
      Messages: 548

      POUR L’ INSTANT JE NE SUIS PAS D’ACCORD DE PAYER :sick: :sick:
      ni pour 2016
      peut-être pas non plus pour 2017

        Rang: Reine
        Messages: 6672

        POUR L’ INSTANT JE NE SUIS PAS D’ACCORD DE PAYER :sick: :sick:
        ni pour 2016
        peut-être pas non plus pour 2017

        Si tu as un contrôle des fraudes , tu te feras allumer… Il existe des IGP pour beaucoup de production après libre d y adhérer ou pas,

          Rang: Reine
          Messages: 2593

          +1 avec Seb-la-bique

          Faire partie d’une IGP, c’est un engagement du producteur à produire selon un cahier des charges défini pour la zone et des contrôles pour la conformité.

          C’est aussi le respect du consommateur qui doit avoir le produit conformément annoncé dans le cahier des charges.

          Comme il a été dit, tu es libre d’adhérer ou de ne pas adhérer.

          Par contre à titre de protection, il y a la possibilité de déposer une marque à l’INPI.

          Bien sûr si l’IGP ou l’AOC existe, le nom ne sera pas libre.
          C’est celui qui dépose la marque qui va verrouiller le nom.

          Regardez la mésaventure du couteau de Laguiole !

            Rang: Faux bourdon
            Messages: 548

            Et vous trouvez ça normal, voire légitime?

            L’inverse est défendable.

            Alors il suffit que je dépose le nom “miel” et je serais le seul à pouvoir le monnayer.

              Rang: Reine
              Messages: 2593

              Vous le faites exprès.

              Lisez la réglementation !!!

              Je vous ai mis sur le forum :

              – Le décret Miel 2003-587 du 30 Juin 2003
              (Page 1 – Post 83228)

              – La fiche pratique de la Répression des fraudes
              (Page 2 – Post 84329)

                Rang: Faux bourdon
                Messages: 548

                Bien sûr,oui je le fais exprès, je ne m’amuse pas à dire n’importe quoi , juste ce que je pense. :x :twisted

                  Rang: Butineuse
                  Messages: 385

                  Richard, tu répond toujours réglementation; sans jamais répondre aux
                  arguments que l’on oppose à cette réglementation…
                  pourtant mon histoire de label bio me semble parlant. par exemple.
                  moi, je ne suis pas d’accord pour me plier à une réglementation juste parce que c’est la réglementation ! d’autant plus qu’elles ne sont pas immuables, on peut les modifier, elles ne descendent pas du ciel :whistle:
                  et c’est marrant parce que depuis le début, seuls ceux qui ne sont pas en
                  Cévennes défendent l’IGP “Cévennes” :S

                    Rang: Reine
                    Messages: 2593

                    @ Vincent

                    Tu nous claironnes que tu es réfractaire à toute réglementation.

                    Donc, pour revenir à l’IGP Cévénnes, on ne connait pas tous les détails de la situation sur place.

                    Mais, si tu as le même discours qu’ici, c’est compréhensible qu’ils ne veulent pas de toi …

                      Rang: Butineuse
                      Messages: 385

                      @ Vincent

                      Tu nous claironnes que tu es réfractaire à toute réglementation.

                      Donc, pour revenir à l’IGP Cévénnes, on ne connait pas tous les détails de la situation sur place.

                      Mais, si tu as le même discours qu’ici, c’est compréhensible qu’ils ne veulent pas de toi …

                      :lol:

                      je ne suis pas réfractaire à toute réglementation, je suis réfractaire aux réglementations que je trouve abusives ou injustes. par exemple je suis d’accord pour qu’on interdise le miel coupé au sucre.

                      ensuite, vu que je n’ai jamais postulé pour avoir l’IGP, je ne vois pas comment ils auraient pu me refuser !
                      je ne sais pas où tu as lu qu’ils ne voulaient pas de moi…

                      je pense que devant une nouvelle règle, on doit se poser la question de savoir qui a écrit cette règle, comment, pourquoi… et non pas la subir comme si c’était une table de la loi qui nous descend du ciel :whistle:

                        Rang: Faux bourdon
                        Messages: 548

                        Moi, je dis que pour faire du vrai du bon du pur miel des Cévennes, on n’a pas besoin de leur IGP, on a trés bien fait sans jusqu’à maintenant.

                        Cette situation commence à devenir gênante, mais bon…
                        On a l’habitude maintenant. Il y a toujours un nouveau réglement ou une nouvelle norme qui nous force à rester en porte-à-faux le temps de s’adapter légalement ou pas.




                        Je n’incite pas à être dans l’illégalité

                          Rang: Reine
                          Messages: 2593

                          Réponse aux questions posées par Flexo (entre autres dans le Post 84384 sur le Miel d’Enfer et de Châteaux).

                          Tout d’abord la réglementation (même si çà ne plaît pas à certains).

                          ” Les dénominations de vente peuvent être complétées par des indications ayant trait :
                          a/ …/…
                          b/ A l’origine régionale, territoriale ou topographique, si le produit provient entièrement de l’origine indiquée“.

                          1/ L’indication géographique doit exister. La limite à l’aire géographique détaillée la plus petite possible figure au cadastre (Codification d’un secteur par lettre et une indication littérale si elle existe (ex. Les Combes), puis une indication des parcelles par un code lettre (celui du secteur) + un chiffre.

                          2/ Même si le rucher est situé dans une zone géographique (ou topographique) identifiée, pour respecter la zone de production exclusive, encore faut’il que la superficie de cette zone soit cohérente.
                          Si le secteur fait 50 Ha, çà ne passera pas sachant que l’aire classique pour les abeilles est de 700 à 1000 Ha (ou prouver qu’il n’y a aucune partie de miel provenant au delà de ces 50 Ha de la zone annoncée – si l’on cherche bien on trouvera toujours un pollen isolé).

                          3/ Si l’on a une production qui correspond à cet espace aussi réduit, il va falloir en assurer la traçabilité (voir la tenue du registre de miellerie).

                          Pour répondre plus particulièrement à Flexo, s’il a un rucher qui est au lieu dit “L’enfer”, ,il peut l’appeler “Miel d’enfer”, s’il respecte bien les conditions évoquées paragraphes 1, 2 et 3.
                          A mon avis, quand on veut aller au plus fin, on se crée des entraves.

                          Par contre : est ce bien une terminologie bien perçue par un consommateur ?

                          La terminologie “Enfer” peut être par exemple utilisée par une bière (il existe des choses dans ce genre). En général un consommateur de miel ne recherche pas des émotions fortes !

                          Pour des appellations reprenant des noms de châteaux (même si elles correspondaient aux conditions paragraphes 1 et 2) , si ce sont des propriétés privées, ces noms ne sont pas publics.

                            Rang: Reine
                            Messages: 9923
                            17 pts

                            salut richard
                            avec ma fille on a extrait un miel particulier et on voulais mettre pour le differencier
                            ….miel du bois de chez moi …… :laugh: on le dit aux clients qui gouttent ce truc et se demandent d ou ca sort !!
                            si ca se trouve on est dans les clous !!!a+

                              Rang: Reine
                              Messages: 2593

                              Salut Pierro, je pense que ton “Miel du bois de chez moi” est la dernière boutade qui nous permettra de boucler le sujet et de tirer la philosophie de la réglementation.

                              Néanmoins, il faut savoir que la réalité dépasse quelques fois la fiction. Je cite par exemple des étiquetages rencontrés qui ont nécessités des rappels à l’ordre ou des sanctions : “Miel d’ici” (pourquoi pas d’ailleurs), “Miel d’ Antan”, “Miel Brut de Ruche”, “Brut de Miel” (on s’attendait comme le champagne à un miel 1/2 sec!). On peut en sourire, (ce que je viens de citer concerne principalement des conditionneurs), mais il y a aussi quelques apiculteurs qui font fort … (je ne les cite pas …)

                              Pour revenir à l’étiquetage (Ce sont des règles du Code du Commerce).

                              La dénomination de vente est cadrée pour 2 raisons majeures :

                              La distorsion de concurrence entre des produits équivalents, dont l’un se prévaut d’une qualité, d’un attribut, etc.. qui sont communs à tous les produits de la même catégorie (en commerce, cela s’appelle de la concurrence déloyale).

                              – Une information, annotation qui ferait croire au consommateur qu’un produit a une spécificité ou des qualités supérieurs, alors que ces produits sont identiques, cela s’appelle en commerce, une tromperie. (La fraude, c’est un autre problème).

                              Les indications complémentaires (que l’on peut classer dans l’information consommateur) peuvent être indiquées à condition qu’elles soient sincères, conformes à la législation du produit considéré et de ne pas induire le consommateur en erreur ou apporter une discrimination entre producteurs non justifiée.

                              La moralité de tout cela :

                              – Le respect entre membres de la même profession.

                              – Le respect du consommateur, ce qui est bien la finalité de notre art !

                                Rang: Reine
                                Messages: 1043

                                Réponse aux questions posées par Flexo (entre autres dans le Post 84384 sur le Miel d’Enfer et de Châteaux).

                                Tout d’abord la réglementation (même si çà ne plaît pas à certains).

                                ” Les dénominations de vente peuvent être complétées par des indications ayant trait :
                                a/ …/…
                                b/ A l’origine régionale, territoriale ou topographique, si le produit provient entièrement de l’origine indiquée“.

                                1/ L’indication géographique doit exister. La limite à l’aire géographique détaillée la plus petite possible figure au cadastre (Codification d’un secteur par lettre et une indication littérale si elle existe (ex. Les Combes), puis une indication des parcelles par un code lettre (celui du secteur) + un chiffre.

                                2/ Même si le rucher est situé dans une zone géographique (ou topographique) identifiée, pour respecter la zone de production exclusive, encore faut’il que la superficie de cette zone soit cohérente.
                                Si le secteur fait 50 Ha, çà ne passera pas sachant que l’aire classique pour les abeilles est de 700 à 1000 Ha (ou prouver qu’il n’y a aucune partie de miel provenant au delà de ces 50 Ha de la zone annoncée – si l’on cherche bien on trouvera toujours un pollen isolé).

                                3/ Si l’on a une production qui correspond à cet espace aussi réduit, il va falloir en assurer la traçabilité (voir la tenue du registre de miellerie).

                                Pour répondre plus particulièrement à Flexo, s’il a un rucher qui est au lieu dit “L’enfer”, ,il peut l’appeler “Miel d’enfer”, s’il respecte bien les conditions évoquées paragraphes 1, 2 et 3.
                                A mon avis, quand on veut aller au plus fin, on se crée des entraves.

                                Par contre : est ce bien une terminologie bien perçue par un consommateur ?

                                La terminologie “Enfer” peut être par exemple utilisée par une bière (il existe des choses dans ce genre). En général un consommateur de miel ne recherche pas des émotions fortes !

                                Pour des appellations reprenant des noms de châteaux (même si elles correspondaient aux conditions paragraphes 1 et 2) , si ce sont des propriétés privées, ces noms ne sont pas publics.

                                si les propriétaires des chateaux privés sont ok, on peut donc indiquer le nom du chateau? et memem mettre une photo en fond de l etiquette?

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 2593

                                  Non Flexo,

                                  Il faut que ton miel proviennent entièrement de l’origine indiquée.

                                  Si tu es dans le parc du Château de Versailles, pas de problème, tu auras la superficie qui correspond.

                                  Par contre pour les petites propriétés, même si c’est un château tu n’auras pas la superficie qui garantit la zone de production.

                                  Si c’est une propriété privée, je doute que l’usage du nom soit accordé pour le dépôt d’une marque commerciale.

                                  Mais, rien ne t’interdit de déposer une marque auprès de l’INPI (qui sorte de ton imaginaire ou d’un cabinet conseil en la matière), à condition que cette appellation soit libre et que le jeu en vaut la chandelle !

                                    Rang: Reine
                                    Messages: 1043

                                    Non Flexo,

                                    Il faut que ton miel proviennent entièrement de l’origine indiquée.

                                    Si tu es dans le parc du Château de Versailles, pas de problème, tu auras la superficie qui correspond.

                                    Par contre pour les petites propriétés, même si c’est un château tu n’auras pas la superficie qui garantit la zone de production.

                                    Si c’est une propriété privée, je doute que l’usage du nom soit accordé pour le dépôt d’une marque commerciale.

                                    Mais, rien ne t’interdit de déposer une marque auprès de l’INPI (qui sorte de ton imaginaire ou d’un cabinet conseil en la matière), à condition que cette appellation soit libre et que le jeu en vaut la chandelle !

                                    un parc avec 63 hecatres est trop petit donc?

                                    mais un avec 900?

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 2593

                                      Si sur tes 63 ha de parc, tu as 3 Ha d’acacia et que tu fais une miellée d’acacia, çà pourra passer. Par contre pour les autres miellées (exemple : Miels Poly-floraux, çà va largement déborder.

                                      Par contre commercialement tu ne vas pas indiquer sur ton étiquette “Miel Château Machin”, alors que tu peux mettre “Miel d’Acacia”, ce qui est plus valorisant (voir le niveau de prix de vente).

                                      Après, c’est du markéting , l’image de marque, etc… Pourquoi indiquer sur une étiquette “Miel Château Machin”, si dans ton aire géographique de vente , le Château Machin n’est pas connu et n’apporte pas un plus au niveau de la qualité.

                                      Même si c’était le cas d’être identifiable, pour une clientèle locale, il faut se poser la question, est ce que cela apporte un plus.

                                      Le consommateur averti de miel, ne fera pas l’amalgame avec le Château qui s’identifie au vin. Je crois que tu es dans le Vexin, perso j’aurais la démarche inverse, en me méfiant et en disant quel est ce petit malin qui veut se valoriser avec ce qui n’est pas dans les normes du commerce du miel.
                                      Si tu fais les marchés ou dans la distribution où tu es identifié comme producteur local, par exemple : surprends tes clients en faisant du miel en rayons. Je pense que ce sera plus profitable que d’aller chercher le Château Machin.

                                      Mais tu sais, moi je ne suis pas le patron de ton job !

                                      Récemment, j’ai eu en main une enquête consommateur avec les perceptions du miel, je peux t’assurer que l’attente consommateur est une information fiable sur l’origine florale et sur le lieu de production et dans l’ordre : le pays, la région.

                                        Rang: Faux bourdon
                                        Messages: 548

                                        pourtant, Château Machin ,ça fait bien pour le vin .

                                          Rang: Reine
                                          Messages: 6672

                                          Il existe un domaine viticole , qui apele son vin ” vin de merde ” avec de belles mouches bleues..

                                            Rang: Faux bourdon
                                            Messages: 548

                                            mis en pots au château Machin

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 60)
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