[API43]

Les apiculteurs pro peuvent t’ils decrirent leur méthode de conduite de cheptel sur une saison : -nombre de ruches en productions gérés, d’essaims, repartition des ruches sur les différentes miellés, nombre d’essaims réalisés, a quel période, méthode de changement de reine…

[Seb.la.bique]

Ca depend des miellées visées et de ta région.

[ispat]

comme dit Thierry, explique nous comment tu fais ?? c’est quand même plus simpa que juste venir chercher des infos !!!

[pierrolefou]

bonsoir
au train ou c est partie depuis 3 ans avec les bourdonneuses et les reines qui valent rien !!
il va falloir autant de ruchettes que tu as de ruches en prod !!
ma ruchette vitré dans mon musée reflete bien ce qui se passe dans les caisses en general
ca fait depuis 1995 que j ai cette ruchette vitré!!
ca m est arrivé de perdre une reine de temps a autre sans essaimage !!
ca a commencé y a 5 ans !! a branler !!
mais depuis 3 ans ????
2014 perdu 1 fois la reine !!
2015 perdu 2 fois la reine !!
2016 perdu 3 fois la reine !!
et sans essaimage !!a+

[ispat]

tu as mis dans le mille PIERRO c’est exactement ça la réalité !!

[apix]

comme dit Thierry, explique nous comment tu fais ?? c’est quand même plus simpa que juste venir chercher des infos !!!

Et ce serait sympa de remplir ton profil et de te localiser : autant de régions…autant de méthode de travail
Cela vaut pour tous les utilisateurs évidement
Cdt.

[Anonyme]

Pour une production d’essaim jusqu’en juin, puis une production de miel d’été (le tout en sédentaire) :

Avoir toujours des nucs pour remplacer les reines.
Avoir donc un élevage de reine qui tourne tout le temps.
Toutes celles qui sont pleines en juin prennent des hausses et les remplissent.

Mais je ne suis pas encore rodé sur tout ça…

[morgan]

moi pour 200 ruches de prod je tape sur 50 EA hivernés et des mini plus pour avoir des reines fécondées meme si je m’oriente de plus en plus sur l’achat de reine chez des éleveurs pros
je fais des EA en avril et début mai en prenant des cadres(1ou 2) sur chaque colo pour freiner l’essaimage et avoir un objectif de 9 cadres de couvain pour la miéllée d’acacia ou je transhume la moitié (toute les + fortes) apres c’est le miellat et chataigner ou toutes les ruches sont a fond
on va surement prendre un virage sur la miéllée de tournesol pour faire 100EA en hiverné car la miellée plafonne a (5/8 kg de moyenne) donc en fut ce n’est plus viable dans mon secteur
et essayé de transhu 100 colos sur bruyere, bon on est en pleine reflexion mais je pense que c’est la dessus que l’on va s’orienté
personnellement j’ai surtout de la demande sur des miels de crus, et pour les reines cette année mes nucs ont surtout servit a remplacer des boiteuses et orphelines, mes EA de printemps et d’automne sont fait systématiquement avec reine d’éleveurs
comme les autres n’hésite pas a partager ta gestion de cheptel
j’ai plus a apprendre qu’a donner, a mon humble avis, mais au moins tu sais vers quoi je vais
a+
ps: les EA sont fait avec reine fécondée

[kakikooka]

Super le sujet !!!!
en voila un que je vais suivre de près
c’est exactement le genre pour donner des idées et avancer
allez lâchez vous messieurs les pros et semi-pros !!!
A+

[flo-bourdon]

Ma méthode : tirer parti des connaissances théoriques et pratiques sur la biologie de la colonie d’abeilles pour valoriser au mieux en fonction des capacités de production selon le moment de la saison et les observations phénologiques correspondantes.
Autrement dit comme Mathieu faire des essaims quand les ruches sont en période de forte augmentation de surface de couvain avec des rentrées de pollen … et faire du miel à la fin de cette période quand un maximum de ruches sont pleines d’abeilles ( vers le solstice à la floraison du châtaignier).
Il faut suivre les tendances naturelles, c’est quand même plus facile, et leur laisser la place nécessaire à leur développement.

En ce qui me concerne, j’ai des petits ruchers en nombre suffisant. Ainsi je m’assure d’avoir des miellées différentes, je n’ai pas tous mes oeufs dans le même panier, j’ai des ruchers en test et des valeurs sures, j’ai assez de place pour enlever toutes les ruches d’un rucher en cas d’urgence .

Toujours avoir quelques reines fécondées, c’est pratique

[olisprop]

Pour ceux que ça intéresse, j’avais lancé un sujet identique intitulé : reine et production.
En fait, je m’y suis sûrement mal exprimé mais l’idée est là même. Le suivi d’un cheptel, sa pérennité dans le remplacement des reines.
Je fais un peu comme Morgan, des EA en avril sans intro de reines, des ruches en prod sur accacia (colo les plus fortes) et toutes les ruches en prod sur châtaignier.
Les EA me servent à renouveler les ruches orphelines .
L’apiculture avec production de miel de cru est un vrai métier et demande de bonnes connaissances et beaucoup de rigueur.

[ispat]

je pense qu’un api qui a 350 ruches(donc un pro!!) et qui ouvre un sujet devrait quand pouvoir nous donner des infos sur sa façon de travailler ?????????????????

[olisprop]

En effet, j’avais pas vu. Je pensais vraiment que la question était posé par un amateur.
Api 43 devrait pouvoir ns exposer sa façon de travailler, c’est le principe d’un forum : échanger.

[API43]

Étant donné que plusieurs membres du forum en ont fait la demande je vais présenté mon système de conduite de cheptel : (ne pas hésité a critiquer si des point vous paraissent incohérent)

Tous les élevages et essaims sont réalisés dans le sud de la France fin mars (environ 400 essaims), les ruches sont reparties sur 5 ruchers de 70 ruches tout au long de l’année sur chacune des miellés. Chaque rucher contient des reines de la même année (maximum 2 ans). Au printemps le rucher contenant les reines de 2ans est entièrement divisé en essaims et des essaims hiverné y sont introduit. Tout au long de la saison des essaims sont introduits dans les ruches qui flanche. La majorité des essaims sont conservés en ruchette. Je remére entiérement chaque année un rucher a l’automne. Sur les trois autre ruchers des essaims sont ponctionnés fin mars. Les essaims enruché n’entre en production que pour la miellée de montagne.

[Seb.la.bique]

A peu près même façon de bosser