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florent48, le il y a 5 années et 11 mois.
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Bonjour à vous,
je souhaite tenter un rucher sédentaire à 1400m d’altitude sur le mont Lozère pour ceux qui connaissent, mais d’autres dans d’autres régions à altitude identique pourront me conseiller aussi sans doute.
C’est mon rucher à callune que je viens de trouver dernièrement. Je vais y mettre 6 ruches qui sont dans un coin bien trop hostile à cause de la chaleur et de la sècheresse.
Vu que c’est sur ma commune et qu’à 15min de route de chez moi et que c’est des colonies que je ne compte même plus dans mes effectifs je me dis que j’ai pas grand chose à perdre? D’autres ont bien des ruchers sédentaires dans les Vosges, les Pyrénées ou les Alpes par exemple.
Callune à volonté, sapins, framboisiers, épilobes en épi etc.
Par contre neige en hiver et accès quasi impossible.
Mais si il y a des réserves correctes, un bon traitement varroa et du candi par sécurité, ça devrait pouvoir attendre le mois de mars non?
Si les montagnards me le déconseillent vraiment, alors j’irai les récupérer fin septembre. Mais vu comment ça crève certains hiver même quand on les a sous le nez et qu’on les bichonnes au mieux, je me dis que ça vaudrait peut être le coup de le tenter?
A plus, et au plaisir de vous lireIl faut les mettre à partir de début juin avec de la réserves et des bonnes jeunes reines de l’année et les sortir quand la callune y est fini, pas attendre les calanques grecques car ça pèle la nuit là haut.
Aucun intérêt à hiberner là haut.il y a 5 années et 11 moisRang: ReineMessages: 1543Nb de ruches: 48Localisation : France208 ptsTu peux toujours essayer et voir ce qu’il te reste au bout d’un an, et “éventuellement” quel bénéfice tu en tires.
Ce n’est pas une bonne idée ; les abeilles ont besoin d’une température pour s’activer ainsi que de fleurs.
Ces conditions ne seront réunies qu’en juin juillet et aout, au mieux, neuf mois de confinement, ce n’est pas dans leur statut, sinon, on aurait vu des colonies sauvages quand il y en avait.
La transhumance n’est pas une religion, c’est la mise à disposition de l’abeille de fleurs qu’elles vont pouvoir butiner.
Heureusement, la Lozère à de quoi leur offrir…..un peu plus bas, quitte à les remonter si les conditions météo s’annoncent favorables.
Qui plus est, même l’été, certaines années sont parfois difficiles, donc….à toi de voir.Je profite du sujet pour poser une question
Jusqu’à quelle altitude peut on laisser les ruches en fixe ?
1)Pour être sur qu’elles vont supporter les températures hivernales
2)Qu’elles puissent être autonomes (ou presque selon les cas ) au printemps .
En fait, j’aurais peut être l’ocasion de déposer quelques ruches vers les monts de Lacaune (Tarn) , mais je ne veux pas faire n’importe quoi et si possible en retirer un peu de miel
Dans mon cas l’altitude serait inférieure à 1000m…, pas attendre les calanques grecques…..
c’est pas calendes grecques?
Les calanques c’est à Marseille
Sinon effectivement quel intérêt d’hiverner là haut?@ jcp
J’ai un rucher sédentaire dans la vallée la plus froide de Suisse, à 1080m.
Je laisse les fonds de ruches et assez de réserves.
Il y a quelques années nous avons eu 2 semaines avec des nuits entre -20 et -28 °C et toutes étaient là au printemps !
Elles ne craignent pas vraiment le froid, du moment que la grappe est assez populeuse. Le pire est l’humidité, le contraste des températures produit pas mal de condensation !
C’est de la Carniolienne donc bon démarrage au printemps.
Elle font du pissenlit et certaines années du sapin (sauf cette année : printemps pourri et pas de pucerons, il a fallu nourrir !)
Je ne fais pas de grosses récoltes sur ce rucher. Je l’utilise principalement pour l’élevage de nucléïs et de reines car proche de chez moi.…, pas attendre les calanques grecques…..
c’est pas calendes grecques?
Les calanques c’est à Marseille
Sinon effectivement quel intérêt d’hiverner là haut?Maudite écriture intuitive…
Je suis passé récemment au col du St Gothard (frontière entre la Suisse et l’Italie), et sous le col qui est à 2091 m deux ou trois lacets en descendant nous nous sommes arrêtés pour contempler un rucher actif d’une vingtaine de colonies à pratiquement 2000 m d’altitude. Ce rucher entretenu à la mode suisse allemande me parait sédentaire.
bonjour
un rucher sédentaire hiverne très bien à 1000 m et même plus
les colonies sont à poser au soleil
le froid n’est pas un problème (j’ai des fonds nicot à ouverture totale que je ferme à partir de mi-octobre et que j’ouvre vers fin mai)
c’est l’humidité le problème
la noiraude est à préférer car à priori elle gère mieux les réserves et sa population
ça essaime généralement sur le mois de mai donc faut faire le nécessaire fin avril début mai
récolte unique vers fin juillet
et cette année ça a produit du miel, sans avoir à nourrir pour maintenir en vie le cheptel, alors que plus bas en sédentaire ce fut nada pour la récolteSalut,
En fait, j’aurais peut être l’ocasion de déposer quelques ruches vers les monts de Lacaune (Tarn)
J’ai travaillé plusieurs saisons avec un apiculteur à quelques km de Lacaune (miam, la bonne saucisse sèche !), toutes ses ruches se trouvaient en plaine, aucune n’hivernait en altitude.
Elles ne montaient, en partie, que pour la callune, pour redescendre en fin de miellée.Bonjour à vous,
merci pour vos avis! J’ai plus trop internet en ce moment donc j’ai pas pu vous répondre avant.La saison étant trop avancée et la callune fleurie depuis un moment j’ai fais le choix de ne pas y monter de ruches. J’ai quand même préparé mon nouveau rucher et installé les supports pour la saison prochaine. Les quelques ruches restées à Florac en cevennes ont de la callune mais moins, elle vient juste de commencer à fleurir, donc je les ai laissées pour en profiter.
Je pense repartir que sur des ruchers sédentaires au printemps prochain, ça me fera bien moins de boulot et de fatigue pour un résultat quasiment identique. Je fais le choix d’exploiter au mieux mon coin et mon département à 15min de route au max.
Je vais le prendre beaucoup plus cool, je dispatcherai toutes mes colonies sur les ruchers au printemps et pour celui dont il est question dans le post, pareil, je poserai vers mai ou juin et si j’ai des bras pour m’aider je redescends après la callune et si non ça hivernera sur place.Comme le disent certains ici ça hiverne bien ailleurs dans des conditions identiques! Et comme le disent d’autre avec un oeil plus pro, c’est moins rentable! Les deux versions se tiennent, mais je vais relacher et viser un peu plus de tranquilité d’esprit! Et pour répondre à l’un d’entre vous, l’interêt d’aller hiverner là haut, c’est juste que c’est un bon rucher et surtout que c’est dans ma commune là où j’habite et comme dit plus haut, si ça hiverne bien, c’est des emmerdements et de la fatigue en moins, je ne vise qu’une récolte en fin de saison dorénavant.
Je vous tiendrai informé du déroulement au fur et à mesure de toutes façons.
Merci à vous
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