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richard86, le il y a 6 années et 6 mois.
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Salut,
Que pensez-vous, des traitements à l’acide lactique, pour réduire la pression du varroa, avant la pose des hausses ?bjr,
lactique ou oxalic effecace si pas de couvain or c’est pas le cas formique mais gerer la temperature
perso, je poserai un cadre a male en debut primtemps que je retirerai avec un traitement oxalic par pulverisation au retrait du dit cadre
mais g qu’une 30aine de ruche a traiternotre GDSA propose apistan au printemps
moi je le fais pas car ca revient trop chere. a un moment le budget devient tendu aussi. j’ai deja plus de fric pour acheter des RF sinon je le ferraitSi avant de prendre une telle décision, on se posait les questions suivantes :
Est ce utile ?
Quel comptage ? (on se base sur quel nombre de varroas)
Quel type de traitement ? (ou méthode d’éradication chimique ou intégrée)
N’oublions pas que nous sommes déjà dans une phase d’élevage, donc les varroas dans le couvain operculé vont bien “rigoler” !
Arrêtez de faire des choses au pif !
Par contre, si vous avez la certitude que le niveau résiduel de varroas est trop important, dans ce cas entièrement d’accord pour mettre en place les moyens adéquats.
Le lien mis par Mika sur une méthode de lutte intégrée dont nous avions largement parlé l’an dernier, donne des résultats complémentaires très corrects en cas de faible infestation.
Il y a quelques années, suite à un comptage très important, j’ai dû faire un traitement. Sachant que chez nous, au vu de la miellée de Colza qui peut démarrer à la mi Avril, cela ne laisse pas beaucoup de temps pour couvrir au moins 2 périodes de couvain.
Pour cette année, mes comptages sont tout à fait corrects, donc pas de traitement chimique, seulement dans quelques jours (au moment de l’extension significative du couvain) un piégeage avec un cadre de couvain de mâle (voir le lien).
Pour ceux qui en doutent, quelques secondes pour retirer le cadre et secouer les abeilles, le découper (il tombe tout seul !) et çà fait plaisir de remplir ma grande poubelle sur ma brouette, avec ce couvain de mâle et en rentrant à la maison, passage du tout à la chaudière avec un bon petit pain de cire (de qualité remarquable !).
.Bonsoir,
C’est vrai que le piégeage dans le couvain de mâle fait réduire la pression, mais…
On sais que le varroa préfère se multiplier fans le couvain de mâle, c’est un fait. On sais aussi qu’il se multiplie dans le couvain d’ouvrière. Donc principe de base de sélection, si l’on supprime le varroa du couvain de mâle pour, par conséquence, laisser celui dans le couvain d’ouvrière, on sélectionne de fait les varroa qui se reproduisent dans le couvain d’ouvrière…
Le couvain de mâle est présent environ 7 mois par ans, le couvain d’ouvrière 11 mois…
Je ne suis pas sur que ce soit vraiment aller de l’avant
Pratiquer cette te technique une fois pourquoi pas, si demain on la pratique de façon généralisé sur nos exploits on va au devant de grands problèmes…Max, désolé de te contredire :
1/ Le couvain de mâles n’est pas présent 7 mois de l’année, mais au maximum 3 mois et souvent l’équivalent de 2 cycles ce qui fait exactement 48 jours. (On va exclure les cas exceptionnels avec des ruches bourdonneuses).
2/ La densité de mâles est aussi fonction de l’âge de la reine. Entre une colonie avec une reine N-1 (et d’autant plus avec une introduction tardive par exemple en juillet) la population de mâles est moitié moins qu’avec une reine de 2 ans (technique que l’on emploie dans une exploitation pro, et cela évite grandement l’essaimage, d’où une meilleure productivité et la perte de temps).
3/ Quand on met un cadre de piégeage de mâles, il reste encore du couvain de mâles sur les autres cadres (souvent en périphérie en haut du couvain et/ou en bas), donc il restera suffisamment de mâles pour la reproduction, d’autant plus que le cadre de piégeage est mis précocement en saison (sur le premier cycle de mâles) et qu’après il est remplacé par un cadre normal et si les abeilles en ont besoin, elle feront du mâle, mais avec des conséquences moindres puisque l’on aura baissé la proportion de varroas.
4/ La théorie de la sélection des varroas est plus que limite. Si les varroas avec la détection des phéromones de couvain mâle, sélectionnent ces cellules, c’est par opportunisme : 3 jours d’ operculation supplémentaires, permet d’augmenter la population selon un rapport d’environ 2,5 alors que le couvain d’ouvrières permet de multiplier par un coefficient de 1,5.
Il n’y a pas de varroas spécifiques couvain “ouvrières” ou spécifique couvain “mâles” et d’autant plus que l’on a toujours du couvain de mâles et que ce n’est pas une sélection de varroas, mais une réduction du nombre de varroas à un moment clé du passage de leur multiplication de 1,5 à 2,5.Un petit exemple, même s’il est théorique, fera prendre conscience de la réalité.
En fin d’été, prenons une ruche avec 2000 varroas, j’ai fait un traitement efficace à 95%, il me reste 100 varroas dans la ruche. La fin de cycle d’automne avant l’hivernage va me faire remonter la population à 150 à 200 varroas.
Début de la reprise de ponte : 1er cycle 200 x 1.5 = 300 varroas, 2 ème cycle = 300 x 1.5 = 450 varroas , 3ème cycle avec piégeage couvain de mâles (efficacité 50%), ce qui veut dire je vais revenir à 225 varroas, cycle suivant de mâles avec un coefficient de 2,5 ce qui me fera 225 x 2,5 = 570 varroas, puis reprise des cycles avec couvain d’ouvrières (coefficient 1,5), ce qui me fera pour 3 cycles 850, 1270 et 1950, et on arrive à la période du traitement avec environ 2000 varroas.
Maintenant regardons, si l’on avait rien fait au printemps, alors que nous avions nos 450 varroas.
1er cycle de mâles = 450 x 2,5 = 1125, 2 ème cycle de mâles 1125 x 2.5 = 2810 varroas, puis reprise des 3 cycles à 1.5 ce donnera 2810 x1,5 = 4220, 4220 x 1,5 = 6330 et 6330 x 1,5 = 9490 varroas.A ce stade, on va voir des abeilles avec des ailes atrophiées, et la colonie en perte de vitesse.
Donc, il y a urgence d’un traitement efficace.
Cette petite démonstration, doit aussi faire prendre conscience qu’un traitement anti varroa doit être efficace au minimum à 95% (voir encore plus) et on voit les limites des traitements en dessous de ce critère et qui nécessitent d’être répétés pour maîtriser la population de varroas et l’on rentre dans la spirale des intrants indésirables dans la ruche !
(Notre petit cadre de piégeage sur couvain de mâles n’est pas si ridicule : 2000 varroas restants dans la ruche au lieu des 9400, ce qui fait plus de 4 fois moins ! )
richard86 écrit :
Si avant de prendre une telle décision, on se posait les questions suivantes :
Est ce utile ?
Quel comptage ? (on se base sur quel nombre de varroas)
Quel type de traitement ? (ou méthode d’éradication chimique ou intégrée)
Arrêtez de faire des choses au pif !
richard86 écrit :
Maintenant regardons,si l’on avait rien fait au printemps, alors que nous avions nos 450 varroas.
1er cycle de mâles = 450 x 2,5 = 1125, 2 ème cycle de mâles 1125 x 2.5 = 2810 varroas, puis reprise des 3 cycles à 1.5 ce donnera 2810 x1,5 = 4220, 4220 x 1,5 = 6330 et 6330 x 1,5 = 9490 varroas.
N’y a-t-il pas là, une petite contradiction ??
Richard, un peu de modération, avant d’affirmer que nous faisons les choses au pif !! :twisted
Merci.Tu m’as enleve le clavier des mains
apipapy+1
j’osais pas lui dire car les anciens sont souvent grincheux……….richard désolé de te contredire mais le couvain de mâle chez nous c’est d’avril à aout
Lavie, désolé de te préciser que chez nous, le couvain de mâles c’est de la mi-Avril à la mi-Juin !
(Je dis bien le couvain de mâles)
A partir du 14 Juillet en début de miellée de Tournesol, les mâles disparaissent. Ce qui nécessitent chez les éleveurs que je connais, un élevage spécifique pour les fécondations et ce n’est pas si mauvais que cela pour la saturation et éviter la pollution d’autres races, car les fécondations sont moins perturbées en raison de la disparition des mâles sur les ruches de production des alentours.
Pour la présence de couvain de mâles chez nous, cela veut dire une période de 60 jours donc plus de 2 cycles de mâles (2 fois 24 jours) et lorsqu’une ruche a fait dans une cellule un mâle, on voit rarement la même cellule avec une nouvelle ponte de mâle.
Qu’il y ait un décalage entre ruches pour la production de mâles et sur les dates entre régions, c’est possible, mais cela ne change pas la durée globale de la présence de couvain de mâles.
Je me pose la question sur une éventuelle confusion entre le couvain de mâles et la présence des mâles dans la ruche (et dans ce cas, cela n’ intéresse pas le varroa).
Pour ma part, toute la stratégie des ruches de production passe par un minimum de mâles et en conséquence une pression varroa moindre.
@Apipapy, il n’y a pas de contradiction dans mon post 160400, pas plus que dans le précédent dont il est fait allusion !
Je maintiens mon affirmation que certaines actions sont faites au pif, par certains.
1/ Quand, on a fait correctement le traitement de base anti varroa en fin d’été, j’estime que le traitement complémentaire peut être fait dans une fenêtre très étroite de l’absence de couvain, ce qui est loin d’être le cas dans la partie Ouest de la France avec les températures hivernales extrêmement douces.
Pour le traitement complémentaire en fin d’hiver, il doit être conditionné par un comptage : Traitement nécessaire ou inutile ? Comme dans la plupart des cas il y a une reprise de ponte, donc un peu de couvain operculé protecteur pour les varroas, il faut prendre en compte cette situation et éviter les accidents sur la reine.2/ Quand en fin d’été, il y a des apports intempestifs de sirop sans savoir si les ruches en ont besoin.
Je ne vais pas parler de pesées sophistiquées, mais tout bon professionnel à la vue du remplissage des cadres et en soulevant légèrement la ruche par l’arrière va vite apprécier si les provisions sont suffisantes ou pas.3/ Quand en fin d’hiver (maintenant), on apporte un pain de candi inutile, parce que la ruche a encore x kilos de provisions. Par contre, cela peut s’avérer nécessaire dans certains cas extrêmes et souvent par exemple sur des ruchettes hivernées, directement sur les cadres, le nourrisseur retourné.
4/ Quand en tout début de saison, on ne remplace pas systématiquement au moins 2 cadres(voir pour moi, je suis à 3 ou 4 cadres à l’année). Il faut savoir qu’un cadre avec cire gaufrée placé en début de saison est construit extrêmement rapidement et va donner au moins 20% de couvain en plus et beaucoup moins de couvain de mâles.
5/ Le petit plus, avec le cadre avec piégeage de mâles (voir l’article paru en 2018 sur la Santé de l’Abeille). Réfléchissez bien, quand on intervient au moment du passage de la progression de prolifération des varroas qui passe de 1,5 à 2,5. En supposant que l’on ait fait dans l’hiver, un traitement complémentaire avec une efficacité de 60% (ce qui est pas si mal à cette saison), on aura néanmoins au moment du traitement de fin d’été le double de varroas qu’avec la solution avec piégeage sur couvain de mâles. Donc pour les exemples théoriques cités:
3 cas : 2000, 4000, + de 9000 varroas, à vous de choisir.6/ Une politique de remplacement des reines.(Demandez à Ispat et à d’autres, quand ils les mettent)
Reine jeune mise par exemple en Juillet = + de couvain pour la fin de saison, plus d’abeilles hivernantes, une dynamique plus forte, une reprise de ponte plus franche et du fait de l’absence de perspective du remplacement de la reine, l’année N+1, encore moins de mâles.Je vais arrêter là les exemples. Être apiculteur, c’est savoir voir, comprendre ce qui se passe dans la ruche et dans son environnement et agir sans se préoccuper des modes.
Puisqu’ Apinter a mis son grain de sel (et qu’il est éloigné) et qu’à la différence de ceux qui me connaissent, ayant assuré la formation de 25 à 30 apiculteurs par an depuis exactement 36 ans, et pendant plusieurs années la formation de quelques dizaines de professionnels et étant au contact de plusieurs centaines d’apiculteurs dans le cadre d’un groupement de producteurs dans une zone qui va de la Loire à la Gironde, de l’Atlantique aux confins du Limousin et de la Dordogne et de fait ayant d’autres responsabilités annexes, je pense avoir quelques expériences et une vue assez précise de l’apiculture française.
Si je suis exigeant avec l’apiculture professionnelle, j’ai quelques raisons, car si l’on aborde les choses techniques, pour moi le volet économique est majeur.
Pour ce qui est de l’apiculture de loisir, j’ai la même approche : des résultats positifs et dans ce cas, ce n’est pas forcément le volet économique, mais le volet “Plaisir” et ce n’est pas plus mal, quand tout va bien !@richard86:
Je modifie et simplifie ma question.
Salut,
Que pensez-vous, des traitements à l’acide lactique, pour réduire la pression du varroa en apiculture de loisir ?
Je ne peux pas faire plus simple……Lavie il avait posté une photo de cadre à mâles avec du couvain en Août. Je m’en souviens !
Acide lactique j’ai pas l’impression que beaucoup l’utilise malheureusement pour toi apipapy !
@richard86:
Je modifie et simplifie ma question.
Salut,
Que pensez-vous, des traitements à l’acide lactique, pour réduire la pression du varroa en apiculture de loisir ?
Je ne peux pas faire plus simple……Salut,
Sans dek, tu leur a dit à tes zazas que tété en apiculture de loisir ?
@+@ZAYA_26740:
Ouais !
Il semblerait que çà marche pas pour les pros !!richard désolé mais le couvain de mâle chez nous c’est d’avril à aout je te joins une photo du 21/8/2017 ont voie même la lanière du traitement et une du 16/3/2018.
bjr,
mon ami richard en faite je n’ai jamais remis en cause ton savoir et ton experience et je te remercie meme pour tes interventions riches d’enseignements et cela s’incerement.
cependant des fois la forme est un peu ”rustre”
je cite ” arrete de faire ca au pif…” par exemple
j’avais faillit comprendre apres ta 1er reponse que notre demarche ete completement inaproprie fruit de notre incompétence…
enfin tout rentre en ordre apres , mais je vous aime qd meme
et pour vous rasssurer on essaie de faire au mieux avec les moyen de chacun.
merci pour votre rappel n’est ce pas papyapi?? :twisted (arrete de chauffer notre richard sinon on va avoir droit a un post de 2 pages )Merci Mika.
J’ai commencé par cette recherche, mais le moteur de recherche du fofo, n’est pas très performant.
Voici la réponse :
Total : 0 résultats trouvés.
En fait, je voulais amener la discussion, non seulement sur le traitement éventuel de printemps, mais là j’ai pas bon…..mais aussi faire un parallèle avec l’emploi à priori trop dangereux selon certains …. de l’AO et AF, en ces temps, où le lobby des labos va tout interdire pour placer leurs copier/coller en multipliant les prix par 20…..
Please……Ne tapez pas trop fort !:laugh:Merci Richard de prendre le temps d’expliquer , de détailler, de rabâcher … C’est ça la pédagogie.
Nous autres apiculteurs débutants, même avec 5 ans de pratique avons besoin de toutes ces explications pour progresser.
Personnellement tous ces conseils (même donnés parfois à coups de “rangers”) nous sont profitables…
Alors Ispat, Zayah, Pierrot, et tous ceux et celles qui nous aident, continuez votre oeuvre et merci encore de prendre le temps de répondre à nos questions parfois farfelues.
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