Bleu blanc ruche…

bonjour
ils sont habitués les parisiens aux prix forts !!
on en a un paquet l été au musée qui quand on leur donne la note !!
nous repondent !!
vous avez du vous tromper ?????
pas parce qu ils trouvent cher mais le contraire !! :ohmy: a+

Pour le prix, j’ai des clients parisiens qui m’ont dit qu’ils payaient le kg 23€ au moins cher.
Après il ne faut pas non plus accabler tous les commerçants qui vendent là bas, pour un api de province c’est un marché qui lui permet de vendre à un prix correct même si pour lui c’est cher (le prix est justifié par les frais de transport, d’emplacement, etc… et pour les boutiques il faut bien qu’ils paient leurs charges parisiennes). Donc le prix est souvent justifié

J’ai un collègue qui a eu le contrat et les propositions d’achat et c’était plutôt en dessous ou égal au prix d’achats standards… Comme quoi il y a différent sons de cloches…

@JCP et Mika

Je pense qu’il vous manque quelque chose sur ce dossier et qu’il y a confusion entre le contrat proposé aux producteurs (à terme peut être la couverture pour cette société des besoins pour la mise en pots de ce que cette entité vendra) et le contrat pour un approvisionnement en matière première (le miel français en l’occurrence) auprès des opérateurs qui font cette activité, pour couvrir les besoins commerciaux de cette société en cours d’implantation et comme je l’ai dit sur prestation de service de conditionneurs existants qui sont dans l’hexagone (on va le dire, sinon çà aurait été le gag vu les prises de position du personnage par le passé).

Pour ce qui est du contrat avec les producteurs ( je donne mon avis, alors que je dispose du texte intégral) avec la super idée du “Miel de Repeuplement”, avec un engagement contrôlé d’accroissement à +20% annuel sur le cheptel, compte tenu des investissements normaux au regard de la situation actuelle avec les pertes en cours de saison, cela fait sur ce poste un budget énorme. Un autre problème auxquels les apiculteurs pros sont confrontés : le dimensionnement des moyens matériels et en personnel dans une telle exploitation qui va bouger sans cesse.
Je vais prendre l’exemple d’un api avec 400 ruches et 1 unité de main d’œuvre qui vit sa vie bien tranquille. Donc, il va s’engager à une extension de 20% par an !
A la fin de l’année 1 = 480 ruches, année 2 = 576 ruches, année 3 = 691 ruches, année 4 = 829 ruches, cela veut dire qu’au bout de 5 exercices, on a doublé.
Mais cela veut aussi dire, en plus des ruches, vous devez augmenter vos moyens en personnel (+ 1 unité de main d’œuvre) et je ne parle pas des investissements en matériel de logistique et pour le dimensionnement de la miellerie.

Il faudra suivre ! Tout cela me rappelle la logique du sapeur Camenbert !

Dans les autres idées de ce genre, il y a aussi “C’est qui le patron” avec des activités bien plus large sur d’autres créneaux.

Aujourd’hui un apiculteur pro peut-il réellement écouler toute sa production en direct sans passer par un conditionneur? Hors zone touristique j’en doute, les api que je vois par chez moi sur les marchés j’ai pas l’impression que ça va trop la queue devant leur étale… écouler 5 tonnes de miel ça fait 10000 pots de 500g à écouler, c’est énorme!

@ sylv1 en ce qui me concerne, et j’en connais d’autres apis pro également, il n’y a aucun problème pour écouler toute la production en pot, sans passer par un conditionneur !

Vu que nous avons augmentés le nombre de ruche et le fait aussi que nous ne travaillons qu’avec des reines fécondées, pour ce dernier point l’augmentation et 40%

Je ne travaille qu’avec des épiceries, et une GMS, et un gros producteur de fruit ( région Chambéry 20 km) qui ont maintenant 3 magasins au lieu 1, tout le reste est vendu au détail.

Et pas besoin de démarcher, c’est les magasins qui nous contact, et je peux dire que côté GMS que je refuse de livrer le tonnage est de 35 T.

Dans ma région les GMS, sont après éliminer une grosse partie des négociants, dont mimi, les coopératives, et ne veulent que du direct avec le producteur.

Mais c’est peut être pas comme ça de partout.

C’est aussi une volonté de l’apiculteur ce mode de vente, mais c’est également une notoriété, en ce qui concerne les magasins, ils ne travaillent pas avec des nouveaux apis inconnus. Et c’est exactement pareil pour ceux qui vendent des reines ou des EA.

Le marché du miel est grand ouvert et débloqué, pour qui vient bien s’en donner la peine.

J’ai été également démarché courant janvier, par un négociant, 4,80€ HT tout miel confondus, colza, fleurs, acacia, châtaigner, montagne, sapin, lavandes, tilleul. C’est mon fils qui l’a eu au téléphone il voulait 30T, à venir récupérer de suite, mon fils lui a stipulé une fin de non recevoir, car le Gus bien ne comprenais pas pourquoi nous vendions nous mêmes en pot notre miel.

Mais j’ai un collègue qui lui, à vendu 30T car il ne fait que du gros, et il avait 3 ans de stock.

Mais c’est également acheté local qui est en vogue

Salut à tous,

Pareil qu’ispat, mais à mon petit niveau bien sûr.

J’ai commencé en 2018 la vente en épiceries, boulangeries et supérettes, en plus des marchés communaux et marchés de producteurs, j’ai tout vendu en 2 mois, et j’ai refusé les demandes de plusieurs magasins.
Je ne sais pas quelle orientation prendra mon activité apicole, mais si je me développe comme je l’espère, je n’ai aucune crainte pour vendre 2 ou 3 tonnes de miel par an dans un rayon de 10 km.

Consommer local, c’est l’idéal , même si c’est un peu plus cher que ce qui vient de plus loin.

salut, et tu peux aussi faire les 2. J’en connais qui en cas de bonne récolte d’acacia (ou autres) en vendent une partie en gros pour faire de l’argent direct. Et le reste au détail.

Y’a un api dans le 35, 800 ruches, tout au détail.