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richard86, le il y a 7 années et 2 mois.
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Bonjour, la question est dans le sujet. Je fais appel au forum pour avoir des retours d’expérience et des conseils en matériel pour essayer d’observer des ruches qui essaiment par vidéo et liaisons portables et/ou PC.
Avez vous des retours sur les détecteurs de mouvement devant une ruche qui essaime ?
L’idée étant d’avoir des alertes directement sur le tél sans passer 2 ou 3 fois dans l’après midi au rucher.
Merci pour vos retours.
Avec mes salutations.Bonjour, la question est dans le sujet. Je fais appel au forum pour avoir des retours d’expérience et des conseils en matériel pour essayer d’observer des ruches qui essaiment par vidéo et liaisons portables et/ou PC.
Avez vous des retours sur les détecteurs de mouvement devant une ruche qui essaime ?
L’idée étant d’avoir des alertes directement sur le tél sans passer 2 ou 3 fois dans l’après midi au rucher.
Merci pour vos retours.
Avec mes salutations.:D bonjour
met des ruches pièges, c’est moins cher, je viens d’en installer une à 50 mètres des ruches et une autre au rucherje crois qu’avec les ruches connectées, la perte d’un ou deux kilos signale un essaimage.
Je suis un peu comme Thierry, je ne suis pas sur que le jeu en vaille la chandelle. Je pense qu’il vaut mieux clipper les reines
Les pièges j’en mets , mais ça ne marche pas souvent . Sauf si l’on trouve le bon endroit où le mettre. L’année dernière j’ai récupéré un essaim dans un buisson, j’y ai mis une ruchette piège , J’y en ai récupéré 3.
@thierry71,
Je comprends très bien , ce que tu veux dire et c’est logique. Mais la différence, c’est que toi, c’est ton gagne pain et tu n’as pas le temps de jouer à ça d’autan comme tu le dis tu fais le nécessaire, ce qui veut aussi dire que tu as beaucoup de jeunes reines. Je ne connais pas Foué, mais comme “à priori ” il n’a que 10 ruches , il n’a peut-être pas que des reines de 1 ou 2 ans donc davantage de risque d’essaimage . Ce qui était mon cas , mais je tends également de + en + à changer mes reines et tirer des essaims.Il est parfaitement possible de détecter un essaimage avec une balance électronique de ruche.
Voir l’exemple ci-dessous, il s’agit en plus d’un double essaimage à deux jours d’intervalle.
C’est très facile à détecter si plusieurs conditions sont réunies:
– avoir une balance précise sous une ruche qui essaime
– que l’intervalle entre mesures successives soit faible: 5 minutes
– réunir les critères d’essaimage, perte de poids progressive de plus de un kilo en moins de 20 minutes
– événement se produisant autour de midi
– être capable de le détecter: manuellement, automatiquement
C’était une ruche qui était sur acacia, venant du colza, blindée d’abeilles.
J’étais quasi sur qu’elle n’avait pas de CR et qu’elle allait faire un carton sur acacia et bien non !!
Mais, faut pas rêver, on ne peut pas avoir une balance sous toutes les ruches.
Et comme le dit Thierry, seul une conduite correcte permet de se prémunir de l’essaimage.
** Image non securisée supprimée **Détecter un essaimage, ça ne sert à rien du tout
Ce n’est que du travail de BRICOLO !!!Empêcher un essaimage, ça c’est utile et il y plusieurs options
Empêcher un essaimage, ça c’est utile et il y plusieurs options
Bien d’accord mais quelles options?
Détruire les amorces des cellules, reines de moins de 2 ans, quoi d’autre?Il faut faire un EA avant qu’elles comment à faire des CR, c’est meilleur option
Fire des EA, donner à construire des cadres. C’est vrai que pour moi, même si j’adore attraper les essaims je prends son départ pour un échec. Pas de miel pour la ruche ou si peu. Mais les filles cachent souvent bien les CR. une seule suffit
Notre ami Ispat , abordes avec raison, les choses d’une façon abrupte, car c’est un impératif en apiculture professionnelle.
Même si pour ma part, je reste sur le même schéma, il faut apporter quelques éléments pédagogiques à la conduite apicole et il y a quelques différences avec l’apiculture de loisir.
L’ essaimage est une phase clé dans la vie d’une ruche.
Pour Ispat et moi même dans notre conduite apicole, l’essaim n’est pas une fin en soi et on évite d’être confronté à cette situation.
Pour ma part, intervenant en rucher école depuis de longues années, l’essaim naturel n’est pas la priorité, mais on doit aborder cette situation.
On priorise, l’évitement de l’essaim, car la cueillette est une opération quelques fois périlleuse et en fait en arriver à un essaim qui vide la colonie de la moitié de sa population est en fait un échec !
Quelques points essentiels.
1/ Travailler avec des reines jeunes, pour ma part en ce début de saison, j’ai 60% des reines qui ont moins d’un an, donc avec un très faible potentiel d’essaimage et pour les plus vieilles 40%, un tout petit plus d’un an.
2/ Préalablement à la pose de la hausse, faire construire 2 cadres de couvain en extension latérale.
La propension à construire avec de cire récente est centrée sur la ruche. Faute d’espace pour cette fonction, vous avez des milliers d’abeilles avec un fort potentiel de cire inutilisé, par contre disponible pour aller construire ailleurs suite à l’essaimage, un nouvel habitat.3/ Souvent en fin de colza, on a un fort potentiel de couvain qui faute de mieux enclenchera un essaimage. Sauf, si en cette période, on prélève 2 cadres de couvain sur lesquels on introduit une reine fécondée, on aura fait un formidable essaim qui aura un potentiel de production fin Juin – début Juillet.
4/ Maintenant, si malgré cela, on a un essaim (Pour moi entre 3 à 5%), inutile de perdre du temps. Ces essaims s’ ils sont faciles à prendre seront utilisés à une fonction autre que la constitution d’une nouvelle colonie (Jamais !).
J’arrive allègrement avec une conduite adéquate à faire faire 7 à 10 cadres neufs étirés, qui me seront bien utiles lors de mes élevages et en fin Juillet pour les récompenser, je leur offre des jeunes reines fécondées, ce qui me fera de belles ruches hivernées sur 6C la saison suivante.J’évoque peut être trop rapidement la conduite dans le cadre de l’essaimage. Les plus aguerris vont me suivre.
Pour moi, c’est la seule manière efficace de conduire les colonies avec un faible risque d’essaimage tout en conservant un potentiel de production rationnel.
Bonjour,
C’est OK, il y a des apis qui n’ont pas d’essaim (ou presque).
Des techniques pour les “éviter”, il y en a : OK.Le sujet est : “Surveillance essaimage par vidéo’surveillance”. (et non la conduite des ruches).
Bien que ce ne soit pas le but recherché pour ma part (surveiller les essaims).
Moi, par exemple, ça intéresserait de voir à distance (plusieurs km) l’activité de mes ruches.
Sorties et rentrées des abeilles sur la planche d’envol.Alors si des apis ont des astuces à partager, je suis preneur.
Michel.
Hello,
C’est toujours un plaisir de te lire, Richard, merci
J’arrive allègrement avec une conduite adéquate à faire faire 7 à 10 cadres neufs étirés
Tu parles bien de 7 à 10 cadres neufs étirés par colonie ?
Moi, par exemple, ça intéresserait de voir à distance (plusieurs km) l’activité de mes ruches.
Sorties et rentrées des abeilles sur la planche d’envol.
Alors si des apis ont des astuces à partager, je suis preneur.Pas de problème à nouveau avec une bonne balance de ruche, tu peux savoir:
( orange poids, bleu température)
– à quelle heure les abeilles ont commencé à butiner
– quel est le poids d’abeilles qui bosse dehors
– a quelle heure elles ont fini la journée ( 22h30 en été)
– quelle est la prise de poids du jour
çà te permet également de détecter le début et la fin de miéllée.
Très pratique notamment pour ceux qui transhument.
En hiver, celà permet de mesurer le niveau de consommation des réserves.
Avec un peu de pratique tu sais même si le temps est nuageux ou ciel bleu.
( le premier pic bleu de température correspond à un temps nuageux)
Si il y a eu une averse. Cet hiver, j’ai mesuré le poids de la neige sur les toits.
** Image non securisée supprimée **Bonsoir,
Merci Spatz pour le retour.
La balance (+ météo….) peut fournir une multitude d’infos à distance, en effet, je suis d’accord avec toi, et voici un moment que je m’y intéresse aussi.
Malheureusement, ça reste assez “cher” à mon goût à ce jour. Et malgré toutes mes recherches, je n’ai pas trouvé de bon plan pour le moment. (1 balance/ruche)
Tu as trouvé quelque chose d’intéressant de ton coté?Pour l’observation des butineuses, je vois bien un système de caméra/GSM (ou LORA) alimenté par batterie/panneau solaire. C’est l’idée. (1 caméra pour toute une rangée de ruches)
Ça existe très certainement. Je recherche des infos la dessus.
Il y a certainement moyen de bricoler quelque chose dans ce sens en regroupant les “savoir/faire” du forum.Michel.
Bonjour,
Mes ruches sont à coté de la maison.
Elles sont toutes sur balance.
La pesée en temps réel ne m’apporte pas grand chose mais, au printemps, je pèse tous les soirs.
Bien que j’essaie d’éviter l’essaimage, sI une ruche subit un échelon négatif de poids,
* je cherche l’essaim
* je déplace la ruche qui a essaimé. Je la remplace par une ruchette munie d’un CC avec cellule d’essaimage (juste operculée, comme le dit bien Pierrot ). Ces CR sont en général de bonne qualité. Donc, pas d’essaimage secondaire, mais je n’en attends quand même pas de miel pour cette année !L,´hiver, la balance procure un certain confort dans la surveillance des provisions.
La balance connectée pour l’info d’essaimage, est ce la panacée ?
1/ Compte tenu du coût, en avoir déjà une par rucher ne serait pas si mal !
2/ Quels paramètres enregistrés ?
Parmi, toutes les possibilités, parmi tous les paramètres, c’est la variation de poids qui offre un certain intérêt.
Cela permet de suivre à distance les consommations, suivre les miellées, et lors de la perte massive de poids par exemple un essaimage.
Par contre la balance a un intérêt non négligeable en surveillance sur des miellées particulières, par exemple une balance sur une ruche témoin, sur un site potentiel de miellée sur le sapin, ce qui permet d’être réactif au niveau de l’apport de nouvelles ruches en transhumance (idem sur une miellée d’acacia).3/ Les limites.
Comme on a vu, une exploitation déjà avec une quinzaine de ruchers, donc un investissement d’ une quinzaine de balances minimum.
Je vais prendre le cas, d’un rucher de 25 ruches, avec 1 balance, la probabilité de détecter le départ d’un essaim sera de 4%. Aussi à l’inverse, par exemple la ruche avec la balance n’essaime pas et toutes les autres sortent un essaim … et l’on aura rien vu !
Dans ce cas, une balance apporte quoi ?
Prenons l’exemple inverse, la balance nous signale une perte de poids importante à 14H00, sans doute un départ d’un essaim. Encore faut ‘il consulter régulièrement son Smartphone, justement je suis en train de lever les hausses sur le Colza. Vais je faire 25 Km pour aller sur le rucher en question, voir s’il y a un essaim, qui peut être sera déjà parti ailleurs ou inaccessible. Çà n’indiquera pas où il s’est placé ! La priorité : La récolte ou la course à l’essaim hypothétique ….
Autre exemple pour un pluri-actif : vous allez voir votre patron pour vous absenter en urgence, car vous avez un essaim de sorti !
Autre gag. Un essaim est bien sorti, vous arrivez 2 H plus tard, il est déjà parti ou il ne s’est jamais posé à proximité.
Prenez bien en compte que dans une exploitation professionnelle, un circuit rucher peut dépasser allégrement les 100 Km. La signalisation du départ d’un essaim ne garantit pas sa présence quelques heures plus tard et surtout n’indique pas où il est placé (et pour vous ennuyer il sera à 10 m de Haut ! et nécessitera plusieurs heures, pendant lesquels vous avez maintes fois risqué de vous casser la figure !)Voilà, même si par principe, je ne suis pas contre les avancées technologiques,avec la balance connectée pour d’autres usages, mais dubitatif sur la philosophie sur l’essaimage.
C’est d’avoir en amont une conduite qui va en générer le moins possible.
On ne fait pas des ruchers opérationnels et productifs sur des bases essaimeuses …Nota. J’ai 8 ruchers et je dispose d’une balance par rucher, et la philosophie d’utilisation est tout autre ! ….
Nota. J’ai 8 ruchers et je dispose d’une balance par rucher, et la philosophie d’utilisation est tout autre !
Il serait sans doute intéressant que tu nous fasses partager ta philosophie qui est tout autre.
Je vous ai fait partager la mienne par des graphiques, permettant de comprendre l’activité de la colonie et la manière d’en tirer parti.
A ton tour.Mesures faites hier:
Méteo nuageuse, il fait 12°C max. Sortie des abeilles en fin de matinée. Prise de poids 400gr
En comparant les mesures de différents ruchers, on voit que selon les emplacements, la richesse en ressource à cette époque est très variable. Et c’est loin d’être évident quand on est sur place à mesurer. Même si à l’oeil, on voit que sur certains ruchers, il semble rentrer plus de pollens que sur d’autres, la balance permet de mesurer des différences notables de plusieurs centaines de grammes de prise de poids dans la journée; quand la météo le permet.
L’hiver prochain, j’abandonnerai deux ruchers.
** Image non securisée supprimée **@ Spatz
Pour mes balances, je suis dans le cadre d’un partenariat avec une Coop Agricole et l’objectif est de compiler les différentes données.
Tout d’abord, les données apicoles qui sont de la même nature que les tiennes et où l’ enregistre les variabilités journalières.
On rapproche avec les données de la Coop Agricole, sur différentes catégories de colza (pour une première phase de mesure), puis sur le tournesol (pour une 2ème campagne de mesure). Il y a des relevés sur des parcelles témoin qui sont dans la zone proche d’un rucher et on fait le lien entre les visites des pollinisateurs sur les fleurs de Colza et de tournesol (variétés hybrides oléiques et non oléiques) et les accroissements d’apport sur la miellée.
Dernier élément. La Coop agricole, fait une analyse finale quantitative et qualitative, sur les parcelles témoins avec le volet graine (tonnage récolté à l’Ha, poids spécifique, acide oléique, etc …)
Donc, voilà un intérêt commun entre agriculteurs et apiculteurs, la Coop agricole étant le maître d’œuvre.
Dans, le même genre, nous avons fait la caractérisation de l’offre alimentaire pour les pollinisateurs, dans ce cas il y a en plus la collecte de pollen régulière sur l’année et une analyse de ces pollens.
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